▬ Nom ; Danae. ▬ Prénom(s) ; Pi Hestia. J'ai inversé mes prénoms. En effet, j'ai toujours préféré mon second prénom avant on me nommait Hestia maintenant j'opte pour Pi, comme le nombre. ▬ Surnom(s) ; Étant donné le métier que j'exerce, je possède un surnom, dans mes débuts j'étais Hécate, la fille de la nuit, mais à quoi bon salir cette déesse ? Appelez-moi Rosie. ▬ Âge ; 25 ans. ▬ Nationalité ; Grecque. ▬ Groupe ; Cityzen. ▬ Statut et activité dans la vie ; Je suis une femme comme une autre qui tente par tous les moyens de gagner sa vie. Je me fous de la légalité et du respect. On peut me traiter de trainée je suis condamnée pour de nombreuses années à être Rosie, la nana qui donne du plaisir aux hommes. Qu'ils soit mariés ou célibataires désespérés je suis là pour être leur objet. ▬ Orientation sexuelle ; Franchement j'ai pas vraiment le choix.
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ;(40 lignes minimum)
1 On n'oublie pas l'inoubliable. On n'efface pas l'ineffaçable. C'est tout.
Je ne me souviens pas de mes premiers pas, de mes premiers mots, des jouets que je possédais, de la maison où je vivais. C'est le trou noir, comme disent les grands. Je ne sais qu'une seule chose, les prénoms de mes parents, Angélique et Narcisse. Si je devais retourner sur les lieux de mon enfance je ne saurais retrouver mon chemin. Le choc de ne pas retrouver mes parents m'a 'fait tourner la boule', du moins c'est ce qu'en dit ma nouvelle famille. Une larme coule sur ma joue pâle, je l'essuie et me recroqueville d'avantage. Quand j'étais petite j'avais l'habitude de me cacher sous mon lit pour jouer à la guerre. Un monde imaginaire où il n'y avait que des animaux de toutes sortes. Deux grands ours bruns protégeaient l'entrée de la grotte, des loups étaient là pour nourrir toute la troupe. Puis aussi il y avait des aigles qui veillaient à ce que l'ennemi ne s'approche pas trop. Lorsque c'était le cas, ils nous prévenaient et c'est ainsi que l'armée de tigres partaient au combat. On gagnait toujours, je ne souffrais jamais. Les animaux veillaient à mon bien. Lorsque maman m'engueulait je sanglotais dans ma tanière et les renards me réconfortaient. Nous vivions dans une grande maison, à l'entrée il y avait deux marches, mon père m'a souvent dit de faire attention afin que je ne tombe pas pourtant, mes pieds s'y sont emmêlés de nombreuses fois. Je suis allée à l'école en retard, je restais toute la journée à la maison avec maman. J'étais toujours tout dans ses jupes. Elle ne sortait pas souvent, oui ça me revient. Maman n'aimait pas le soleil, si elle sortait en pleine journée sa peau se recouvrait de cloques. Aussi, et je ne sais pourquoi elle avait de nombreux bleus sur le corps. Parfois j'entendais Papa lui crier dessus. Son visage me revient, c'est la plus belle femme que j'ai jamais rencontré. Ses cheveux étaient longs et blonds, ses yeux marrons ... couleur automne que tout le monde lui enviait. Du moins, le peu de personnes qui avaient la chance de la rencontrer. Papa, quant à lui était brun aux yeux clairs, comme moi. Ma mère avait des lèvres extrêmement douces, j'ai encore l'impression de les sentir se poser sur mon front. Elle n'avait pas de défauts. Quand j'étais petite je m'en voulais de ne pas lui ressembler. J'avais un jouet en bois que j'aimais énormément, une tête de cheval en peluche accrochée à un morceau de bois que Tante Artémis avait confectionné avec amour. Je ne me souviens pas de Tante Artémis, Maman disait souvent que c'était une femme très gentille qui avait quitté ce monde bien trop jeune. Je voyais rarement le soleil, les rideaux étaient fermés, pourtant un jour, alors que j'étais dans ma grotte l'un de ses rayons a traversé la pièce. De nombreux petits cristaux volaient dans cette lumière, j'essayais souvent de les attraper. Je sais aussi que je ne dormais pas dans ma chambre, je n'avais pas peur, je voulais juste être contre ma mère. Je prenais toujours une mèche de cheveux et jouait avec celle-ci jusqu'à ce que je parvienne à trouver le sommeil. Pendant ce temps, Maman regardait les étoiles et se sentait en sécurité. Papa n'aimait pas que je dorme entre eux, il disait souvent que j'étais trop grande et qu'il était temps que je dorme seule. Ma mère a toujours cédé à mes yeux rouges, menaçant de laisser couler une larme à tout moment. Il lui arrivait aussi d'être forte, lorsque Papa voulait m'emmener à l'école je pleurais sans cesse et m'enfermait dans les toilettes pour ne pas y aller. Je ne voulais pas quitter la maison, je ne voulais pas quitter mon petit cocon dans lequel je me sentais en sécurité. Je n'aimais pas les humains, je n'aimais que mes parents, surtout ma mère. J'étais comme les animaux, la présence de ma mère suffisait à me rendre heureuse.Je côtoyais très peu les gens de l'extérieur. Des amis de mon père venaient parfois à la maison, ils me saluaient mais je ne voulais jamais leur dire bonjour. Suite à cela ils allaient dans le bureau avec Papa et parlaient pendant des heures du travail. L'un deux s'appelait Sitael si je me souviens bien, je détestais sa façon de me regarder, il aimait bien m'embêter et alors, je ne pouvais que répondre à ses provocations. J'avais sept ans mais en faisais quatre. Cela ne m'empêchait pas de montrer mon caractère. Une fois, mes dents se sont enfoncées dans la peau de cet homme. Papa s'est alors levé en criant, je ne voulais pas lâcher la peau de son collègue. Lorsque sa voix a résonné dans la pièce je me suis calmée pour retourner sous mon lit. Lorsque je me retrouvais à l'école, je ne parlais pas et me montrais violente envers les autres élèves. Ma table était contre le bureau de la maitresse. Je n'allais pas souvent à l'école mais suffisamment pour apprendre à écrire, lire et compter. J'ai trouvé du réconfort auprès d'un garçon du même âge que moi. Il était brun et avait les mêmes yeux que ma mère, il me faisait penser à elle par sa douceur. Son prénom était Persée. Je l'aimais réellement, assez pour aller pleurer dans ses bras quand je voulais rentrer à la maison. Le soir, Papa m'attendait devant le portail de l'école, il me faisait un bisou sur le front en me demandant si ma journée s'était bien passée. D'un vague signe de la tête je lui disais oui. Main dans la main nous rentrions à pieds à la maison. Sur le chemin je voyais toujours les mêmes choses, je me souviens surtout d'un chien marron qui aboyait quand je passais devant le portail de son territoire.
Papa, pourquoi Maman elle sort jamais ?
A cet âge je ne parvenais pas vraiment à comprendre. Mon père m'a regardé.
Tu sais Hestia tout le monde n'est pas comme ta maman. Elle est différente.
Je ne comprenais pas cette injustice. Cela me rendait folle, Maman ne pouvait pas sortir avec moi, elle ne m'avait jamais emmenée à l'école. Maman avait alors prit la peine de m'expliquer sagement.
Mon amour, si je vais dehors, je risque d'avoir très mal, très très mal. Et tu sais, je ne veux pas avoir mal sinon je risque de ne plus pouvoir m'occuper de toi.
Sans réellement le vouloir, on m'apprenait à ne pas être trop proche des humains. Et, jour après jour je les détestais un peu plus.
Un matin, alors que Papa m'emmenait à l'école il m'a dit que je ne rentrerais pas avec lui, une dame viendrait me chercher. Je me souviens aussi qu'il m'a vivement conseillé d'obéir sans tenter de me débattre. Les choses se passeraient bien du moment que je suivais les ordres de cette parfaite inconnue. Durant la journée je n'ai pas déroché un seul mot à qui que ce soit. Lorsque la sonnerie de fin de cours a retentit comme toujours la maitresse m'a accompagné jusqu'au portail de l'école, j'étais la plus petite et la plus vive c'est pourquoi elle faisait plus attention. Ne voyant personne arriver elle m'a laissée là. Seule, je me suis assise par terre et j'ai compté les feuilles d'automne afin de cacher mon impatience de retrouver maman. Je ne savais pas qu'à ce moment là, je ne le reverrai plus jamais. Si j'avais soupçonné quelque chose je serais allée à la maison, je me souvenais parfaitement du chemin à emprunter pour retourner dans mon cocon d'amour. Les animaux savent toujours se repérer pour trouver leur tanière, leur endroit à eux où ils se sentent en sécurité. J'étais comme eux. Mais, les paroles de papa résonnaient dans ma tête, je ne voulais pas me faire gronder. J'ai donc été sage. Puis, une femme est arrivée, grande, affreusement maigre et les yeux aussi clairs que sa peau. Ses cheveux, en chignon semblaient de couleur rousse. Sa maigreur m'a de suite fait penser à un cadavre. Je n'ai pas eu peur, c'est juste ce manque de confiance envers les autres qui m'a sauté à la gorge.
Tu es bien Hestia ?
D'un signe de la tête j'ai répondu positivement à sa question. Sa main glacée a attrapée mon poignet. Pendant un instant j'étais prête à tenter de reculer d'un pas mais, je me suis calmée. Cette femme aussi effrayante soit elle allait me remmener auprès de ma mère et c'était le plus important. Nous sommes, toutes les deux passés dans la rue où j'habitais. En face, à l'entrée de ma maison se trouvait des voitures. Une agitation anormale que la main du squelette m'a empêché de regarder.
Ne regarde surtout pas. C'est rien.
Si ce n'était rien, alors pourquoi n'avais-je pas le droit de jeter un coup d'œil et d'aller voir maman pour lui demander ce qu'il se passait ? En cet instant même je ne me rendais pas compte que je suivais le diable, j'ignorais que cette femme allait me faire vivre un enfer. Si j'avais soupçonné quelque chose je serais parti malheureusement pour moi, je pensais aux paroles de mon père plus qu'autre chose. En faisant cela je retrouverais ma mère, j'en étais sûre. La pression que la femme exerçait sur mon poignet me coupait la circulation du sang mais je n'osais rien dire. Terrifiée à l'idée qu'elle me garde avec elle. Après une longue marche dans la ville je suis entrée dans un appartement sombre. Il y avait un homme et une jeune fille d'une beauté fascinante. Sa fille qui tenait sa méchanceté de sa mère. Le mari quant à lui était plutôt silencieux, son visage mélancolique me faisait penser à Maman quand elle racontait son enfance.
2 Maintenant le rouge me saute aux yeux. Rouge sang, rouge haine.
Je me souviens du regard sombre que cette fille m'avait lancée, elle devait avoir 17 ans, pas plus. La main de cette démone tenait toujours mon poignet avec autant de force. Je l'appelais la démone par ses habits rouges qu'elle portait toujours mais surtout par sa méchanceté. Je n'ai même pas eu le temps de me présenter que cette femme m'a poussée dans une pièce sombre. C'est ta chambre. Elle a fermée la porte derrière elle, me laissant seule dans cet endroit que je ne connaissais pas. L'odeur de l'humidité m'empêchait de respirer correctement mais finalement je m'y suis habituée. La première nuit passée dans cette nouvelle maison fut horrible. J'ai sangloté pendant des heures dans mon lit en me demandait où était maman. Je n'avais pas le parfum de ses cheveux pour m'endormir, encore moins la protection de papa. Complètement déboussolée, je me souviens m'être réfugié sous le lit en mettant sur le sol les couvertures pour me servir de coussin. Par épuisement j'ai été dans l'obligation de m'endormir. Lorsque mes yeux se sont ouverts, un regard sombre m'a fait frissonner. C'était elle. Je me souviens de ce mouvement de recul que j'ai eu. Pourtant, malgré cela la main de la femme a commencé par tenter de m'attraper par le bras mais ce ut pour elle un parfait échec. C'est là que j'ai hurlé, lorsqu'elle s'est agrippée à mes longs cheveux blonds et bouclés. Les larmes coulaient mais de ça, elle s'en fichait. Lorsque je fus à sa portée sa main a claquée contre ma joue. Folle de rage j'aurais aimé la tuer, de mes propres mains, lui enfoncer un couteau dans sa chair comme dans les documentaires que je regardais avec maman, des braconniers qui tuaient des animaux. Sauf que, contrairement à eux j'avais une raison. Cette démone me détestait et je ne pouvais donc que la haïr. De plus elle m'avait séparée de mes parents et pour cela je voulais sa mort, on m'avait enlevé ma mère, la personne que j'aimais le plus au monde. J'étais dans cette maison qui sentait le cadavre, avec une famille qui me rejetait. Je ne savais même pas pourquoi j'étais avec eux. Les paroles de Papa résonnaient sans cesse dans ma tête alors, je suis restée calme. Lorsque les repas commençaient la voix froide de la démone m'appelait, je descendais toujours les escaliers avec appréhension. Je me levais les mains pendant une bonne dizaine de minutes de peur qu'elle les trouve sales. Mais, cette femme du nom d'Heaven trouvait toujours quelque chose à me reprocher. Je supportais ma ses réflexions, je n'étais qu'une gamine qui ne se sentait pas à sa place. Je la craignais énormément et ne pouvais jamais soutenir son regard qui me glaçait le sang.
underco'.
Dernière édition par Pi H. Danae le Ven 25 Mar - 11:18, édité 9 fois
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 16:51
▬ Relations ;
Je suis avant toutes choses Rosie, la provocante femme qu'on paye pour coucher. Le sexe est mon métier. Je ne peux pas avoir de relations sérieuses. Quand je ne suis pas au boulot je préfère rester seule. J'ai un mal fou à faire confiance en quelqu'un. Trop craintive pour cela, je suis comme les animaux, je me méfie d'un rien et me contente de la solitude pour être 'heureuse'. Je déteste la curiosité chez les autres, plus on est froid à mon égard et plus mon envie de vous connaître grandira en moi. Vous connaître ne signifie pas vous apprécier. Je ne crois plus en l'amour depuis longtemps, je suis bien sur déjà tombée amoureuse étant plus jeune. J'ai aimé jusqu'à atteindre la folie mais au final j'ai souffert. Je suis très bien seule, je vous l'assure. Être dans les bras de ces hommes qui me voient comme un objet sexuel me suffit. Mon corps a été caressé par un nombre infini de mains. Mon cœur est imperméable aux sentiments.
▬ Physique ;
Je suis squelettique, pâle et plate comme une planche à repasser. Que voulez-vous la nature ne m'a pas donné de gros seins que je puisse mettre en valeur. J'ai juste l'allure d'une gosse mal nourrie. Je ne fais pas 25 ans, mais bien plus jeune. On m'a souvent dit que j'avais des doigts de pianiste, j'ai d'ailleurs toujours aimé le piano mais je ne sais pas en jouer. La nature a eu la fâcheuse idée de me punir. Je suis petite, 1m56 et pourtant je ne peux pas mettre de talons, la fragilité de mes chevilles est causée par ma carence de nourriture étant plus jeune. J'ai de magnifiques yeux bleus, deux opales qui peinent à voir. Je porte des lunettes mais je sais que d'ici quelques années ils ne verront plus rien. Mon teint pâle me fait passer pour une fille en mauvaise santé. Je suis souvent maquillée et très bien habillée malgré la fragilité de mes os je porte des talons, ma seule règle est de séduire les hommes quitte à me mettre en danger. Je n'aime pas ses vêtements moulants que je porte, encore moins mes lèvres extrêmement rouges qui me donnent cet air vulgaire. Mais Rosie est ainsi, provocante et attirante. Pi est quelqu'un d'autre, une jeune femme brisée qui aimerait faire le tour du monde habillée en hippie.
▬ Caractère ;(20 lignes minimum)
BLABLABLA
▬ La plus grande honte du personnage ;(En deux-trois lignes minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)
BLABLABLA
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;(En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
BLABLABLA
▬ Définition du paradis pour le personnage ;(En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
BLABLABLA
▬ Point faible du personnage ;(En deux-trois lignes minimum - Son talon d'Achille, sa faiblesse, son point sensible [On vous le répète, même Chuck Norris a un point faible ^^])
BLABLABLA
▬ Point fort du personnage ;(En deux-trois lignes minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)
BLABLABLA
▬ Casier judiciaire ;
Je ne me souviens pas avoir tué quelqu'un. J'ai peut-être volé des bonbons et des stylos dans l'épicerie du coin mais jamais plus. Ah si, j'ai aussi piqué des oranges sur le marché quand je mourais de faim. J'ai la mauvaise habitude de voler les maris des autres. Je suis peut-être jalouse des femmes heureuses. Ce doit être ça.
▬ Prénom ou pseudo ; J'aime bien que l'on m'appelle Panda, mon prénom sert aussi de pseudo. ▬ Âge ; 16 ans. ▬ Où avez-vous connu le forum ; Grâce à Google. ▬ Connexion ;(Mettez-vous une note sur 7) 5/7 ▬ Code du règlement ;
Spoiler:
OK by Lilah
▬ Avez vous signé le règlement ; []OUI ; [X] NON (Je vais aller le faire.) ▬ Exemple de RP ;
Spoiler:
La main d'Aaron soulève mon haut ce qui me décroche un frisson lorsque le froid vient mordre d'avantage ma peau. Je sens mon corps glisser sur les grains de sable. Mon coeur bat à vive allure, impressionnant est le mot, certainement. Je m'imagine il y a quelques mois de cela, le temps où je n'osais même pas le regarder droit dans les yeux. Aaron est quelqu'un de bien, peut-être même trop pour que je sois autorisée à être, en cet instant même, si proche de lui. Je ne sais pas vraiment ce qu'il me trouve, je suis Pandora, la nana qu'on comprend pas vraiment, celle qui vit dans son petit monde et ne s'impose jamais. Insignifiante. D'un côté j'ai jamais aimé me mettre en avant, j'ai toujours eu la fâcheuse habitude de me fondre dans la masse pour qu'on m'oublie plus facilement en cas de départ. Je suis un caméléon, on les trouve fascinant aux premiers abords mais au final, une fois la carapace traversée ils n'ont rien à montrer. Rien à apprendre, mis à part un peu de magie mais la magie, c'est éphémère. Ca séduit un moment puis aprés on s'en lasse. Moi-même quand j'étais gosse j'adorais aller au cirque voir les magiciens faire disparaître une dame mais, passé l'âge de dix ans on ne retourne plus voir un spectacle pailleté. J'efface ses pensées de ma tête pour me concentrer sur son regard. Sa main caresse ma joue, je n'ose même plus bouger, comme si, j'étais en train de fondre, complètement tétanisée à l'idée de perdre le contrôle de moi-même je ferme quelque seconde les yeux pour me calmer. J'ai juste pas l'habitude de toutes ces caresses, de ces baisers volés et ces regards parfaitement doux. J'avais oublié qu'on puisse m'apporter autant d'attention. En temps normal j'aurais fait n'importe quoi pour reculer et esquiver cette douceur. Mais mince, pour une fois, pourquoi ne pas se laisser attendrir ? Je ne sais pas si je dois l'embrasser ... le regarder comme ça c'est trés bien ... non ? Les questions m'ont laissés tranquille pendant si peu de temps mais, affamées elles reviennent en moi dans l'espoir de grignoter les dernières incertitudes qui me perturbent. Finalement, ma main glacée et hésitante caresse la joue d'Aaron. Lorsque je sens le bout de ses doigts descendre dans mon cou je frissonne et souris légèrement tout en me retenant de rire. Chatouilleuse. L'embrasser ? Ne pas l'embrasser ? L'embrasser ? Heureusement, les lèvres d'Aaron se scellent aux miennes faisant taire les questions. Un rire d'enfant prend alors place dans ma tête. Céphée. Je lève à mon tour les yeux pour regarder dans la même direction qu'Aaron. « Il me semble, ma chère, que vous perdez de la vitesse. (a) La fatigue peut-être ? » Le sylvain lance un regard légèrement moqueur à Gaïa avant de retourner à ses occupations. Ramasser des coquillages. A vrai dire, il en fait la collection. Il en possède des magnifiques, de différentes plages et pays. « Mademoiselle s'est fait détruire son brushing. Comment se porte le tien ? » Un rire discret s'échappe de mes lèvres, je n'ose même pas penser à ma tête. Du sable plein les cheveux bien sur, en y pensant, ça me gratte ! Psychologique, je sais. C'est comme quand on pense au chocolat, peu aprés cela, la faim vient nous tirailler l'estomac en général. « Qu'est ce que je disais...? » Je lui souris, ferme les yeux comme si je savais qu'il allait venir m'embrasser. A nouveau, son visage s'éloigne du mien. Le sourire accroché à ses lèvres fait briller mes yeux. « Je sais ! Tu m'as montré ton pouvoir, laisse moi te montrer le mien. Je ne peux pas décrocher la lune mais je me débrouille comme je peux. J'te montre. Mais pour ça, j'ai besoin de terre. Viens.. » Je me relève légèrement avec un grand sourire, d'un signe de la tête je lui montre ma joie à l'idée d'en savoir un peu plus sur son don. Les mains d'Aaron m'aident à me redresser, nos lèvres se rejoignent à nouveau lorsque soudain, sans crier gare, sous notre poids, le sable se dérobe nous laissant tomber au pied de la dune. Je suis Aaron lorsque, la terre semble se réveiller lorsqu'il la touche. Je sursaute légèrement, surprise de la voir parler. Je m'approche légèrement de lui, laisse une certaine distance. D'abord mes yeux s'accrochent aux siens pour ensuite s'arrêter sur les mouvements de ses mains. Un bruit m'alerte, ce n'est rien d'autre que la terre qui se fissure doucement. Mon regard suit alors la faille qui s'agrandit sur plusieurs mètres. Fascinée, la bouche entrouverte je ne sais quoi dire. Lorsque celle-ci se referme aussi rapidement qu'elle ne s'était faite, mon regard reste accroché au sol. Mon coeur bat vivement, fascinée par ce que je viens de voir. Les paroles d'Aaron ramènent mes yeux à lui.
« Tadaam o/ Madame la Lune excusera-t-elle le pauvre petit Terrien qui ne voudrait pas risquer de faire une magnifique boulette avec un pouvoir qu'il contrôle à quoi.. 10% ? Quoique, c'est peut être bien la seule chose que je saurais jamais faire avec. » je souris légèrement. « C'est super Aaron ! Sérieusement ! J'en reviens pas. » Le regard d'Aaron se perd dans l'horizon tandis que le mien caresse à nouveau la terre.« Il serait pas un peu en train de mourir ce feu.. ? » Je fixe le feu qui au final ... ne ressemble qu'à un tas de braises à l'agonie.
Aaron se relève, s'approche de moi, silencieux, je ne dis pas un mot. Ses doigts se lient aux miens. Je fixe quelque seconde nos mains avant de me perdre à nouveau dans les yeux gris du jeune homme.
« Si on allait chercher un peu de bois ? » Je lui vole un baiser avant de me reculer et lui répondre d'une voix calme. « Faisons cela avant qu'il ne s'éteigne. » Je lance un regard malicieux à Aaron avant de lâcher sa main.
Ayant détecté les arbres non loin de nous, je m'y approche d'un pas sûr. Avant cela, je me retourne afin de faire venir les étoiles à moi. Une brume de lucioles vient en ma direction pour venir caresser les pins qui se trouvent là. Sans attendre, j'attrape plusieurs branches sèches afin de les tenir fermement dans mes bras et ne pas les laisser tomber. Une véritable petite femme de campagne ! Mon visage se tourne en direction d'Aaron qui lui aussi prend des morceaux de bois. Je lui souris tendrement.
« Quand j'aurai ma prope maison, je veux une cheminée ! (: Rien de mieux que de boire un bon chocolat chaud au bord d'un feu de bois en plein hivers. » soudain, je rectifie mes paroles. « Cela arrivera trés certainement quand je serai trop vielle pour pouvoir marcher vers disons ... 120 ans ? Je mangerai aussi des petits gâteaux secs. » Je ris légèrement à cette image avant de m'avancer en direction du feu réclamant du bois.
D'un geste vif je dépose les branches sur les restes de flammes qui s'empressent de venir brûler les morceaux de bois. A l'aide de mes mains, j'enlève le sable de mon t shirt. Soudain, je sens mon cœur se serrer et battre à vive allure. Je ne sais ce qu'il m'arrive, mais c'est loin d'être normal ... en effet, des tremblements incontrôlés s'emparent de mon corps glacé. Suis-je en train de mourir ? De faire une crise cardiaque ? Ma mâchoire mobile vient claquer à plusieurs reprises contre ma mâchoire supérieure. Paniquée, je regarde mes mains, elles aussi tremblent comme jamais. Ma respiration est saccadée, je cherche alors l'air qui me manque. Mes poings se serrent pour tenter de faire partir ce froid qui me glace la peau, les veines, la tête ... Ma gorge nouée m'empêche de crier, un cri de peur qui m'aurait aidé à signaler mon mal être. « Aaron... Je ... » Ma voix se brise, toujours ce froid en moi, je ne sens même pas le feu réchauffer mes jambes. A nouveau, mon regard perdu se pose sur mes mains, elles sont rouges ... glacées elles aussi. Je fronce les sourcils, me mords la lèvre inférieure pour tenter de me calmer. Petit à petit, le froid qui me glace le sang disparaît. Je reprends petit à petit ma respiration, me calme d'avantage lorsque je vois Céphée, à mes pieds, trempe jusqu'aux os. En ramassant des coquillages une vague, plus forte que les autres avait eu la bonne idée de s'élancer sur le petit sylvain qui par la même occasion avait bu la tasse - un bol même -. Son air désolé ne me suffit pas à lui pardonner. Mes yeux se plantent dans les siens.
« J'ai eu la trouille ! Céphée ne me fais plus jamais cette peur ... jamais, tu entends ? » j'appuie sur 'jamais' pour lui faire comprendre a quel point j'ai eu peur. Finalement, un petit sourire légèrement gêné se dessine sur mes lèvres et je regarde Aaron. « Il faut pas être cardiaque avec lui. Ca lui apprendre de se moquer de Gaïa ! » Je tremble encore légèrement, mon cœur commence à battre moins vivement. Grâce à ce petit coup de froid, les effets du vin semblent moins fort. Je jette un coup d'oeil au feu qui, à nouveau, montre ses plus belles flammes. « Aaron. » mon regard se perd un instant en direction de la lune pour venir ensuite fixer le visage de l'homme. « J'aime pas vraiment me projeter dans le futur mais ... si tu le veux hein, je veux pas t'obliger de faire quoi que ce soit si l'envie n'y est pas. » je marque une pause le temps de réfléchir à mes paroles futures. « T'es pas obliger d'accepter hein, c'est juste une idée. » légèrement hésitante je baisse les yeux, à l'aide de mon pied fait un geste circulaire dans le sable. « Ca me ferait vraiment plaisir si tu venais avec moi en forêt. Tu sais, passer la journée à marcher, écouter les animaux. Un peu comme des indiens, en pleine nature. On pourrait aussi construire une cabane. Faire un feu, un koh lanta mais en mieux. Je te rassure on prendra des tentes en cas de pluie pour la nuit. » Je me tais, encore une fois je parle trop. « Te sens pas obliger d'accepter. Y a toujours mieux à faire que d'aller en fôret... Puis aussi peut-être que c'est pas 'ton truc'. Les insectes, les grosses araignées. » La ferme Pan' ...
Un caméléon est-il aussi hésitant ? J'en sais rien mais là sur le coup je ressemble plutôt à une crevette ...
▬ Célébrité sur l'avatar ; Taylor Warren. ▬ Multicompte(s) ; Nan ! ▬ Un dernier truc à dire ? ; J'crache dans mon yop. **
Dernière édition par Pi H. Danae le Sam 26 Mar - 13:59, édité 5 fois
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 16:54
Bienvenue parmi nous mademoiselle !
Et bon courage pour ta fiche !
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 17:03
Merci !
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 17:13
Bienvenue à toi, bonne chance pour la suite de ta fiche
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 17:15
Bienvenue et bonne continuation. =) En cas de problèmes ou de questions n'hésite pas à contacter le staff
Je valide ton code qui est bon.
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 20:48
Bienvenue sur le forum miss ! Bon courage pour la suite de ta fiche, et très bon choix d'ava <3
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 21:26
Merci ! : D
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 21:32
Toi, tu vas être copine avec ma Jade -ZBAFF- Bienvenue miss, et bonne chance pour ce qu'il te reste à écrire
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Invité
Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 22:11
Han, super alors ! \o/ Merci beaucoup ! (:
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Jeu 24 Mar - 22:29
Bienvenue parmi nous ; bon courage pour ta présentation !
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Ven 25 Mar - 4:33
Welcome miss Danae et bon courage pour le reste de ta fiche =)
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Ven 25 Mar - 11:53
Merci tout le monde ! : D
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Ven 25 Mar - 13:47
Bienvenue
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Ven 25 Mar - 16:42
Bienvenue
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Sujet: Re: PI - i'm coming home. Mer 6 Avr - 0:36
Il te reste moins de deux jours pour terminer ta fiche.
Invité
Invité
Sujet: Re: PI - i'm coming home. Dim 10 Avr - 15:40
Bienvenue et bonne chance pour le reste de ta fiche ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: PI - i'm coming home. Dim 10 Avr - 15:51
Pas de nouvelles = présentation envoyée aux archives.