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| | aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 18:06 | |
_« aella némésis SPENCER »_ Feat "anna maria JAGODZINSKA"
(c) BANANA•HAMMOCK! |
On me demande souvent la signification de mon prénom, pourquoi m'a-t-on ainsi nommé, si le prénom d'aella a eu un impact sur ma vie. Mon prénom signifie ouragan, peut-être que l'on m'a ainsi nommé car mes parents avaient prédit que je deviendrais un ouragan de bonheur et de joie, peut-être car ils savaient que je laisserais toujours quelque chose derrière moi, que personne ne pourrait passer à mes côtés sans me remarquer d'une quelconque façon que ce soit. Vous me trouvez présomptueuse ? Vantarde peut-être ? Mais il n'en est rien, je ne fais que constater ce qu'il s'est passé tout au long de ma vie, ce regard que les gens posaient sur moi, sur mes yeux bleus-gris, sur mes longs cheveux blonds et sur ce sourire qui me caractérise tant. On me demande souvent quelle genre de personne je suis réellement. Je suis la fille de 22 ans qui n'a jamais connu d'amour véritable avant d'avoir rencontré celui qui lui a été pris il y a peu, je suis celle que sa famille a élevée dans la froideur et l'indifférence, toujours à la quête d'une reconnaissance quelconque, toujours à chercher l'attention des autres, à se faire aimer de tous. Je suis cette anglaise un peu perdue, cette fille qui ne connaît pas grand chose à la Grosse Pomme, cette fille qui fuit ses parents, sa vie, celle qui fuit tout ce qu'elle a toujours connu. Je suis celle que l'on admire et que l'on déteste à la fois, celle qui écume les podiums et réussit sans même lever le petit doigt. A 22 ans, je devrais être cette fille que j'ai toujours été, cette fille pleine de vie, cette fille joyeuse et enjouée, celle qui croque cette vie à pleine dent. A 22 ans, je ne devrais pas être la fille que je suis maintenant. Célibataire puis fiancée, solitaire puis amoureuse. Et tout cela qui finit en un claquement de doigt. Un simple appel téléphonique, et cette vie s'effondre pour ne laisser que des souvenirs brisés, des éclats de rires gâchés. Il n'y a plus que moi, moi et ce petit être qui grandit en moi, il n'y a plus que mes souvenirs, il n'y a plus que cet amour perdu et cette vie dont je ne sais plus que faire. Il n'y a plus que moi qui fuit mon pays pour me réfugier ailleurs, moi qui fuit ma vie et celle que j'ai été outre-atlantique. Je ne garde que ce métier que je chérie tant, mais auquel je devrai sûrement bientôt renoncer, ce métier qui m'a prouvé à quel point je n'avais besoin de personne pour survivre et qui est la dernière chose à laquelle je puis me raccrocher. Je vais continuer à écumer les podiums, à poser et à sourire, car c'est tout ce qu'il me reste de cette vie à laquelle je veux tourner le dos. Pour ce qui est du reste, je ne sais pas, je ne sais plus, j'espère trouver ma place dans ce pays, dans cette ville, j'espère être assez forte pour tourner la page et ne plus penser qu'aux souvenirs joyeux, car c'est tout ce qu'il me reste, ça et ce petit bout de vie qui partagera bientôt la mienne ..
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_____ Wanna know more ? _____
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ; Anya Marina - Whatever You Like
▬ La plus grande honte du personnage ; Exubérante comme elle est, Aella a connu énormément de moments de honte dans sa vie, tous plus horribles les uns que les autres, mais elle a toujours gardé la tête haute et a toujours su rire de ces moments. Aella a énormément d'auto-dérision et est toujours la première à rire lorsqu'elle se retrouve le nez à terre ou dans une situation embarrassante. Comme cette fois où la demoiselle s'est écroulé en pleins milieu d'un défilé. Après avoir tourné sur elle-même, juchée sur des talons de plus de quinze centimètres, elle a glissé et tout le monde a pu voir le petit sous-vêtement qu'elle portait, image qui a bien sûr fait la une des journaux à scandale.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ; L'enfer .. Aella n'y a jamais vraiment réfléchi. Elle vit sa vie au jour le jour sans penser à ces choses-là, le paradis, l'enfer. Elle n'y croit pas. Pourtant, ce qui lui fait le plus peur et ce qui pourrait être comparé à l'enfer sur terre pour elle est l'océan. Quand elle se trouve face à cette entendue géante d'eau, la demoiselle semble paniquer. Elle a des tremblements soudain, des difficultés à respirer. La seule et unique personne à avoir réussi à l'emmener près de l'océan est Lucas, mais depuis qu'il a disparu, la jeune femme n'a jamais retenté l'expérience.
▬ Définition du paradis pour le personnage ; Comme dit plus haut, Aella ne croit pas à toutes ces histoires, elle croit qu'après la mort il n'y a plus rien. Cependant, ce qui pourrait définir le paradis vu par la demoiselle, ce serait quelques minutes en la compagnie du jeune homme qui lui a fait découvrir l'amour, oui pour elle ce serait le paradis que de le revoir ne serait-ce que quelques instants.
▬ Crimes déjà commis ; Hormis quelques excès de vitesse et autres tapages nocturnes suite à des soirées trop arrosées, la jeune femme s'est aussi faite prendre pour usage de stupéfiant. Quelques séances et un bon avocat payé grassement par son père plus tard et la jeune femme ne s'en tirait qu'avec un avertissement. Depuis cela, elle n'y a jamais plus touché.
Dernière édition par Aella N. Spencer le Sam 1 Mai - 14:31, édité 9 fois |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 18:07 | |
▬ Histoire ; CHAPITRE un. ▬ « J'aime ce soleil sur ma peau, l'odeur de propre de mes cheveux, cette ambiance nonchalante et joyeuse. Je suis vorace de vivre, les épreuves courbent mais n'abattent pas. La vie continue. » docteur « C'est une fille. »
Ces quelques mots prononcés bien avant ma naissance ont dès lors définit le fil de ma vie, ce qu'elle serait, ce que je serais après avoir poussé mes premiers cris. Je ne serais pas assez, je ne serais pas celle que j'aurais dû être, ou plutôt celui. Ces quelques mots ont d'ores et déjà définit l'opinion de mes parents à mon propos, ils ont d'ores et déjà décrit le fil de mon existence, l'indifférence dans laquelle je grandirais, l'absence de ces parents qui auraient dû être plus que joyeux. Je peux imaginer le regard emplit de dégoût de mon père suite à cette annonce, je peux imaginer la déception de ma mère et le manque d'attention qui suivit cette annonce et qui précéda ma naissance. Oui, il est assez aisé d'imaginer à quel point ils furent déçus d'apprendre que je n'étais pas le garçon dont ils avaient tant rêvé, ce petit être qui pourrait reprendre les affaires familiales, celui qui pourraient se marier avec une belle jeune femme et qui ferait la Une des journaux financiers suite à ses exploits dans le monde du business, cet homme qui deviendrait plus important que son père et qui connaîtrait tous les plaisirs de la vie. La vie m'écrasait d'ores et déjà de tout son poids, elle me faisait déjà suffoquer alors que je n'avais même pas encore vu la lumière du jour, alors que je n'avais eu aucune chance de prouver que j'aurais pu être suffisante, que j'aurais pu être cette fille intelligente et dont l'avenir aurait pu briller au loin. A présent, cet avenir brillait déjà beaucoup moins, il était d'ores et déjà terni par l'indifférence de mes parents, par ce sexe qui m'avait été attribué lors de mon évolution, cet avenir était terni par quelque chose que je ne pouvais contrôler. Comment aurait-il pu en être autrement ? Comment aurais-je pu changer le cours de ce destin terne qui m'était dès lors destiné ? Moi, petit être qui n'avait pas encore pu respirer l'air libre, moi à qui tout pouvait encore arriver ?
Ma naissance ne fut pas l'événement heureux qu'elle aurait dû être, ma mère ne m'adressa pas un regard, mon père, lui, me jeta un regard plein de dédain et de dégoût. Les gens présents dans la pièce pouvaient d'ores et déjà voir que je serais toujours une déception pour lui, peux importaient les efforts que je mettrais en place afin de lui plaire, rien ne serait jamais suffisant. Mais cela ne m'arrêta pas, au fil des années, au fil du temps, je mis en place tous les moyens possibles et imaginables afin d'attirer son attention, afin de m'attirer un peu de cette fierté que je pus voir dans son regard lorsque mon frère vint au monde. Ce regard empli d'amour et de joie, ce regard que jamais je n'avais vu sur son visage quand il daignait me regarder. Mais cela ne m'arrêta pas non plus, j'étais bien déterminée à l'éblouir, à rendre cet avenir terne qui m'était destiné plus brillant que celui qui était destiné à mon frère. C'est quand mon frère se mit à grandir que je compris alors l'avantage que j'avais sur lui : j'étais libre. Libre de faire ce que je voulais, émancipée de cette autorité parentale qui s'abattait sur lui. Alors que moi j'avais fait tant d'efforts afin d'attirer l'attention de mes géniteurs, lui faisait tout pour les décevoir. Nous étions plus proches que jamais, une relation que mon père voyait d'un mauvais œil. Quand mon frère commettait une erreur, c'était de ma faute, mais je n'en tenais guère rigueur, au contraire, grâce à mon petit frère, j'avais ce que j'avais toujours désiré : l'attention de mes parents. Grâce à lui, ils faisaient attention à moi, bien sûr pas pour les bonnes raisons, mais cela ne me dérangeait pas. Au contraire, je faisais exprès de les provoquer, je leur prouvais ainsi qu'ils avaient eu tord de ne pas m'accorder l'attention que je méritais, je leur prouvais qu'ils avaient eu tord de me renier comme ils l'avaient fait, car j'étais bel et bien cet enfant qu'ils avaient désiré, plus intelligente que mon frère, plus débrouillarde et dégourdie. J'étais tout ce qu'il n'était pas et mon père finit par s'en rendre compte, mais bien trop fier que pour l'avouer, il préféra m'envoyer dans l'un de ces pensionnats pour enfant de riche, afin de m'éloigner de mon frère, afin de ne plus pouvoir « l'influencer ».
La vie me souriait, je pouvais faire ce que je voulais. À dix-sept ans, j'étais connue grâce à cette agence qui m'avait recrutée, j'écumais les podiums du monde entier. Le monde était à mes pieds alors que mon frère pourrissait dans une école où on lui apprenait à gérer son entreprise. Il n'avait que quatorze ans et déjà sa vie était toute tracée. Je comprenais petit à petit que cet avenir terne que j'avais vu pour moi venait de changer, j'avais le pouvoir de le changer et d'en faire ce que je voulais. Très vite, je ne fus plus « la fille de .. », mais bien un être à part entière. J'apparaissais page six du Times, à la Une des journaux people et plus personne dans ma famille ne faisait attention à moi. C'est à dix-huit ans que je compris à quel point j'avais eu tord toutes ces années de vouloir attirer l'attention, c'est à dix-huit ans que je compris que j'avais fait tout cela pour rien car rien ne pourrait faire en sorte que mon père ne m'aime comme il aurait dû le faire, car cette année-là mon monde bascula, je fis cette erreur de trop, cette erreur qui faillit me coûter la vie ... CHAPITRE deux. ▬ « Qu'importe le temps, qu'emporte le vent, mieux vaut ton absence que ton indifférence. » On fêtait la fin d'une saison, enfin c'était le prétexte trouvé pour écumer les boites et les bars cette nuit-là. On était tous au bord de l'hystérie, les langues se mêlaient plus que d'habitude, les rires sonnaient faux, les regards étaient perdus dans un vide que personne hormis nous ne pouvait comprendre. Nous faisions tous partis de cette génération brisée et désillusionnée et ce qui se trouvait sur la table était notre moyen d'en sortir plus rapidement qu'avec de l'alcool. Je ne faisais pas partie de ces gens qui fumaient et sniffaient à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, je n'avais pas besoin d'une dose quotidienne, je n'étais pas accro à toutes ces substances contrairement à la plus part de ces gens qui m'entouraient et que j'appelais amis. Seulement cette nuit là les choses semblèrent basculer, tout serait dès lors différent, si je l'avais su, me serais-je arrêter ? Non, je ne pense pas. Car la journée avait été mauvaise, horrible, car la journée avait été interminable et j'étais incapable de garder les pieds sur terre après ce que mon père venait de me faire. Je me rappelais ses mots, je me rappelais son ton. Une conversation téléphonique, l'étonnement et la surprise que j'avais eus lorsque j'avais vu son nom apparaître sur mon portable. Mon cœur s'était dès lors arrêté car je savais que cela ne pouvait être qu'une mauvaise nouvelle, mon père ne m'appelait jamais, pour lui je n'existais que sur le papier, dans la réalité j'étais insignifiante, une tâche dans son histoire prestigieuse.
aella « Allô ? » mr spencer « c'est ton père, j'ai une excellente nouvelle à t'annoncer. »
Le ton de mon père était bien trop enjoué pour que ce soit une si bonne nouvelle, du moins pour moi. Pour lui, cela semblait pourtant être la nouvelle de l'année. Mon estomac s'était noué, mon cœur s'était mis à battre la chamade dans ma poitrine. Je redoutais le pire, car je savais de quoi était capable mon géniteur. Je ne répondis rien, le laissant continuer.
mr spencer « Ta mère et moi t'avons trouvé un mari. Un très bon parti, je suis sûr que tu vas beaucoup l'apprécier »
Mon cœur avait dès lors explosé dans ma poitrine. Alors que j'avais eu cette impression de m'être émancipée de leur autorité, alors que j'avais eu cette impression que jamais plus ils ne m'accorderaient d'importance, mes parents trouvaient encore le moyen pour mettre la pression de leur mode de vie sur mes épaules. Je me souviens du haut le cœur qui avait suivi cette annonce et le dégoût qui m'avait envahi.
aella « Moi ? Me marier ? Mais qu'as-tu dans la tête ?! N'as-tu pas compris que l'époque où j'essayais de vous plaire à toi et maman est maintenant révolue, que cela fait longtemps que vous ne faites plus parti de ma vie ? Sais-tu à quel point j'ai souffert ? Sais-tu à quel point je vous ai haï pour m'avoir rejeté ?.. » mr spencer « Arrête Aella tu me fais presque pitié, tu te marieras avec cet homme un point c'est tout, à moins que tu ne désires que ton compte en banque ne soit soudain plus alimenté et que ton nom soit définitivement rayé de l'arbre familial. »
Il savait que je ne pourrais pas me débrouiller, même avec mon salaire de mannequin, il savait à quel point j'avais besoin de son argent. Mes dents s'étaient serrés et j'avais accepté silencieusement ce pacte auquel je n'avais pas d'autres choix que de consentir, je n'étais, à cette époque là, pas assez courageuse ni forte pour m'émanciper définitivement de leur autorité, pour ne plus faire parti de leur vie et de leur famille. Non, je n'étais pas encore assez mûre pour prendre cette décision. La communication avait pris fin alors que les larmes s'étaient mises à couler sur mes joues. Mon père m'avait assuré que je l'adorerais, quant à la date de ce mariage, il m'avait promis que ce n'était pas pour tout de suite. Son ton était dès lors redevenu aussi froid que la neige qui tombait au dehors, alors qu'il raccrochait, mon coeur se serra dans ma poitrine, il ne m'avait même pas souhaité un bon anniversaire alors que c'était la veille. J'aurais dû m'en douter, mais cet appel téléphonique m'avait donné l'espoir qu'il s'en souvienne. Oui, cette journée avait été horrible, difficile. Pour une fois que mon père m'accordait une quelconque importance, j'aurais aimé qu'il m'oublie. Mais je savais que maintenant qu'il avait cette idée en tête, rien ni personne ne pourrait la lui ôter. Voilà pourquoi j'ai laissé les choses déraper ce soir-là, voilà pourquoi j'ai décidé de perdre le contrôle contrairement à d'ordinaire. Quand je me trouvais face à l'alcool, face aux drogues, je voulais toujours pouvoir garder les idées claires, être consciente de ce que je faisais, ne pas regretter, pourtant ce soir-là quelque chose s'était brisé en moi, ce sentiment de liberté acquis quelques années auparavant semblait s'être envolé. Voilà pourquoi, je n'ai plus aucun souvenir de cette soirée, voilà pourquoi tout ce dont je me souviens ce sont ces bras m'enveloppant et m'emmenant loin de ce monde, loin de cette vie ..
On me passa un sachet emplit de cette poudre blanche que je connaissais bien mais à laquelle je n'avais jamais touchée, cette poudre blanche qui me ferait perdre mes esprits, qui m'enverrait loin de ce monde que je trouvais moins beau, de cette vie qui me semblait pourrie. Je n'hésitai même pas, le trait de coke ne resta que quelques secondes sur la table avant que je ne l'aspire, avant qu'il ne passe dans cet oxygène que je respirai avidement. J'en sentis les effets assez rapidement, mon coeur se mit à battre un peu plus vite, le monde me sembla rapidement plus beau, la vie moins moche. Je me mis à sourire et à rire pour tout et pour rien, à cela j'ajoutai une dose d'alcool que je n'aurais jamais consommé si j'avais été dans mon état normal. Le monde se mit à tourner et puis ce fut le trou noir. La nuit m'avala comme si je n'étais qu'un vulgaire amuse gueule. Personne ne remarqua ma perte d'équilibre, personne ne remarqua ma tête qui vint heurter le sol si violemment que je perdis conscience, le monde m'entourait, mais personne ne me voyait. Mes yeux s'étaient fermés sur ce monde sombre, sur monde pourri jusqu'à la moelle, personne ne voyait ce que je voyais en cet instant, que jamais le soleil ne se levait sur nos vies, nous vivions dans cette douce réalité en se fourvoyant au plus haut point. Mon coeur se serrait dans ma poitrine alors qu'il saignait silencieusement, alors qu'il l'avait toujours fait. Je réalisais à quel point j'avais été conne, je réalisais à quel point la vie m'avait bouffée, petit à petit. J'avais leurré le monde entier et moi la première. On voyait ce sourire qui m'allait si bien et l'on pensait que j'allais bien, mais à l'intérieur je n'étais rien, une coquille vide, le néant. On pensait que j'étais une personne pleine, entière, joyeuse à la vie merveilleuse, mais sans amour comment peut-on aimer la vie ? Mais sans reconnaissance, comment peut-on être entier ? Mais sans sentiments, comment peut-on être joyeux ? Non, c'était impossible. Le néant m'aspirait et je sombrais petit à petit .. Et puis la vie. Ce monde si claire qui s'illumine autour de moi, l'air s'insuffle à nouveau dans mes poumons, mon coeur se remet à battre. La vie coule à travers mes veines, me rappelant à quel point elle est précieuse, me rappelant à quel point je dois la chérir. A quel point il est important que je continue sur cette terre, que je suis encore trop jeune pour goûter à cette aventure qu'est celle de la mort. Je respire à nouveau, mon coeur se remet à battre et je sens cette crainte de ne trouver personne à mon chevet, je ressens cette crainte d'ouvrir les yeux et de ne voir personne pour veiller sur moi, personne pour s'occuper de moi. Je comprends alors que c'est ainsi que la vie est faite, de peur, de déception. Mais cela n'a plus d'importance, car je sais que je dois vivre car j'ai toujours le pouvoir de changer mon destin, de tourner le dos à cette promesse que j'ai faite. Cette promesse que je n'aurais pas du faire. Alors que mes yeux s'ouvre petit à petit sur cette nouvelle vie, je me retrouve face à un visage que je ne connais pas, que je n'ai jamais vu. Il dort, et dès lors je comprends qu'il sera important pour moi et que si il est là, c'est pour une raison qui m'échappe pour le moment, mais qui deviendra très claire dans le futur.
infirmière « Ah vous êtes réveillée ! Vous nous avez fait une sacré peur mademoiselle Spencer. Cela m'étonne d'ailleurs de ne pas voir vos parents à votre chevet. »
Un sourire amer se dessina sur mes lèvres. Je faillis lui répondre que je n'étais pas étonnée de leur absence. Mon regard s'attarda sur le jeune homme qui ne semblait pas vouloir se réveiller, ce même regard dû paraître étrange à l'infirmière qui le suivit puis me sourit.
infirmière « C'est lui qui vous a amenée ici, il n'a quitté votre chevet que quand on le lui demandait. Vous le connaissez ? » aella « Pas le moins du monde .. Depuis quand suis-je inconsciente ? »
Une ombre passa sur le visage de l'infirmière, moi qui pensais que j'avais été inconsciente le temps d'une nuit, on m'apprit que cela faisait trois jours que je dormais. Ce n'était pas un coma, ou quoique ce soit du genre, mais cela s'en rapprochait. C'était une façon qu'avait le corps de répondre à un stress et à la prise de substances en tout genre. Je vis le regard de reproche qu'elle posa sur moi, mais personne ne semblait croire que j'avais fait une tentative de suicide et on ne parla pas de consultation avec le psy, j'attribuai cela aux relations de mon père qui, comme toujours, préférait minimiser l'affaire et l'étouffer du mieux qu'il pouvait, pourtant j'avais l'impression que jamais il n'arriverait à tout effacer, qu'il y aurait toujours quelqu'un pour lui rappeler que tout cela s'était réellement produit. L'infirmière m'offrit de me reposer, j'en avais besoin, pourtant je ne m'étais jamais autant sentie en forme de toute ma vie, j'avais l'impression que je pouvais tout faire. Je ne dormis pas, je gardai mon regard poser sur ce jeune homme pendant encore une bonne demi heure, jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux. Je détournai les yeux et rougit avant de l'observer en coin. Il me sourit et se leva afin de s'approcher. Il était grand, plus grand que je ne l'avais imaginé. Son regard sombre se posa sur moi et, sans prévenir, prit ma main. A ma grande surprise, je n'eus aucun mouvement de recul, au contraire, une douce chaleur m'envahit.
aella « C'est donc vous, mon sauveur .. » lucas « Il semblerait oui .. » aella « Et je ne connais même pas votre nom. » lucas « Lucas. » aella « Aella. »
Il plongea son regard dans le mien, et dès lors je savais que jamais plus je ne le quitterais. Je savais ce qui m'attendait et qu'il ferait parti de ce futur pour lequel je voulais me battre. Il me sourit et plus aucun mot ne fut prononcer. Deux jours passèrent et à ma sortie de l'hôpital, il était là, à me sourire de cette manière qui lui était propre. Oui, Lucas serait mon futur, et je me moquais bien de savoir si mon père approuverait ou non ..
CHAPITRE trois. ▬ « Joue contre joue, yeux dans les yeux, main dans la main... ce qu'on est con quand on aime ! » aella « MAIS QUEL CONNARD ! » lucas « Qui ? » aella « Mon père .. Il ne veut plus entendre parler de moi. Je ne suis plus sur son testament, cela m'étonne d'ailleurs que j'y figurais. Je ne suis plus rien. Je n'ai plus rien. Il m'a tout pris, même l'argent gagné pendant les défilés et les shoot. »
Je levai les yeux vers mon amoureux. Il partageait ma vie depuis maintenant un deux ans, mon père ne l'avait pas su au début, il l'avait découvert par la presse et je subissais à présent les conséquences. Lucas me jeta un long regard qui en disait long sur ce qu'il pensait. Je savais bien que je n'avais pas besoin de mon père, je savais bien que cela faisait longtemps que j'avais compris que lui tourner ainsi le dos ne serait pas sans conséquences. Je lui souris, tristement, mon père avait beau être un connard de première, il restait mon père. Sans lui, je n'aurais sûrement jamais rencontré celui qui m'enlaçait les doigts à l'instant, sans ses erreurs je ne me serais pas trouvée dans cette boite de nuit, mon chemin n'aurait jamais croisé celui du jeune homme qui était à mes côtés. A une autre époque, je me serais sentie conne, tout ce bonheur, tout cet amour, parfois j'avais la sensation que je ne méritais pas tout cela. Pourtant mon coeur grossissait de bonheur, battant la chamade de ma poitrine à chaque fois que Lucas me regardait. J'avais cette impression que rien ni personne ne pouvait freiner ce bonheur, se mettre en travers de nos routes. J'aimais Lucas comme je n'avais jamais aimé auparavant, il était doux, tendre, tout ce que j'avais l'impression de ne pas, bien qu'il assurait le contraire. Il m'avait fait revivre, m'avait réappris à aimer, à sourire, à être une personne pleine, entière. J'avais trouvé ce bout de moi-même qui avait manqué jusqu'à cette fameuse nuit, je m'étais retrouvée. Je me blottis tout contre lui, à nouveau, j'eus l'impression que mon coeur allait exploser alors que je sentais son souffle chaud sur mon visage. Il me vola un baiser, je rougis. Quand il me regardait, j'avais cette impression d'être une personne exceptionnelle, une personne formidable, je revivais dans son regard et dans son sourire, je renaissais et pouvais dès lors vivre cette vie qui m'avait été volée avant ma naissance.
aella « Tu as raison, cela n'a pas d'importance. »
Les mots n'étaient plus nécessaires, un baiser, un regard et il me comprenait, et je le comprenais. On se serait cru dans l'un de ces romans à l'eau de rose dont je riais tant auparavant, ceux dont j'avais pris l'habitude de me moquer en criant et au fort que tout cela n'était que des conneries écrites pour les désespérés. A présent, ma vie ressemblait à l'un de ces livres et cela me plaisait. J'aimais me réveiller le matin le sourire aux lèvres aux côtés de cet homme formidable, j'aimais me réveiller et me rendre compte que je devais faire parti des gens les plus heureux sur terre.
lucas « Je t'aime Aella, pour celle que tu es, pas pour ton père. Je t'aime pour cette fille que j'ai rencontré il y a plus d'un an, pour cette fille qui me sourit en ce moment-même, cette fille indépendante, intelligente, belle et sûre d'elle. Je t'aime parce que tu es toi et pas pour ce que tu pourrais être avec l'argent de ton père. Je veux passer le restant de mes jours avec toi, ne plus jamais te quitter. Je veux élever une famille à tes côtés, avoir des enfants, avoir une vie comme celle que l'on voit dans ces films à la con. Je t'aime, et je pourrais te le dire encore des milliers de fois. »
Mon coeur semblait être sur le point d'exploser. Je me serais sentie conne si une myriade de sentiments n'étaient pas entrain de se bousculer dans mon esprit et dans mon coeur. Je serrai un peu plus fort mon étreinte autour de mon amoureux, venant lui voler un baiser qui voulait tout dire et qui, pourtant, ne semblait pas être assez puissant comparé à tout ce qui se passait en moi en cet instant. En un an et demi, je n'avais jamais trouvé le courage de dire à Lucas combien je l'aimais, jamais je n'avais eu ce cran pour lui avouer à quel point il m'avait sauvé la vie cette nuit là. Pas simplement parce qu'il m'avait ramassé physiquement, mais surtout parce qu'il m'avait montré que le monde n'était pas aussi pourri que je le pensais. Je plongeai mon regard dans le sien en lui souriant tendrement avant que ces quelques mots ne dépassent enfin mes lèvres, avant que je ne parvienne enfin à lui exprimer ce que je ressentais à son égard.
aella « Je t'aime Lucas .. »
Il m'attira à nouveau à lui et m'emmena dans ses bras. La nuit qui suivit fut l'une de ces nuits magiques où j'eus l'impression que tout le bonheur du monde m'écrasait, où j'eus l'impression que la vie elle-même était réellement belle. Je me perdis dans ses bras, je me perdis dans ses baisers. Le monde aurait pu exploser que cela n'aurait pas eu d'importance, que nous ne l'aurions même pas remarqué. Je n'étais ni vivante ni morte, je n'étais rien, il n'était rien. Nous n'étions que deux âmes s'unissant, deux âme se prouvant à quel point elles s'aimaient. Quand l'on parle d'âme soeur, j'ai toujours envi de rire et pourtant, pendait cette nuit-là, j'ai compris que ce n'était pas qu'un conte pour enfant, j'avais trouvé mon âme soeur et je savais que jamais plus je ne la perdrais. J'entendais chacun des battements de son coeur, son souffle chaud vint me chatouiller le visage, ses baisers me brûlèrent la peau. Quand ce fut fini, je me sentis plus vivant que jamais et je sentais que mon visage rayonnait de ce bonheur qui faisait battre mon coeur.
lucas « Épouse-moi Aella. Marrie toi avec moi, pour que jamais plus nous ne soyons séparés. »
La réponse me parut tellement évidente que je ne répondis pas tout de suite. Je lus le doute dans son visage et il se remit à parler, essayant de me convaincre alors que c'était inutile.
lucas « Je sais que cela fait peux de temps que nous sommes ensemble, je sais que deux dans une vie cela ne représente pas grand chose, mais je t'aime aella, et que ce soit dans six mois, six ans ou vingt, mes sentiments ne changeront pas. Tu dis que je t'ai sauvée, mais toi aussi tu m'as sauvée, tu es celle que mon coeur a choisi et même si je ne voulais pas de toi, je serais incapable de te repousser. Je .. » aella « Oui. Milles fois oui. »
Le soulagement se dessina sur son visage et à nouveau il vint me voler un baiser auquel je répondis volontiers. Il se pencha et sortit une bague que je n'avais jamais vu auparavant. Une de ces bagues que l'on voyait dans les magazines, une de ces bagues qui faisaient tant rêvé. Je la revêtis en souriant, et à nouveau le mot bonheur ne semblait être qu'un euphémisme. Nous ne désirions pas nous marier tout de suite, nous voulions attendre un peu que nos finances ne soient pas au plus bas, mais cela n'importait pas. La date du mariage, le mariage en lui-même, j'étais heureuse que Lucas reste à mes côtés, avant lui tous et ceux et celles qui avaient fait parti de ma vie avaient fini par fuir ou par me tourner le dos. Cette époque de ma vie semblait bel et bien terminée, je sentait ce souffle de renouveau sur mon existence. Je ne pensai même pas à mes parents, ni à mon frère, ils semblaient si loin alors que Lucas et moi faisions des projets pour l'avenir, un appartement à New York, un enfant après le mariage. Moi qui avais toujours eu peur de m'engager, je me surprenais, et pourtant je désirais un enfant ardemment, afin de prouver au monde entier que tout le monde pouvait être heureux, que nous n'étions pas destinés au malheur. Ma conception de la vie semblait si différente de celle que j'avais lorsque mon esprit s'était refermé sur lui-même durant cette fameuse nuit. J'avais vingt et un ans et la vie m'ouvrait à nouveau ses bras. Seulement nos projets nous rattrapèrent, les choses arrivèrent plus vite que prévu, le temps semblait tout d'un coup me manquer. Pourtant cette petite barre sur le test de grossesse était sans appel, tel que l'était le verdict du médecin qui m'annonça en souriant que j'étais enceinte de quelques semaines. Je sortis du cabinet tel un zombie, heureuse et effrayée à la fois. J'appelai Lucas qui entendit à ma voix que quelque chose s'était produit, on se donna rendez-vous dans ce petit café que nous chérissions tant. J'avais l'estomac noué, je peinais à respirer. Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine, je craignais la réaction de mon amoureux, ces paroles. Je craignais que cela ne lui convienne pas. Ma main se posa instinctivement sur ce ventre qui, bientôt, s'arrondirait au fur et à mesure que ce bout de vie grandirait en moi. On se retournait sur mon passage, un inconnu me demanda si j'allais bien. J'hochai de la tête en signe d'affirmation alors que j'avais envi d'hurler que non, cela n'allait pas. Je me sentais nauséeuse, j'avais mal à la tête. Mes jambes tremblaient sous mon poids et ne semblait plus être capable de me porter. Je parvins pourtant à marcher jusqu'à un taxi qui me déposa devant l'établissement où j'avais rendez-vous avec mon amoureux. Je scrutai l'intérieur du café, me demandant pourquoi il n'était pas encore là alors qu'il aurait dû y être avant moi. Je mis son retard sur le trafic, sachant pertinemment que quelque chose n'allait pas. Lucas n'était jamais en retard et pourtant autre chose me tracassait, cette autre chose ne me permit pas de voir ce qu'il se passait autour de moi, l'agitation, le monde qui sortait et entrait, les nouvelles qui passaient en boucle sur la petite télévision au dessus du bar. Je ne compris pas son retard, son absence et le temps défilait alors que je commençais à m'inquiéter. Un coup de téléphone suffit à me briser le coeur, un coup de téléphone qui brisa ma vie. Mon portable sonna dans ma poche, je le sortis, tremblante.
aella « Allô ? » dis-je d'une voix tremblante et emplie d'une émotion que je ne compris pas. J'avais ce pré-sentiment que quelque chose s'était produit, cette intuition. J'aurais aimé qu'il n'y ait personne au bout du film, j'aurais aimé que les choses se passent différemment. inconnu « Mademoiselle spencer ? Ici l'hôpital de New York. Il y a eu un accident. »
A nouveau, le néant s'empara de moi. Mon souffle se coupa, mon coeur arrêta de battre. Je perdais pied, cela ne pouvais pas arriver, c'était impossible. Je cherchai des yeux mon amoureux, son regard réconfortant, son sourire rassurant, mais je ne trouvai que le vide, ce vide qu'il venait de laisser derrière lui. Je me leva, déambulant entre les tables, me mit à courir vers les toilettes où je vomis tout ce que j'avais manger ce matin là. Mes larmes se mirent à couler alors que je me sentais incapable de me relever, incapable d'ouvrir les yeux afin de retrouver cette réalité, cette vie pourrie et sombre, ce néant qu'était ma vie ..
Dernière édition par Aella N. Spencer le Ven 30 Avr - 21:38, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 18:07 | |
CHAPITRE quatre. ▬ « Je refais surface. J'ai le souffle coupé, l'impression de m'être pris un coup de poing entre les deux yeux, une douleur atroce m'irradie toute entière, de celles qu'aucun mot, qu'aucun geste ne peut consoler et qui fait ruisseler sur mes joues ces larmes amères, ces vraies larmes dont on oublie le sens à force de les verser pour des futilités. » Je retombai sur terre si brutalement que j'en eus le souffle coupé. Mes larmes continuaient de couler librement sur mes joues. On toquait à la porte, je sortis et bousculai la personne sans faire attention aux têtes qui se tournèrent sur mon passage. Un goût amer emplit ma bouche, ma vision était brouillée. J'étais perdue, perdue dans ce monde que je ne reconnaissais plus, perdue dans cette vie qui ne semblait pas être la mienne. Alors je réalisai, c'était ma vie. Ces quelques moments passés aux côtés de Lucas n'était que des moments de répits avant que la vie ne m'écrase à nouveau de tout son poids, je trébuchai, me dirigeai vers une ruelle loin des regards avant de glisser le long du mur. Je perdais pieds, je ne savais plus ce qu'était la réalité. Je cherchais à me réveiller, pensant que tout cela n'était qu'un mauvais cauchemar. Je n'entendais plus rien, je ne voyais plus rien, seul ces quelques mots qui résonnaient dans mon esprit, il y a eu un accident. Le froid me prit à la gorge, je devais me lever, mais je n'en avais pas la force, je n'en avais pas le courage. Pourtant, je me relevai et me dirigeai vers cet endroit que j'aurais du fuir, cet hôpital qui m'avait appelé. A présent, seul son nom résonnait dans mon esprit. Lucas, Lucas, Lucas .. J'arrive mon amour. Je marchais comme une morte dans ces longs couloirs qui puait la mort. On me conduisit à une chambre. Lucas n'était pas mort, c'était ce que m'annonça l'infirmière, mais je pouvais presque entendre le « pas encore » percer dans sa voix. Il était méconnaissable, son visage était tuméfié, il y avait tellement de tubes que j'eus un mouvement de recul. Ma main vint rencontrer la sienne et me replongea quatre ans en arrière. Quand il avait pris ma main et que j'avais su que jamais il ne me quitterait. Je la pressai si fort, que je sentis ma bague de fiançailles pénétrer sa peau. Une larme coula sur mon visage, puis bientôt plusieurs la rejoignirent, coulant sur mes joues, tombant sur le sol. docteur « Il est stable. »aella « Mais ? »Il eut l'air surpris alors je plongeai mon regard suppliant dans le sien. Je ne voulais pas qu'il me mente. Je ne voulais pas de mensonge, je ne voulais que la vérité, même si elle faisait mal. docteur « Mais il peut faire un arrêt cardiaque à tout instant. Vous devriez rentrer chez vous, vous reposer. »aella « Non, je veux rester. » Personne n'insista, on me proposa à manger, un lit, mais je n'acceptai rien. Je refusais de lâcher sa main tant qu'il ne se réveillerait pas, parce qu'il devait se réveiller. Seulement, il ne se réveilla pas. Je restai là pendant trois jours, me nourrissant que quand j'étais au bord de l'évanouissement, ce n'était ni bon pour moi, ni pour le bébé que je portais, mais je m'en moquais, j'avais trop mal pour sentir la faim. Je me réveillai un matin, il avait ouvert les yeux. Il semblait me sourire, je lui souris en retour. Il serra ma main tendrement, mes larmes se remirent à couler sur mes joues des larmes de bonheur. Du bout des lèvres, il murmura un je t'aime que seul moi entendit. Je voulus lui répondre, mais ses yeux se refermèrent et tout s'emballa. La monitoring de son cœur se mit à s'affoler, tout se mit à s'affoler. On m'éloigna, mais je voyais bien que tout effort était vain. Je criais son prénom, au bord du désespoir, je criais tellement fort que personne n'osa me toucher après ça. Je tremblais, pleurais, j'étais épuisée. Mon amoureux s'éteignait devant moi, il me quittait et j'étais impuissante. Je finis par perdre conscience, trop de douleur, trop de fatigue, trop de tout. Je n'en pouvais plus, je ne pouvais plus continuer. Je voulais mourir, rejoindre l'homme que j'aimais. Le néant s'engouffra en moi à nouveau, j'étais encore une coquille vide, rien du tout. J'entendais des voix au loin, j'entendais des cris, j'entendais des pleures. J'entendais la mort qui frappait à ma porte, mais elle ne semblait pas vouloir entrer. Non, elle me narguait, elle me regardait de loin, me faisant comprendre qu'elle ne viendrait pas pour moi, que mon heure n'était pas venue. Et puis le noir emplit mon esprit, je me perdis entre deux flots. Quand je revins à moi, mon amoureux n'était plus. Mon père, lui, était là, le regard grave. Il vint près de moi et prit ma main alors que les larmes se mirent à couler sur mes joues, insufflant dans ma bouche un goût salé. aella « Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... »Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... Il est mort ... et moi je vis. Cette réalité se heurta violemment à mon esprit. Il était celui qui devait vivre, il était celui qui devait être là. Il méritait plus de vivre que moi, j'en étais convaincue. Mon père ne dit rien, il me tendit simplement un billet d'avion avec une lettre et puis il se leva avant de poser un baiser sur mon front et de s'en aller. CHAPITRE cinq. ▬ « Rien ne desserrera nos mains, rien n’éteindra l’éphémère » Mon amour, mon coeur, ma vie .. Je sais que tu ne comprendras pas cette lettre, je sais que tu m'en voudras de n'avoir ne serait-ce que songer à la possibilité que je puisse quitter cette terre avant toi, que je puisse avoir envisager de mourir en te laissant derrière moi. Je t'aime Aella, voilà pourquoi je voulais écrire cette lettre, afin que tu comprennes que jamais je ne voulais te quitter, afin que tu comprennes que jamais je ne te quitterai réellement. Je veillerai toujours sur toi, de loin. Aella, tu as bouleversé ma vie, chamboulé mon existence. Tu m'as mis la tête à l'envers, tu m'as changé, tu as transpercé mon âme. Tu es la femme de ma vie, mon âme sœur. Je te vois t'endormir alors que j'écris ces quelques mots, tu as le sourire aux lèvres, je peux voir presque tes rêves à travers les expression de ton visage. J'aurais aimé poser un manteau sur tous tes hivers, j'aurais aimé vivre à tes côtés jusqu'à la fin des temps. Mais si tu as cette lettre mon amour, c'est que la vie en a décidé autrement. Je suis désolé mon ouragan, je suis désolé de te laisser seul sur cette terre que tu as tant de mal à aimer. Pourtant elle belle, mon ange, elle est presque aussi belle que toi. Donne lui sa chance, donne une chance à la vie et à l'existence. Ne me rejoins pas tout de suite, vis ta vie, je t'attendrai. Je resterai là, je veillerai sur toi. Mais il faut que je te dise quelque chose mon Aella, quelque chose que j'aurais du te dire il y a bien longtemps. Quand je te disais que tu m'avais sauvé, tu ne comprenais pas à quel point je disais la vérité. J'étais malade mon amour et ta venue dans ma vie a chassé la maladie. Mais j'ai peur Aella, peur que tout cela ne soit que quelques instants de répits, que du jour au lendemain nos existences seront brisés car le mal viendra me ronger. Profite de cette vie qui t'est offerte, profite pour moi, profite pour notre amour. Je te demanderai deux petites choses .. La première est que tu vives, que tu ailles à New-York, que tu y trouves quelqu'un qui te rendra heureuse et qui te fera découvrir la vie à sa façon. La deuxième est que je veux que tu ne m'oublies pas. Je veux que, même si tu trouves l'amour ailleurs, tu penses toujours à moi, je sais c'est égoïste, mais je penserai toujours à toi, même dans la mort. Ne m'oublie pas Aella, ainsi tu ne t'oublieras pas toi-même. Je t'aime mon amour, et je t'aimerai toujours .. Lucas.
_____ Behind the screen ? A player ! _____
▬ Prénom ou pseudo ; mystery. ▬ Âge ; 18 ans ▬ Où avez-vous connu le forum ; il est dans mes favoris depuis longteeeemps .. ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
Dans une vie, beaucoup de choses sont faites, dites. Parfois on les regrette, parfois on les oublie, et il y a des fois où ces choses se sont ancrées dans votre mémoire tellement profondément que même si vous vouliez les oublier de toutes vos forces, il serait impossible de les effacer. Il y a des blessures que le temps n’efface pas, des paroles qui ne s’envolent pas au gré du vent et qui s’oublient avec les années, il y a des actes qui perdurent dans le temps même si ils ont eu lieu voilà des dizaines d’années. Il y a des actes que l’on a commis alors que nous n’aurions jamais pensé les commettre, il y a des actes qui sont indescriptibles, de ces actes sur lesquels on ne peut mettre des mots, que l’on ne peut raconter, des choses que l’on doit garder secrètes au plus profond de notre cœur, même si ils nous rongent de l’intérieur, même si ils font de notre vie un enfer sur terre, nous devons les cacher au péril de nos vies, ne jamais les mentionner, ne jamais en parler à quiconque, pas même à son plus cher confident et ami, il y a de ces choses que personnes ne peux comprendre, pas même vous.
La jeune femme avait le sommeil agité, elle murmurait des paroles que personne ne pouvait comprendre, mais qui se répétaient inlassablement dans son esprit, qui se répercutait contre les parois sombres de son esprit sans qu’elle ne puisse mettre un terme à cette cacophonie insupportable. Elle aurait aimé faire taire ces voix, elle aurait aimé ne plus avoir à attendre ces paroles, ne plus avoir à voir cette baguette qui se lève pour jeter son ultime sortilège avant d’aller reposer à jamais sur le lit de repos éternel de sa propriétaire. Baja aurait aimé ne plus avoir à voir le visage de son père alors qu’elle sortait de cette armoire dans laquelle elle avait été bloquée pendant bien trop longtemps, elle aurait aimé ne pas sentir ce manque de regret à l’égard de l’horrible chose qu’elle a faite par la suite, du plaisir qu’elle avait éprouvé à se venger de celui qui avait tout détruit autour d’elle. Elle ne comprenait pas, elle n’avait jamais compris et ne comprendrait jamais ce qui avait poussé son père a faire ce qu’il avait fait, dénoncer ainsi sa mère et la jeter dans les mains du ministère, elle qui l’avait aimé toute sa vie contre l’opinion publique, contre l’opinion de ses parents. La rouge et or ne comprenait qu’un homme ait pu aimer une femme toute sa vie et la poignarder de la sorte dans le dos. Quand elle repensait à Aaron, quand elle repensait à ce père qu’elle avait aimé toute sa vie et qui avait fini par la trahir, par les trahir, elle et sa mère, elle avait cette boule qui se formait dans son estomac, ces mots de têtes qui se réveillaient, comme si son esprit ne pouvait supporter cette tempête de souvenir qui se formait à chaque fois qu’elle revoyait son visage, son sourire. Dans le fond, Baja ne voulait pas connaître la vérité, elle avait peur que cette dernière la détruise plus encore, elle avait peur de découvrir que son père avait été manipulé par des forces qu’il ne pouvait battre, lui pauvre moldu qu’il était, elle avait peur de découvrir qu’il n’avait jamais eu l’intention de les trahir, de pousser sa mère à cet acte ultime qu’était celui que de se donner la mort. Jamais la demoiselle n’oublierait ce sourire empli d’une tristesse infinie que lui avait adressé sa mère avant de tourner sa propre baguette sur sa poitrine, jamais elle n’oublierait cet éclair de lumière verte qui venait hanter chaque nuit ses rêves et qui lui pourrissait la vie.
Baja ne parvenait plus à se regarder dans un miroir, elle ne parvenait plus à sourire comme elle le faisait auparavant. Elle qui adorait rire et sourire, elle qui aimait se plonger des heures durant dans des vieux albums photos tout poussiéreux qu’elle emmenait toujours avec elle afin d’avoir ce sentiment que son père et sa mère veillait sur elle, elle qui rêvait tant et encore, toujours émerveillée par ces contes de fées que son père lui racontait autrefois, toutes ces histoires qui la faisaient rêver au prince charmant sur son cheval blanc. Tout cela avait bien changé, envolé la demoiselle gaie et pleine de vie, envolée celle qui rêvait et qui dansait pour tout et pour rien, celle qui sortait du château en pleine nuit par de froides nuits d’hiver juste pour observer la lune et rêver plus encore. Baja était une rêveuse, Baja était une fille douce et optimiste. A présent, elle ne dansait plus, elle ne jouait plus de la musique, son sourire semblait avoir déserté son visage et elle ne posait plus sur les autres que de longs regards froids et emplit d’un mépris qu’elle destinait en fait à elle et à elle seule. Et l’ignorance la tuait à petit feux. De savoir qu’elle aurait pu prédire cette fameuse nuit, de savoir que si elle s’était appliquée comme sa mère le lui avait recommandé afin de contrôler son don elle aurait pu sauver cette femme merveilleuse, elle aurait pu sauver cette jeune fille rêveuse, elle aurait pu sauver cette famille qui, autrefois, avait pour habitude de s’asseoir et de parler de tout et de rien, de jouer de la musique et de chanter et de rire surtout, de rire tellement qu’ils finissaient tous par se tenir les côtes tellement cela faisait mal de rire. Voilà bien longtemps que la jolie blonde n’avait pas connu une douleur de la sorte, une douleur que l’on oublie tellement elle est bonne. Baja ne savait même plus ce que c’était que de rire aussi fort que ce même rire semble s’envoler si haut dans le ciel qu’il touche les dieux et les ancêtres qui, de leur nuage observent ceux qu’ils ont laissé sur terre. La jolie blonde croyait en ce genre de conneries, elle aimait en tout les cas croire que, là haut, ceux qui nous ont quitté veillent sur nous à leur manière. A présent, cela avait aussi changé, car elle savait que personne ne prenait plaisir à détruire une vie comme sa vie avait été détruite. Le plus dur à accepter, était que tout cela s’était passé si subitement que cela avait fait l’effet d’une bombe qui avait percé la poitrine de la jeune femme et jeté son cœur car ce dernier était bien trop abimé. Baja était abimée, elle était brisée, tout en elle ne reflétait plus que froideur.
Futur, passé et présent se mélangeaient dans les rêves de la demoiselle qui s’enfonçait doucement dans la noirceur de ses rêves. Elle ne parvenait à dissocier le vrai du faux, ce qui devait se passer et ce qui s’était passé. Elle ne distinguait plus rêve et réalité. Dans son rêve, Baja hurlait, elle appelait au secoure, mais personne ne semblait la voir, personne ne semblait l’entendre, sauf une petite tâche bleue au loin qui semblait avoir arrêté sa course sur le chemin de la vie. La rouge et or s’était mise à courir vers cette lumière, appelant toujours, criant toujours, se fixant sur cette lumière bleue et bronze qui semblait l’attendre .. Baja n’eut pas le loisir de découvrir le visage de la lumière, cette personne qui l’avait entendu au loin, elle ne pu découvrir qui était cette personne qui finirait par lui tendre la main d’une façon ou d’une autre, qui l’aiderait à se retrouver, à redevenir cette jeune fille douce et souriante. Elle entendit au loin une sonnerie qui la tira de son rêve et elle se réveilla recroquevillée sur elle-même, grelottante de froids, frissonnante alors que les couvertures semblaient avoir été jetée avec rage sur le sol. Les autres filles lui jetèrent des regards inquiets, mais Baja détourna le regard et se leva avant de se préparer précipitamment. Elle devait sortir, s’éloigner de ces gens qui ne pouvaient pas comprendre. Elle jeta un coup d’œil au dehors et vit la neige tomber à gros flocons. Un souvenir vint de nouveau lui briser le cœur, lui déchirer l’âme. De grands éclats de rires alors que les boules de neige volaient à travers le ciel, un noël magique, le dernier noël magique pour la Gryffondor.
Ses pas la menèrent à Pré-Au-Lard où elle marchait sans but particulier, savourant seulement cet instant de solitude sous cette neige qui semblait allumer une petite lumière dans son cœur et dans son esprit. Elle tendit la main et vit les flocons s’y accumuler avec plaisir, un temps parfait pour les bonhomme de neige et les batailles de boules. Elle bloqua instantanément le flot de souvenirs qui voulut déferler dans son esprit et se mit plutôt à penser qu’elle avait de la chance d’être vivante, de pouvoir cette chose si sublime qu’est la neige. Mais cette pensée ne parvint pas à la réconforter et elle préféra reporter son attention sur la personne qui l’invitait à s’asseoir à ses côtés et qu’elle n’eut aucune difficulté à reconnaître. En un instant, un sourire doux se dessina sur les lèvres de la rouge et or, elle ne parvenait pas à ce l’expliquer. Nathanaël avait cet effet là sur elle, quand elle le voyait, elle ne parvenait plus à contrôler son sourire et son esprit. Il avait ce petit quelque chose qu’elle n’aurait pu décrire, qu’elle n’aurait pu nommer. Pourtant, c’était là, au fond de lui. Il essayait de la connaître, de la comprendre, de façon détourner, certes, mais il ne se comportait pas avec elle comme beaucoup d’autres le faisait.
Nate – « Je savais déjà que tu étais sublime, mais sous la neige, tu frôles la perfection. »
Baja se dirigea vers lui en pensait que si l’apparence reflétait l’âme d’une personne, peut-être qu’il ne la trouverait pas si sublime que cela après tout. Mais elle garda ses pensées pour elle et s’assit à ses côtés.
Nate – « Je me demandais... Pourquoi les autres élèves te décrivent comme une fille froide et distante alors que je ne t'ai jamais vu perdre ton sourire? » Baja – « Peut-être que tu es le seul à qui j’ai envie de sourire » répondit-elle avec un petit sourire empli d’énigmes et de secrets.
C’était la vérité. Il était l’un des rares à qui elle voulait sourire. Nate ne l’avait pas jugée quand il l’avait trouvé au détour d’un couloir alors que la jeune femme était en larme et avait préféré fuir son dortoir au lieu d’éveiller encore plus les soupçons. Elle s’était dit, par la suite, que cela aurait pu être pire, qu’il aurait pu tomber sur elle alors qu’elle faisait une énième crise de somnambulisme. Jusqu’à présent, la jeune femme avait réussi à cacher cela à tout le monde, et elle espérait que cela resterait ainsi.
Baja – « Qu’est-ce qui t’amène si loin du château alors que tous les élèves se sont réfugiés dans leur salle commune ? »
Nouveau sourire, nouvelle vérité. Il était le premier élève qu’elle croisait hors du château, elle avait dès lors imaginé qu’ils avaient par se réfugiés dans les canapés qui ornaient les différents salles communes près des feux de cheminées ..
▬ Connexion ;aléatoire, selon le travail scolaire .. --' , je dirais 3.5/7 .. Enfin je passerai environ tous les jours, mais le rp se fera en fonction de l'école (: ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
OK by Ava ▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON ▬ Célébrité sur l'avatar ; Anna Maria Jagodzinska ▬ Multicompte(s) ; non. ▬ Un dernier truc à dire ? ;je suis faiiiiible ! & aussi .. je précise que je n'ai plus rp depuis .. *fiouuuu* décembre au moins. Si pas plus, mais ça me manquait tellement qu'il fallait que je m'y remette.
Dernière édition par Aella N. Spencer le Ven 30 Avr - 22:34, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 18:29 | |
Bienvenue sur NY-TDS jeune fille !
Je te souhaite bon courage pour ta fiche, si tu as une question particulière n'hésites pas à demander au Staff. En attendant je valide ton code il est bon .
Merci en revanche de respecter les balises du code pour les fiches de présentation. |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 18:44 | |
Merciii (: ! Désolée pour les balises, c'est rectifié ! |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 20:46 | |
Bonsoir et bienvenue sur TDS. Je te souhaite bon courage pour ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 21:18 | |
Encore une Spencer x) Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 21:22 | |
welcome miss ! bon courage pour ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 21:24 | |
|
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 23:30 | |
Bienvenuuuue 8D
Bon choix d'avatar, Anna-Maria est super jolie <3 |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Mer 28 Avr - 23:36 | |
Bienvenuue à NY =D && bon courage pour ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Jeu 29 Avr - 19:56 | |
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta présentation |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Jeu 29 Avr - 22:36 | |
Welcome! |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Ven 30 Avr - 21:42 | |
Merci à tous ! Je pense avoir fini ma fiche (: ! C'est une fiche que j'avais faite avant de faire une pause rp, mais je n'avais jamais eu l'occasion de jouer ce personnage. C'est la première fiche que j'avais faite à la première personne donc si c'est bizarre, je m'excuse .. J'ai corrigé aussi les incohérences, mais si il en reste je repasserai sans aucun soucis dessus (: ! |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Ven 30 Avr - 22:11 | |
Hop là, passage express' pour te dire que - quoiqu'il arrive au sujet de ta fiche (que je n'ai pas lu) - il te faudra un exemple de RP dans la partie " Hors jeu " de ta présentation. |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Ven 30 Avr - 22:28 | |
Oups ! Je pensais l'avoir fait *bouleeeeeeette*, je fais ça de suite .. Ediit : c'est fait (: ! |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Sam 1 Mai - 12:28 | |
Bienvenue à New York demoiselle |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Sam 1 Mai - 13:21 | |
Je vais lire ça Miss EDIT : Quelle belle histoire d'amour ! Je n'ai jamais lu autant de " coeur " et de " chamade " dans une fiche de présentation xDD. Avant de te valider avec plaisir en espérant qu'Aella reprendra goût à la vie sur NY-TDS ! En revanche je n'ai pas bien compris pourquoi il y a écrit " Londres " dans le paragraphe du début si tu pouvais juste modifier pour New York à moins que ce soit Londres mais il n'y a aucun élément qui justifie ce choix lol. |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Sam 1 Mai - 14:28 | |
J'avais un peu peur qu'on la trouve niaise, vu que je la trouve un peu comme ça, m'enfin heureuse que ça convienne (: ! J'ai du louper cette modification là, je vais vite le faire. J'avais fait cette fiche pour un forum se déroulant à Londres, et sur ce forum là, Aella vivait à NY et avait pour rêve de se rendre à Londres. J'ai donc du modifié et inversé pour la cohérence Je modifie ça sur le champ ! Ediit : & voilà qui est fait ! (: |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. Sam 1 Mai - 14:39 | |
L'amour est niais uniquement pour les gens cyniques voilà mon avis lol.
Je te valide Miss !
Bon jeu parmi nous <3 |
| | | | Sujet: Re: aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. | |
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| | | | aella némésis spencer ● ces étreintes sans âmes au petit matin - done. | |
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