▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;

Citation :

GODS & MONSTERS - Lana Del Rey ▬ In the land of gods and monsters, I was an angel. Living in the garden of evil, screwed up, scared, doing anything that I needed. You got that medicine I need, fame, liquor, love, give it to me slowly. Me and God we don’t get along, so now I see... No one’s gonna take my soul away. Life imitates art. You got that medicine I need, dope, shoot it up, straight to the heart, please. It's innocence lost. I don't really wanna know what's good for me. God's dead, I said, "Baby that's alright with me."

▬ Histoire ; (800 mots minimum.)

Née à Louisville dans le Kentucky. Famille ordinaire, quoi qu'un peu stricte et rigide sur des principes foncièrement futiles. Toujours considéré comme le vilain petit canard de la famille, elle a grandit en solitaire, rejetée des institutions dans lesquelles elle refusait de se conformer, rejetée des repas de famille qui l'ennuyaient à mourir. Elle s'enfermait dans les livres qui bordaient sa fenêtre, son lit, et la coupait du monde extérieur. Elle a toujours été en marge des autres et de la société. A 6 ans, ses parents l'inscrivent dans une maison de correction juvénile pour avoir agressé un camarade de sa classe. Inébranlable dons de manipulatrice, elle s'est défendue en affirmant qu'il avait essayé d’étouffer un autre élève. Par précaution, personne n'a daigné la croire. A 8 ans, alors qu'elle semblait s'être enfin calmée, une tragédie bouleversa la famille. Son petit frère de 4 ans son cadet se noya tragiquement lors d'une balade fraternelle. Inévitablement la seule chose pour laquelle Bonnie était réellement innocente, elle ne parvint pas à tenir tête à ses parents qui réaffirmèrent leur autorité. Rongés par la perte, ils devinrent violents, plus que d'ordinaire, et corrigeaient les erreurs et les faux pas de Bonnie par la force. Alors qu'elle avait été relativement saine jusque là, Bonnie tourna mal. Prise d'accès de rage intenses, elle développa un trouble qui perturbait son identité, ses conduites et son comportement. Sa seule amie, une voisine, était la seule capable de comprendre et apaiser son trouble. Bonnie pouvait tout supporter : que ses parents la battent, qu'ils l'insultent, qu'ils l'enferment, mais pas qu'ils s'en prennent à son amie, et lorsqu'une soirée à priori normale dégénéra, elle se leva de table, éloigna son amie, se précipita jusqu'au sac de sa mère, y saisit les clés de la maison, empoigna sur son passage des bouteilles d'alcool et des allumettes. Elle sortit à l'extérieur sous les cris alarmés de sa voisine et mit le feu à la maison. Ses parents avec. Bonnie fugua loin de Louisville tandis que l'affaire se prédestinait à rester pour toujours non élucidée. Il ne s'agissait désormais plus pour elle de trouver cette existence de forcené qu'elle avait tant cherché, mais de la fuir. Loin.

En cavale depuis ce jour, Bonnie s'est à jamais défaite de son innocence, de ce qui lui restait d'humanité. D'auberges en motels, elle volait pour subvenir à ses besoins, jusqu'à sa majorité, où elle rejoignit New-York. Suffisamment habile et intelligence pour parvenir à ses fins, elle coucha souvent contre de l'argent, contre des faveurs vitales. C'est comme ça qu'elle parvint à changer d'identité en passant par des malfrats et ne plus se soucier de ce passé qui la hante. Sa passion pour la littérature resta intacte et elle publia grâce à son nouveau nom deux romans dont elle n'est pas particulièrement fière mais qui suffisent à payer ses factures. Encore à ce jour, elle vit selon un rythme vie complètement atypique, sans heures fixes, sans soucis du temps ou des semaines qui passent. Elle se retrouve souvent à boire pendant des jours entiers et à dormir une semaine durant pour récupérer. Lors de ses pics productifs, elle veille jusqu'à tard le soir car c'est entre minuit et quatre du matin que son inspiration est à son paroxysme. Elle est prise à son insu dans une destinée tragique marquée par une orientation infernale de son existence. Alternativement rythmée par l'art et par la décomposition. Bonnie porte en elle une blessure complètement inarticulée mais qu’elle suggère en permanence. Elle incarne une ambiance ténébreuse et onirique tout en dépeignant sa psychologie troublée. A cause du meurtre de ses parents, elle sait désormais que ses limites sont inexistences et qu'elle est capable de réitérer ses actes. Ce qui lui a été fait était monstrueux, et a engendré un monstre.

▬ Relations ;

Qu'on se le dise, Bonnie n'a jamais eu la moindre idée de la façon dont il fallait se comporter avec les autres. Elle a pendant longtemps travaillé sur elle-même pour construire ce talent de manipulatrice qui lui est propre. Elle maudit ces personnes qui ne savent rien d'elle mais qui jugent sa manière de se comporter ou d'agir. Elle estime que les relations affectives ne doivent pas être conduites selon un mode prédéfini, c'est pourquoi il lui arrive du jour au lendemain de couper tout contact avec quelqu'un, sans raison apparente. Et c'est surtout qu'il n'y en a pas, de raison. Elle n'est jamais tombée amoureuse et pense ne jamais le devenir, certaine que les relations affectives sont susceptibles de lui faire perdre toute sa superbe. Elle sait faire preuve de la discipline nécessaire à l’atteinte de ses objectifs mais a tendance à imposer ce comportement à son entourage. Inquiétante et charismatique elle fait l’objet de fascination pour les autres de son entourage, en particulier de ceux qu'elle arrive à manipuler. Il y a toujours ce phénomène d'attirance-destruction entre elle et les autres.

▬ Physique ; (100 mots minimum)

D’apparence froide comme la glace, orgueilleuse, et l’intérieur fougueux, passionné et meurtrit. Née du et dans le chaos, dont la double face est le symbole de la confusion originelle. Elle irradie d’élégance et d’intelligence. C'est ce qui rend d'ailleurs la « beauté du diable » à la fois si détestable et si fascinante, car elle sème dans la perfection une troublante dissonance.

▬ Caractère ; (400 mots minimum)

Éternellement insatisfaite, Bonnie est à la limite de l'état-limite. Ce trouble encore mal diagnostiqué répertorie souvent les gens qui n'entrent dans aucun moule pathologique. Autrement appelé trouble de la personnalité borderline, il désigne de nombreuses divergences psychologiques généralement détectées au-delà de la maturité, caractérisé par un mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation, une perturbation de l'identité, une impulsivité dans des domaines potentiellement auto-destructrices, une réactivité marquée de l'humeur, des sentiments chroniques de vide, des colères intenses et inappropriées, une difficulté à identifier et à réguler ses émotions et une tendance à la manipulation. Romantique frénétique, vivant dans le sang et les larmes, causant familièrement avec le cauchemar et composant sur des cadavres. Mélodrame amoureuse incomparable de la beauté, jusqu'à l'excès parfois, elle est fascinée par la laideur, l'horreur, la décomposition. Ces contradictions qui sont pour elle déchirement intérieur. Elle est condamnée, et se condamne, à vivre en marge. Envahie par un désir et par un dégout sans objet. L'oxygène lui fait défaut, c'est pourquoi elle se réfugie facilement dans la drogue, la débauche et la torture qui lui donne un sentiment de vengeance sur son passé malheureux. la douleur et la souffrance sont ses principales drogues.

▬ La plus grande honte du personnage ; (En 60 mots minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)

BLABLABLA

▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;

L'enfer c'est les autres. Les premiers à savoir qu'il ne faut pas faire confiance sont ceux à qui on ne peut justement pas faire confiance, elle n'a que très peu d'amis à New-York et c'est son point faible car elle cultive les relations superficielles et sans attaches. Elle passe ses nuits à cauchemarder de ses parents défunts, de son frère et plus les jours passent, plus elle doute sur sa innocence à l'égard de sa mort. Elle nourrit le monstre qui l'habite et le craint paradoxalement.

▬ Définition du paradis pour le personnage ; (En 60 mots minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)

BLABLABLA

▬ Point faible du personnage ;

Elle-même. Elle est son pire cauchemar et sa plus grande faiblesse car si elle sait n'avoir aucune limite, elle est constamment portée au bord du gouffre et du néant et peut d'un moment à l'autre perdre le contrôle. Derrière ce masque elle n'est pas grand chose, et si quelqu'un venait à la percer à jour, elle serait perdue. Sinon, elle a peur du vide, et a un gros complexe d'abandon.

▬ Point fort du personnage ; (En 60 mots minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)

BLABLABLA

▬ Casier judiciaire ;

OFFICIEL:
1992 : Maison de redressement juvénile pendant deux ans.
2005 - 2006 - 2007 : Cellule de dégrisement, ivresse sur la voie publique, conduite en état d'ébriété, bagarres diverses en état d'ébriété, outrage à un agent.
2012 : Accident matériel de la route en état d'ébriété.

OFFICIEUX N’ÉTANT PAR RÉPERTORIÉ PAR L’AUTORITÉ:
1994 : Accusée par ses parents du meurtre de son petit frère.
1996 : Meurtre de ses parents mais jamais retrouvée.
2004 : Changement d'identité, devient Bonnie Ainsworth.

▬ Prénom ou pseudo ; The Writer
▬ Âge ; 22 ans
▬ Où avez-vous connu le forum ; Qui ne le connait pas?
▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 6/7
▬ Code du règlement ;

Spoiler:

▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON
▬ Exemple de RP ;

Spoiler:

▬ Célébrité sur l'avatar ; Mila Kunis
▬ Multicompte(s) ; Nope.
▬ Un dernier truc à dire ? ;