- IRON | WOODKID -

La nuit lui apparut offensante de clarté. Il n'en existait pas de semblable en Écosse. Pas à Leadhills, en tous les cas. La lune n'y pourchassait pas la pénombre de la sorte. Et l'Homme n'y avait pas installé des centaines de faisceaux, artificieux autant qu'artificiels. L'Amérique devait être ainsi, exaspérée de craindre l'obscurité. Il décida aussitôt que, sur ce triste continent, tous se prenaient l'envie d'usurper le bon Dieu, au point de décider quand il se devait de faire jour, quand même était-ce la nuit. C'était étrange à contempler, et effroyable à constater. En Écosse, chez lui, la nuit résonnait comme une récompense, un symbole de quiétude. Il ne se sentait jamais aussi bien qu'à la nuit tombée, ou aux premières heures du jour, alors que, à présent, il se surprit à la redouter ardemment. La nuit, ici-bas, devait être fort tortueuse, autant que téméraire, pour qu'on eut pris tant de soin de l'éclairer de la sorte. Ce fût ce jour-là, son premier jour outre-Atlantique, que Douglas décida qu'un américain n'était autre qu'un lâche.

Son cuir sur les épaules, Douglas abandonna son premier pas à l'Amérique. Il ne lui avait pas été aisé de s'extirper de sa cachette, profondément enfoncée jusqu'au dernier pont. Il s'était trouvé un endroit, remarquable par sa discrétion et son exiguïté. Pendant les dix jours de son périple, il ne s'était nourri que de morceaux de viande séchée, extraits d'une conserve dont personne ne pouvait retenir la disparition. Pour le reste, il avait peu dormi, subi les éclats de voix d'une langue qu'il ne connaissait pas. Un navire yougoslave, croyait-il. La Yougoslavie constituait-elle seulement un véritable pays, existant, là, quelque part ? Douglas avait abandonné l'idée de la situer sur une carte. Le seul plan qu'il connaissait allait de Leadhills à l'amoncellement de collines, à cent lieues du village. Ou encore la forêt. Il s'était seulement recroquevillé, s'était couvert de son peu de vêtements et avait enduré tout le voyage dans l'un des lieux les plus froids du bateau. Puis ils étaient arrivés. Douglas avait encore dû attendre. Un jour entier. Puis, la nuit tombée, et l'activité apaisée sur les quais, il avait désengourdi tout son corps. Et, maintenant, le voilà à fouler des terres inconnues. Des terres étranges. Des terres qu'il espérât intensément quitter au plus tôt. Tout était déjà détestable, ici.

Sa première intention fût de fondre sa force et sa témérité, et de s'enfoncer dans la ville. Mais le port était encore l'endroit le plus accueillant qu'il escomptait trouver à New-York. Sans compter que ces lieux avaient l'air infini, continu... Trouver Winnie dans ce dédale, quoi qu'il connut le nom de l'endroit exact, allait certainement lui prendre un temps précieux. Douglas renonça à toute exploration. Sans compter qu'il lui fallait encore s'alimenter. Boire. Et, avec un peu de chance, se trouver un allié en la personne d'un arme à feu.
Il se retrouva dans une sorte de réfectoire sans jamais le comprendre. A chaque table, était arrangé un petit groupe de dockers. Ils buvaient. Ils riaient, aux éclats. Et, malgré ses tentatives, Douglas resta incapable de comprendre les termes de leur hilarité. Des mots lui échappaient. Son écossais n'était pas non plus de l'anglais. Alors de l'anglais américain... Il s'installa simplement à une table, à l'écart, et près d'une fenêtre. Peut-être que des uniformes de police allaient entrer d'un instant à l'autre. Peut-être viendrait-on le cueillir comme un violeur prend la virginité d'une fille. Cette idée, implacable dans son fatalisme, lui fit oublier son lieu d'évasion. Jusqu'à ce qu'une jeune femme vint à lui, le tirant de ses réflexions. « Je vous ai jamais vu, par ici. » Elle était grande. Noire de peau. Les iris de Douglas la déstabilisèrent par leur intensité. Il la dévisageait. On le l'avait certainement pas regardé de la sorte depuis longtemps... Ici, sur les quais, il y avait trop d'afro-américains et d'hispaniques pour qu'on s'attardât sur la couleur de sa peau. Car c'était encore cela qui interpellait cet étrange inconnu. Elle reconnaissait facilement ce genre d'attention. Elle détestait nécessairement ce genre d'attention. « Je vous sers quelque chose ? demanda-t-elle enfin. » Elle détachait alors chaque mot, comme pour tenter de l'injurier. Douglas n'avait pas faibli dans sa contemplation quand il tenta sa réponse : « De l'eau. Et de la tarte. » Elle s'éclipsa aussitôt, sans rien noter. Cependant, elle revint bientôt, la commande dans les mains. « Ça fera cinq dollars. » Douglas fouilla le fond de sa poche. Il en sortit quelques pièces qu'il fit retomber sur la table. « Je vois, souffla-t-elle en avisant la poignée de livres. On n'est pas un bureau de change, ici. » Il continuait de la fixer, sans rien dire. « Très bien. » Elle ramassa les pièces, et disparut de nouveau. Il la vit se frayer un chemin jusqu'au comptoir, glissant quelques mots à deux hommes. Les deux types se tournèrent alors vers Douglas, qui cessa aussitôt de les suivre des yeux. Il entama seulement son repas en silence.

Il ne quitta les lieux qu'au zénith de la nuit. Il avait relativement peu d'opportunités, selon lui. De l'urbanisme à n'en plus finir. De la défiance – légitime – à n'en savoir que faire. Il transpirait l’Écosse par tous les pores et, loin de s'en offusquer, il s'en sentait fier. Personne n'allait venir l'emmerder. New-York donnait l'image d'une ville aux mille visages anonymes, froids et impitoyables. Il finirait par s'y fondre, par le gré ou par la force. A moins que le spectacle qu'il se surprit bientôt à contempler ne le précipitât à bas du quai numéro quatre-vingt-trois.
« Qu'est-ce que tu regardes comme ça, connard ? » Deux hommes s'étaient figés devant lui. Mais Douglas n'avait d'yeux que pour le navire déchargé directement dans des camions. Un attroupement se réalisait autour d'une table, quelques cent mètres plu loin, et ne prêtait aucune attention à lui. « Je t'ai posé une question, ducon. » « Rien, fit finalement l'écossais en revenant à eux. Je regarde rien. » « Si, insista l'homme. Tu regardes quelque chose. Et j'aimerais mieux que tu te tires avant que je te fasse regarder l'eau du port. » Son compère ricana doucement, les épaules massives soulevées par intermittence, suivant qu'il permettait ou non sa propre hilarité. « Eh. T'entends ce que j'te dis ? C'est ton accent à la con qui t'fait pas monter le message au cerveau ? » Il repoussa fermement Douglas en arrière. [color=brown]« Tire-toi, j'te dis. » Il n'y avait pas besoin de ce comportement de chien de garde pour que Douglas comprît que le trafic en présence était curieux, autant qu'il devait être illégal. Pourtant, personne ne se cachait. L'endroit était désert. Il était tard. Aucun policier n'était là pour constater. Et quelque chose intimait à Douglas qu'aucun policier ne venait jamais ici. « Oh, l'abruti ! reprit le type en s'approchant. Faut que j'te parle quelle langue pour qu'tu comprennes qu'il faut qu'tu t'tires avant que je t'explose la gueule ! » Il tenta aussitôt de l'atteindre d'un coup de poing à la mâchoire. Un geste que l'instinct écossais pressentit avec une évidence animale. Le bras fût coupé dans son élan, arrêté d'une pression à l'intérieur du coude. Suivirent la manœuvre de détour, un pied derrière le genou, et un couteau habilement plaqué sur la gorge, la lame pratiquement dans la chair. « Et là ? J'la parle, ta langue ? murmura Douglas à son oreille. C'est assez universel pour toi, sale fils de pute ? » Le type retint son souffle (calmement), tandis que l'autre fit cliqueter son arme sur la tempe de Douglas. « Lâche-le. Et casse-toi. » Comme il sentait déjà que l'écossais relâchait son emprise, il dévia sa ligne de mire, l'attrapa aux épaules et l'écarta brutalement. « Allez. Vire. » Le pistolet le visait avec exactitude. Douglas savait la pression du canon sur le milieu de son front. Il rangea lentement son couteau, tourna les talons et s'enfonça de nouveau dans l'obscurité. Jusqu'à revenir en courant, et se jeter sur eux. L'affrontement ne dura qu'un bref instant. Le temps pour Douglas de s'emparer du pistolet, et de le cacher à sa ceinture en rabattant son t-shirt et sa veste. Le reste fût pratiquement du noir complet. Et, lorsqu'il émergea de la débâcle, il était seul. Sur un quai inconnu. Vingt-quatre. L'arme était là, fichée contre sa peau. Il était endolori dans le moindre de ses muscles, et cependant vivant. Qui qu'étaient véritablement ces hommes, ils ne s'embarrassaient pas de corps, de mort. A leurs yeux, Douglas ne devait être qu'un vague gêneur, un peu trop cavalier, un peu trop rustre. Qu'importait. Cette défaite n'en avait pas la saveur. Il était à présent rassasié, en possession d'une arme et prêt à emprunter le long chemin qui devait l'amener à rejoindre Winnie. Très bientôt.

Il s'éveilla contre le renfort d'un bâtiment. Un hangar, vus les gigantesques engins présents. L'odeur globale relevait de l'essence et de la rosée. L'aube. Pour la première fois, il la vit depuis les États-Unis. Elle n'avait rien de particulier, ou de significatif, si ce n'était que ce devait la première chose absolument magnifique que Douglas avait la chance de constater. Ça, et la femme qui se découpa dans les premiers éclats de ce soleil levant. « Vous allez bien ? » Quand même entama-t-elle de se pencher sur lui, Douglas ne la distingua pas davantage dans le contre-jour. Elle devait lui tendre la main, puisqu'il distingua une forme sombre approchant de son torse. « Je peux peut-être vous aider à... » Le geste rude, et maladroit, il écarta la main tendue et se releva en grognant. Il épousseta aussitôt ses vêtements en reniflant. « L'alcool ? » « Quoi ? » Douglas leva les yeux vers elle. Il fit l'effort de quelques pas sur le côté jusqu'à pouvoir détailler son visage du bout des yeux. « C'est l'alcool, votre truc ? » « De quoi j'm'occupe ? » Il éprouva son rire comme un souffle. « Te fous pas de ma gueule... » « Très bien. Tutoyons-nous. Ce sera parfait. » Le soleil l'aveuglait. Le sommeil le prenait aux tripes. Il devait aussi avoir le visage suffisamment tuméfié pour que s'exerçât ce rétrécissement encombrant de son champ de vision. « Je dois aller dans le Bronks. » « Le Bronx, corrigea-t-elle d'une voix lente. Mais tu dois d'abord manger. » Il émit une sorte de sifflement réprobateur pour toute réponse. Il s'éloignait quand elle lui emboîta le pas. [color=darkgoldenrod]« Faisons un marché, dit-elle la voix rieuse. Je t'emmène petit-déjeuner puis je te conduirai dans le Bronx. » « Hm. » « C'est un marché honnête. » Bien qu'il ne cessait jamais d'avancer, il s'accorda le détour d'un regard. « D'accord. » « D'accord ? » « Mais une chose : tu la boucles. » Elle rit doucement. Douglas le prit, bien sûr, comme une injure et se renfrogna. Ils atteignaient le portail du port, quand elle soupira avec aise : « Marché conclu. » Après quoi, il lui abandonna sa place et la laissa le précéder d'un humble geste de la main. Ils firent deux cent mètres. « Tu as sûrement un nom que tu ne veux pas me dire. Mais c'est un accent écossais, ça, pas vrai ? » Il leva un regard dur, et compact, vers elle. Elle lui sourit : « C'est vrai. Le marché, admit-elle. » Elle le devança de quelques pas, se retourna un moment tout en poursuivant de marcher à reculons. « Mais c'est tout de même un accent écossais, crut-elle bon d'ajouter d'un doux rictus enjôleur qu'il endura, le pas traînant. » Un sourire, à son tour.

▬ La plus grande honte du personnage.

Elle n'aurait jamais dû être là. Avec lui. Sa fille. Winniefried aurait dû rester à demeure, et l'attendre. Douglas n'y pensait pas. Il n'imaginait pas le commencement de sa propre perdition... Il n'a pu que constater le drame de son ignorance et de sa témérité. Lui qui n'a honte de rien, de coutume, lui qui se complaît dans l'aisance et l'indifférence. Il a cependant honte d'avoir affligé son enfant d'un tel fardeau. Ce n'est pas rien. Ce n'est pas qu'une mésaventure. Ce n'est pas comme s'entailler la main sur un couteau trop aiguisé. Ce n'est pas un arbre qu'on touche à la place d'un lapin. C'est savoir que sa fille, chérie entre toutes, adorée au possible, ne soit plus en sécurité. Elle est loin de l’Écosse, désormais, elle est hors d'atteinte, en vérité. Mais Douglas sait encore que s'il ne pardonne pas les torts qu'autrui fait à son propre enfant, il ne pourra jamais se pardonner de l'avoir lui-même blessé par mégarde.

▬ Définition de l'enfer pour le personnage.

Naturellement, la prison, cet espace de confinement absolu, effraie tous les hommes. Et les hommes font bien de la craindre. Elle est froide. Stérile. Si elle n'était que punitive, encore, même un homme comme Douglas pourrait l'appréhender, et l'endurer. Mais elle est mortifère, aliénante. Ce n'est pas que la prison. La ville l'asphyxie. Le simple fait de demeurer entre quatre murs trop longtemps le ronge de l'intérieur. Douglas a toujours eu soif des longues plaines qu'on voit plonger dans l'horizon. Vivre ailleurs, vivre autrement, tout n'est qu'une épreuve sordide pour son absolu de liberté. A New-York, c'est bien l'Enfer. Du mensonge à tous les carrefours. Du déshonneur dans toutes les rues. Et pas la moindre échappatoire. Mais... mais plutôt Winnie, et New-York, qu'un jour supplémentaire à l'abri d'une fenêtre grillagée, avec l'unique espoir que le tissu résiste, que le nœud tienne et le retienne. S'il devait encore y aller, s'il devait purger son désespoir, Douglas ne répondrait plus de son enfer.

▬ Définition du paradis pour le personnage.

Ni mur, ni frontière. Ses Highlands lui manquent tellement... Ne se passe pas un jour sans que ses pensées n'y reviennent. Douglas sait bien qu'il ne pourra, très probablement, jamais y retourné, qu'il ne pourra plus jamais foulé ses terres, ni embrasser des yeux sa demeure, modeste et délicieuse, en périphérie du reste, bien reculée en direction de la forêt. Cette sensation de liberté déchue le dévore, le consume. Rien, à New-York, ne ressemble au Paradis. Et, néanmoins, et parce que Douglas reste quelqu'un d'infiniment pieux, dans sa Foi, il sait aussi qu'il mérite cet Éden, qu'il le vaut bien. S'il a offensé la loi des Hommes, il tient rigueur de celle de Dieu. Dieu lui rendra ses Highlands. A sa mesure. Un jour. Dans cette vie ou dans une autre. Dieu lui rendra son lambeau de Paradis, puisqu'il a fait que ces deux êtres, semblables et amoureux, se trouvent dès leur naissance.

▬ Point faible du personnage.

L’Écosse et les États-Unis sont deux nations fort différentes. Mais l’Écosse et son Écosse le sont bien davantage. Douglas a toujours été parfaitement incapable de surmonter ce fossé, de se rendre à la bienséance et à la dictature de la majorité. Les lois qu'il connaît expliquent aux enfants qu'ils doivent épouser leur nature, se battre pour survivre et ne chérir que le juste nécessaire. Les lois qu'il respecte sont d'abord les siennes. Le Bien et le Mal prennent alors une forme relative, à la limite d'être négociable. Tout ce qui s'est toujours éloigné de sa région natale par cinquante ou cent lieues lui paraît étranger, infâme ou simplement hostile. Douglas cultive son autarcie, son indépendance et sa liberté. Une liberté qui va à l'encontre de l'avidité, mais aussi de la curiosité et de la connaissance. Ce qu'il sait est essentiel. Ce qu'il ignore est accessoire. Il évolue dans un monde primaire qui refuse systématiquement l'évolution, la différence... l'intelligence, aussi. Il n'y a que le pragmatisme, un instinct propre à la survie, et des certitudes à faire fléchir cet ennemi qui prend, à New-York, toutes les formes qu'il abhorre et qu'il craint.

▬ Point fort du personnage.

Douglas Cunningham est un animal comme les autres et, comme les animaux, il est, certes, primitif mais également féroce et instinctif. Dans l'adversité, il s'adapte et déploie de formidables moyens de survie. Il n'est pas né, et on ne l'a pas élevé, pour subir son sort et mourir tout doucement. Avant de savoir lire ou écrire, Douglas pouvait poser des pièges d'une grande complexité ou tirer un lapin au couteau. Puis il y eut les armes à feu, et la fascination qu'elles exercèrent sur lui. Jusqu'à ce qu'il en maîtrise un très large panel. Il est fait pour se battre. A son échelle. Jamais dans de grandes guerres ou même de grands combats. Se battre pour des idées, et mourir pour elle, c'est un concept qui lui est parfaitement étranger. Mais défendre ce qu'il, et ce qu'il a, mobilise tout son savoir-faire. Douglas peut tout endurer, du moins le croit-il. Et, pour cause, il a été élevé par deux sévères parents : son père et la Nature. Il peut tout affronter. Peut-être pas vaincre, mais se débattre jusqu'à la mort... Douglas n'aspire pas à une vie exceptionnelle, ou passionnante. Il aspire à une vie emplie de quiétude, et cette simplicité, quoi qu'elle soit parfois aussi d'esprit, constitue ses trois principes fondamentaux : on ne manque pas de ce qu'on n'a pas connu, qui veut la paix prépare la guerre et, surtout, tu ne convoiteras pas le bien de ton voisin... sauf s'il s'agit d'un tromblon à silex, époque Catherine II de Russie (fin de son siècle), mention : ce con de voisin a, de toute façon, une sale gueule que tu peux pas blairer.

▬ Casier judiciaire.

A Leadhills, Douglas était un braconnier notoire. Même le garde-chasse le laissait agir à sa guise. On lui passait encore ses vols mineurs, ses bagarres, ses menaces et, d'une manière générale, tous ses faits de trouble à l'ordre public. A Leadhills, on cautionnait cette violence commune, et sans gravité. Mais c'est à Larkhall qu'il est arrêté et condamné à quinze ans de réclusion pour vol aggravé, sur une pièce du patrimoine de la Nation Écossaise, auquel s'ajoutent la complicité d'une mineure - Winnie, l'usage d'une arme à feu et de violences. Une erreur, stupide. Incomprise. Ou alors le début d'une lente descente vers des eaux plus troubles, où l'autorité et la loi le font rire. C'est bien un bras d'honneur qu'il leur adresse en s'évadant. Il n'en a pas déployé les moyens, mais il en a commis le crime. S'il est arrêté, il faudra l'extrader, direction le Royaume-Uni. Si, bien sûr, il est arrêté...

▬ Prénom ou pseudo. Uhuh. ▬ Âge. Quelques décennies, plus quelques décades. ▬ Où avez-vous connu le forum. Je le surveille depuis la Genèse, voyons.
▬ Connexion. Sept sur sept, un peu tous les jours, toutes les nuits.
▬ Code du règlement.

Spoiler:

▬ Avez vous signé le règlement. [x]OUI ; [] NON
▬ Exemple de RP.

Spoiler:

▬ Célébrité sur l'avatar. Norman Reedus. ▬ Multicompte(s). Non. ▬ Un dernier truc à dire ? Quelqu'un veut être Jane pour Tarzan ?