| Sujet: [TERMINÉE] - Kate Dinsdale. Mer 16 Juil - 22:42 | |
Identity Card
Feat "Lina Posada"(c) Hurricane |
Née Kate Diane Dinsdale le 29 Février 1988 à Baltimore. Fille de Susy Sullivan et Olliver Sullivan. Soeur cadette de Brandon Sullivan né le 12 Juin 1986. Ex-numéro trois mondiale au Tennis chez les Juniors, a remporté l'US Open Jr. et Finaliste de l'Open d'Australie Jr. Interdite depuis 2005 de participer à la moindre compétions sportives professionnelles ou amateurs suite aux coûts et blessures d'un représentant de la WTA lors de son élimination au second tour du tournoi de Roland-Garros chez les adultes. Épouse le Lieutenant Mark Dinsdale de l'US Army en 2010 qu'elle rencontre par l'intermédiaire de son frère ainé Brandon, lui aussi soldat quatre années plus tôt. Devient veuve en 2014 et perd également son frère lorsque ces deux derniers trouveront la mort quand leur véhicule roulera sur une mine au Proche-Orient. Quitte Baltimore en 2015 pour s'installer dans la Big Apple, trouve un poste de serveuse à Hooters assez facilement.
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Once upon a time... ▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ; ▬ Histoire ;
Baltimore ! C'est dans cette ville que ma vie a débutée le 29 Février 1988, année bissextile. Mes parents Susy et Olliver Sullivan étaient respectivement, vendeuse dans une boutique de prêt-à-porter pour l'une et chômeur pour l'autre. Ma naissance avait été un moment de répit dans le cycle cauchemardesque de ma famille, car si mon père se trouvait au chômage ce n'était pas de sa faute. Non, il était accusé d'avoir abusé sexuellement une de ses élèves un mois avant ma venue au monde. L'affaire en 1988 avait fait grand bruit dans la capitale du Maryland, la presse campait devant la maison prenant en photographie mon père - le coupable -, ma mère - la femme enceinte de huit mois - et mon grand-frère Brandon de deux ans mon ainé. Huit mois plus tard, le verdict tomba et se fut l'acquittement, mais la mauvaise presse l'avait tout de même tuer dans le milieu et lui ne voulait plus être professeur de Tennis. Du moins pour un temps. Mon père retoucha à une raquette, le jour où moi j'en utilisais une pour la première fois, c'était le jour de mes quatre ans. Être née un 29 Février ressemblait plus à de la poisse qu'à autre chose étant donné que cette date n'arrive que tous les quatre ans. Donc pour marquer le coup, on m'offrit une raquette de tennis. Cet objet insolite, car il l'était pour moi, me plut tout de suite au grand bonheur de mon père, un peu moins pour ma mère - elle préférait l'équitation. Même si je ne parlais pas encore très bien à quatre ans, j'avais fait la demande quelques semaines plus tard auprès de mon géniteur de m'apprendre à jouer au Tennis, il accepta de suite et donc dès que l'école se terminait, il m'apprit à manipuler ma petite raquette avec des balles en mousse dans le jardin de la maison.
Plus on apprend jeune à pratiquer un sport, plus on démontre rapidement certaines qualités. Je devais avoir vers les neuf ans, quand mon père m'annonça que le tennis allait prendre une grande partie de ma petite existence. Moi et l'école c'était terminé, du moins je n'allais plus à l'école, c'était l'école qui venait à la maison. Mon planning journalier était simple, trois heures de travail scolaire à répartir dans ma journée, deux heures d'exercices de tennis, une heure et demie de préparation physique et musculaire et une heure de visionnage de matchs professionnels. Autant dire qu'avec un emploi du temps comme celui-là, je me couchais rapidement sans broncher. Mon père avait la bonne formule, car je progressais très vite et il n'hésita pas à m'inscrire à mon premier tournoi quand j'avais presque onze ans. J'étais hyper stressée lors de mon premier match puisque mon géniteur me mis une pression monstrueuse, me rappelant que pour participer à ce tournoi d'Atlanta, nous avions utilisé presque huit cents dollars provenant du salaire unique de ma famille. Donc, je ne pouvais pas perdre au premier tour. Ce premier match, je l'avais remporté, ainsi que le second, le troisième, mais je perdis en demi-finale, ce qui me fit fondre en larmes quand j'avais dû quitter le court, car je pensais que mon père allait être en colère contre moi. J'avais peur de sa réaction avant qu'il ne me rejoigne et me prenne dans ses bras pour me consoler. Je ne le savais pas encore, mais j'avais tout de même fait forte impression dans ce petit tournoi puisque qu'on me proposa de participer à un autre à Boston et que cette fois-ci une partie des frais allaient être prise en charge par un sponsor qui voulait me sponsoriser. Le début de la gloire chez les Juniors pouvait commencer. L'année 2004 fut exceptionnelle dans ma vie. En devenant l'une des meilleures joueuses juniors américaines, j'étais invitée à participer aux tournois du Grand-Chelem Juniors. En Janvier, j'avais réussi à atteindre la finale du tournoi de l'Open d'Australie à Melbourne, mais j'échouais. Roland-Garros Jr et Wimbledon Jr se soldèrent par des défaites en Huitième, la terre-battue et le gazon n'étaient pas mes surfaces de prédilection. Néanmoins, à la maison à l'US Open Jr, je gagnais la finale m'offrant au passage le rang de numéro trois mondiale Junior. En décembre de la même année, je m'étais blessée à l'épaule ne me permettant pas de pouvoir revenir à la compétition dès Janvier 2005. Mais le circuit WTA ne m'oublia pas quand je revins sur les courts en Février puisqu'à la mi-Mai on m'annonça que je bénéficiais d'une wild-card pour le tournoi final de Roland-Garros chez les professionnelles. C'était la grande joie dans ma famille quand cette annonce arriva. Mon premier tour se passa comme sur des roulettes et ce même à dix-sept ans, je n'avais fait qu'une boucher de mon adversaire même si elle était classée soixante-troisième joueuse mondiale et que moi je pointais vers les deux centième places dans la hiérarchie mondiale. Néanmoins, le second tour ne se passa pas du tout comme mon précédent match. L'arbitre me vola une balle de match, donnant mon point qui devait m'ouvrir les portes du troisième tour, au lieu de cela, je perdis complètement ma concentration et cela se solda par ma défaite. Dans les vestiaires, je bouillonnais de rage, de frustration et de colère. Un représentant de la WTA vint me voir et même si ce dernier n'avait rien à voir avec la décision de l'arbitre, je l'en tenais pour responsable. Le ton monta et mon impulsivité mêlée aux sentiments de colère me fit commettre l'irréparable. Je m'étais saisie de ma raquette de tennis et j'avais frappé ce pauvre homme avec cette dernière. Heureusement on m'arrêta avant que je lui fracasse complètement la tête, mais la sanction fut exemplaire, je fus bannie à vie du circuit professionnel et amateur.
Le Tennis était toute ma vie et on me l'avait arraché. Très rapidement, je tombais dans une sorte de dépression suite à cette sanction, restant cloîtrée pendant de longs mois dans la maison familiale. Cette situation dura presque une année, mais la solution ne vint pas de mes géniteurs, elle vint de mon frère ainé Brandon qui me présenta l'un de ses frères d'armes, Mark Dinsdale le 12 Mai 2006 - cette date était gravée à jamais dans ma mémoire. Dès que mes yeux se posèrent sur lui ce fut le coup de foudre comme dans les films et les livres, il en fut de même pour le soldat. Pour pouvoir vivre ma romance avec le soldat, je dus sortir de ma dépression et apprendre la vraie vie en trouvant un travail sans diplôme à dix-huit ans, ce fut celui de serveuse dans un bar le Blue Gates dans le centre-ville de Baltimore. Tout un symbole le jour de mes vingt ans, j'annonçais à mes parents en compagnie de Mark que je voulais vivre avec ce dernier pour que notre histoire puisse se poursuivre sereinement. Quelques semaines plus tard, nous trouvâmes un petit appartement qui n'était pas trop cher pour nos salaires de soldat et de serveuse. Mark commença à prendre du galon durant cette période et quand il fut élevé au grade de Lieutenant à vingt-six ans, je lui demandais de m'épouser, c'était le 6 Juillet 2010. Il accepta. En devenant Lieutenant et avec les conflits dans le monde, Mark était malheureusement obligé de partir durant de longs mois dans ces zones de conflits, me rendant anxieuse de ne jamais revoir mon homme. Pour oublier la distance, je me forçais à travailler d'arrache-pied dans au Blue Gates - ce dernier ferma, puis dans le restaurant The Tower où j'étais salariée. Malheureusement, le 15 Mars 2014 cette anxiété de ne plus jamais le revoir devint réalité, son véhicule avait roulé sur une mine, tous les occupants de la voiture étaient morts sur le coup. Et comme ci cela ne suffisait pas d'être veuve, je perdais également mon frère ainé, mort lui aussi dans l'accident. Cette fois-ci, je ne tombais pas de nouveau dans une dépression, j'étais en deuil.
En 2015, je décidais de quitter Baltimiore pour laisser définitivement ma vie derrière moi, cette vie où j'aimais le Tennis, Brandon et Mark pour en commencer une nouvelle dans la Big Apple. Mes parents trouvèrent que mon choix de quitter la ville n'était pas le bon, mais ils le respectaient. Avec les aides qui me revenaient de droits en tant qu'épouse d'un soldat décédé en fonction, je réussissais à trouver un petit appartement dans le Queens ainsi qu'un travail de serveuse à Hooters. Le regard des hommes que je servais me faisait oublier que je m'étais mariée très jeune et que mon statut était celui de veuve. Wanna know more ? ▬ La plus grande honte du personnage ;
Quand il y a cinquante filles comme vous chez les juniors avec les mêmes capacités physiques et mentales et que seulement quelques places vous amèneront vers une carrière professionnelle rentable, vous n'avez pas le choix, il faut booster ses capacités pour être au-dessus du lot. Malheureusement, l'un des moyens pour y parvenir rapidement n'est autre que le dopage. Donc, pendant deux ans mon père qui possédait également la casquette de coach m'a fait prendre divers produits. Cela m'a été utile puisque j'ai pu tirer mon épingle du jeu chez les juniors et faire une finale d'un Grand Chelem et en reporter un, m'offrant la possibilité d'accéder au tableau des joueuses professionnelles, celui qui est retransmit à la télévision. Manque de bol pour moi, je suis maintenant interdite de toute compétition officielle, mais pas à cause du dopage - je n'ai jamais été contrôlée positive grâce à quelques petites techniques de camouflages -, non à cause du comportement. En tout cas, avec l'âge et le recul, j'ai honte d'avoir triché de la sorte, d'ailleurs personne n'est au courant, mis à part mon père. ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
Au lieu de privilégier l'école pendant mon adolescence, j'ai choisi la voie du sport, mais ce fut un échec. Maintenant, je suis sans diplôme et obligée d'effectuer des boulots simples mettant en valeur mon physique, comme serveuse à Hooters. Une paye maigre, mais avec l'aide gouvernementale suite au décès de mon mari, j'arrive à vivre, mais j'ai peur que cette aide me soit retirée ou bien que je perde mon travail, là je me retrouverai dans une situation très critique, car ce monde demande des moyens pour survivre. ▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Si je pouvais revoir mon mari ainsi que mon frère ainé ce serait véritablement le Paradis, mais cela étant impossible, je dirais l'interdiction de la WTA de fouler les cours et les gradins des tournois de Tennis. Même si je sais que ma carrière est passée, je ne dirais pas non pour une carrière d'entraineuse d'une jeune pousse ou bien devenir un professeur dans une école ou un centre. Malheureusement, les chances sont très, très minces pour que cela se réalise, mais ce serait le pied pour moi si cela venait à se produire. ▬ Point faible du personnage ;
Que l'on me fasse parler de mon mari. Le deuil n'étant pas terminé puisque les autorités américaines n'ont toujours pas trouvé le groupe responsable de la mort de ma moitié et de mon frère ainé. Parler de Mark et de Brandon me fait pleurer et il me faut de longues minutes pour sécher toutes ses larmes. ▬ Point fort du personnage ;
Le seul avantage que je peux tirer de mon veuvage c'est qu'il est arrivé quand j'avais vingt-six ans et non à un fort âge avancé, donc je suis encore jeune et jolie. D'ailleurs mon physique m'a permis de prendre la place d'une autre serveuse à Hooters, les seins refaits et les boucles blondes cela aide un peu. ▬ Casier judiciaire ;
- Coûts et blessures sur un représentant de la WTA en 2005. - Feu grillé en 2011. - Excès de vitesse avec perte de permis de conduire ainsi qu'une amende de 10 000$ en 2014. Test Rp
15 Mars 2014, Baltimore.
La journée était froide. Les températures avaient beaucoup chuté ces derniers jours, nous replongeant presque en plein milieu de l'hiver. Bien que le temps était désagréable, le service du midi s'était passé dans de bonnes conditions puisque les pourboires étaient aux rendez-vous. La seule fausse note était imputable au talon de ma chaussure droite qui avait cédé sous mon poids sans pour autant causer une blessure au niveau de ma cheville. Dès que quatre heures avaient retenti, le patron du restaurant dans lequel je travaillais, m'autorisa à rentrer chez moi afin que je puisse changer de chaussures - une de mes collègues m'avait prêté sa paire de secours, mais elle était une pointure trop petite pour que je me sente à l'aise toute la journée et la soirée avec. Le trajet entre mon petit chez moi et le restaurant n'était pas très long en voiture, à peine une demi-heure quand cela roulait mal. La chance étant avec moi, je trouvais une place à une centaine de mètres de la porte d'entrée de mon immeuble. Depuis que j'étais devenue Madame Dinsdale, j'avais supplié Mark de vivre dans un appartement, ne pouvant plus supporter d'habiter dans des maisons. En me dirigeant vers l'entrée principale de mon lieu d'habitation en hauteur, je doublais deux gradés militaires que je saluais au passage à leur grand étonnement. Femme et soeur de soldats, j'avais pris l'habitude de dire bonjour aux membres de l'US Army, néanmoins je ne faisais pas preuve de la même politesse avec ceux de l'Air Force et de la Navy, puisqu'une rivalité interne seine entre les trois corps d'armée existait. Mes doigts tapotèrent les chiffres du digicode, la porte s'ouvrit et je m'engouffrais dans le hall de l'immeuble. Je ne regardais pas si j'avais du courrier, je ferai cela quand je rentrerais ce soir du travail et puis d'une certaine manière j'étais assez pressée. Encore un coup de chance l'ascenseur était au rez-de-chaussée ne m'obligeant pas à l'attendre. J'entrais dans la cabine et j'attendais que la cage de métal m'emmène à mon étage, à savoir le huit.
L'ascension fut rapide, toujours d'un pas vif même si mes pieds me faisaient mal à cause de la taille des chaussures de ma collègue, j'arrivais devant la porte de mon chez moi où je ne rêvais que d'une chose, que Mark m'attende. Je ne pris même pas la peine de fermer la porte d'entrée puisque je passais en coup de vent. En moins de trois minutes, j'avais trouvé et enfilé une paire de chaussures correctes et à ma taille. Prête à bondir de mon appartement pour retourner sur mon lieu de travail, que mon élan fut stoppé net par la carrure de deux hommes. Je levais un peu la tête pour voir à qui j'avais à faire et dès que mon regard se posa sur leurs épaulières, je fus prise de frissons incontrôlables. Il s'agissait des deux gradés de l'US Army que j'avais salué en bas dans la rue. Leurs tenues tirées à quatre épingles et les médailles sur leurs poitrines montraient qu'ils étaient membre de l'État-Major comprenant ce que leur venue voulait dire. D'une voix toute tremblotante je m'adressais à eux. « Il est arrivé quelque chose de grave à Mark ? » Au fond de mon coeur, j'espérais qu'ils me disent qu'il soit uniquement blessé et non le mot que toutes les femmes de soldats espèrent ne jamais entendre. L'un des gradés pris la parole en posant sa main sur mon bras droit. « Au nom de l'État-Major de l'US Army, nous sommes malheureusement désolés de vous annoncer le décès du Lieutenant Mark Dinsdale ainsi que celui du Soldat Première Classe Brandon Sullivan, Madame Dinsdale. » Les deux, les deux étaient morts. Mes parents étant en voyage, on m'annonçait également le décès de mon frère ainé. Mes jambes n'arrivaient plus à me soutenir, je m'écroulais, mais je fus rattrapée par les gradés qui m'emmenèrent dans mon salon pour m'expliquer les causes de leurs décès et ce qu'il en serait concernant la date du rapatriement des corps à Baltimore.
Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; Alice - Hurricane. ▬ Âge ; 22 piges. ▬ Où avez-vous connu le forum ; J'y étais. ▬ Connexion ; 7/7 parce que je suis en vacances, 3/7 quand ce sera la rentrée. ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
OK. Vu par Ian. ▬ Célébrité sur l'avatar ; Lina Posada. ▬ Multicompte(s) ; Nop. ▬ Un dernier truc à dire ? ; TDS m'a manqué et si je dois replonger dans le monde du RP c'est ici, pas ailleurs.
Dernière édition par Kate Dinsdale le Jeu 24 Juil - 12:35, édité 22 fois |
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