Feat "Dane DEHAAN" (c) Nevermore

Nom Lawson Prénom(s) Dexter Seth Surnom(s) Dex Âge Vingt-trois ans NationalitéAméricain Groupe Étudiants & co. Célébrité sur l'avatar Dane Dehaan Statut et activité dans la vie Fils unique d’une famille fortunée de la côte ouest, Dexter jouit d’une situation financière plus qu’enviable. Il n’a jamais connu que l’opulence, et le fait d’avoir déménagé à l’autre bout du pays n’aura pas empêché ses parents de continuer à lui verser de coquettes sommes d’argent : c’est même tout le contraire. Officiellement ravis de voir leur fils prendre son envol et son indépendance, son père et sa mère font toujours en sorte de répondre aux besoins et caprices réguliers de leur enfant. De fait, il n’est guère étonnant que Dexter n’exerce aucune activité professionnelle. Son compte en banque étant toujours bien rempli, il ne voit pas l’intérêt d’exercer un job pour arrondir ses fins de mois. Il lui arrive de faire des stages de temps à autres, dans le cadre de ses études. Et une fois encore, l’influence notable de papa et maman est bien utile pour trouver quelque chose d’intéressant… ! L’hésitation n’a pas eu sa place lorsque Dexter a choisi de commencer ses études de psychologie. Le jeune homme entretient depuis longtemps un intérêt tout particulier pour cette discipline : il aime observer, diagnostiquer, conclure. L’esprit humain et ses dérives sont pour lui une passion – une obsession ? -, et il se plaît à en comprendre les mécanismes pour mieux les contrôler. Désormais étudiant en master, il souhaiterait par la suite travailler dans le domaine de la psycho-criminologie. Orientation sexuelle Hétérosexuel

Une chanson pour commencer cette présentation

   

Massive Attack + Risingson

   

Histoire

Un enfant passe en courant, poursuivi par un de ses semblables, à bout de souffle. Le poursuivi manque de trébucher en grimpant quelques marches, brandissant un pouce levé sous le nez de son assaillant. Pouce ! Il était « à la maison », ce qui lui accordait quelques courts instants de répit. L’autre petit garçon peste, repartant de plus belle pour pourchasser une fillette qui détale aussitôt a-t-elle vue l’enfant se ruer vers elle.

Dexter, assis sur l’escalier, a un court regard pour son voisin qui respire bruyamment. L’enfant jette à son tour un coup d’œil au petit garçon silencieux, avant de retourner au jeu. Il n’avait pas eu le temps de reprendre son souffle, mais ce n’était pas grave. Il ne voulait pas rester à côte de… Lui. Dexter n’en fait pas grand cas : il était habitué à être évité par la plupart de ses camarades de classe. Il n’était pourtant pas plus méchant, et rien en son physique n’aurait pu être sujet à de cruelles moqueries.

Beaucoup d’adultes s’inquiétaient de la solitude de Dexter. La plupart avaient même recommandé à ses parents de faire suivre leur enfant par un psychologue scolaire, ou par un toute autre personne capable de l’aider à être mieux intégré. Après plusieurs séances chez différents professionnels, le même diagnostic vulgarisé revenait : un complexe de Dieu.

Dexter ne se sentait pas particulièrement triste d’être un peu à l’écart. Peut-être n’avait-il pas conscience de la chose, tout bonnement, se disaient souvent ses parents. Mais pour le petit garçon, les choses étaient tout autres : lui, il était convaincu d’être le seul capable de réflexion et de conscience. Et si elle ne collait pas toujours à la réalité, il était convaincu que sa vérité à lui avait bien plus de crédit que celle détenue par les autres, enfants comme adultes. Et que de fait, il n’était pas si étonnant qu’il soit un peu à l’écart de cette masse.

Ses parents ont longtemps cherché à comprendre pourquoi leur enfant était ainsi. La réponse leur parut assez évidente, même si elle fut difficile à reconnaître : leur tort n’était autre que la façon dont ils avaient éduqué Dexter. Sûrement avaient-ils voulu trop bien faire. Leurs professions respectives le leur permettant, ils avaient toujours fait en sorte que leur fils unique ne manque de rien. Et effectivement, l’enfant n’avait manqué de rien. Il avait eu droit à la plus grande chambre, aux plus beaux jouets, aux meilleurs vêtements et à l’école la mieux cotée à l’échelle de l’état. A tout, en somme. Et quand bien même ils avaient essayé de ne pas céder aux caprices de leur fils, ses violentes crises de colère les ramenaient souvent à l’ordre : Dexter était au centre du monde, et rien ne pouvait lui être refusé. Et après tout, ils n’avaient pas de quoi se plaindre, tentaient-ils de rationaliser. Le petit garçon travaillant bien, il ramenait toujours des notes satisfaisantes, et sa conduite en dehors de ses caprices ne laissait pas trop à désirer.

Plus d’une fois, l’idée de donner à Dexter un petit frère ou une petite sœur leur parut être une bonne chose. A trois reprises, Madame Lawson tomba enceinte. A chaque fois, elle avait annoncé la nouvelle à son fils en prenant des gants, pour lui faire comprendre qu’à partir de maintenant il ne serait plus le seul enfant de la maison. Et systématiquement, le petit garçon piquait une grosse colère, laissant comprendre qu’il ne tolérait pas l’idée de ne plus être au centre des préoccupations, un regard noir rivé sur le ventre de sa mère. Aujourd’hui encore, il arrive à cette mère de famille désemparée de songer que le lien entre ces crises et ses fausses couches systématiques n’est qu’étroit.

Quand bien même on leur assurait que leur fils avait grandi au fil des années, il était clair pour les parents Lawson que Dexter restait fidèle à lui-même. Il avait certes une poignée d’amis, et laissait moins transparaître son arrogance, mais le problème restait intact : il était toujours cet enfant trop gâté ayant pris l’habitude que tout lui tombe tout cuit dans le bec, sans qu’il n’ait à faire grand effort.

Dexter avait toujours du mal à admettre le point de vue des autres – si tant est qu’il soit différent du sien, mais une chose avait changé : il avait pris conscience qu’il n’était pas le seul à pouvoir appréhender le monde, à le penser et à le réfléchir. Réaliser cette vérité fut un déclic pour le garçon, et marqua le début de son intérêt pour la psychologie. Il voulait comprendre les rouages du psychisme, apprendre à les cerner et les maîtriser.

La vie demeurait donc la même pour le jeune Lawson, et ce même si la relation qu’il entretenait avec ses parents commençait à se faire de plus en plus… Tendue. Plus les années passaient, et plus il paraissait évident à son père et à sa mère qu’ils avaient fait fausse route depuis le début. La conduite incessamment capricieuse et de plus en plus violente de leur enfant commençait à doucement les effrayer, d’autant plus que le concerné semblait hermétique à toute remise en question. Les choses ont donc continué ainsi : on ne le contredisait jamais, on ne savait lui refuser quoi que ce soit. Et pour Dexter, c’était ainsi que les choses devaient se passer. C’était l’ordre des choses, la normalité. Tout ce qu’il avait connu jusqu’à maintenant.

Il était pourtant évident qu’un jour ou l’autre, Dexter se trouverait confronter à une réalité tout autre : celle de ne pas avoir forcément main mise sur toute chose convoitée. Et si c’est le genre de chose comprise quand on est encore enfant, cette prise de conscience fut bien plus tardive pour lui.

Il était âgé de vingt et un ans quand il l’aperçut pour la première fois. Une jeune femme de quelques années de moins que lui. Une peau d’albâtre, des yeux clairs et limpides, une chevelure de cuivre s’accordant à son prénom. Autumn. Sans qu’il n’aille jamais lui parler, il avait appris à la connaître, à force d’observation. En revanche, il n’avait jamais osé l’approcher, n’ayant guère la fibre communicative. Pourtant, ce trait de caractère n’était pas la raison principale de la distance dont Dexter faisait preuve : de toute évidence, le fait que le cœur de sa belle soit déjà pris par un autre était une excellente raison.

Dex ignorait tout de ce jeune homme. De son nom, à ses origines. Et à dire vrai, il n’en avait que faire : tout ce qu’il savait, c’était que ce garçon était un obstacle. Ou plutôt, l’obstacle à ses envies, le premier qu’il ait rencontré. Et ça le plongeait dans un sentiment d’incompréhension totale et une rage noire.

Le fait que le père d’Autumn meurt par sa faute était une coïncidence. Cet accident de la route n’était en rien prémédité, et il avait réussi par chance à s’échapper avant d’être accusé d’homicide involontaire. Le jeune homme avait été forcé de s’arrêter, après quelques kilomètres parcourus, le temps de réfléchir à ce qu’il venait tout juste de se produire. Un homme était mort par sa faute, sans qu’il ne l’ait vraiment souhaité. Le père d’Autumn n’était pas sa cible. Il aurait dû en tirer une certaine culpabilité – et c’était plus ou moins le cas... Et pourtant, il avait soudainement l’impression que ce tabou qu’était la mort n’était pas un si grand pas à franchir. Sa décision était prise.

Deux jours plus tard, l’affaire faisait la une des journaux. Un cambriolage au domaine Johnson, où le cadavre d’un homme mort par balles avait été retrouvé. Une enquête avait été lancée, mais le meurtrier restait introuvable pour l’heure, la scène ne laissant aucune preuve tangible. Dexter ne lisait que rarement la presse, mais il avait acheté une édition d’un journal local pour l’occasion. Et bien qu’il ne laisse nullement paraître la satisfaction qui était sienne, jamais il ne s’était senti aussi… Assouvi.

Savourant sa réussite, le jeune homme se fit pourtant couper l’herbe sous le pied. Ses parents étant au courant de l’intérêt de leur fils pour la psychologie, et de son intention de travailler dans le domaine de la criminologie, ces derniers avaient réussi à lui trouver un stage dans une brigade… A New York. Son père étant lui-même dans le domaine judiciaire et étant originaire de la Grosse Pomme, ce dernier avait réussi à jouer de ses relations pour dégotter quelque chose d’intéressant pour son fils. Difficile d’admettre devant leur fils qu’en réalité, ils souhaitaient plus que tout le voir s’éloigner d’eux. Plaider la prise d’indépendance était bien plus simple...

Dexter dut donc quitter sa ville natale pour New York. Ses parents lui ayant d’ores et déjà trouvé un coquet appartement au cœur de la ville, le jeune homme retrouva un confort familier dont il n’aurait su se détacher. Devant initialement vivre là-bas pour seulement quelques mois, le jeune homme se résolut à rester sur place, ayant quelques promesses à supposer qu’il s’installe pour de bon sur place. Le choix fut rapidement fait…

   

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Célébrité sur l'avatar Dane Dehaan
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Un dernier truc à dire ? Le contexte est intéressant et le design est superbe , un vrai coup de cœur