| Sujet: [EN COURS] CF / a violent wind blew the wires away. Dim 24 Mar - 23:17 | |
Identity Card Feat "Michael FASSBENDER"(c) angel dust |
Que dira-t-on à mon enterrement ? Probablement qu’on met en terre un héros américain, un patriote, ce grand homme que fut Cyrus Theodore Frisk dont le nom était devenu synonyme de courage. Qu’il était trop jeune pour mourir, bien trop jeune –car non, je n’imagine pas mourir de vieillesse, je serais comme tous ces flics abattus tels des chiens par la racaille de cette ville –j’aurais peut-être quarante ans, ou cinquante. On dira que depuis ma naissance à Los Angeles, le dix mars mille neuf-cent quatre-vingt soixante dix-sept, j’avais toujours voulu devenir policier, que cela avait été mon destin. Pas de dispositions artistiques ou de QI de génie, mais une envie de se battre contre les terreurs qui hantent les nuits de nos enfants, flingue à la main. On dira aussi que ce grand homme laisse derrière lui une famille déchirée par la douleur, mais ce sera un mensonge. Mon ex-femme me haïra toujours lors de ma mort, malgré les onze années que dura notre mariage, parce que j’avais fait la découverte de ma sexualité trop tard. Elle me tiendra toujours responsable de notre divorce, prononcé en 2012. Et peut-être que nos cinq enfants eux-mêmes me haïront aussi. Je le mériterai. Ils m’enterreront parce qu’il le faudra, le mépris au cœur, aucune larme perlant au coin de leurs yeux. Un de mes collègues prendra la parole. Il dira de moi que je fus un formidable flic durant mes années aux homicides puis au FBI. Et puis tout le monde finira par partir, et on mettra mon cercueil en terre, et on finira par oublier où se trouve ma tombe.
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Once upon a time... ▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
the dead weather / the difference between us +++ ▬ Histoire ; (En 1,200 mots minimum, pensez à ce que le caractère de votre personnage ressorte dans le récit, qu'il ne s'agisse pas d'une histoire qui ne nous apprend rien sur la façon d'être actuelle du perso.)
BLABLABLA Wanna know more ? ▬ La plus grande honte du personnage ;
C’est quand je vois Leonard par hasard dans la rue que je me sens le plus vivant, et en même temps c’est dans ces moments-là que je me méprise le plus. Il est trop jeune, beaucoup trop, il ne devrait même pas exister dans mes pensées, mais je n’arrive pas à oublier qu’il existe et qu’un jour il m’a donné ce que je voulais plus que tout au monde. Son prénom que j’ai tant murmuré cette nuit-là, son corps serré contre le mien, est devenu une malédiction que je me prononce à moi-même. Alors, ma peau frissonne, et je ne sais pas si c’est par dégoût ou par plaisir. ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
Je me vois toujours dans la même position, entouré de quatre de mes enfants, vêtu d’un costume sombre et impeccable, un parapluie nous protégeant de l’averse qui tombe autour de nous. Nous sommes tous en noir. Tout à coup, sans crier gare, un prêtre se met à chanter des psaumes malheureux, et parmi les sons que je ne comprends pas, j’entends le prénom de l’un ou de l’une de mes enfants, le cinquième qui manquait à l’appel. Le prêtre se tait, silence se fait autour de nous, on n’entend plus que le bruit des gouttes de pluie qui tombent sur nous et celui de nos sanglots. ▬ Définition du paradis pour le personnage ;
A l’inverse de tout cela, c’est le bonheur le plus complet : j’ai enfin pu quitter les forces de l’ordre, j’ai été rendu à la vie normale par ma profession, je suis devenu avocat ou procureur, je gagne un peu moins bien ma vie mais je m’en fiche, je n’ai plus peur pour ma vie ni pour celle des membres de ma famille, je sais que je suis en paix avec le monde et avec moi-même. Je me suis remarié avec quelqu’un que j’aime profondément et nous vivons avec mes enfants dans une petite maison au bord de l’Atlantique. Les vagues viennent heurter la plage à longueur de journée, berçant notre quotidien de leur routine. ▬ Point faible du personnage ;
J’ai longtemps été trop secret, trop silencieux. Parce que je ne savais pas qui j’étais, je n’ai jamais osé me dévoiler, m’avouer. Alors je suis devenu solitaire, par peur de devoir parler de moi, laisser à quelqu’un l’occasion de me connaître. Et petit à petit, mes enfants sont devenus la seule chose à laquelle je tiens, mon phare dans l’obscurité. S’il devait leur arriver quoique ce soit, je ne m’en remettrai jamais. Je ne pourrai pas m’en relever. ▬ Point fort du personnage ;
Je sais que je risque beaucoup, mais, hormis pour mes enfants, je n’ai peur de rien, je suis un lion, un fou, un hystérique. Le son des coups de feu que j’entends au loin ne me font aucun effet, ne changent jamais rien à mon comportement. Qu’ils tirent, qu’ils me tirent dessus –je leur rendrais balle pour balle. Qu’ils se jettent sur moi, je leur rendrais coup pour coup. Je sais garder la tête froide, et réfléchir. Je réfléchis beaucoup –et bien. Pas mal pour un flic. ▬ Casier judiciaire ;
Officiellement, mon casier judiciaire est vierge. Je n’ai commis aucun crime, aucun délit aux yeux de la loi. Il m’est arrivé de conduire trop vite, mais je n’ai jamais été arrêté pour cela. Et même si j’ai déjà tué un homme, c’était en état de légitime défense… Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; OSIRIS. ▬ Âge ; 24YO. ▬ Où avez-vous connu le forum ; BITCH PLEAZ. J'en sais trop rien, mais c'est un peu une célébrité ce forum, il est connu. ▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 7/7. ▬ Code du règlement ;
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Ok par Ella ▬ Avez vous signé le règlement ; [x]OUI ; [] NON ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
L’internat avait tenu toutes ses promesses, c’était la réalisation de tous mes cauchemars rassemblés en un seul lieu : des hordes d’adolescents boutonneux puant la transpiration et la gomina, leur front aussi luisant que leurs cheveux, croisaient des troupeaux de jeunes filles écervelées qui ne pouvaient s’empêcher de glousser comme des poules hystériques au passage d’un membre de la gent masculine, et pire lorsqu’il s’agissait d’un professeur. Le pensionnat en lui-même était une vieille bâtisse, symbole d’une Angleterre disparue, reine d’un monde qui s’était écroulé. Il n’était pas étonnant que mes parents aient choisi cet endroit parmi tant d’autres, ils avaient simplement opté pour le ridicule anglais dont ils étaient eux-mêmes tant empreints. Au début pourtant, mon arrivée à Lachlan avait représenté une bouffée d’air bienvenue grâce à l’éloignement géographique qu’elle impliquait entre ma vie à Reading et moi-même. Cela avait été pour moi l’occasion d’échapper à la routine de la vie dans une ville moyenne et médiocre, et de m’émanciper de la tutelle paternelle. A Lachlan, j’étais inconnu, mon visage n’évoquait rien à personne, et j’avais pu me fondre dans la masse des pensionnaires en toute discrétion, sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit à propos de quoi que ce soit. Très vite pourtant, les choses avaient changé. Mes camarades de classe m’étaient devenus insupportables, à l’exception d’une poignée d’entre eux, et leur simple présence me provoquait des crises d’urticaire. Les professeurs, arrogants comme s’ils étaient détenteurs d’un prix Nobel, étaient persuadés d’être investis d’une mission quasi divine et nous balançaient leur sagesse en pleine figure, même lorsqu’on ne leur demandaient pas. Reading en vint presque à me manquer, et ce malgré le plaisir que j’avais eu à la quitter. Résultat du succès de ma politique de non-fraternisation avec mes camarades de classe, la plupart d’entre eux étaient incapables de se souvenir de mon prénom ou de mon nom de famille, et rares étaient ceux qui se rappelaient de mon existence même. C’était à la fois encourageant (je pouvais donc parfaitement me faire oublier) et désespérant (je n’avais toujours pas laissé d’impression durable au sein de l’école depuis septembre).
« Écarte-toi McMahon. » Je m’apprêtai à rétorquer au colosse qui venait de me bousculer que mon nom de famille était English, mais je me ravisai. Il n’avait pas besoin de connaître mon nom, et je n’avais aucun désir de lui parler. Je me contentai d’obtempérer en murmurant, suffisamment fort pour qu’il m’entende : « Oui McDébile », ce qui me valut une violente claque sur la tête. Signe que je l’intéressais pas plus que l’histoire ou le français, il ne s’attarda pas plus sur moi, et poursuivit son chemin, comme s’il venait simplement de tuer une mouche un peu embêtante. C’était tout ce que j’étais ; un insecte agaçant que l’on corrigeait du plat de la main. Le crâne endolori par la claque infligée par le colosse, je poursuivis mon chemin. Je rentrai de classe, la journée était terminée. J’allais donc poser mes affaires dans ma chambre ; Christopher n’était pas encore rentré, je ne m’attardai donc pas dans le dortoir, je laissai tomber mon sac à côté de mon lit, et allai prendre ma douche. Lorsque j’eus terminé, j’enfilai un pull en laine bleue par dessus une chemise blanche et un pantalon en toile foncée, attrapai Lolita de Nabokov et descendit dans le réfectoire. La pièce était bondée, tous les pensionnaires venant y manger à la même heure. En règle générale, j’essayais d’y venir un peu plus tard afin d’éviter les plaisanteries douteuses et les batailles de nourriture, mais j’étais affamé, et j’avais entendu dire que ce soir, c’était soupe. Effectivement, je pus sentir les doux effluves de potiron dès mon entrée dans le réfectoire, et je me fis amplement servir de potage, mon estomac se tordant de plaisir à l’intérieur de mon ventre. Je cherchais une place à laquelle m’installer, éliminant d’office toutes les tables occupées par les comiques de service, les sportifs vantards, les jolies filles et les fils à papa bien coiffés, mais il me sembla qu’aucune chaise n’était vacante en dehors de ces tables. Je m’apprêtais à m’asseoir par terre, cette solution me paraissant infiniment préférable à la compagnie d’une bande de brute, lorsque j’aperçus un de mes camarades de classe assis seul en bout d’une table occupée par le groupe le plus sale, le plus vulgaire, le plus dégénéré de tout le réfectoire. Nicolas Emerson semblait tout petit et infiniment fragile, à côté des six membres de l’équipe de baseball assis à sa table. Je m’approchai de lui et raclai ma gorge afin de lui signaler ma présence. Malheureusement pour moi ce fut le moment que choisit l’une des brutes assises à côté de lui pour hurler une plaisanterie salace à ses amis, qui rirent à gorge déployée, provoquant un vacarme inhumain. Je dus donc renoncer à me faire remarquer par Nicolas, et choisis de m’asseoir directement face de lui, sans lui demander la permission. Ce ne fut que lorsque je fus assis, et que j’eus donc capté son attention, que je lui demandais si cela ne le dérangeait pas que je prenne cette place. ▬ Célébrité sur l'avatar ; Michael Fassbender. ▬ Multicompte(s) ; Aucun. ▬ Un dernier truc à dire ? ; Oui en fait. Ce personnage, je l'ai créé sur un autre forum qui a coulé avant même que j'aie eu le temps de le jouer (il a tenu trois jours...), et j'étais tellement frustré que j'ai décidé, en m'inscrivant sur NYTDS, de le jouer. J'ai changé quelques détails (le nom par exemple), mais j'en ai repris l'essentiel, même si la présentation est complètement différente.
Dernière édition par Cyrus Frisk le Jeu 28 Mar - 17:18, édité 4 fois |
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Reine des GlacesGott weiss ich will kein Engel sein MESSAGES : 14152
POINTS : 451
AVATAR : Eva Green
CRÉDIT(S) : Fatal†Error
TAG LINE : « Having a vagina doesn't stop me from believing that my balls are bigger than yours. »
PROFESSION : Propriétaire des agences d'escorte Malkovski / Maquerelle de Luxe - Propriétaire par héritage du Fight Club
| Sujet: Re: [EN COURS] CF / a violent wind blew the wires away. Dim 24 Mar - 23:19 | |
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