▬ Nom ; Ainsworth ▬ Prénom(s) ; Jade Kathryn (ne me demandez pas ce qui est passé par la tête de mon père lorsqu'il a choisi ce deuxième prénom. Quitte à m'attribuer un nom anglo-saxon coûte que coûte, autant ne pas affubler sa fille d'un patronyme de grand mère, non?). ▬ Surnom(s) ; Même pas la peine d'y penser, s'il y a bien quelque chose que j'abhorre, ce sont les surnoms. Du moins dans la vie de tous les jours, car ils sont souvent débiles. ▬ Âge ; Vingt deux ans. ▬ Nationalité ; Franco-anglaise. ▬ Groupe ; Mon accent ne tromperais pas un sourd : je fais partie des étrangers qui envahissent New York et volent le travail des braves gens (haha.) ▬ Statut et activité dans la vie ; Ce que je fais dans la vie ? Et puis quoi encore ? Si tu crois que je vais te le dire, tu t'enfonces le doigt dans l'oeil. ... Mais bon, si tu insistes... Ta tête me revient bien alors je vais te le dire. De par ma bonne naissance, j'ai été élevée dans l'amour des grands peintres et de l'art pictural en général. Alors le jour, j'exploite ma passion en bossant dans une gallerie à Greenwich Village, poste que j'ai obtenu grâce à l'un des derniers amis de Papa. Je lui dois d'ailleurs beaucoup car il faut bien dire que les minettes de vingt deux ans comme moi qui occupent ce genre de postes ne courent pas les rues. Cependant, le soir, tout change. Le soir, de drôles de choses se déroulent dans le sous-sol.. Rassurez vous, je ne dirige aucun atelier glauque où triment vingt Philippines sous-payées, oh non. Quand même. Non, le soir, je me voue à ma deuxième passion : les cartes. Quand la nuit tombe, j'organise des parties clandestines de poker, blackjack et autres jeux non approuvés par le Grand Barbu et sa Sainte Eglise. Les enjeux sont souvent scandaleusement élevés, et si vous saviez le beau monde baignant joyeusement dans l'illégalité que je reçois... ▬ Orientation sexuelle ; Autant être franche : j'aime les hommes, les muscles, les pomme d'Adam, particulièrement les obliques bien tracées.. Hum... Oui, bref, je suis tout à fait hétérosexuelle. Si l'on passe sous le silence quelques aventures bicurieuses qui jalonnent mon parcours sexuel, cela dit.
_____ Wanna know more ? _____
▬ Histoire ;(25 lignes mini)
En guise d'introduction, je me contenterais de citer J.D Salinger : "Si vous voulez que je vous dise, alors sûrement la première chose que vous allez demander c'est où je suis né, et à quoi ça a ressemblé, ma saloperie d'enfance, et ce que faisaient mes parents avant de m'avoir, et toutes ces conneries à la David Copperfield." Car c'est ça qui vous intéresse, n'est ce pas? Eh bien parfait. Vous en aurez pour votre argent, dans ce cas. Vous saurez tout. Oyez, oyez, braves gens, arrêtez vous un instant et écoutez le Ménestrel vous chanter la Ballade de Jade Ainsworth.
PARTIE I: SES PARENTS, SON ENFANCE, ET "TOUTES CES CONNERIES A LA DAVID COPPERFIELD"
" Tout a commencé à Londres, dans une boîte de strip-club, un soir de juin en 1986. Le père, Ian Ainsworth, avait alors une trentaine d'années, et accumulait pas mal d'argent en sa qualité de trader. Il fallait bien, remarquez, pour soutenir la famille. Car les Ainsworth, autrefois grande famille aristocrate, n'avaient aujourd'hui de prestigieux que le nom, la ruine les ayant frappés vingt ans auparavant. Ian menait une vie trépidante, toujours par monts et par vaux, aussi lorsqu'il était de passage à Londres, il en profitait pour se détendre... dans les strip-club. Il était triste pour lui de l'admettre, mais il préférait de loin observer une jeune fille se déflorer plutôt que de remettre en mains propres son chèque de soutien à sa vieille maman, qui le serrait invariablement dans ses bras en pleurant et en l'appelant le sauveur de la famille. Trop de pression pour un homme sensible comme lui. De son côté, la mère, Julie Delachaume, avait débarqué à Londres sur un coup de tête quelques mois auparavant, sans un rond en poche. Elle se produisait dans les clubs non pas parce qu'elle y était forcée (enfin, sans parler de côté financier de la chose), mais parce qu'elle aimait ça. Parce qu'elle était jeune, belle, et qu'elle aimait se donner en spectacle, en bonne française exubérante qu'elle était. Et un soir de juin, donc, les deux protagonistes se rencontrèrent. La suite risque d'arracher un sourire ému aux âmes romantiques qui croient aux contes de fées : coup de foudre, mariage précipité malgré les protestations de la famille Ainsworth... C'est beau, hein? Quelle belle histoire. Ian était fou amoureux, tandis que Julie ne parvenait pas à croire qu'elle se baladait à présent en robe Armani au bras de son trader de mari, elle qui pensait finir sa vie à Londres en tant que clocharde en résidence sur les bords de la Tamise. Tout le monde y gagnait, à l'exception des vieux Ainsworth, qui perdaient en rente ce que Julie gagnait en paires de Louboutins. (Note du ménestrel: à ce moment là, les gens ont un sourire indulgent et pensent très fort : c'est complètement pompé sur Pretty Woman. Mais c'est là l'histoire qu'on a m'a raconté.) Malheureusement pour son mari qui, occulté par sa beauté et sa joie de vivre, n'avait rien remarqué, Julie se révéla être volage. Toute écervelée qu'elle était, elle se disait que maintenant qu'elle était riche et bien mariée, il était temps qu'elle commence à prendre des amants. Ce qu'elle fit, sans se priver et surtout sans se douter que Ian était au courant (par le biais de deux langues de vipère de ses cousines) et souffrait en silence. Heureusement pour Mrs Ainsworth, il était malgré tout le meilleur des hommes, et quand elle vint le trouver en pleurs, enceinte d'on ne savait qui, promettant de s'assagir et lui servant milles excuses sur un plateau... il la reçut à bras ouverts au lieu de lui tirer une balle dans le bide, ce qui fut très louable de sa part. Une petite fille débarqua donc au matin du 16 mars 1988, après de douloureuses contractions et un longue crise identitaire portant sur l'ordre des prénoms : Jade Kathryn ou Kathryn Jade ? Finalement, Julie l'emporta, sous prétexte que c'était elle qui avait souffert le martyre pour la mettre au monde. Jade fut donc reconnue par cette bonne pâte de Ian qui, après un test de paternité, était à présent certain qu'il était autant son père que Cary Grant. Néanmoins, il agit toujours en tant que tel, lui procurant l'affection nécessaire quand sa mère se remit à batifoler dans les bars. L'un dans l'autre, l'enfance de Jade fut globalement heureuse : petite princesse de ses parents, elle ne manquait pas d'amour, obtenait tout ce qu'elle voulait, et était couvée, gâtée, et archi-gâtée. - Jade, ma puce, cette robe est beaucoup trop jolie pour aller à l'école, tu vas l'abimer... - Papa a dit que je peux! - Jade, c'est bien raisonnable de s'acheter un sac a ce prix là? - Papa dit que rien n'est trop beau pour moi! En fait, mis à part les infidélités de Madame (qui prenait soin cette fois d'être plus discrète), la famille Ainsworth vécut en parfaite harmonie, jusqu'à ce que tout bascule irrémédiablement, lors du dix-huitième été de la jeune fille."
PARTIE II: LE DEBUT DES EMMERDES, FAREWELL DADDY
" Le mois de juillet 2006 fut en effet un tournant fatal pour la famille Ainsworth, et sur tous les points. Si le Grand Barbu avait décidé de mettre fin à ce pseudo-conte de fées, il n'aurait pas su trouver moyen plus brutal (à part peut être s'il avait décidé les Amerloques à balancer trois bombes sur leur baraque). La première frappe partit d'un lot d'actions mal placées. Un beau matin, Mr Ainsworth, qui se vantait de n'avoir jamais commis la moindre erreur stratégique au cours de sa carrière, contempla, impuissant derrière sur son écran, des milliers de livres disparaitre dans le néant en moins de temps qu'il n'en faut pour épeler "ruine". Il avait commis une erreur. L'erreur fatale d'avoir énormément investi sur une industrie en crise sous-jacente. Comme de bien entendu, le train de vie des Ainsworth en prit un sacré coup, et c'était plus que Julie Ainsworth Delachaume ne pouvait supporter. Elle s'était habituée à un certain standing, et ne tolérerait pas l'humiliation d'être rabaissée au rang du reste de la famille de son mari, les pauvres, là. Aussi, au bout de deux mois, elle prit la décision de faire ses valises sans la moindre considération pour son mari et sa fille, et s'envola pour le Mexique en compagnie de deux de ses amants. Le reste des Ainsworth se levèrent un jour comme les autres, et tout ce qui restait d'elle était un mot expéditif, froidement scotché à la porte d'entrée, et point. Entre le banquier qui appelait tous les jours pour causer découvert, sa famille qui le harcelait, et le côté ruine de la chose, ça n'allait déjà pas fort pour Ian, mais le départ de sa salope infidèle volage et infidèle d'épouse l'acheva définitivement. Il plongea tête la première dans une dépression nerveuse dont il ne devait jamais sortir, laissant sa fille dans le désarroi. Que faire pour sortir son père de ce mutisme alcoolisé qui constituait à présent sa routine ?"
STOP! Fini les conneries, qu'on abatte le ménestrel. La suite me tient trop à coeur pour que je vous la raconte en me cachant derrière les pompons d'un clown à mandoline.
J'étais complètement perdue. Mon père se fermait de plus en plus, passait des jours entiers enfermé à clé dans sa chambre, que j'essayais désespérément d'ouvrir à l'aide d'un tournevis. N'en pouvant plus, je le coincai un soir, après avoir passé quatre heures dans la cuisine en attendant que la faim le pousse à sortir de sa tannière. - Papa... Je t'en prie, il faut que tu arrêtes.. Je sais, on a perdu beaucoup d'argent, on a perdu Maman. Mais tu m'as moi ! Je vais trouver un job, je vais t'aider, je... - Qu'est ce que tu vas faire idiote?! Tu es à peine majeure! "Tu m'as moi"... Je suis même pas ton putain de père! Ton père c'est ce connard de mannequin portugais! Ou cette grosse huile que ta salope de mère baisait de cinq à sept! C'est n'importe quel queutard londonnien, ton père! Alors fous moi la paix, qu'est ce que tu peux bien comprendre... Et une bonne claque dans la gueule, une. Ce n'était pas tant la nouvelle qui m'avait choquée (à vrai dire, je commençais à soupçonner quelque chose de pas clair depuis un an), mais c'était le ton qu'il avait employé : jamais mon "père" (car moi pour moi, il l'était bel et bien) ne m'avait parlé de la sorte. Je ne l'avais même d'ailleurs jamais entendu s'emporter aussi violemment contre qui que ce soit, même lorsqu'il s'engueulait avec ma mère, "grue" était la pire insulte qu'il lui destinait. Lui même paraissait surpris, et se mit à balbutier des excuses, les larmes aux yeux et la tête entre les mains. J'ai lutté pour ne pas laisse couler les miennes, je suis montée tranquillement dans ma chambre, j'ai empaqueté quelques affaires, laissé mon portable sur la table de nuit. Et je me suis barrée, tout simplement. Mon père est resté plus d'un an sans me voir. Treize longs mois durant lesquels j'ai vivoté chez des amis, beaucoup bu, beaucoup baisé. J'allais de bar en bar, de piaule en piaule, sans que mon père cherche à prendre de mes nouvelles. J'ai alors décidé qu'il était temps que je lui en fasse parvenir. Grâce à l'aide d'amies dont les parents étaient toujours riches, j'ai commencé à fréquenter les soirées branchées de Londres, et à traquer les paparazzi. Je n'ai pas tardé à squatter les pages people du Sun et du Mirror, me pavanant au bras de riches héritiers dans des robes empruntées, tandis qu'on me surnommait Jade "I've Got Daddy Issues" Ainsworth. Ma mère, l'ex stripteaseuse et lectrice assidue de tabloids de tous poils, aurait été sacrément fière de moi. Mais aucun signe de mon père, tandis que j'espérais bêtement que, révolté par mes frasques, il remue ciel et terre pour me retrouver et me ramener à la maison. Mais il était visiblement trop occupé à vider les bouteilles de scotch, terré dans sa chambre, à jouer au solitaire sans se préoccuper le moins du monde de la disparue qui n'était même pas sa fille. De mon côté, je commençais à manquer cruellement d'argent. Sur je ne sais quelle impulsion, que je n'explique toujours pas aujourd'hui, j'ai rejoint une agence d'escort-girls. - Donc si j'ai bien compris, je pose à leur bras, je ris à leurs blagues, je suis belle, et c'est tout? - C'est l'idée générale, oui. Après, ne t'attends pas à des Apollons, hein. Ce genre de types n'ont pas besoin de faire appel à nous, donc prépare toi à quelques ventres flasques... - Délicieux. Et.. en ce qui concerne l'après-soirée? - T'es mignonne. C'est à toi de voir, là... - Super. Tu m'excuses un instant, je vais vomir. J'avais VRAIMENT besoin d'argent. Le sexe en fin de soirée n'était pas clairement inclus dans le contrat mais, comme je devais rapidement le comprendre, c'était l'attente majeure de la plupart des clients. En quelques mois, je suis passée entre les draps d'hommes des plus répugnants, des vieux, des moins vieux, tous très riches et très frustrés. Ce fut une des expériences les plus désagréables de ma vie, jusqu'à ce que je craque. Ce soir là, j'étais en compagnie d'un des plus gros connards que la terre ait porté, dans le genre jeune loup pompeux et méprisant. Je ne voulais pas coucher avec lui, plutôt crever. Ma résistance me valut d'être jetée à terre, et cognée trois fois. Par je ne sais quel miracle, je réussis à m'enfuir, ma robe esquintée et le visage ensanglanté, et instinctivement, j'ai couru chez moi. Chez mon père, dont je gardais toujours la clé sur moi, au cas où.
Vous n'aurez pas droit au moindre détail des retrouvailles fortes en émotions d'un père dépressif avec sa non-fille devenue une pute camée entre temps. C'est pas parce que je suis obligée de vous raconter mon histoire que vous êtes en droit de tout savoir, vous vous prenez pour qui? Tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est qu'après un an d'errance, j'ai finalement réintégré le domaine familial, et basta. J'ai appris que pour remonter la pente, mon père participait à des tournois de poker plus ou moins illégaux. Il avait toujours eu la passion des jeux de cartes, passion qui devint rapidement la mienne. En effet, si l'état de mon père s'était légèrement amélioré durant mon absence, il restait sombre et mutique, et lui demander de m'apprendre à jouer fut mon seul moyen d'attirer son attention (et qui s'avéra, après coup, bien plus efficace que faire la pute devant un objectif). A force d'habitude, je suis devenue plutôt douée, sans vouloir me lancer des fleurs, à la joie discrète de mon professeur. Pendant un an encore, nous avons vivoté de la sorte, tant mal que bien. J'ai trouvé un boulot dans une librairie spécialisée en art, mon père gagnait autant d'argent qu'il en perdait au poker, si bien que d'une certaine façon, nous parvenions à joindre les deux bouts. Et puis le pire soir de ma vie arriva, alors que je commençais à narguer la fatalité qui nous avait frappés deux ans plus tôt.
Il était bien trois heures du mat', et malgré le fait que je me levais de bonne heure pour aller taffer, j'étais en proie à l'insomnie la plus coriace. Je passais le temps, fumant clope sur clope, en écoutant le Carnaval des Animaux de Saint-Saens, fredonnant le thème des Fossiles à mi-voix. Et puis, alors que j'écrasais ma sixième Silk Cut de la soirée contre ma tête de lit, j'ai entendu un bruit sourd à l'étage inférieur. La panique est montée instantanément au cerveau, et en deux secondes, je m'étais ruée au bas de l'escalier. Un des lourds tabouret de la cuisine gisait au sol, et au dessus, les pieds de mon père pendaient misérablement dans le vide. Je n'ai pas osé lever les yeux, c'était inutile : je savais très bien ce qui m'attendait. Je me souviens avoir étouffé un cri et m'être ruée hors de la maison, pour me réfugier chez la voisine, qui a aussitôt appelé les urgences. J'ai refusé de voir la dépouille. Aujourd'hui encore, je ne parviens pas à m'expliquer son geste, pourquoi il a choisi de se balancer au bout d'une corde alors que les choses s'arrangeaient. Je n'ai pas réussi à pleurer avant trois semaines (mais alors après, je vous raconte pas le drame.) Après l'enterrement, quand j'ai enfin eu le courage de retourner à la maison, j'ai trouvé une note sur la table, qui n'avait pas été déplacée. Une foutue note qui disait simplement : "Pardon. Buffet". Buffet, quoi buffet? Tu te fous de ma gueule, ou quoi ? Une blague posthume? En fille obéissante, je suis tout de même allée ouvrir le buffet, dans l'optique d'en profiter pour me jeter un petit scotch (parce que mine de rien, j'accusais sévèrement le coup). Eh bien dans le buffet, il y avait de la thune. Un max. Toutes ses économies, probablement. C'est là que j'ai compris qu'il fallait que je me barre. Je suis montée dans ma chambre, j'ai fait tourner le globe terrestre de mes six ans sur son orbite. C'est tombé sur New York. Deux heures plus tard, j'avais fait mes valises, empoché le fric, et je faisais le pied de grue à Hearthrow.
A peine avais-je foulé le sol de la Grande Pomme que mon premier réflexe a été, après avoir fumé une silk cut jusqu'au filtre, de dégainer mon portable pour appeler Jake Wolstoncraft. Ce brave type, malgré son nom à coucher dehors, était l'un des rares amis de la famille à ne pas avoir tourné les talons en sifflotant lorsque mon père nous avait fait un remake du crash de 1929. Heureux hasard, Jake W. habitait New York, et à l'enterrement, il m'avait conseillé de l'appeler en cas de pépin. Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En apprenant que j'étais fraichement débarquée en territoire Yankee pour un séjour d'une durée indetérminée, le vieux m'a proposé ce job dans l'une de ses nombreuses galeries d'art, ce sur quoi je n'allais certainement pas cracher. C'est à partir de ce moment là que je me suis dit que finalement, la vie n'était pas si dégueulasse. Du moins, avant que l'Apocalypse nous frappe... la suite de mon histoire est en conséquence plus qu'incertaine, alors je vais m'arrêter là. Inutile de vous gonfler avec des hypothèses plus pessimistes les unes que les autres.
▬ Relations ;
"Mes relations, ah ! mes relations..." soupirait Aznavour, un de ces petits frippés français dont ma mère me noyait les oreilles dès l'âge de trois ans. Mes relations sont variables selon leur nature. En ce qui concerne les "amis", j'ai rarement eu du mal à m'en faire, vu mon incroyable capacité à attirer l'attention et la sympathie de manière simultanée. Vu que vous êtes tous de grands génies auréolés de savoir, vous aurez remarqué que le mot a été encadré de guillemets condescendants. En effet, si j'ai toujours su m'entourer d'une bande de fêtards sympas comme tout, je compte mes véritables amis (ceux qui collent à la définition du dico) sur les doigts de la main, et encore. Pas parce que l'humanité ne veut pas de moi, oh non. Tout simplement parce que je ne prends la peine d'approfondir mes relations amicales que très, très rarement. En cas de pluie de sauterelles, par exemple. Passons aux relations amoureuses, ou plutôt sexuelles. Je ne vais pas me la jouer cœur de glace, ça m'est arrivé de me prendre de passion pour un mec à l'adolescence, plusieurs fois même. Et franchement, ça ne m'a rien apporté de bon, juste des larmes inutiles et de l'argent foutu en l'air. Alors j'ai décidé que c'était une preuve de masochisme que de se prendre autant la tête. Il faut dire aussi que mon expérience d'escort girl a, comment dire... quelque peu refroidi mes ardeurs envers la gent masculine. Alors j'enchaîne les amourettes et les aventures sans lendemain. Je n'y peux rien, je ne trouve satisfaction nulle part : les jeunes m'ennuient, et les hommes mûrs qui m'attirent ne sont que source de problèmes.
▬ Physique ;
Il n'y a rien tant que je déteste que la fausse modestie, alors je vais y aller franco : je suis assez satisfaire de mon physique. Parenthèse : non mais c'est vrai, quoi de plus insupportable que les filles sublimes qui battent des cils d'un air humble et affirment pleurer de dépit dès qu'elles croisent un miroir? Excusez moi. Je disais. Je mesure dans les un mètre soixante dix, soixante quinze les jours de talons hauts (c'est à dire 90% du temps.) Depuis mes seize ans, je ne peux pas faire un pas dans la rue sans qu'une vieille conne, le sourcil réprobateur, ronchonne "encore une de ces anorexiques... j'vous jure, si c'est pas malheureux", ou quelque chose dans ce goût là. C'est vrai, je suis mince à l'excès, et ce sans m'enfoncer les doigts dans la gorge après chaque repas : je fais partie de ces filles insupportables aux yeux du monde, qui peuvent se goinfrer comme trois vaches et perdre un kilo. C'est de famille. En parlant d'hérédité, on m'a toujours répété que j'avais hérité de la beauté de ma mère, et du caractère de mon (faux) père, et franchement, ça vaut mieux que le contraire. C'est vrai, je me trouve belle. J'ai le visage en coeur, des traits réguliers, de belles lèvres... Que demande le peuple? Mes cheveux ne sont pas dégueus non plus : longs, souples, malléable à souhait. Je n'ai pas à me plaindre de mes jambes d'un mètre vingt de haut. Si il y a une chose dont je pourrais me plaindre au service après-vente, ce serait mes seins : franchement, le grand barbu aurait pu les faire un poil plus gros, la face du monde n'en aurait pas été changée.
▬ Caractère ;
Bon, à présent que je vous ai mortellement déprimés avec mon histoire (j’en suis la première désolée), laissez moi être claire. D’accord, ma vie a pas toujours été marrante, des fois même carrément insupportable, mais ce n’est pas pour autant que je suis le genre de fille suicidaire et lugubre, dont le passe temps favori est de se balader de nuit dans les cimetières en pleurant et en frappant sa tête contre le premier arbre à portée de main. On pourrait même dire que mon caractère est tout à fait à l’opposé. A ce qu’on dit, je suis étonnamment joyeuse comme fille. En fait, je me suis toujours dit que, déjà que la fatalité s’acharnait sur moi, si en plus je me mettais à pleurer tous les jours, autant m’exploser la cervelle. Mon credo ? Mieux vaut en rire qu’en pleurer. Je suis une bonne vivante. Une vraie salope du rire et de la danse sur les tables. J’aime le danger, l’imprévu : défie moi de sauter du toit accrochée à un ballon d’hélium, file moi vingt livres, et on se revoit à l’hosto, où tu te feras engueuler par les infirmières condescendantes. On peut aussi dire que je suis bien lotie au niveau fierté et confiance en moi. Pour ma défense, il faut préciser qu’avant qu’elle ne se barre, il ne se passait pas un jour sans que ma mère me répète que parce que j’étais une Ainsworth, que mon papa gagnait beaucoup d’argent, et que ma maman était très belle, j’étais au dessus des autres enfants. Aujourd’hui, du haut de mes 22 ans, je n’ai pas réussi à chasser cette idée de mon esprit, elle y est trop profondément ancrée. Alors oui, j’admets que j’ai une fâcheuse tendance à prendre les gens de haut, et même à les rabaisser avec excès. Quoi dire de plus… Je suis extravertie, extravagante, lunatique, égoïste, moqueuse, allumeuse… Quoi d'autre? L'insatisfaction perpétuelle, ça me connait. Une vraie chieuse, jamais contente. Il parait que j'ai de l'esprit, que je n'ai pas la langue dans la poche. Et puis... Allez y, levez les yeux au ciel. Vous croyez que c’est si facile que ça de se présenter, comme ça, à vif ? On se croirait en plein cours de théâtre : « Vas-y, on te regarde, fais le saule pleureur. » Désolée je m’égare. Mais ça m’arrive souvent (de m’égarer, pas de faire l’arbre). Alors vous savez quoi ? Je vais laisser la parole à quelques personnes qui m’ont bien connue (et d’autres dont je n’ai pas le moindre souvenir.)
Cassie (qui m’a hébergée pendant six mois) : « Jade, c’est une fille spéciale. Dans les deux sens du terme. J’en connais pas deux comme elle. Elle est marrante, adorable, enthousiaste. Mais alors elle est un peu… bipolaire. Je sais que c’est pas le bon terme pour ce que je veux dire, mais c’est moi qui raconte alors je dis ce que je veux, pigé ! J’en étais où.. Ha oui, Jade et sa bipolarité. Vous voyez, elle est du genre à danser en soutif dans la cuisine, une bouteille de champ' à la main, en chantant les Stones à tue-tête... et puis l'instant d'après elle va s'arrêter, vous fusiller du regard, vous prendre une clope et murmurer "Tu es détestable. Dégage". Bon cette fois là, c'est vrai qu'elle était bourrée, mais elle est sujette à ce genre de choses. Les changements d'humeur radicaux... Elle est LUNATIQUE, voilà! Tellement que ça vous fout les jetons. » Edward (notre domestique à la retraite : « Ha, la petite Jade, je m'en souviens bien. Gentille gamine, elle m'aimait bien. Mais alors... Une véritable ca-tas-trophe sur talons hauts. Rendez vous compte que même à seize ans, il fallait la suivre partout avec une pelle et un balai, au cas où. C'est bien simple : dès qu'il y a quelque chose à ne pas dire, elle le dit. Dès qu'il y a l'intime possibilité de casser un objet, elle s'exécute. Je me rappellerais toujours la fois où elle a fracassé une carafe en cristal qui contenait un scotch de cinquante ans, pour avoir enfilé son trench trop près du buffet. Un peu froide, peut être, au premier abord. Enfin en même temps, si vous aviez vu sa mère... Mais elle n'est pas méchante, non. Maladroite, ça, par contre...» Mark (un parfait inconnu) : « Cette fille, si je m'en souviens... Elle était zarbi. Je l'avais ramenée chez moi après une soirée dans le West End. Une vraie nympho. Elle me chauffait, mec, un truc de barge, j'ai cru qu'on arriverait jamais en haut de l'escalier. Et puis sans prévenir, alors que j'étais à moitié à poil, excité à mort, elle a empoigné son sac à main et a quitté la chambre en murmurant qu'elle avait besoin de passer à la salle de bains. Sur le coup, j'ai pas réagi, ça m'a troué. J'entendais des bruits bizarres en bas, et vu qu'au bout d'un quart d'heure elle n'était toujours pas réapparue, j'ai décidé d'aller voir. Jade était au salon, la clope au bec. Autour d'elle, c'était Baghdad : elle avait foutu le dawa dans ma chaine Hi-fi pour y brancher son i-pod, et s'était largement servie dans l'armoire à liqueur. Elle écoutait en sourdine une chanson française déprimante (Gainsbourg, je crpis que c'était), et elle chialait. Je me suis dit qu'elle était folle, et je l'ai virée de chez moi. Ouais, quoi, "c'est pas cool" ? Z'êtes qui, le Père Lavertu? »
Dernière édition par Jade K. Ainsworth le Dim 24 Jan - 23:12, édité 23 fois
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Dim 17 Jan - 19:12
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
L'enfer, ce serait que l'agence d'escort girls me rattrape et me colle sur le trottoir, même si c'est complètement irrationnel. L'enfer, ce serait de subir le même supplice que le type d'Orange Mecanique, seulement moi, on me diffuserait en boucle le moment où j'ai découvert le corps sans vie de mon père, sur fond de "Carnaval Des Animaux". Ce serait de finir comme ma mère, devenir une bécasse écervelée briseuse de foyers. Ou de vivre dans un monde régi par des tarés comme l'autre là, Systol, je crois.
▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis... J'aimerais bien pouvoir battre des cils d'un air candide et vous dire "La paix dans le monde, tous les gens unis et heureux, comme une belle famille où personne n'aurait jamais fin", mais je ne suis pas très niaise comme fille, et plutôt terre à terre. Aussi, le paradis, je n'y crois pas vraiment. Cependant, un peu plus de justice, ça ne ferait pas de mal au monde. Je sais, je suis mal placée pour parler, avec mes parties de poker illégales. Mais c'est pas franchement très grave. Il m'arrive en effet de rêver d'un monde plus juste, où les pères ne se suicident pas, où on aurait moins de mal à être heureux. Mais une fois que la vie t'a foutu une ou deux claques bien dosées, tes espoirs, ils ne font pas long feu. Ceci étant dit, au Paradis hypothétique, je suis sûre qu'on écoute Serge Gainsbourg tout le temps, et ça c'est super.
▬ Taux de criminalité et pourquoi ;
Voyons voir, que contiendrait mon hypothétique casier judiciaire... - Possession et consommation de substances illicites (coke et taz') - Plantation personnelle de weed. - Ivresse sur la voie publique. - Semi prostitution (je ne faisais pas le trottoir, mais c'était tout comme) Alors je dirais entre 15 et 20% ? Je ne suis pas une grande criminelle, après tout. Ha oui, et puis je tiens un petit salon où on joue aux cartes illégalement. Bah, des broutilles tout ça.
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▬ Prénom ou pseudo ; Vous SAVEZ qui je suis ▬ Âge ; Je suis vieille, c'est tout ce qui compte. ▬ Votre avis sur New York - The Dark Side ; Je m'y suis attachée. Il est chouette. ▬ Où avez-vous connu le forum ; Il m'a bousculée dans la rue, c'était la moindre des choses que de laisser une adresse, sans quoi il aurait eu de mes nouvelles.... ▬ Niveau de RP ;(En lignes/par word par post) Une cinquantaine de lignes minimum. ▬ Exemple de RP ;
Spoiler:
SAMEDI, 22H ET DES POUSSIERES.
Citation: « Ici John Kraiser, pour E ! News ! Je me trouve actuellement au pied de la Statue de la Liberté, où se tient ce soir un événement de taille : Nicolas de la Rocha, millionnaire excentrique, a réservé le monument pour organiser l’une de ses fameuses soirées huppées qui défrayent la chronique. De mémoire d’homme, on n’a jamais rien vu de si grandiose : rien ne semble pouvoir arrêter ce fêtard invétéré dans sa quête de l’extravagance ! Et voici qu’arrive Stella Mc Cartney, accompagnée de LiLo… Eh oui, Mike, tout le gratin New Yorkais se bouscule pour assister à cette soirée incroyable. Et voilà… oui, oui, c’est bien lui, Axel Malory, notre cher animateur radio ! »
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Cette fois ci, Nicolas avait bel et bien décidé de frapper un grand coup, histoire de bien marquer les esprits. Non, mais c’est vrai : pourquoi se contenter de réserver un banal club comme le Webster quand on pouvait se payer… la Statue de la Liberté, à tout hasard ? Eh ouais, vous ne rêvez pas. Démentielle, géniale, démesurée, insolemment provocante, ou carrément ridicule, on pouvait appliquer une infinité d’épithètes variés pour qualifier cette idée tout droit sortie d’un récent trip cocaïno-alcoolisé du jeune homme. Mais à vrai dire, rien n’était trop extravagant pour notre héritier oisif : il était exactement le genre de type qui pouvait s’exclamer, emporté par l’extase de la sixième ligne de poudre, un truc comme « Bordel, faudrait carrément faire une putain d’orgie au sommet de la Big L !! », s’en souvenir au matin et mettre son projet à exécution comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Bon, bien sûr, les négociations avaient été un brin délicates (on parle quand même de la grande statue en fer, là), mais au final, il avait suffi d’aligner les gros billets, et l’affaire était dans le sac. De toute façon, Nico ne connaissait pas d’autre façon de faire, alors il aurait été bien emmerdé s’il était tombé sur une horde de gens dignes et intègres. Enfin, il avait gagné. Et à soirée phénoménale, programme équivalent : au moins une cinquantaine de VVVIP étaient attendus (sans compter les fêtards les plus éminents de l’UES), cinq cent bouteilles de Dom Pérignon avaient été commandées, et Justice mixerait sur les coups de onze heures. C’était parti pour être une bonne soirée. C’était.
L’élément perturbateur fit son apparition trois jours plus tôt en la personne du directeur de studio d’Alex Malory, qui recouvrit les bottes de Nico de multiples coups de langue par téléphones interposés afin de s’assurer que son poulain soit inscrit sur la Liste VIP. Sur le coup, Nicolas était légèrement coké et donc pas complètement lucide, ce qui l’avait conduit à répondre un truc qui ressemblait à « Ouais bien sûr, ramène ton mec, va, c’est la fête, tout le monde y doit y aller, tiens, ramène Médor, aussi ». Ce n’est que quelques heures avant le début de la soirée que le jeune homme réalisa la connerie ahurissante qui l’avait saisi ce jour là : il avait autorisé le Mal à l’état pur, réfugié dans le corps d’un animateur radio sous Prozac, à se rendre à ce qu’il espérait être LA soirée de sa carrière. Qui resterait alors gravée dans sa mémoire comme la pire des catastrophes, la troisième guerre mondiale, Hiroshima fois dix.
La situation était apocalyptique : ces derniers temps, personne à New York ne savait faire surgir une foule de sentiments négatifs chez Nicolas avec autant de talent que Malory. Les deux hommes n’avaient jamais été réellement présentés l’un à l’autre, et ce n’était pas plus mal : l’un avait entendu tant de louanges au sujet de l’autre sortir de la bouche de Saskia que Nico vouait à l’animateur une haine viscérale. Inutile de préciser que s’il arrivait qu’il le pousse sous un bus, par pure maladresse, le remords ne l’envahirait sans doute pas plus d’une nanoseconde. En même temps, l’idée qu’Axel allait certainement lui enlever la seule fille qui comptait à ses yeux ne donnait pas franchement envie à Nicolas de le gratifier d’une chaleureuse tape dans le dos ni de taper le carton en sa compagnie, et c’était bien compréhensible, non ?
Quoi qu’il en soit, on était maintenant Jour J, Heure H, et on pouvait dès maintenant prévoir quelques dommages collatéraux. Nicolas se cramponnait fermement au lavabo des toilettes de fortune installées à l’occasion de la soirée, les yeux rivés sur les trois petites tracées de poudre blanche qu’il avait parfaitement dessinées grâce à sa carte American Express Platinium. Il avait besoin de courage pour affronter la langue assassine de Malory, et la C. était la seule source de bravoure qu’il connaissait. Venant de l’extérieur, un sample des Crystal Castles lui parvint : « La cocaïna no es buena para su salu-u-u-ud, la cocaïna is not good for you-ou-ou ». Nico et les quatre autres types qui s’apprêtaient à l’imiter, chacun son lavabo, les ignorèrent superbement : tous sniffèrent leurs lignes à une vitesse hallucinante, avec l’énergie du désespoir de ceux qui se savent déjà au fond du gouffre. De la Rocha inspira profondément , mais alors qu’il sortait en trombe des toilettes pour trouver Axel, il se fit alpaguer par Josh Stuart, un UESidien légèrement plus jeune qui lui collait un peu trop souvent aux basques.
- Yo, Nick, mon pote ! Eh, ta soirée elle claque, mec !! C’est de la pure ecsta, de la tuerie ! On n’a jamais .. - C’est ça, ouais, merci. Dis moi, t’aurais pas vu Axel Malory par hasard ? Et non ne prends même pas la peine de m’interrompre, car oui, je sais que tu ignores qui c’est. Je décris : un grand type, brun dans le genre « ténébreux blasé », un peu baraqué, vaguement moustachu, solitaire, la tête à vouloir se foutre en l’air pour Thanksgiving ? - Heu… ah ouais, ouais ! J’l’ai vu. Admirait la vue côté ouest. Mais, ça va toi, mec ? T’as l’air bizarre. … Ah, tiens attends, t’as d’la C. sur le col, là. - J’admire ta capacité à répondre toi-même à ta question, Josh. Maintenant tu m’excuseras, j’ai un type à balancer par-dessus bord.
Visiblement, le message subliminal, « BARRE TOI », avait du échapper à Josh, qui se servit un Cosmo et reprit d’un ton enthousiaste.
- Tu me croiras jamais. Y’a à peine un quart d’heure… J’ai baisé LiLo derrière la sono. Tu te rends compte, j’ai… - C’était pas LiLo. - Mais si. Attends, donc j’étais en train de… - Bordel, c’était pas LiLo, je te dis ! Je viens de la croiser sur les genoux de Jude, alors ta gueule ! - Dingue… elle lui ressemblait vachement en tout cas. - Putain, Josh, t’as pas quelqu’un d’autre à emmerder ? Bordel, fous moi la paix une bonne fois pour toutes, j’ai rien à branler de tes hallucinations kamasutriennes avec une pétasse comme y’en a mille, connard !
Quand Nicolas employait plus de trois vulgarités en une seule phrase, c’est qu’il était sacrément furieux et proprement coké. Et sur cette tirade finale, il planta là l’importun, après lui avoir arraché et vidé son cocktail pour se diriger vers Malory qu’il avait effectivement repéré accoudé à la balustrade. Cette vision fit naitre un rictus méprisant sur les lèvres du jeune homme. Evidemment, le grand Axel Malory ne se trouvait pas sur la piste de danse, raide comme un porc, collé-serré à trois jeunes héritières. Et bien évidemment, le grand Axel Malory se tenait à l’écart, blasé et méprisant cette foule superficielle et dépravée, beaucoup trop en dessous de lui, Monsieur Boussole-de-Moralité. Nick vida cul-sec un shot de vodka qui passait par là, alluma une de ses traditionnelles Silk Cut et se planta face au démon radiophonique avant de s’exclamer du ton enthousiaste de celui qui vient de retrouver son jumeau perdu des années auparavant :
« Mr Malory ! On m’avait bien dit que vous étiez là, quel plaisir de vous compter parmi nous ! »
Nick tendit alors à Axel une main que le jeune homme serra d’un air suspicieux. Notre héritier jugea bon de se présenter, même si l’autre savait sans doute très bien qui lui faisait face.
« Nicolas De la Rocha. Grand fan de votre émission. Je ne l’écoute jamais, histoire de ne pas être déçu. »
Il tira quelques lattes sur sa clope avant de l’écraser contre la balustrade et de la balancer au loin.
« Vous n’êtes visiblement pas très doué pour faire semblant de vous éclater, si je peux me permettre. Après tout, loin de moi l’idée de vous offenser, mais vous vous trouvez en compagnie de celui qui a dépensé des milliards de dollars pour cette soirée, alors la moindre des choses serait de quitter ne serait ce que pour quelques instants cette expression supérieure et étrangement dépressive que vous semblez arborer dès que je vous croise.»
▬ Connexion ; 5/7 ▬ Code du règlement ;
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OK by Virgin
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Dernière édition par Jade K. Ainsworth le Mar 19 Jan - 19:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Dim 17 Jan - 19:28
Re-bienvenue poulette ! Jaaaaaaaaaaaaaade =D
Si quelqun hormis le Staff sait qui tu es je lui tire mon chapeau !( même s j'en ai pas xD ! Bon j'ai un serre-tête ave des oreilles et le noeud de Minnie ca compte ? )
Bon courage pour cette nouvelle fiche :métal:
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Dim 17 Jan - 19:48
Bienvenue !! Et je crois avoir deviné qui tu es (d'autre ^^) =)
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Dim 17 Jan - 19:49
Merciiiiiiiiiiii choupette <3 <3
Et merci Helena. En même temps, maintenant, y'a de gros, gros indices XD
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Dim 17 Jan - 19:54
Hum... rebienvenue ici ! ^^ Bonne chance pour ta fiche. Et j'aime ton choix d'avatar
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Dim 17 Jan - 21:21
Hey fruit exotique (pour ne pas dire Kumetc. ...) re-bienvenue =) Toujours bon courage pour ta fiche etc. Y'a même le code qui est bon.
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Dim 17 Jan - 21:36
Merciii Londy et amateur de fruits exotiques (: *retourne à ta fiche et arrête de flooder, bonjour l'exemple*
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Dim 17 Jan - 23:10
Virgin M. Falcon a écrit:
Re-bienvenue poulette ! Jaaaaaaaaaaaaaade =D
Si quelqun hormis le Staff sait qui tu es je lui tire mon chapeau !( même s j'en ai pas xD ! Bon j'ai un serre-tête ave des oreilles et le noeud de Minnie ca compte ? )
Bon courage pour cette nouvelle fiche :métal:
+1 (la flemme de détailler XD)
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Mar 19 Jan - 13:33
Haha, c'est l'intention qui compte, flemmarde d'amour x) P***tain c'est dur d'écrire une fiche j'avais oublié :/
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Mar 19 Jan - 13:39
Courage baby !
Gainsbouuurg <3333333333333333333333333333333333
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Mer 3 Fév - 22:26
3,2,1... Les projecteurs s'allument. "We are the Champions" retentit...
J'ai finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want. Mer 3 Fév - 23:03
J'vais lire tout ca poupée !
EDIT : Re-bienvenue parmi nous ma poule ! Fiche validée sans soucis, j'aime beaucoup le perso!
Je crois même que Virgin va te demander un lien
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Sujet: Re: Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want.
Jade K. Ainsworth :: i'm in the habit of having what i don't want.