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| | [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Mer 14 Mai - 23:21 | |
Identity Card
Feat "Bobby CANNAVALE"(c) hfb |
Né il y a trente neuf ans des amours foireuses d'un père italo-alcoolique et d'une mère victimo-cubaine, Salvatore a hérité d'un métissage qui a longtemps posé problème aux deux communautés – histoire de démarrer la vie du bon pied. Sa vie, il en a passé la quasi-totalité au service de l'une des grandes familles de Cosa Nostra, dont son paternel faisait partie, et son grand-père avant lui, et ses oncles, et le laitier. Papi Maestriani frayait avec Lucky Luciano dans le temps, excusez du peu – quant au père de Sal, capo rétrogradé au rang de petit proxénète minable ne devant sa survie qu'au prestige du grand-père, sa nullité absolue, sa faiblesse et son esprit médiocre sont légendaires dans tout Little Italy. Salvatore s'est battu pour se faire une place au sein du clan, lui qui se voyait déjà Capo, finissant ce que son père avait été trop pathétique pour accomplir et redorant le nom de Maestriani. On l'a rabaissé, on l'a attaqué au flanc à répétition, comme un taureau qu'on excite pendant la corrida – et il n'est arrivé à rien. American dream, mon cul. Pour faire simple, son rôle se résumait à exécuter les basses œuvres du grand chef et de ses associés, et à se salir l'âme et les mains à leur place. Un coup de sifflet dès qu'il fallait tabasser, intimider, racketter, faire chanter... et tuer, parfois. Il était leur chien enragé, le paquet de nerfs qu'ils lâchaient à l'improviste sur les gêneurs, les traîtres et les récalcitrants. Le violent coup de pression qui remet les idées en place, et il le faisait dans les règles de l'art – après tout, c'est ainsi qu'ils l'avaient conditionné. Et puis Maria est venue foutre le bordel, en lui sauvant la mise, en lui ouvrant les cuisses et en arnaquant un casino appartenant aux Italiens. Une longue histoire produite par HBO, avec du sang, du sexe et des punchlines, qu'on vous racontera plus tard – vous êtes pressés ? Non ? Non. Aujourd'hui, il a trahi les Italiens, et Maria l'a introduit aux membres de la Mara Salvatrucha, ce gang de latinos au sang chaud et aux dents longues. Personne n'en était franchement ravi à la base, mais les hommes deviennent rapidement copains, surtout si la tequila y met du sien. Aujourd'hui, il continue de sortir les crocs au compte des Mexicains, qui lui confient peu à peu plus de responsabilités dans leurs trafics. Et dans l'ombre, Maria use de ses contacts pour les intégrer au marché florissant de la vente d'armes.
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Wanna know more ? ▬ La plus grande honte du personnage ; Il ne l'avouera jamais, même si le Président l'y enjoignait par décret officiel, parce que la honte, les remords, c'est bon pour les tarlouzes, mais Salvatore ne s'est jamais pardonné d'avoir trahi son sang en autorisant l'exécution de son cousin pour sauver son cul et gratter un peu d'avancement. Il a honte d'être resté presque vingt ans au service d'une bande d'enculés qui se sont toujours royalement payé sa tête. L'avantage de la honte, c'est qu'on en tire a priori des leçons - à présent qu'il a rejoint les rangs des Maras, il ne compte pas laisser l'histoire se répéter.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ; Stagner, purement et simplement. Rester jusqu'à sa dernière heure embourbé dans la fange alors qu'une poignée de branleurs s'enivrent de pouvoir en haut de l'échelle, parce qu'ils sont nés au bon endroit, ou qu'ils ont gueulé plus fort que les autres. L'enfer, ce serait de mourir avec la certitude de n'avoir jamais été qu'un bras dénué de cervelle, un perdant, un fou furieux bon à rien. Une créature déshumanisée, comme les Italiens l'ont toujours considéré.
▬ Définition du paradis pour le personnage ; Sincèrement, Salvatore a autre chose à foutre que de se préoccuper du Paradis, du bonheur, et des petits oiseaux qui pépient quand vient le printemps. Elevé par une mère catholique tendance grenouille de bénitier, il est croyant quand ça l'arrange et se rend à l'église tous les dimanches. Parfois, il imagine que Dieu le regarde débiter ses Avé Maria, le sang d'un proxénète un peu trop gourmand encore incrusté sous ses ongles, et qu'il se demande si on ne se foutrait pas un peu de sa gueule. Avant, il rêvait de se hisser au sommet, de régner, d'être craint et puissant. Vingt ans passés à s'embourber dans les tréfonds de la pègre new-yorkaise lui ont appris à revoir ses critères à la baisse : être un homme libre, en vie et en un seul morceau, c'est déjà pas mal.
▬ Point faible du personnage ; Salvatore est, depuis toujours, d'un naturel profondément instable, dont les manifestations complètement aléatoires effraient la quasi-totalité de son entourage. Aucun moyen de prévoir ce qui le fera disjoncter - une remarque déplacée, un rire désagréable à ses oreilles, ou encore qu'on l'appelle Sally pour déconner. Comme dirait l'ex Mrs Maestriani, il pourrait être l'égérie d'une entreprise de petites pilules pour les troubles comportementaux. “Tempérament Sanguin de Merde et Associés.”. Que ce soit en paroles ou en actes, il peut brusquement faire preuve d'une violence terrifiante, bestiale, qui a certes fortifié sa légende de mec à qui il est déconseillé de la faire à l'envers, mais l'a finalement plus desservi qu'autre chose. En bref, la folie le guette souvent au tournant. Grosse ambiance.
▬ Point fort du personnage ; Si Salvatore n'a qu'une parole, il est en revanche dépourvu de morale. Abattre quelqu'un d'une balle dans le dos, achever un homme à terre, retourner sa veste, abandonner ses propres enfants - rien ne lui pose problème, d'un point de vue éthique. C'est cette amoralité, assortie d'un détachement à toute épreuve, qui lui a permis d'endurer les emmerdes qui se sont accumulées tout au long de sa vie, de survivre à la trahison, et de rebondir. Bon, et puis, il cogne très fort, aussi.
▬ Casier judiciaire ; Officiellement, son casier est d'une blancheur presque virginale: une petite insulte à agent par ci, quelques troubles de l'ordre public par là. Bien qu'il soit connu des services du NYPD qui surveillent de près les familles siciliennes, il n'a jamais été appréhendé pour ses nombreux crimes officieux:
+ Association de malfaiteurs + Une quinzaine de meurtres. + Actes de torture. + Passages à tabac. + Complicité d'homicide. + Chantage, intimidation et extorsion. + Non assistance à personne en danger. + Revente de stupéfiants. + Attaque d'un agent du NYPD dans l'exercice de ses fonctions.
Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; C'est moi, c'est moi Nina. - insert poney noise here - ▬ Âge ; J'étais à bord du Mayflower. PARFAITEMENT. Sale gosse. ▬ Où avez-vous connu le forum ; On est de très vieux copains. ▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) Là tout de suite, 4 à 5 / 7. Après, bien plus. ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
Code validé par Erwan. Et maintenant vous m'avez collé l'inoubliable duo Sting / Craig David en tête. Cimer. Sometimes in life you feel the fight is over (OVEEEER) ... ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
S'il existait une échelle de Richter des idées à la con, celle-là squattait certainement le dernier barreau. Jon le sentait au plus profond de lui. Et pourtant, il était là. Alors qu'il crochetait la serrure, le grincement même de la porte qui s'ouvrait dans une faible plainte semblait lui murmurer, avec condescendance : «mec... mec, c'est vraiment une idée à la con.» Jon songea qu'il débloquait complètement et acheva son ouvrage. Ces derniers temps, les pièces tombées du camion qu'il refourguait au prix fort à une poignée de décérébrés se faisaient rares. La came coupée au bicarbonate alimentaire ne rapportait plus autant qu'avant – et quand les camés se mettaient à faire la fine bouche, c'était que l'économie était au plus mal. Son 'associé', bookmaker et truand du dimanche, lui avait parlé quelques semaines plus tôt d'une nouvelle arrivante dans le quartier aisé où il vendait sa coke dégueulasse à des crétins avides de sensations fortes. Il est bien connu que les périodes de crise sont les plus propices à l'élaboration désespérée de plans foireux, comme celui qui l'avait expédié au trou pour cinq longues années. Mitch était catégorique : la maison de cette fille renfermait monts et merveilles, et il aurait été idiot, voire irresponsable, de ne pas se servir d'autant de richesses dont elle n'avait sûrement aucune utilité. «Je l'ai bien observée, la nana. Une petite bourge toute douce, elle sent le Chanel et la victime, le pigeon idéal. C'est du gâteau, Jon – tu te ramènes, tu rafles tout ce qui peut se revendre, et on se fait des couilles en or massif.» Ouais, sauf que non – Jon étai encore en probation, et la moindre incartade pouvait lui être fatale. Les petits trafics discrets, passe encore, mais se faire gauler pour cambriolage, c'était une toute autre affaire. Une affaire à retrouver sa cellule au pénitencier, encore chaude. Pour le convaincre de se taper le sale boulot, Mitch y avait mis du sien – t'es le meilleur, moi je ferai forcément tout foirer, et puis je serai le guetteur, je peux pas tout faire, et tout le bordel. Puis, voyant que le pomper n'altèrerait pas sa détermination, il avait abattu sa dernière carte. «Ah écoute, n'en parlons plus. Dis moi, Johnnie, tu m'dois de l'argent, tu te rappelles?»
A l'heure qu'il était, il aurait dû se trouver à la station service, à l'abri des emmerdes, et pas à jouer les Arsène Lupin discount. Il avait demandé à l'une de ses sœurs de le remplacer, au grand dam du patriarche – "Donna ? Tu m'as envoyé Donna, qui galère à compter sur ses doigts parce qu'elle en a que dix?" Jon poussa la porte avec précaution, du canon de l'arme qu'il avait amenée histoire d'aggraver son cas si jamais il se faisait choper. Pas un bruit au rez de chaussée de la petite maison plongée dans l'obscurité. La fille avait quitté le navire une demi-heure plus tôt, et à en croire Mitch, qui l'avait filée des semaines durant, lorsqu'elle sortait, elle ne rentrait pas avant l'aube. Jon troqua son flingue contre une lampe torche et entama son exploration. Décoration minimaliste, mais qui fleurait bon le pognon – au moins, son enfoiré de partenaire avait eu le nez creux. Il alla directement à l'étage, vers ce qui devait être la chambre de la maîtresse de maison : il savait d'expérience que les gens planquaient rarement leurs bijoux de famille dans la corbeille de l'entrée. Ce qu'il trouva derrière la porte close ne détonnait pas avec ce qu'il avait entrevu dans le faisceau de sa lampe – élégance, bon goût, simplicité. L'aisance financière de cette nana sautait aux yeux. Jon s'occupa d'abord du secrétaire, dont il fouilla méthodiquement tous les tiroirs à la recherche de liasses de billets. Faute de billets verts, il se rabattit sur l'ordinateur qui disparut au fond de son sac. Détour par le dressing, où étaient entreposés une demi-douzaine de tailleurs griffés, mais dont il ne saurait que faire. Sur la table de nuit traînait une tablette qu'il embarqua presque machinalement – il y aurait bien un con d'ado pour le lui racheter le double du prix de base, et à côté, le jackpot. Dans un coffret adjacent, Jon trouva quelques colliers et bracelets qui valaient sûrement leur pesant de fric. Il n'était pas expert-joaillier, loin de là, mais ni sa mère ni ses sœurs ne portaient de tels bijoux, et c'était en soi un gage indéniable de qualité. Il en tirerait certainement un bon prix auprès de n'importe quel prêteur sur gages. Tout absorbé qu'il était à évaluer la valeur approximative de chaque article avant de l'empocher, Jon n'entendit ni le grincement de la porte d'entrée, ni les bruits de pas feutrés dans l'escalier. Ce qu'il entendit cependant, alors qu'il examinait à la lueur de sa lampe un bracelet d'argent, ce furent ces deux clics reconnaissables entre mille. Celui de l'interrupteur, et celui du cran de sécurité. ▬ Célébrité sur l'avatar ; Bobby Cannavale. ▬ Multicompte(s) ; Nope nope. ▬ Un dernier truc à dire ? ; C'est un mec y s'appelle On. Il a un phare.
Dernière édition par Salvatore Maestriani le Mer 21 Mai - 0:00, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Mer 14 Mai - 23:22 | |
Once upon a time... ▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ;
Au bout d'un moment, il commenca à en avoir ras-le-cul. A trente deux ans, il n'avait pas évolué d'un poil, quand d'autres étaient déjà capos, ou au moins hommes de confiance. Il était seul à présent – sa grosse vache de femme s'était cassée, les gamins sous le bras, après l'avoir surpris au seuil de la porte, à l'aube, couvert de sang, les yeux hagards – et il n'avait plus à se soucier de la sécurité de quiconque. Près de dix ans de bons et loyaux services à Cosa Nostra méritaient une promotion à ses yeux, et, connement, il pensait pouvoir retourner la situation en faisant le malin. Aussi, il s'était mis à déclarer à la cantonnade que si on ne semblait pas se lasser de le traiter en doberman doué de parole, sa propre patience avait des limites. Après tout, rien ne le retenait, «foutu métèque» qu'il était, de passer du côté des Latinos, avec des infos exclusives en cadeau de bienvenue. Le résultat fut tout sauf probant. Ils lui étaient tombés dessus, à quatre, un soir à la sortie du casino. Ils l'avaient laissé là, à moitié mort, dans une poubelle. Quand deux semaines plus tard, le Don souhaita le voir pour 'discuter', Salvatore comprit 'finir le boulot' et s'y rendit comme un homme qui sait sa dernière heure venue. Aucune allusion à l'incident diplomatique. Le Don lui apprit que son cousin, qui avait pris contact avec un indic des STUPS, s'apprêtait à balancer des renseignements en échange d'une protection policière – et que s'il arrivait que cette balance disparaisse, tout le monde serait bien content. Si je te demande d'assassiner un membre de ta famille ? Je ne suis pas un monstre, qu'il avait susurré. Non, tu l'amèneras en voiture, et d'autres s'en occuperont. Il ne se méfiera pas de toi. Le vieux salaud bandait à en crever le plafond. Charlie passait à la trappe parce qu'il leur était inutile, et ce «service» était leur manière de punir Salvatore tout en mettant sa loyauté à l'épreuve. Et s'il trouvait la force de le mener à bien, une promotion l'attendrait au retour – ce furent les mots exacts du grand patron. Le prétexte était le suivant: ils avaient besoin de Charlie pour régler à l'amiable un différent les opposant à un narcotrafiquant chinois, dans un coin en périphérie régi par les Asiatiques. Des mois s'étaient écoulés depuis leur dernière entrevue, et tandis que Salvatore demeurait mutique, bouffé par la honte et les remords, Charlie était intarissable. Il lui parlait de son plan avec l'indic, de la peur d'être suivi qui le taraudait H24, de ses enfants. Et Salvatore, les dents et le cœur serrés, gardait les mains crispées sur le volant, se surprenant à prier pour que les tueurs fassent d'une pierre deux coups et décident de le liquider aussi, qu'il n'aie pas à vivre avec ce crime abominable sur la conscience. Même s'ils s'étaient éloignés avec l'âge, il aimait beaucoup Charlie – un type gentil, sans histoires, qui n'avait rien à faire dans la Mafia. On les avait élevés comme des frères, et ce soir, il le conduisait droit dans la gueule du loup. A trois reprises, il avait failli lui dire de descendre, ou prendre la route du Canada, le mettre à l'abri. Il ne pouvait pas laisser assassiner son cousin, avec qui il avait pratiquement grandi, et tant pis si ça voulait dire foutre sa propre vie en l'air par égard pour la sienne... n'est ce pas? C'était ça, le bon choix, l'acte héroïque. Mais au dernier moment, Salvatore décida d'être égoiste, lâche et méprisable. Lorsqu'il coupa le moteur, tandis que Charlie détachait sa ceinture, il discerna des silhouettes d'hommes, qui fondirent vers eux à la faveur de l'obscurité. Son petit cousin se tourna vers lui, un faible sourire aux lèvres. «Tu sais, quand ils ont parlé de voiture, j'ai vraiment cru que c'était fini pour moi. Je suis rassuré que ce soit toi.» C'en était trop. Salvatore frappa le volent à s'en péter les jointures, à bout de nerfs. «Putain, mais tu le fais exprès ou quoi?!» Et alors tout s'était enchaîné trop vite. La portière qui s'ouvre, Charlie qu'on empoigne pour le traîner hors du véhicule, le crissement des ongles qui se raccrochent à n'importe quoi, le choc et la panique dans ses yeux. Son propre cerveau en panne sèche, ses doigts sur la clé qui enclenchent le contact, et la voiture qui file dans la nuit. Fils de pute! FILS DE PUTE!! Ses cris qui lui vrillaient les oreilles. Le plus drôle, dans cette affaire, c'est qu'il ne vit jamais la couleur de cette promotion qu'on lui avait fait miroiter pour l'inciter à commettre l’irréparable. Rapidement ce fut le même refrain. Salvatore, au pied. Salvatore, rapporte. Salvatore, attaque. Encore, et encore. Le fidèle chien de garde nourrit dès cet instant une haine viscérale à l'encontre des Italiens, tous autant qu'ils étaient. Mais la déshumanisation minutieuse et irréversible qu'ils avaient opérée sur lui, avait débouché sur une foutue dépendance. Les boulots qu'ils lui confiaient servaient d'exutoire à ses pulsions, de plus en plus virulentes depuis l'épisode Charlie, et l'empêchaient de devenir un danger pour la société, un malade mental qui agresse les passants et leur fracasse la mâchoire sur le trottoir. Ils avaient achevé de le transformer en monstre, socialement adapté seulement en surface, et pourtant, sans eux, il deviendrait probablement fou, Salvatore en avait parfaitement conscience. Alors il attendit, sans oublier, sans pardonner, surtout pas à lui-même – l'opportunité de leur faire payer leurs manipulations, leur mépris, leurs humiliations. Elle viendrait huit ans plus tard, quand Maria-Guadalupe Munoz, la furie mexicaine avec qui il aimait tant s'engueuler, après avoir extrait une balle de son épaule, le dissimulerait aux yeux des types de la MS13 dans son salon de coiffure. Quand, après la violence de l'orgasme, il promettrait de lui rendre la pareille, un jour, si elle venait à se retrouver dans la merde. *** Oh, il l'avait maudite – aussi intensément que brièvement, alors qu'il rongeait son frein aux abords du motel, en enchaînant les cigarettes et les diatribes à l'égard de cet autoradio foireux qui refusait de s'éteindre et diffusait à pleins tubes quelque daube latina, pas vraiment de circonstance. Il l'avait maudite pour s'être laissée embarquer dans cette combine à haut risque, trop enivrée par sa haine irrationnelle des Italiens pour réaliser qu'elle serait la première, pour ne pas dire la seule, à payer le prix fort que Cosa Nostra réservait à la poignée d'inconscients qui osaient s'attaquer à sa toute-puissance. Avec l'infiltré du casino, que le sous-chef avait débusqué sans trop d'efforts, elle était le seul élément de l'opération sur lequel ses employeurs étaient susceptibles de mettre la main – et ils l'avaient fait, vite et bien, et, là résidait toute l'ironie de la chose, en partie grâce à ses talents inégalables lorsqu'il s'agissait de faire cracher le morceau à un suspect qui trempait son froc. Il s'en était voulu, au début – mais il avait rapidement envoyé cette culpabilité au diable, parce qu'après tout, comment aurait-il pu deviner que Maria-Guadalupe, toute à sa dévotion pour la MS13, avait été assez inconsciente pour se jeter dans la gueule du loup? Et surtout, il avait cru, bêtement, que le code d'honneur sicilien la préserverait. Tout était relatif, dans le monde de la pègre, et l'honneur plus que tout, mais les siciliens s'étaient toujours proclamés respectueux de cette règle universelle qui prônait une certaine répugnance à faire sauter les incisives d'une femme, aussi insupportable et dangereuse qu'elle puisse être. Mais quand la rumeur qu'Emilio et Ricardo seraient de la partie lui était parvenue, il avait compris que le risque était trop grand, et que passer au salon de Maria pour une engueulade sans précédent ne serait pas assez – et qu'il lui faudrait intervenir. Salvatore l'avait maudite, tout le temps qu'il avait passé à planquer dans sa bagnole, à attendre le coup de fil de l'ordure qui l'avait défigurée de ses poings bagués, parce qu'elle le forçait à honorer sa dette dans des circonstances qui les mettraient tous deux en danger de mort – comme si leurs vies respectives n'étaient pas suffisamment susceptibles de basculer d'un jour à l'autre dans le chaos le plus total. Mais ce sentiment – assez injuste, s'était-il dit avec du recul – s 'était envolé à l'instant même où il avait passé la porte de la chambre délabrée où s'était déroulé l'interrogatoire. Où il avait trouvé Maria à terre, pieds et poings liés, le visage tuméfié, et auprès d'elle, deux enculés et fiers de l'être, qui le guettaient avec une curiosité malsaine, impatients de savoir comment Maestriani achèverait la putana. Lorsque le canon de son arme s'était orienté vers Emilio plutôt que vers leur victime, il avait savouré l'expression de stupéfaction mêlée d'horreur qui, après impact, avait crispé leurs traits à jamais en un grotesque masque mortuaire. On se montait tout un mythe autour de la complexité de la trahison, mais comme Salvatore l'avait constaté en enjambant les deux corps pour récupérer Maria, lorsqu'elle venait des tripes, elle n'avait finalement rien de si insurmontable. *** Des semaines s'étaient écoulées, depuis que la MS13 avait détourné des millions dans les casinos détenus par Cosa Nostra, que Maria s'était fait gauler et qu'il avait disparu du radar de ses employeurs. Des semaines que Salvatore avait vécues non pas dans l'angoisse, mais néanmoins dans l'attente des représailles qui ne lui étaient toujours pas tombées dessus. Des semaines à tourner en rond dans son appartement, qu'il ne quittait qu'à l'occasion, au beau milieu de la nuit pour retrouver Maria, qui avait suivi ses conseils et se faisait oublier pour quelque temps dans un taudis au fin fond du New Jersey. Les appels et les messages de plus en plus froids et suspicieux se multipliaient sur son répondeur, d'abord parce qu'en ces temps de crise pour les Siciliens, on lui imposait d'aller buter Pierre ou secouer Paul, et puis quand son silence et ses absences au casino devinrent suspects, pour s'assurer que rien n'était venu perturber le précieux status quo. Enmurré chez lui, coupé de tout contact avec Cosa Nostra, Salvatore avait eu du temps pour méditer la portée et les conséquences de son insurréction tardive. La mafia, le crime, il les avait dans le sang, et s'en détourner pour vendre des imprimantes dans l'Utah n'était pas au programme. Lorsque les siciliens l'avaient recruté, il avait aspiré à une carrière de malfrat florissante. Il s'était vu puissant, craint et respecté – pour se retrouver rabaissé, exécuteur des basses œuvres de ces messieurs aux ambitions étouffés et à l'humanité reniée. Des années durant, il avait été tenter de les envoyer au diable, tous autant qu'ils étaient, sans jamais mener ses impulsions à terme. Mais à présent, il n'en pouvait plus d'attendre le moment propice, de repousser sans cesse l'échéance. Lorsque le bruit strident de la sonnette vint troubler la quiétude de l'appartement, Salvatore ne dormait pas. Il buvait du whisky bas de gamme, assis à sa fenêtre, comme presque tous les soirs. Il attendait. La mort, ou l'affrontement, le premier à se manifester. Planté sur le seuil, l'air avenant d'un pitbull sanguinaire, se trouvait Donnie, l'un des sous-fifres du chef de famille, flanqué d'un inconnu au bataillon, l'un de ces gros-bras qui allaient et venaient et ne valaient pas la peine qu'on se fatigue à retenir leur prénom. Un sourire étira les lèvres minces du capo jusqu'à ses oreilles décollées – on aurait juré qu'il venait de retrouver son frère jumeau après trente ans d'éloignement. «Quoi?» aboya Salvatore en guise de salut. «T'as une bonne raison pour me déranger, Donnie, ou tu préfères que je t'envoie te faire foutre tout de suite plutôt que dans deux minutes?» «Angelo se demande où tu te planques, ces derniers temps, Sal'. Tu ne lui donnes plus signe de vie. Alors il nous envoie... prendre de tes nouvelles.» L'Italien haussa les sourcils, avec une moue sceptique, comme s'il s'agissait là de la conversation la plus anodine qui soit. «Ben, tu vois, je suis là. Je me planque dans mon appart' – dingue, hein? Je prends du temps pour moi, je soigne mon épaule. Mais j'comprends que ça puisse paraître suspect.» Se foutre ouvertement de la gueule des sbires envoyés dans le seul but de l'éxécuter n'était pas très malin – Donnie amorça un geste pour entrer, mais Salvatore lui claqua la porte à la gueule sans autre forme de procès. Il prit une longue inspiration, et songea qu'il était peut être judicieux de préparer définitivement ses valises. Mais une demi-minute plus tard, les deux larbins tambourinèrent à nouveau et Salvatore excédé, l'arme à la main cette fois, débita entre ses dents toutes les injures qu'il avait en rayon. «Quoi encore?» Son erreur fut d'avoir oublié la matraque télescopique que Donnie trimbalait toujours sur lui, comme d'autres un briquet ou des capotes. La matraque qui s'abattit, avec la violence de l'effet de surprise, contre sa tempe, lui fit lâcher son arme et poser un genou à terre. Pendant quelques secondes, ce fut le noir complet, le noir de l'angoisse. Aveugle, sourd, le crâne fracassé en mille morceaux. Alors c'était comme ça qu'il crevait? Abattu comme un chien, sur le palier de son appart', sous les coups d'une pauvre merde qui se pissait dessus en le croisant à la nuit tombée? S'il existait un Valhalla pour les Siciliens, une alcôve du royaume des morts réservée aux braves et aux valeureux soldats, il en serait banni d'office. Le sang chaud qui ruisselait de sa tempe le reconnecta soudain à la réalité. Déjà, Donnie levait la matraque au dessus de sa tête, prêt à frapper à nouveau, d'autres coups enchaînés qui finiraient par lui défoncer la boîte crânienne. Non. En fait, c'était hors de question. On ne le blessait pas, et on le tuait encore moins – cet ascendant sur les autres lui échouait. Tout s'enchaîna alors très vite – tirant brutalement sur la cheville de son agresseur, Salvatore l'entraina au sol, où les deux hommes entamèrent une lutte à mains nues qui permit à l'Italien de reprendre le dessus. D'un geste vif, il était parvenu à récupérer son arme, abandonnée sur le lino dégueulasse, et dominant son adversaire qu'il écrasait à présent de tout son poids, lui explosait méthodiquement la mâchoire en alternant coups de crosse et de poings. Et quand le gorille fut suffisamment sonné, il emprisonna sa gorge dans l'étau de ses deux mains et serra, serra, sans une once d'hésitation. Tandis que les gargouillements de Donnie s'espaçaient, s'atténuaient, et qu'il sombrait dans l'inconscience, Salvatore se rappela du second larron qui hésitait visiblement entre prêter main forte au futur cadavre ou se barrer la queue entre les jambes - il n'eut pas l'occasion de se tâter très longtemps, une balle entre les deux yeux réglant définitivement le problème. Le souffle court, Salvatore se remit péniblement sur pied, rangea son flingue, et quitta précipitamment l'appartement, avec ses clés de bagnole pour unique bagage. *** Un regard circulaire à travers son salon, peuplé d'une demi-douzaine de types en marcel, avachis devant la télévision ou attablés, clope au bec et cartes en main – c'était tout ce qu'il fallut à Maria pour sortir de ses gonds, et la porte avait à peine claqué derrière eux. Elle qui, durant l'intégralité du trajet depuis leur planque du New Jersey, avait oscillé entre une inquiétude bavarde quant au sort de sa portée et une ire non moins silencieuse vouée au monde entier, semblait s'être fixée sur la deuxième option. Réaction assez légitime, sans même prendre en compte son sale caractère. Ses fils, leurs pères, et les pièces rapportées qui squattaient le foyer Munoz ne paraissaient pas plus anxieux que si elle s'était absentée plus longtemps que prévu en allant acheter des cigarettes. Maria le présenta à l'assemblée, qu'il salua d'un signe de tête, préférant garder profil bas pour l'instant. A l'écart, silencieux, Salvatore écouta les questions des uns, les réponses volubiles et irritées de l'autre – Maria qui relatait avec un vocabulaire plus fleuri que jamais son passage entre les griffes des Italiens, qu'elle imputait à leur négligence et leur incompétence crasse. On lui jetait quelque regard en coin de temps à autre, mais l'attention des hommes était monopolisée par la Mexicaine. Et puis, l'un des latinos plus âgés décida de lever le mystère de son identité, et surtout, des événements qui avait conduit dans cet appartement un Italien qui n'y avait a priori rien à foutre. «Comment ça 'il travaillait pour les Siciliens'? … Pourquoi tu connais aussi bien quelqu'un qui 'travaillait pour les Siciliens'?» Sept paires d'yeux le scrutèrent brusquement avec curiosité et suspicion, et Salvatore, relativement mal à l'aise dans cette ambiance criarde, se sentit comme une otarie savante que Maria aurait amenée pour faire une démonstration de ses talents sur le tapis. Tous semblaient envisager la même hypothèse, que l'un de ses fils hasarda à voix haute, avec une blague grivoise à deux balles qui ne lui attira pas plus de succès qu'une claque de sa mère et une exclusion de la pièce. «Du coup, je me disais que vous alliez pas faire les cons très longtemps et accepter Salvatore parmi nous.Voyez ça comme un avantage, je suis certaine qu'il vous sera d'une grande, très grande, aide. Il a fréquenté les italiens pendant longtemps, il sait comment ils fonctionnent... Faites pas les cons, putain !» Objectivement, elle marquait un point, mais les tensions ethniques qui altéraient les rapports entre gangs depuis les débuts du crime organisé ne s'embarassaient pas du concret et du rationnel. Comme il s'y attendait, des protestations s'élevèrent aussitôt, avec une telle véhémence que Maria, impatiente, finit par lui refiler le mégaphone. «Bon, Salvatore, j'te laisse leur expliquer. J'ai l'impression qu'ils comprennent jamais rien quand ça sort de la bouche d'une femme.» Salvatore se décolla à regret du mur avec lequel il tentait d'entrer en symbiose et s'avanca vers cette tablée de Maras, pour l'instant peu disposés à écouter quoi que ce soit venant de lui. «J'suis pas franchement sûr qu'ils pigent plus si ça sort de celle d'un Rital tombé du camion» glissa-t-il à voix basse à son amante indignée. Une heure de discussions, longues, électriques, et surtout stériles. Plus bornés qu'un ramassis de mules, les latinos semblaient prendre un malin plaisir à jouer aux cons, et étaient frappés de surdité quand Salvatore tentait de leur expliquer qu'il détenait des infos pas dégueulasses. L'assurance des Maras flirtait avec l'infini – ils étaient renfloués, puissants, teigneux. Ils n'avaient pas besoin d'un traître en cavale dans leurss rang. D'ailleurs, comme ils le lui firent bien comprendre, il était d'autant plus difficile de faire confiance à un traître italien – eux n'en avaient probablement rien à branler, de son pourcentage de sang cubain. Après une tournée de tequila, le porte-parole repris d'un ton sec. «Alors, pour toutes ces informations, tu attends quoi de notre part? Et qu'est-ce qui nous dit que t'iras pas sucer la bite aux paddies, aux nègres ou aux poulets une fois que t'en auras terminé avec Maria, ou que t'essayeras pas de nous enculer ? Traitre un jour, traitre toujours, hum ?» Grosse marade – Salvatore, lui, s'en lassait un peu. Il n'était pas là pour jouer les piňatas, et c'était à cet instant même qu'il pourrait les convaincre que sa proposition valait plus que le nouveau mec de Maria cherche un baisodrome. Les paddies, il avait donné, les flics aussi – et il n'en avait rien tiré. Il éclusa son verre pour chasser la fatigue et la colère qui risquaient de fausser son discours et répliqua: «J'suis pas du genre à bouffer à tous les râteliers, alors encore moins à ceux de ces enculés. Et la trahison, ça m'a apporté que des emmerdes pour l'instant – j'recommencerai pas demain.» Il écrasa sa clope et en ralluma une autre, piquée dans un paquet abandonné sur la table. «Je vis dans ce ghetto depuis aussi longtemps que vous, ma mère était cubaine, si je me suis retrouvé chez les Italiens, c'est parce qu'ils ont été les plus rapides – pas parce que mon cœur chante O Sole Mio.» Un des fils laissa échapper un ricanement, tandis que son père, son oncle ou Dieu sait qui, qui ne perdait pas le nord, le coupa net, en faisant remarquer qu'il avait certainement tué une pléiade de soldats de la MS13. «Et vous m'avez aussi refroidi des collègues, alors soit on s'fait la gueule, soit on passe outre et on s'entraide – et sincèrement, dans votre cas comme dans le mien, c'est pas du luxe.» «Admettons,» grommella l'homme. «Qu'est ce que tu veux en échange, donc?» Le silence retomba, à peine perturbé par le bruit ténu d'une baignoire se remplissant. Salvatore expira longuement. La dernière chance – si là, ils refusaient toujours d'accepter son aide, c'était qu'ils avaient de la paella en guise de cerveau, et qu'il se battait pour une cause perdue. «C'est ça, le meilleur aspect du deal – je demande franchement pas grand chose. Un toit, un lieu sûr, et un minimum de respect. J'exige pas de devenir membre à part entière de la MS13. Simplement, vous me garderez sous le coude en cas de besoin, et comme l'a dit Maria, si les grosses huiles de Cosa Nostra posent enfin leurs couilles sur la table et vous attaquent, vous serez bien contents d'avoir un homme qui a bossé pour eux pendant quinze ans. Leurs armes, leurs stratégies, leurs effectifs, leurs places fortes – ce serait une belle connerie de cracher dessus, surtout sur une offre au rabais.» Pour la première fois depuis son arrivée, il décela une lueur d'intérêt au fond des yeux du jury. Ils venaient de percuter que l'arrangement leur était profitable à 95%, et que leur part du contrat était dérisoire en comparaison à ce qu'ils y gagneraient. «Salvatore, c'est ça? Reprends un verre, et on va revoir tout ça point par point, d'homme à homme.»
Dernière édition par Salvatore Maestriani le Mar 20 Mai - 23:58, édité 3 fois |
| | | Reine des GlacesGott weiss ich will kein Engel sein MESSAGES : 14152
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AVATAR : Eva Green
CRÉDIT(S) : Fatal†Error
TAG LINE : « Having a vagina doesn't stop me from believing that my balls are bigger than yours. »
PROFESSION : Propriétaire des agences d'escorte Malkovski / Maquerelle de Luxe - Propriétaire par héritage du Fight Club
| Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Mer 14 Mai - 23:33 | |
Mais dis donc, vous ici ! Ca fait toujours plaisir quand les vieux meubles reviennent trainer dans le coin Tu connais déjà la maison mais si tu as besoin, viens embêter le staff. Bon courage pour cette nouvelle fiche ^^ |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Mer 14 Mai - 23:37 | |
(RE)bienvenue !!! Excellent choix d'être revenu Bonne chance pour ta nouvelle fiche de ce que je peux en déduire ! |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Mer 14 Mai - 23:48 | |
Oh !! Bienvenue par ici mon cher. Le choix d'avatar est excellent |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Mer 14 Mai - 23:59 | |
Merci bien, les cocos TDS c'est un peu la maison bleue là haut sur la colline, on finit toujours par y retourner. |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Jeu 15 Mai - 0:02 | |
Oh, rebienvenue, poney |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Jeu 15 Mai - 0:20 | |
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| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Jeu 15 Mai - 2:05 | |
Bienvenuuuue |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Jeu 15 Mai - 7:35 | |
TOI ! *roule une pelle à sa femme* je savais que j'avais reconnu le nom. Rebienvenue |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Jeu 15 Mai - 12:40 | |
Rebienvenue |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Jeu 15 Mai - 16:15 | |
Je roule une pelle à mes amours d'antan et je claque le boule des inconnus (j'suis comme ça, moi, pas de limites, pas de tabou.)
J'essaie de vous boucler ça vite, mes petits poneys <3 |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Lun 19 Mai - 16:28 | |
Hello !
Code règlement validé, fais signe quand ta nouvelle fiche sera terminée ! |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Lun 19 Mai - 16:47 | |
Aight Cap'tain, j'essaie de boucler ça demain ! |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Mer 21 Mai - 0:02 | |
Désolée pour le double-post, mais je pense avoir fini |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul Mer 21 Mai - 3:11 | |
Je m'occupe de lire ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul | |
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| | | | [TERMINE] SALVATORE + i'm fearless now but it cost my soul | |
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