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 Farewell, Love, you shall not be forgotten [One Shot]

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Anja Malkovski
Reine des Glaces
Gott weiss ich will kein Engel sein

Anja Malkovski


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MessageSujet: Farewell, Love, you shall not be forgotten [One Shot]   Farewell, Love, you shall not be forgotten [One Shot] I_icon_minitimeLun 21 Avr - 20:07




La sensation était toujours aussi étrange. Ses talons avaient beau claquer sur le sol de manière réconfortante, elle n'arrivait pas à se faire à l'idée. Cet endroit lui rappelait bien trop de souvenirs. D'abord du temps de leur mariage, où elle venait parfois assister aux combats. Les siens, plus particulièrement. Elle se rappelait de la fierté malsaine qu'elle éprouvait à le voir mettre KO aussi facilement tous ses adversaires. Elle revoyait le sourire insolent qu'il lui lançait quand la fin du combat retentissait et que sa victoire était annoncée. Elle sentait encore ses bras trempés de sueur qui la soulevaient du sol et le goût du sang qui passait des lèvres du russe aux siennes. Et cela ne l'avait jamais dégoûtée... Elle se rappelait les quelques fois où elle le soignait, dans ses quartiers privés. Et où, immanquablement, ces soins finissaient étrangement sous les draps. Les souvenirs étaient encore assez frais dans sa mémoire pourtant, il lui semblait qu'elle ne les avait pas vraiment vécus. Ou alors, qu'ils appartenaient à une autre vie. Il s'était passé tellement de choses depuis ce temps-là... Et encore aujourd'hui, elle n'arrivait pas à réaliser, n'arrivait pas à se faire à l'idée. Elle avait eu la même impression la dernière fois qu'elle était venu, il y a trois mois. Et la fois d'avant encore quand, pour la première fois, elle entrait dans ce lieu en tant que nouvelle propriétaire...


Septembre 2014


Un peu fébrile, sa main effleura le bois du bureau. Elle souleva quelques dossiers sans les ouvrir encore, elle aurait bien assez de temps pour ça. Elle essaya de l'imaginer là, assis sur cette chaise, à savourer un verre de vodka ou de scotch. La dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés tous les deux ici, c'était quand il l'avait surprise dans son propre lit avec Cash Systol. Elle se rappelait encore la stupéfaction qui était apparue sur son visage, puis les mots rabaissant qu'il avait eus. Elle se souvenait cette impression d'être sale, comprenant plus tard qu'elle avait été trop vite pour se venger cette fois-ci et qu'elle s'était fait plus de mal à elle-même qu'à lui. Il l'avait traitée de pute ce jour-là pourtant ce n'était pas ce qu'elle était. Et elle était finalement heureuse que ce n'ait pas été leur dernière entrevue. Elle aurait détesté qu'il parte avec cette image dégradée d'elle et sans savoir la vérité. La vérité, elle la lui avait finalement avouée, un peu forcée. Quand, chez elle, il avait découvert Sevastyan. Les mots qu'ils avaient échangé ce jour-là la laissaient toujours un peu mélancolique. Elle lui avait finalement dit, qu'elle avait été enceinte quand il l'avait frappée. Elle lui avait dit qu'il avait tué leur enfant. Cela lui faisait encore mal, même aujourd'hui, de repenser aux mots, vraiment sincères, qu'il avait pu avoir. Malgré toutes leurs années de mariage, ça avait été la première fois qu'il lui avait parlé aussi ouvertement de ce qu'il ressentait. Il arrivait encore que les mots tournent dans sa tête. Il avait dit tellement de choses ce jour-là... Qu'il avait regretté, ce qu'il avait pu lui faire, ce qu'il avait pu "leur" faire. Qu'elle ne devait pas douter qu'elle avait été la seule qu'il avait aimé. Qu'ils auraient toujours besoin l'un de l'autre dans leurs vies, dans l'amour ou dans la haine, jusqu'à ce que l'un d'eux ne meure. Aujourd'hui c'était le cas. Il était mort. Et elle se rendit compte que du dernier petit drame à trois qu'avait abrité cet appartement, il ne restait plus qu'elle en vie. Le Cow Boy, comme La Rage, avaient finalement été rattrapés et mis à mort. Avec un sourire ironique, elle se dit que ce serait peut-être bientôt son tour.

Regardant autour d'elle, elle ressentit un étrange vide. Il avait eu raison, eux deux, c'était pour toujours. Qu'est-ce qu'elle allait faire maintenant qu'il n'était plus là ? Elle avait passé tellement de temps à essayer de se venger, à lui pourrir la vie... Le pire était peut-être qu'il était parti de la pire manière qui soit. Quelque part, elle s'en voulait. Elle se détestait de s'en vouloir, parce qu'il l'avait bien mérité, mais ce n'était finalement pas ce qu'elle aurait voulu pour lui. Il avait été arrêté pour le seul meurtre qu'il n'avait pas commis. Il avait été arrêté parce qu'il partageait le même ADN que son fils. Son fils dont ils avaient retrouvé le cadavre dans la forêt. Son fils qu'elle avait enlevé, élevé et aimé pendant près d'un an. Son fils qu'elle avait finalement étouffé et tué de ses propres mains, parce que la police serait venue le lui prendre. Rien ne permettait de remonter jusqu'à elle et cette vengeance aurait pu être parfaite. Si seulement elle y avait pensé elle-même et que le destin ne l'avait pas forcée... Maintenant, il y avait trois trous qui rongeaient son coeur : son propre enfant mort dans ses entrailles, Sevastyan qu'elle avait elle-même assassiné, et enfin Stanislas, qui était tombé par sa faute, comme elle l'avait pourtant toujours souhaité. Elle avait voulu y assister, à sa mort. Elle avait essayé, de le sortir de là. Elle en avait eu l'intention, avait même déjà contacté les bonnes personnes pour essayer de le faire évader. Mais la justice américaine avait pour une fois été trop rapide, craignant, à raison, que ce criminel ne leur file encore entre les doigts. Elle n'avait pas eu le temps. Alors, sachant qu'il partirait, elle avait décidé d'être présente. Elle avait été là pour celle de Systol, ce n'aurait pas été juste qu'elle ne s'assiste pas à celle de son ancien époux. Plus encore quand elle avait finalement accepté ses dernières requêtes... Ce serait elle qui s'occuperait de rapatrier son corps en Russie et de le faire enterrer à Saint-Pétersbourg. Il payait même tout puisqu'il lui léguait... tout. Tout ce qu'il avait sur ses comptes cachés, son appartement à New York, sa villa à Miami... et même son Fight Club. Il lui laissait tout. Elle avait eu une boule dans la gorge quand elle avait été signer le testament, songeant qu'à sa place, elle ne lui aurait certainement rien donné. Ou peut-être que si ? En tout cas, la sensation désagréable devant le notaire n'avait rien été comparé à ce qu'elle avait ressenti le jour de l'exécution. Pendant longtemps, après leur divorce, elle l'avait comparé à un chien. Mais cela la désolait qu'il meure comme tel. A la toute fin, quand ils lui mettaient le cathéter sous la peau, et que ses yeux océans ne lâchaient pas les siens, elle comprit qu'une part de lui l'aimait toujours. De même qu'une petite part d'elle serait, d'une certaine manière, toujours à lui, avec lui. Ils avaient fini par lui injecter le produit et, jusqu'au bout, elle avait tenu à garder une certaine contenance, à lui sourire. Puis, il avait fermé les yeux. Elle avait senti les larmes monter et, quand quelques minutes plus tard on confirma sa mort, elle s'effondra. Elle se détesta de pleurer ainsi pour un homme qui l'avait transformée en monstre et qui avait pendant longtemps fait de sa vie un enfer. Mais elle ne pouvait pas effacer les dix années durant lesquelles il avait partagé sa vie. Ni tous les bons souvenirs qu'elle gardait de leur amour passionnel, bien qu'il se soit éteint des années auparavant, sous ses coups. Ce qui l'attristait le plus était d'être seule dans la salle d'observation. Il avait dit que personne ne le pleurerait. Les yeux encore embués, elle songea quelque chose comme : Tu t'es trompé, Amour.

Elle s'était alors éclipsée quelques jours, direction la Russie, pour organiser l'enterrement. Là encore, elle avait assisté seule à la cérémonie. Mais cette fois pas de larmes. Quand elle était revenue à New York, elle s'était rendue dans son appartement à Manhattan. Difficile de trier ses affaires... Mais, comme il le lui avait annoncé, elle avait retrouvé quelques bijoux qui lui avaient appartenu. Le plus dure avait certainement été de se décider à aller au Fight Club. Elle ne savait pas comment les membres du club allaient l'accueillir, ayant en quelque sorte perdu le respect des plus anciens quand elle avait demandé le divorce. Ils étaient peu à l'avoir connue comme la femme du patron. Peut-être ne l'accepteraient-ils pas. Elle-même n'avait pas spécialement envie d'en prendre le flambeau mais Stan le lui avait légué. C'était noté noir sur blanc sur son testament. Elle était maintenant dans l'antre de son ancien mari et ne fut pas mécontente d'être venue en pleine journée puisque le club était presque désert. Seuls quelques hommes étaient présents, elle en reconnut quelques uns, des plus assidus, même du temps où elle était encore la bienvenue ici. Ils étaient déjà au courant de la mort de leur meneur, celle-ci ayant fait la une des journaux. Elle prit le temps de s'asseoir avec eux et de leur expliquer comment elle voyait les choses.


    « Je veux que cet endroit reste tel qu'il est. Tel qu'il l'imaginait. Pour honorer sa mémoire, je ne laisserai aucune mafia en prendre le contrôle. Le Fight Club gardera son statut de "Suisse" et restera ce lieu de liberté qu'il a créé. »

Elle expliqua qu'elle passerait de temps en temps, pour vérifier que tout se passait bien. Mais elle mettait en charge l'un des plus vieux combattants du Fight Club, qui était là depuis pratiquement le début et en qui Stan avait eu une certaine confiance. Elle aussi lui faisait confiance d'ailleurs. Le rôle qu'elle aurait ? Elle ne gérerait que la partie financière. Tout le reste, les inscriptions, la gestion des nouveaux membres, des combats, elle les déléguaient à ce bras droit improvisé. Quelques recrues proposèrent de faire une soirée spéciale en l'honneur de leur ancien patron. Malgré la cruauté qu'il pouvait développer et son inhumanité, la plupart de ses gars l'appréciaient. Touchée, elle accepta, évidemment. Et le Fight Club connut quelques-uns de ses plus beaux combats ce soir-là.


And now


Elle avait fini par faire son deuil et intégrer le fait qu'elle ne reverrait plus son sourire insolent et son regard pénétrant. Quelques fois, d'une manière inexplicable, il lui manquait. Elle ne pouvait pas en parler, bien sûr, on l'aurait pris pour folle de regretter un homme qui l'avait brisée comme il l'avait fait. Mais c'était tout de même là, elle ne pouvait pas l'effacer ni le nier. Et cela ne l'empêchait pas, lorsqu'elle venait ici, de ne pas se sentir chez elle. C'était toujours "chez lui". Son club, à lui. Même si à présent, c'était son nom à elle sur le papier. Le club n'avait pas désempli suite à la chute de son leader. Au contraire, elle avait l'impression qu'il y avait plus de monde que jamais, comme pour honorer sa mémoire. Mais ce n'était peut-être qu'une idée qu'elle se faisait. Comme elle l'avait promis, elle ne se mêlait pas trop des affaires et ne gérait que les finances. Elle passait de temps en temps, c'était tout de même assez rare. Les quartiers que Stan avaient fait aménager en sous-sol étaient fermés et elle était la seule à en avoir les clés. Elle évitait tant que possible d'y mettre les pieds, cet endroit lui rappelant trop son ex-mari. Aujourd'hui, il n'y avait rien de particulier à signaler. Alors, après avoir salué les quelques hommes qui étaient là et s'entraînaient, elle décida de repartir et de rejoindre son propre business, son agence. Jusqu'ici, elle avait réussi à garder l'endroit tel qu'il était, non influencé. La tâche n'était pas évidente par les temps qui couraient, plus d'une mafia aurait été contente d'avoir cette petite armée de combattants sous la main. Mais elle tenait bon, soutenue par les hommes du club qui revendiquaient plus que jamais leur indépendance. En tout cas, d'où Stan pouvait être, elle espérait qu'elle agissait comme il l'aurait souhaité et qu'il était, peut-être, fier d'elle.
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