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| | Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] | |
| Auteur | Message |
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MESSAGES : 84
POINTS : 45
AVATAR : Diane Krüger
CRÉDIT(S) : Moa
TAG LINE : “ Bow down, bitches “
PROFESSION : Tueuse à gage / Marchande d'art
| Sujet: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Sam 30 Mai - 22:30 | |
Carte d'identité |
(c) broccoli pie | Beatrix Katrin Rosenthal ; 32 ans ; Née le 13 juin 1984 à Berlin, nationalité Allemande. Signe zodiacal : Gémeaux. Fin du printemps, premier signe d’air. Fille ainée d’Hilda Brumild Meister – Rosenthal et Ludwig Klaas Rosenthal Tueuse à gage pour la mafia rouge, offre ses services au plus offrant sous le nom du « Corbeau » ; Marchande d’art comme couverture. Authentique célibataire qui compte le rester, aucune attache familiale présente sur le sol américain.
Ses employeurs l’appellent « Le Corbeau ». Jusqu’ici personne n’est en mesure de savoir qu’il s’agit d’une femme, passe par des intermédiaires. La nationalité, l’apparence, l’âge, le sexe et la voix du corbeau sont donc inconnus du reste du monde, y compris des services de police. Une seule personne connaît son identité ; Dimitri Borodine, Hors-la-loi.
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Il était une fois... Une chanson pour commencer cette présentation
Head like a hole. Black as your soul. I'd rather die than give you control.
Bow down before the one you serve. You're going to get what you deserve.
NIN — Head like a hole
Histoire La pression présente sur les épaules de Beatrix pèse plus lourd que l’arme qu’elle tient entre les mains. Pas un seul moment elle ne va défaillir, elle se l’est promis. Pourtant sa respiration est saccadée, ses doigts tremblent un peu lorsqu’elle charge l’arme dans la nuit, pratiquement les yeux fermés. Elle a confiance en elle, en son travail et ses capacités. Mais les conséquences d’un possible échec lui tournent autour et la blonde pourrait presque se sentir étouffée. Son sang-froid parvient à tempérer les battements de son cœur. L’arme installée, Beatrix jette un regard rapide à sa montre. Un bref calcul lui apprend qu’il lui reste exactement trois minutes avant que sa cible n’arrive et sorte de sa voiture. La blonde vérifie l’axe dans lequel elle s’est installée. Il n’y a pas un brin de vent, pas un bruit à part le léger bourdonnement du trafic de fin de soirée. Elle attrape un élastique, coince ses cheveux dans un chignon maladroit mais solide puis passe ses doigts sur les muscles tendus de sa nuque. Rester concentrée, rester droite et bien respirer. Il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, les conditions sont optimales. Rien ne barre sa route, sa vision est dégagée. Le seul obstacle à sa réussite, c’est elle-même. Beatrix pense à Dimitri, se rappelle les menaces faites par la Mafia Rouge et se fustige intérieurement. Elle ferme les yeux une demi-seconde, se remémore le pactole qui l’attend à la fin de ce contrat, sourit vaguement.
Beatrix n’en est pas à son premier coup d’essai, mais son métier prend une autre tournure avec ce nouveau partenariat. Prudente, l’allemande s’est préparée de quoi fuir si elle venait à échouer : ce dont elle doute. Ce premier contrat avec la mafia russe est très simple, elle n’a même pas à cacher le corps, ni même éliminer sa cible dans l’intimité, au contraire. Les russes veulent passer un message clair à leurs opposants.
Plus que deux minutes.
——— Deux enfants courent sur les pavés de la banlieue berlinoise, sous l’œil plus ou moins avisé d’une grande tige plate et blonde, postée maladroitement sur un banc de pierre, une cigarette entre ses doigts fins. Beatrix a quinze ans. Ses cheveux tombent sur son dos avec négligence : longs, fins, droits. Sa peau est claire, le tout faisant ressortir ses yeux bleus perles. C’est encore son seul atout : pas très jolie, peu populaire, peu loquace. Les fringues délavées qu’elle porte ne sont pas à sa taille, des vieilles reliques de sa mère : un jean patte d’éléphant trop grand et un t-shirt blanc trop court. Cependant, ça n’est pas son impopularité qui la dérange le plus. Seuls les regards dédaigneux posés sur sa pauvreté la dérange vraiment.
« T’en as pas marre de t’coltiner les gosses ? — Ça va, ils sont mignons. »
La brindille brune qui lui sert d’amie mastique un chewing-gum bruyamment. Ça exaspère Bea mais elle n’en dit rien, elle en a assez de lui répéter que c’est dérangeant. Elle tend sa cigarette à Cecilia, puisque c’est son nom, qui la refile à Bastian, le troisième de la petite bande. Elle ne traine qu’avec eux, ils ne sont pas trop demandeurs et elle les apprécie. Eux ne la jugent pas. Et puis, Bastian lui permet de ramener de l’argent chez elle. Personne ne peut soupçonner une petite gamine de quinze ans aux cheveux dorés.
Derrière eux, la mère de Beatrix, Hilda, est encore en train de nettoyer les linges de la maison. Son ventre est rond comme un ballon, comme si trois gosses ne suffisaient pas déjà, et l’empêche de continuer à travailler à l’usine, avec son père. Hilda aime ses enfants, bien sur, mais continuer de pondre n’est pas une idée très judicieuse dans leur situation. C’est ce que Beatrix se dit.
« Famille Rosenthal, s’il vous plait ? »
Lorsque Beatrix entend son nom de famille, elle se détourne de sa mère et pose son regard sur deux femmes et un homme, en costume, accompagnés d’agents de police berlinois. Ses sourcils se froncent, d’un geste de hanche elle se retrouve au sol, s’essuie les mains poussiéreuses d’un geste et appelle son frère et sa sœur.
« Leni ! Max ! Venez ici. »
Les jumeaux accourent immédiatement auprès de leur grande sœur. Ils n’ont que 7 ans. Beatrix n’aime pas l’air que leur accordent les deux femmes en costume. Sa cigarette glisse de ses lèvres, elle passe un bras sous l’autre, plié, et attend alors qu’ils se dirigent vers leur appartement, au rez-de-chaussée. Les agents de police restent à l’extérieur de la maison, Hilda fait rentrer les trois autres costumés. Il ne suffit que quelques secondes à Beatrix pour entendre sa mère commencer à crier. La fenêtre n’est pas fermée. Par réflexe, ses frères et sœurs se rapprochent d’elle. Elle adresse un regard à Cécilia et Bastian, mais n’ose pas bouger. Quelque chose à l’intérieur d’elle lui dit que les prochains évènements seront marqués au fer rouge dans sa conscience.
Lorsque sa mère sort en trombe de l’appartement pour se diriger droit vers eux, Beatrix se dit d’abord que c’est de sa faute. Qu’elle va se faire engueuler, les flics ont découvert ses petits agissements, elle va mettre en péril Bastian et ses relations parce qu’elle n’a que quinze ans, et qu’elle n’est pas assez prudente. Mais alors que sa mère s’approche d’eux et qu’elle s’apprête à se faire engueuler, tout l’inverse se produit. Hilda, d’habitude si confiante, le regard à la fois dur et tendre, s’écroule sur les genoux et embrasse ses deux plus jeunes enfants avec la ferveur d’un adieu. Beatrix croise le regard de sa mère, et ne comprend pas pourquoi celui-ci est baigné de larmes. Elle refuse quelque chose, son corps tremblant ne va pas supporter le choc alors Beatrix s’abaisse, après avoir jeté au hasard sa cigarette et aide sa mère à se relever. Celle-ci la gratifie d’une étreinte lourde de signification, poids que Beatrix ne comprendra pas avant que les agents ne commencent à intervenir.
« Prends soin d’eux Beatrix, garde-les avec toi. On va vous récupérer… C’est promis, c’est promis ! »
Les murmures sanglotants de sa mère lui arrachent le cœur. Son système se met seulement en alerte lorsque des bras finissent par repousser la mère. Ils prennent d’abord les deux petits. C’est comme ça qu’ils font, elle le sait, elle l’a déjà vu. C’est uniquement à ce moment là que Beatrix comprend qu’elle ne reverra plus ses parents. Même si sa mère s’acharne, même si celle-ci prend enfin pleinement conscience que ses aurevoirs sont en fait des adieux.
——— Une première voiture s’approche de l’entrée de l’hôtel. Beatrix a repris confiance, son cœur s’est allégé, ses gestes sont assurés maintenant. Il lui reste une minute trente pour se confronter à la ponctualité de sa cible. Sa respiration est calme, son œil posté dans la lunette de son arme. Elle balaie d’un geste le secteur et repère les trois hommes de gardes déjà postés sur le trottoir. Elle est invisible, vêtue de noir, elle a enfilé un bonnet de la même couleur avant qu’ils n’arrivent et maintenant, tapie en haut d’un immeuble à une rue de l’hôtel, elle attend, tranquillement. Elle s’efforce de maintenir son stress sous clef mais se laisse parcourir de douloureux frissons d’adrénaline. Plus le temps s’écoule, plus Beatrix se sent osciller entre calme et excitation. Si sa respiration se tempère, s’amenuise, elle a l’impression que son sang va finir par faire exploser ses veines. Mais elle ne se laisse pas défaire, sa concentration est optimale dès lors que son aiguille passe la barre des une minute. Un chape de plomb s’abat sur ses épaules, son sourire s’efface, elle détend ses doigts en jouant avec quelques secondes puis dépose un index sur la gâchette, la main sur le canon de son arme.
——— 17 ans
« Les flics arrivent ! Tirez-vous ! »
L’effet est immédiat : tous les ados présents dans le squat se redressent avec vivacité, quand ils le peuvent et qu’ils ne sont pas trop défoncés, attrapent leur veste et se tirent sans demander leur reste. Par les fenêtres, par les trous dans le mur. Chacun remercie silencieusement celui qui les a prévenu. Beatrix a dix-sept ans et fait partie de ces jeunes perdues, désoeuvrés. En deux ans, elle a bien changé. Comme si la douleur d’être détachée de ses parents et confiée, avec son frère et sa sœur à deux étrangers, avait été le déclencheur d’une transformation. Sa poitrine et ses hanches se sont développées, ses épaules auparavant frêle ont pris de la stature, elle a encore grandit. Beatrix a coupé ses cheveux, désormais aux épaules. La blonde est plus athlétique, plus jolie et elle ne manque pas de remarquer les regards de garçons qui, auparavant, n’aurait pas levé la tête à son passage. Son visage ne correspond pourtant pas aux clichés standards de l’époque, mais quelque chose de cassé à l’intérieur d’elle a fait surgir une confiance à toute épreuve. Une apparente carapace s’est formée autour d’elle. Elle ne peut plus se permettre d’être la petite fille banale et sans histoire.
Elle n’aime pas sa famille d’accueil. Leni et Max, si. Mais c’est différent. Ils sont petits, perturbés, leurs origines leur manque. Pas à Beatrix. Ils font l’effort, pourtant, et Bea n’a jusque là jamais au autant de chose à table. Elle a une chambre, pour elle toute seule. Mais une voix à l’intérieur d’elle ne se décide pas à plier et à courber le dos. Alors la jeune femme fait ce qu’il faut à l’école mais ses fréquentations se dégradent, et elle traîne avec des petits délinquants. La nuit, elle fait le mur, dégrade, vandalise, boit et fume. Elle s’amuse comme elle peut avec son amie, River, elle rêve de grands palaces, de belles robes, de beaux bijoux. Beatrix vole, se retrouve en garde à vue, cataloguée dans les enfants à problèmes, ceux qu’on a arrachés à la pauvreté. Elle ne consomme pas de drogue, mais ne se refuse pas à faire la mule pour les amis de ses amis.
Ça lui ramène de l’argent et Beatrix a encore l’inconscience de penser que ça ne lui retombera jamais dessus.
———
19 ans
Les années passants, Beatrix passe son diplôme avec brio, entame une faculté d’histoire de l’art mais garde ses fréquentations. Elle mouille dans des trucs pas clairs mais tant que ça lui rapporte de l’argent, Beatrix est prête à ne pas trop regarder de près. Elle a dix-neuf ans lorsque son destin prend une autre tournure.
« Tiens, prends ça. »
Gabriel, un pote plus ou moins proche, lui tend une arme. Elle se recule d’abord, dans un premier temps, et pose son regard dans celui de son vis-à-vis. Elle refuse, ça n’est pas son genre, elle ne veut pas aller jusque là.
« Mais ça va pas, Gab, j’veux pas de ça. — y’en aura pas besoin, Bea, c’est juste pour être prudents… Allez… — Non mais non ! — Mais si tiens. »
Gabriel lui fourre l’arme entre les mains, son cœur bat à tout rompre. C’est la première fois qu’elle en tient une, une vraie, pas celle en plastique de son frère. Elle ne sait même pas comment ça s’utilise, et elle lui fait remarquer. Ils leur restent une demi-heure avant qu’ils doivent emmener la came à leur client, alors Gabriel lui dicte les premiers gestes à faire. Elle obtempère malgré elle. Si elle meurt, Leni et Max seront seuls. Et tout ce qu’elle a fait jusque là ne lui aura servi à rien, l’argent qu’elle met de côté sera perdu et merde ! Elle ne veut pas crever avant d’avoir vécu la belle vie.
Sur le chemin, Bea est silencieuse. Elle n’aime pas ce que son instinct lui dicte mais elle fait abstraction. C’est le boulot, c’est tout. Un joli paquet l’attend à la fin, et c’est ce sur quoi elle se concentre pour ne pas céder à la panique. Jamais elle ne s’était frottée à si gros auparavant. Mais il ne faut pas penser à ça, l’employeur de son pote les attend pour 23h, après la livraison. Elle récupère son fric et se casse, c’est ce qui est convenu. Peut-être qu’elle irait en boite, histoire de décompresser. Ça lui semble une bonne idée alors, lorsqu’ils arrivent tout deux, Beatrix est davantage décompressée.
« Vous avez la totalité de c’que j’vous ai demandé ? — Oui, tout est là. La prochaine livraison sera faite la semaine prochaine, même heure, même endroit. »
Beatrix laisse son pote parler. Elle n’est au courant que du strict nécessaire, le laisse gérer, elle est là pour s’assurer qu’il n’y a pas d’entourloupe.
« Comment ça, la prochaine livraison ? J’ai rien demandé. — C’était le contrat. Tu peux pas te retirer maintenant. — j’m’en fous, je le fais quand même. »
Les esprits s’échauffent, et Beatrix qui jusque là regardait par la fenêtre de l’entrepôt désaffecté se reconcentre sur la discussion. Dans un premier temps elle essaie de calmer le jeu mais sa présence n’est plus remarquée au bout de quelques secondes à peine. La scène se déroule trop vite devant ses yeux, si bien qu’elle ne comprend son geste uniquement de longues secondes plus tard.
Un premier coup de feu a percé ses tympans, et son pote Gabriel s’est écroulé sans tenue sur le sol, les yeux ouverts. Le dealer a braqué son arme vers elle, son réflexe a été plus rapide que le sien et la blonde a tiré, elle aussi, atteignant l’homme à la poitrine. La force du choc a fait tomber l’homme, le recul la bouscule de quelques pas.
Les râles d’agonie de l’homme à terre n’arrivent pas à prendre le dessus sur les battements de son cœur. Elle n’entend rien que le sang affluer à ses tempes. Son corps tout entier tremble et ses yeux décrivent la situation. La panique prend possession d’elle toute entière, et l’arme lui échappe des mains. Beatrix perd ses moyens, et lorsqu’elle comprend enfin ce qu’il vient de se passer, elle manque de s’évanouir. Une alarme stridente lui cisaille le cerveau, elle doit se rattraper à quelque chose et pose sa main sur le rebord de la fenêtre cassée. Un bout de verre s’enfonce allègrement dans sa paume de main alors qu’un cri s’échappe de ses lèvres et le sang ne tarde pas à s’écouler sur son avant-bras.
Ses yeux se posent sur l’entaille. Elle ne peut pas rester là. Si elle ne veut pas que son sang s’écoule plus que ça, il faut qu’elle agisse. La blessure, là, dans sa main, l’impacte, plus haut dans son crâne. Tremblante, la blonde attrape son arme, la came, le fric, et se tire sans demander son reste.
Tout le long du chemin de retour, dans la voiture, la brune se demande ce qu’elle doit faire. Les employeurs les attendent tous les deux, il ne reste plus qu’elle et la came. Et l’argent, bien évidemment. Des milliers d’hypothèses se faufilent dans son crâne, mais l’idée qu’elle ne peut pas disparaître comme ça lui martèle le cerveau. Non, ils la retrouveront, elle mourra. Et son frère et sa sœur ne peuvent pas rester sans elle, pas après la perte de leurs parents. Sa décision est prise. Beatrix se rend aux devant des employeurs, sans penser une seule seconde qu’elle pourrait y laisser sa peau. Les dernières minutes de son trajet la calme.
« Ils sont morts. Tous les deux. »
Une main agrippée à son autre bras tendu, portant un sac à dos noir, la blonde ne tremble plus.
« Le deal était en train de se faire, mais le mec a tiré en premier sur Gabriel. Il a pointé son arme sur moi, j’ai fais que répliquer. — Et la came ? »
Ils vont être furieux. Elle va mourir, elle est trop bête. Là, sous la lampe jaune des néons, elle se dit qu’elle est trop bête.
« Dans le sac. J’ai récupéré l’argent aussi. »
Elle dépose le sac sur la table. Elle commence à avoir froid. Ils la regardent. Ils se jaugent, lui demande de sortir une minute, elle s’exécute. L’image des yeux ouverts de Gabriel lui hante l’esprit. Elle ne le connaissait pas beaucoup, il ne lui manquera pas vraiment, mais l’idée reste ancrée sur sa rétine.
« Katrin, viens. »
La blonde obtempère et rentre à nouveau dans le bureau. Ça n’a duré que cinq minutes, des heures pour elle.
« Prends ta part. Et prends celle de Gabriel, supplément pour le dealer. On va gérer ça. Reviens nous voir si tu veux du boulot. »
———
26 ans
Si Beatrix avait su qu’il était si facile de gagner de l’argent, elle n’aurait pas hésité plus longtemps. L’incident de ses 19 ans qui lui était apparu tout d’abord comme une tragédie s’est mué en révélation. Presque une vocation. Et doucement, docilement, Beatrix s’était glissée dans une seconde identité. Lorsqu’elle s’est réessayée à l’exercice, quelques mois plus tard, sous l’ordre des mêmes employeurs, Beatrix comprit que ce qui lui avait été si terrible à observer était en fait une manipulation beaucoup plus simple et agréable lorsqu’on en était l’acteur majoritaire. Une petite cible, un homme, un autre dealer qui voulait du tort. Beatrix avait décroché le boulot presque sans demander. Il fallait qu’elle sache, qu’elle comprenne. L’exécuter avait été simple. Rapide. Presque trop rapide. Cette deuxième fois ne lui avait fait ni chaud, ni froid. Si sa main avait tremblé sur la gâchette, elle n’en aura pas parlé. Lorsqu’elle revint vers ses employeurs, le pactole récolté avait suffit à la décider. Il lui suffisait de s’exercer désormais.
Beatrix mit toute énergie à s’entrainer, athlétique de nature, elle se mit à travailler pas seulement son corps mais à emmagasiner tout un tas de connaissance. Etudiante pour la plupart, pour certains elle se mit à porter le pseudonyme du Corbeau et s’améliorant toujours plus, ivre des plaisirs qu’apportent l’argent, le Corbeau fit rapidement sa renommée et elle vit avec plaisir sa réputation croitre. Usages de faux, piratage informatique, l’allemande se mit à voyager pour remplir ses missions, sous couvert de son marché d’art ou de fausses identités. Bientôt elle trouva son arme de prédilection, l’aiguille, et continua tranquillement à tailler dans le marbre, sa réputation. Le Corbeau prenait son envol, tuait, et repartait aussi vite que le poison dans le sang.
Beatrix rencontra Dimitri dans une galerie d’art. Ce qui partait d’une simple discussion autour d’un tableau aboutit à un marché, un contrat. C’est lui qui l’a poussée dans la Mafia. Suffisamment consciente de son talent pour s’y laisser aller. Leur accord basé sur la confiance resta tacite. Il fut le seul à qui elle confia son identité et passa son premier contrat avec succès.
——— Une première voiture débarque par la dans le périmètre gauche de Beatrix. Il ne lui reste que trente secondes avant que sa cible ne débarque. Elle inspire, expire, la bouche en « o » pour faire circuler l’air dans ses poumons et emmagasiner le maximum. Elle ne peut pas se rater car les russes, eux, ne la rateront pas. Dimitri est lui aussi sur la sellette en lui faisant confiance. Si elle chute, lui aussi, l’inverse étant égal. Bien sur, elle sera retrouvée en petits morceaux alors que lui ne risque surement que d’être rétrogradé dans la hiérarchie mafieuse, néanmoins, il sait qu’elle a prit ses précautions et que si elle disparaît, d’autres choses apparaitront.
La première voiture laisse sortir une femme et des enfants. Ceux de sa cible, l’imagine-t-elle. Et puis, elle s’arrête de le faire. Ses cibles ne restent que des têtes à abattre, elle ne s’autorise jamais à s’exprimer sur eux, et si elle le fait, elle conjecture objectivement. Son sang-froid et sa maitrise ne lui laissent pas le temps de réfléchir à l’éthique de l’empathie légendaire que l’on incombe à tout un chacun. Elle aime son boulot. Elle n’a pas besoin de savoir qui est sa cible, de toutes façons ça l’importe peu. Elle est passée maitresse dans l’art de séparer ses deux parties d’elle-même.
Deuxième voiture. Cinq secondes maintenant. Sa cible est particulièrement ponctuelle. Son chauffeur s’extrait de la voiture, Beatrix inspire une dernière fois tandis que celui-ci ouvre la porte. Un œil fermé, l’autre dans la lunette, elle vérifie la tête de sa cible. Caché derrière un chapeau, il a le malheur de lever la tête et un léger sourire s’étire sur ses lèvres. L’air ne passe plus dans ses poumons, elle ne cille pas, immobile, seule son bras s’ajuste. Beatrix vise le crâne, sa balle traversera le chapeau puis la masse capillaire, et enfin l’épiderme et l’os pour se visser à l’intérieur et réduire cet homme à un rien. Son doigt glisse sur la gâchette, attend une seconde, puis la presse avec force, sure de son geste.
Le corps de l’homme tombe au sol dans un bruit lourd, et des cris s’élèvent de la rue, mais déjà Beatrix s’éloigne pour ranger son arme. Il est temps pour elle de rentrer.
ø Une fois ce premier contrat achevé, Beatrix devint, sous le même pseudonyme du Corbeau, tueuse à gage pour la Mafia Rouge, ses contrats passant par Dimitri Borodine, second en charge et seul détenteur de son identité. Cela fait maintenant cinq ans qu’elle officie pour les russes et qu’elle mène, à côté, son marché d’art, tout ce qu’il y a de plus légal. A la fois consultante et critique d’art, Beatrix vit pleinement sa nouvelle situation, elle n’est désormais plus en manque d’argent et s’offre suites d’hôtels de luxe et autres plaisirs de la vie courante. Elle envoie de temps à autre de l’argent, anonymement, à ses parents. Son frère et sa sœur, toujours en Allemagne, sont les seuls à avoir encore contact avec elle. Elle oscille entre les USA, l’Europe, la Russie et l’Asie, en bref, elle parcourt le monde et ce, pour le compte de ses deux vies.
Beatrix est sûre d’elle, sure de son emprise et vit aujourd’hui tranquillement, à son rythme, profitant de ce qu’elle n’a eu plus jeune. Se laissant même avoir par le jeu de séduction qu’elle mène avec un homme dont elle ne connaît que le nom, rencontré par hasard dans une soirée mondaine…
BLABLABLA
...avec plus de détails Définition de l'enfer et du paradis pour le personnage Présentement, le paradis pour Beatrix, elle est en plein dedans. Ses contrats se déroulent tranquillement, elle prend plaisir à son travail et ça lui rapporte pas mal d’argent. Non, beaucoup d’argent. Elle s’entoure de jolis colliers et de belles suites d’hôtels, bien sur sans divulguer son nom. Elle voyage, beaucoup, entre ses doigts passent de magnifiques œuvres d’art et comme toujours, son flair est opérationnel. Le corbeau papillonne, c’est le cas de le dire, de soirée mondaine à bal masqué, sans jamais se départir de son petit sourire en coin. C’est cette vie baignée dans le luxe et le confort qu’elle a toujours cherché, leitmotiv initial. Elle pense, là-haut perchée sur sa tour d’ivoire, que rien ne pourra l’atteindre et c’est en ça qu’elle se sent au paradis. Si sa conception du paradis est simple et matérialiste, la liste des pavés la menant à l’Enfer est plus fournie. Si elle tombait entre les mains de la Mafia rouge, pour qui elle travaille, elle n’est pas sure de pouvoir en ressortir en un seul morceau, et c’est le cas de le dire. Beatrix ne veut pas que l’on découvre son secret, son pseudonyme et sa vigilance lui procurant la sécurité. Être privée de sa liberté et de son confort, ce serait là son plus grand supplice. Finir dans une cellule, condamnée à perpétuité ou sous le couteau glacial des russes est une peur qu’elle garde sagement entre ses mains pour ne pas dérailler et perdre le contrôle. Si Beatrix est complètement indépendante et sans attache il se peut que voir disparaître Dimitri soit également une source de soucis pour elle.
Point faible et point fort du personnage Le point fort de Beatrix est sans conteste sa facilité à se glisser dans l’habit noir pour disparaître et effectuer bravement ses missions. Sa force de caractère, son intransigeance et ruse font de cette tueuse à gage un élément intéressant. Furtive, tempérée, silencieuse, rapide… La jeune femme s’est forgée une carapace à toute épreuve et bien sur, les habiletés qui vont avec. Lorsqu’elle s’est découvert un attrait tout particulier pour de telles facultés, Beatrix s’est acharnée à les développer. Calculatrice, secrète, insaisissable… Tout un tas de qualificatifs qui font d’elle aujourd’hui un excellent élément dans son métier, tant et si bien qu’on la demande et la recommande. Beatrix est fière de son parcours, fière de sa force physique et de sa capacité à effectuer son travail avec précision. Si elle se laisse aller à des caprices matériels, Beatrix garde la tête froide car si elle se laissait aller à son orgueil, sa vantardise aurait surement vite fait de résoudre le mystère du Corbeau.
C’est dans le secret de son identité que réside son point fort, mais également l’un de ses points faibles les plus redoutables : Dimitri Borodine, le second de la mafia rouge, est celui qui l’a guidée vers ce trafic et c’est également le seul à connaître son identité, son visage, son vrai nom… Elle sait parfaitement qu’il tient sa vie entre ses mains mais en contrepartie elle n’a qu’à faire jouer son aiguille pour qu’il passe de l’autre côté, sans ignorer bien sur les conséquences d’un tel acte. Dépendre de quelqu’un de cette manière est quelque chose qui lui coute beaucoup, si elle devait mourir elle préfèrerait nettement que cela soit du à son orgueil, qui est un autre de ses points faibles. Parfois l’envie de revendiquer ses actions pour en prouver la perfection est telle qu’elle se laisserait à lâcher une petite trace de son passage… Mais sa raison et son instinct de survie font leur part du travail.
Enfin, bien que sa famille ne soit pas présente sur le territoire américain et qu’elle dissimule une certaine honte à son égard, il n’en reste pas moins que ses parents et surtout son frère et sa sœur, des jumeaux, sont une source d’inquiétude pour elle. Elle n’est pas à leurs côtés et même si elle a évolué sans eux il n’en reste pas moins sur que toucher à cette partie de son histoire est une manière efficace de réveiller sa colère malgré sa maitrise d’elle-même.
La plus grande honte du personnage La plus grande honte de Béatrix réside dans ses origines. Si aujourd’hui elle vit confortablement, ça n’est certainement pas du à un héritage quelconque mais bien à son travail acharné — qu’il soit juste ou non. Elle a vécu dans la pauvreté, ses parents ont luttés et se sont battus pour lui apporter, à elle et à sa fratrie, le strict nécessaire pour vivre. Elle n’était pas populaire à l’école, pas particulièrement jolie, plutôt réservée. Elle aurait voulu étudier l’art puisque sensibilisée par la passion de sa mère, mais elle a rapidement du arrêter ses études pour aider ses parents. Sa mère, peintre vivant dans l’illusion d’un succès qui ne viendra jamais, travaillait également à l’usine avec son mari pour compenser la perte d’argent investi dans son art. Beatrix a connu le détachement familial lorsqu’il a fallu la placer dans une famille d’accueil, et ce traumatisme a suffit à faire naitre en elle la volonté de se battre et d’aspirer à un avenir mille fois plus doré que sa jeunesse. L’allemande voudrait oublier cette partie de sa vie, elle envoie déjà de l’argent anonymement à ses parents pour qu’ils vivent mieux mais ne veut pas repenser à ses années de galère. Casier judiciaire OFFICIEUX :
— Meurtres avec préméditation — Torture et extorsion d'aveux — Fraude et Falsification — Dissimulation de preuves et de cadavres — Effraction — Vol — Vandalisme — Destruction et dégradation par l’effet d’une substance explosive — Complicité avec une bande organisée (mafia)
OFFICIEL :
— Excès de vitesse — infraction au code de la route — Vandalisme (en Allemagne, durant sa jeunesse)
Dis-nous tout !
Vous C’est moiiiii ! Où avez-vous connu le forum ? J’suis déjà là Connexion /7 J’suis là souvent, mais j’dirais 5/7 Avez-vous signé le règlement? J’vais l’faire ça va ! Exemple de RP - Spoiler:
« Si l'image de la tentation est la vôtre, alors il se pourrait bien que vous visiez juste. »
Un air de surprise se loge sur mon visage, que je reprends en main très rapidement. Mon masque et ma tenue sont mes premières armes. Je continue de l'observer, et au moment où ses mots tombent, son premier masque les suit, et mon serpent se met à siffler. Dès lors qu'il prend conscience de mon troisième œil, qui n'est pas qu'une chimère, son corps semble se détendre, n'ayant d'autre choix que de se rendre à ma vérité. Parce que je le sais, j'ai raison. C'est ainsi. La vérité est un prix à payer, très lourd et pesant chaque jour sur mes épaules, mais quelle satisfaction de toucher juste.
« Pour une « humble professeur de divination », sachez que vous êtes absolument remarquable. Voir, fascinante. Votre talent n'est plus à prouver et vous venez de me faire une démonstration des plus florissante. »
Un sourire se peint délicatement sur mon visage, toujours postée dans la même position, et lui prend sa tasse de thé en main. Il me flatte ouvertement, sans concession, il ne cache même pas ses compliments derrière de subtiles manipulations linguistiques. Et je devine aisément qu'il sait à quel point les flatteries atteignent une partie de ma tour d'ivoire. Mon sourire ne peut démentir cette vérité, je suis faible face aux éloges, ma modestie n'étant clairement pas sur table aujourd'hui. Je n'ai pas pour habitude la vantardise, concernant mes aptitudes. Je ne me vends pas. Mais je ne dis pas non aux mots d'un homme aussi séduisant et bien élevé que peut l'être James Holt.
« Il y a effectivement une femme dans ma vie. Tout du moins, il y avait. Nous sommes à ce jour divorcés. La mort d'un enfant renforce les liens d'un couple, autant qu'il peut les détruire. C'est ce qu'il s'est produit pour nous. Alors il se pourrait qu'effectivement que certains sentiments pour mon ex-femme soient encore présents, l'attachement y étant pour beaucoup. Ce qui soulèverait sans conteste une forme de culpabilité d'éprouver un magnétisme à votre égard. »
Je n'émets aucun son, aucun geste à son ami. James est donc un homme divorcé portant le lourd souvenir d'un enfant perdu. Si je n'exprime rien c'est parce que ça ne me touche pas. Aussi cruel que cela soit, je ne peux pas comprendre la douleur que cela inflige. Je ne peux pas savoir ce que cela fait. Alors je préfère rester clairement passive et ne pas embarquer la conversation dans l'irrespect de sa situation. Je ne ferais pas semblant d'avoir un intérêt particulier pour ce qu'il a vécu. Une chose me chiffonne pourtant : Comment n'ai-je pu pas sentir cette perte ? S'il semble maitriser ses émotions, un tel creux, un tel vide n'aurait pas du passer entre les mailles de mon filet. Si cela me déplait ? Un peu, je dois le dire. Je n'ai pas envie de percer tous ses secrets à jour néanmoins je viens de le lire et si cela m'a échappé, c'est un problème. Je ne lui poserais certainement pas la question. Je tiens à ma crédibilité et je ne lui avouerais certainement pas être passée au-delà d'une cassure si importante dans les fibres d'un être.
« Oui, parce que vous l'êtes : Magnétique. Sans conteste »
Je me redresse lentement, mon sourire ne faiblit pas. Mes joues ne s'empourprent pas mais je prends clairement plaisir à l'écouter. Coude plié, menton posé sur ma main pliée, j'observe cet homme qui semble s'épanouir d'une autre manière maintenant que l'aveu est formulé. Le dos contre mon dossier je passe ma main libre, la gauche, sur les écailles de mon serpent endormi près de moi. Il ne me séduit pas, ouvertement, je le perçois et pourtant aussi bien son visage que le timbre de sa voix semblent ponctués d'une touche de jeu, et de défi. Attitude très étrange je dois l'avouer face à, j'imagine, la perte des êtres qu'il vient de m'annoncer. Je ne perçois rien, à ce sujet. M. Holt aurait-il si bien caché ses sentiments, reniés, refoulés aussi loin que possible ? Peut-être. Je n'exclue aucune hypothèse.
« Cependant, j'espère ne pas vous froisser avec cet aveu. Vous auriez tous les droits de me congédier sur le champ mais puisque vérité il doit y avoir, autant qu'elle s'effectue jusqu'au bout, vous ne croyez pas ? »
Je hausse un sourcil, et lâche un léger rire en sa compagnie. Vous rigolez j'espère ? Depuis la sortie des supérieurs je n'avais eu de tels retours, croyez-moi que cela me manque très certainement. Le court épisode noué et joué avec l'ancien professeur de magie noire de Poudlard a eu moins eu le mérite de me distraire un peu ceci dit. De la distraction. C'est de cela qu'il manque dans ce château.
« Vous avez raison M. Holt, la vérité doit être dite et sachez que je la saurais toujours avant vous. »
Je laisse échapper à nouveau un rire délicat, me penche un peu en avant pour récupérer ma tasse de thé qui commence à se faire vide et je me repose en douceur contre le dossier de mon fauteuil. Mon sourire ne semble pas vouloir me quitter, c’est ainsi, il a réussi à poser sur mes traits cette douce expression. Quelques mots, quelques flatteries. Quelle faible femme suis-je face à ce genre de compliment. Vanter mon don est une manière assez efficace de s’attirer mes égards, c’est vrai, j’en suis consciente. C’est pourquoi je reste sur la pointe des pieds, silencieuse et que je ne m’aventure pas plus que cela vers l’homme qui me fait face. Je ne connais pas ses intentions à mon égard, s’avouer tenté ne veut pas dire qu’il se mettra à genoux pour céder. Je ne suis pas le genre de femme à courber l’échine. « Prenez donc conscience que vos intentions m’apparaîtront avant même que vous n’y pensiez. »
Mon sourire s’élargit puis disparaît sur le bord de la tasse de thé, mon regard reste rivé dans le sien. Des yeux bleus, comme les miens. Je lui fais bien comprendre que jouer un double jeu avec moi ce fonctionne pas et que sa franchise —jusqu’ici efficiente— est davantage appréciée. Je ne suis pas quelqu’un que l’on peut tromper comme ça, c’est évident, et personne ne veut s’y risquer. Mon courroux, celui d’Elizaveta, est destructeur.
« Bien, M. Holt, je ne vais pas vous retenir plus longtemps, je vous avoue qu’un travail conséquent m’attend. Mais j’espère que nous aurons le plaisir de discuter à nouveau. »
Je dépose ma tasse de thé sur son socle et me redresse avec douceur, passant mes mains sur ma chemise blanche, comme pour effacer les plis causés par mes incessants changements de position.
« Je reviendrais vers vous, concernant mes écrits, soyez-en certain. »
Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres et mes yeux s’ancrent dans les siens. Célébrité sur l'avatar - Code:
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Diane Kruger ▬[i] (Beatrix K. Rosenthal)[/i] Multicompte(s) Yop, Alexeï bellachica Ivanov. Et accord de toute l’équipe j’crois. Harleen m’a confirmé. Un dernier truc à dire ? J’ai un petit lot de noix d’cocos, dibiibidbibiidibi, qui se suivent comme des numéros.
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Sam 30 Mai - 22:51 | |
Rebienvenue Yago avec ce nouveau personnage. Ça promet! Amuse toi bien avec ta nouvelle demoiselle et bon courage pour ta fiche! |
| | | | Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Dim 31 Mai - 0:46 | |
Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?Rebienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche ! Tu connais le reste de la chanson |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Dim 31 Mai - 8:42 | |
R'bienvenue ! Super choix d'avatar, joli prénom, hâte d'en lire plus |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Dim 31 Mai - 9:44 | |
La polygamie est autorisée? Parce que j'veux bien épouser aussi en secret ton illégale petite tueuse à gages *out* Re-bienvenue ici en tout cas petit Crow |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Dim 31 Mai - 10:35 | |
Un corbeau hein! Moi je dirais que t'es plutôt un vautour bitch ! |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Dim 31 Mai - 12:44 | |
Igor > Merci biatch Kayla > Bonne question vas-y dis moi ? XD Merci Augustus lockheart > Merci mon doux ami Dès que j'ai trouvé je rajoute t'auras vite de quoi lire haha Erikash > Merci ma douce et oui, la polygamie est acceptée Marions-nous en secret mon amûûûûr ! Je te protègerais contre vents et marées ! Xio > Tsseuh biatch ! J'te tuerais en première ! |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Dim 31 Mai - 13:07 | |
Bienvenue Mlle le Corbeau Bon courage pour ta fiche - même si t'es à côté de moi, j'le dis ici pour faire comme tout le monde - ! Hâte d'en lire plus |
| | | | Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Dim 31 Mai - 16:47 | |
Re Bienvenue Diane est si sexy Le corbeau de Poe ? Je viens de le citer sur un autre forum, ce serait drôle uhuhuh |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Dim 31 Mai - 19:57 | |
Re-bienvenue par ici ! Bon courage avec ce nouveau perso, et bon choix d'avatar je trouve |
| | | | Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Lun 1 Juin - 0:50 | |
Je sais pas pourquoi Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ?, c'est dans Alice au Pays des Merveilles |
| | | | Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Lun 1 Juin - 10:21 | |
Rebienvenue ! \o/
Tu connais déjà la musique =D! Amuses toi bien avec ce nouveau personnage! |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Lun 1 Juin - 10:33 | |
Sacha > Merci d'être adorable, tu devrais essayer plus souvent Niall > Yep, too sexy ** Je l'ai mis dans ma tagline ouais, c'est tout Et merci ! Anja > Merci et merci ! Dixit Mlle Green xD Kayla > Va falloir que je recentre mes classiques moi xD Harleen > Oui, merci ! ^^ |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Jeu 18 Juin - 11:11 | |
Yo p'tit lardon! Le délai pour ta fiche est fini, je vois qu'il te reste encore l'histoire à faire, est-ce que tu as besoin de plus de temps? |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Jeu 18 Juin - 11:13 | |
Oui si c'est possible petit chat, désolée, je travaille dessus j'ai eu des contre-temps, j'essaie de finir ça au plus vite. |
| | | Admin - I don't cross the line I put myself on it. MESSAGES : 5603
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Jeu 18 Juin - 11:22 | |
Ya pas de soucis, je comprends ♥ Jusqu'au jeudi suivant, ça ira pour toi? |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Jeu 18 Juin - 11:41 | |
C'est parfait. J'essaie de finir aujourd'hui si je le peux, sinon ça sera fait mardi. Promis. Merci |
| | | Admin - I don't cross the line I put myself on it. MESSAGES : 5603
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Jeu 18 Juin - 13:09 | |
Oki, hâte de te lire |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Jeu 18 Juin - 15:14 | |
Tu vas te saigner les yeux ma pauvre ! haha Mais merci |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Mer 24 Juin - 17:18 | |
Ayest, enfin ! Terminé ! |
| | | | Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Mer 24 Juin - 20:04 | |
Je m'occupe de lire ta fiche |
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| Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] Mer 24 Juin - 21:07 | |
Merci bien m'dame ! |
| | | | Sujet: Re: Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] | |
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| | | | Beatrix Katrin Rosenthal ; “ Le Corbeau “ [Délai accordé - 24/06] | |
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