Feat "Alexis Bledel" (c) Hot Potatoe

Ce que tu fais dans la vie ? Tu es agente de bord, hôtesse de l'air, steward. Appelez ça comme vous voulez, tu es habillée proprement, toujours en train de sourire et d'essayer autant que possible de faire plaisir aux passagers. Mesurant 1m70, tu n'as aucun problème à atteindre les compartiments. Tu le fais depuis dix ans environ, tu as commencé quand tu avais vingt ans. Au début c'était juste des petits vols partant de Sydney allant aux alentours. Tu as fait des vols un peu plus long au fil du temps. Tu à un pied à terre à Staten Island depuis début février, lorsque tu as été mise sur des vols en partance de New York. Pour combien de temps ? Tu n'en sais rien, tu aimes bien l'imprévu... tu aimes moins ce qui se passe en ce moment dans cette ville. Tu espères que ça ne va pas durer. Tu es née le 1 février, tu viens donc d'avoir trente-et-un ans. Tu es végétalienne depuis trois ans. Tu ne fréquentes personne et il est très rare que tu le fasses. Tu es mariée, mais tu as vu ton mari que trois ou quatre fois.

Une chanson pour commencer cette présentation

Bird in a aeroplane d'Oh Land

Histoire

Mariée. Tu en avais été la première surprise. Ce n'était pas sans raison non plus. Tu avais même une très bonne raison en réalité ; à part ne pas assumer légalement ta responsabilité. Un délit de fuite ayant causé la mort. Ton futur mari : le seul témoin de cet accident. Pour cause, tu l'avais pris sur ton chemin. Tu étais partie de chez toi, Darwin, comptant te rendre à Sydney. Du nord au sud de l'Australie ; environ. 47 heures de route. N'étant pas pressée, tu comptais faire le voyage en une semaine environ, le temps de faire un peu de tourisme en route, prendre tout ton temps et ne pas seulement être entre deux vols. Tu avais voulu être agente de bord pour voyager justement, quand ton horaire te le permets naturellement, tu avais appris l'espagnol pour ça ; tu a des bases en d'autres langues depuis. À ce moment, en 2010, tu devais commencer ton travail à l'aéroport Kingsford Smith près de Sydney dans le mois suivant. Tu devais aller vivre chez une future collègue ; le tout avait été réglé par mail. Tu allais faire des vols vraiment plus internationaux qu'à partir de Darwin. Tu avais eu envie de changement. Tu allais en avoir beaucoup plus que prévu. Il faisait chaud, très chaud, tu étais entre deux villes, prenant des petites routes t'arrêtant dans les boutiques qui te semblais être intéressantes, repartant bredouille ou non. Ta voiture était pleine de tes affaires, mais tu avais pris un auto-stoppeur, un certain Volkan Solak, te disant que tu devais bien essayer ça pour une fois. Rien de grave ne se passa. Entre vous tout du moins. Il ne parlait presque pas, il avait passé presque tout son temps à à somnoler ou à regarder par la fenêtre.

Ta famille avait été bien surprise de cette annonce. Tu n'avais jamais dit que tu fréquentais sérieusement quelqu'un, de plus ça faisait bien longtemps la dernière fois que tu avais parlé d'une relation. Déjà que niveau amitié ce n'était pas ça, alors les amours... au début, après tes premières expériences avec les garçons, tu t'étais dit que tu ne les aimais pas tant que ça. Ça ne donna pas grand-chose avec les filles non plus. Tu n'avais jamais été très portée sur les autres non plus, n'aimant pas les contacts physique. Cela avait bien cliqué deux ou trois fois par le passé. Avec des étrangers, de ceux que tu savais que tu n'allais jamais revoir. Comme si ces adieux déclenchaient en toi le bon moyen pour te faire grimper aux rideaux. Tu ne souffres pas. Tu es même plutôt contente de ne jamais avoir eu de peine de cœur ou encore de t'avoir à t'inquiéter de comment t'habiller pour un rendez-vous. Tu ne souffres pas de la solitude et tu trouves rarement meilleure compagnie que la tienne. On t'avait plus au moins toujours laissé tranquille à l'école. Soit tu ne réagissais pas du tout aux insultes, soit tu y réagissais physiquement. Tu n'avais jamais été douée pour être entre les deux. Soit tu te tais, soit tu dis la vérité. Pas de mensonge ou de réponse floue. On était toujours surpris de t'entendre parler sans bégayer durant les oraux. Tu n'as aucun problème de timidité, tu aimes juste être tranquille, dans ton coin. Tu réfléchis avant de parler.

Ce fut lorsque le soleil commença à tomber que ta route se compliqua. Tu n'avais aucune excuse. Tu t'étais juste laissée emporter par le panorama. Tu n'avais plus regardé devant toi, et ta voiture s'élança à toute vitesse sur un cycliste qui passait par là. Tu avais arrêté brusquement, sortant de ton véhicule. La femme ne bougeait pas. Tu allas vers elle, t'arrêtant à mi chemin, ne sachant pas trop ce que tu devais faire. Tu retournas à ton auto, comptant prendre ton téléphone. Volkan n'avait rien dit, il était resté dans la voiture. Au lieu de prendre ton téléphone, tu pris la route, continuant ton chemin comme si rien n'était arrivé. Ce fut Volkan qui te fit arrêter, te voyant trembler, serrant le volant si fort que tu eues du mal à le lâcher. Tu ne savais pas quoi faire. Fuir n'avait pas été la bonne chose... enfin sauf pour ton avenir. Il te dit qu'il n'allait rien dire, qu'il ne voulait pas avoir de problème. Ce n'était pas lui qui conduisait. Tu ne comprenais pas, mais tu le laissas faire. Tu aurais laissé faire n'importe qui à ce moment ; ce qui n'était pas du toi. Te faire dire quoi faire, tu n'aimais pas. Tu avais plus souvent fait à ta tête que le contraire. Il était vrai que ce genre d'incident ne t'étais jamais arrivée. Il prit le volant, fonçant dans un poteau afin que les dégâts soient plus gros. Une histoire de kangourou fut ensuite inventée afin d'expliquer les dégâts.

La route vers Sydney, dans une voiture de location, continua de manière directe cette fois ci. Tu n'avais plus le goût de voyager et de profiter du paysage. Comme avant, ce fut assez silencieux. Entre deux arrêts, tu te renseignas sur si on avait retrouvé le cycliste. Il était mort, il aurait pu être sauvé avec de l'aide. Tu n'aurais peut-être pas dû vérifier. Si tu n'avais pas fuis et si tu avais appelé les secours... le peu que tu avais réussi à avaler ne tarda pas à ressortir. Il était toujours là, conduisant ensuite. Quelques heures plus tard, tu repris le volant, conduisant de nuit. Tu le laissas à l'entrée de Sydney, allant ensuite jusqu'à ton nouveau chez toi. Ta vie continua, avec quelques cauchemars de temps à autre, des insomnies, mais tu gardas le silence. Tu commenças ton travail sans problème, à ne pas devenir amie avec tes collègues (tu avais toujours l'impression que dès que tu commençais à connaître quelqu'un, il devenait ennuyant), à ne pas aller voir trop souvent ta famille ; au moins la distance était une très bonne excuse. Tu devins végétarienne, voir le sang de la viande t'ayant dégoûté de plus en plus, devenant ensuite végétalienne ayant adopté des nouvelles convictions avec le régime végétarien que tu t'étais mise à suivre.

Puis, il y a environ deux ans, Volkan est réapparu. C'était bien la dernière personne que tu voulais voir. Tu ne savais pas comment il avait fait pour te retrouver, il n'est pas entré dans les détails. Il te demanda en mariage à la place. Tu refusas. Vous vous connaissiez à peine et tu ne croyais pas au mariage. Il dit que si tu ne l'épousais pas, il allait dire toute la vérité. Il avait besoin de pouvoir finir ailleurs qu'en Turquie de manière légale. Le lendemain, après un tour à la mairie, tu étais passée du statut d'éternelle célibataire à mariée. Ton mari ne resta pas très longtemps. Tu ne le vis pas durant un très long moment. Le temps de prendre des photos de vous en tant que jeunes mariés épanouis, pour les preuves, naturellement. Un petit tour dans ta famille avant le temps des fêtes ; parce que pendant tu travaillais. Tout ça, sans ne jamais aller plus loin que les quelques touchers et baisers devant tes proches. Dans le lit, vous étiez chacun de votre côté. Ça ne cliquait pas pour toi tout du moins. Lui, et bien, il n'avait rien essayé après son premier essai suite à votre mariage.

Il y a peu de temps, tu eues envie de changement encore une fois. Un gros changement. Un emploi pour faire des vols internationaux à partir de New York te fit de l’œil. Tu fus choisie. Il y allait souvent avoir des escales à Los Angeles, mais comme tu allais passer plus de temps à New York entre deux vols, tu avais décidé de t'installer dans cette ville. Le surf allait te manquer, au moins un cliché Australien dans lequel tu tombais, le soleil aussi (tu n'allais pas être obligée de t'étaler de la crème solaire tout le temps c'était déjà ça), mais toi qui aimais le changement, tu n'allais certainement pas être déçue.

Ton mari ne va pas tarder à venir te voir plus souvent, mais tu ne t'en doutes pas encore.

Prénom ou pseudo Gedauphin
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Exemple de RP

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Célébrité sur l'avatar Alexis Bledel
Multicomptes  Gaby et Stacey
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