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 Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]

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MessageSujet: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 18:53



Identity Card


Feat "Daniel Bamdad"
Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] Rk4hfd
(c) Copyright


▬ Nom ; Alvarez.
▬ Prénom(s) ; Juanito.
▬ Surnom(s) ; Tinta, à cause de mes tatouages. D'ailleurs la majorité de mes clients et homies ne me connaissent que sous ce pseudonyme, mon véritable nom étant réservé aux proches.
▬ Âge ; 29 ans.
▬ Nationalité ; Né au Salvador, dans la capitale de San Salvador.
▬ Groupe ; Hors-la-loi.
▬ Statut et activité dans la vie ; Tatoueur. Pour les gangs, et pour les civils, je ne fais pas de différence. Je deale également de la drogue dans son tattoo shop, histoire de faire ma part de taff pour mon gang, la Mara Salvatrucha.
▬ Orientation sexuelle ; Hétéro à 200%. Je dirais même que j'ai plus de chiquitas dans les pattes que de barres de shit dans ma poche. Et pour un dealer, ça veut tout dire.

Une chanson pour commencer cette présentation ? ;


Wanna know more ?


La plus grande honte du personnage ;
De base, Juanito n'a pas honte de grand chose. Pour un gangster, tout ce qui peut choquer doit être un motif de fierté, pas de honte, et gare à celui qui montrerait ne serait-ce qu'une once de faiblesse. Dans un premier temps, on peut dire que Juanito a surtout honte d'avoir été en prison, même s'il ne l'avouera jamais et aura plutôt tendance à s'en vanter au sein de la Salvatrucha. Cela dit, si on creuse un peu, on remarque qu'il a surtout honte que sa mère le sache, et qu'elle soit également au courant de ce qui l'a conduit en taule, à savoir le meurtre d'un gamin de quinze ans lors d'une fusillade de quartier. Ce type était un multi-récidiviste du vol à main armé, et c'est pour cela que Juanito n'est resté à l'ombre que cinq ans et est sorti en avance pour bonne conduite. Pour la mère de ce dernier, cependant, cet acte est tout simplement impardonnable, tout comme le fait d'être fiché par la police. La mort de ce gosse hante Juanito : ce n'était ni son premier meurtre, ni son dernier, mais la jeunesse de la victime et le fait qu'elle s'était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment le rend mal à l'aise... ça aurait pu être lui lorsqu'il était plus jeune, un gosse des rues essayant de s'en sortir par tous les moyens, prêt à tout et désespéré. Notre tatoueur évite généralement de s'appesantir sur ce souvenir, mais parfois, la nuit, le visage ensanglanté du garçon apparaît dans ses rêves et il n'arrive plus à s'en débarrasser. Cela explique également son manque total de retenue concernant ses autres exactions : depuis ce jour, il a pris conscience qu'il ira en enfer peu importe ce qu'il fera par la suite, et a décidé de renier les croyances catholiques inculquées par sa famille. Enfin, Juanito a également honte d'accorder autant d'importance à ce que sa mère pense, et de parfois regretter ses choix à cause d'elle : il trouve cela humiliant et ne supporte pas les crises de conscience que cela provoque chez lui.

Définition de l'enfer pour le personnage ;
Retourner en prison, sans aucun doute. Juanito était suffisamment fort à l'époque pour ne pas devenir la biatch de qui que ce soit, mais ces murs de béton font tout de même énormément de mal et personne n'est à l'abri de leur influence néfaste. Il passait ses journées à ressasser les crimes qu'il avait commis, même s'il n'était en taule que pour un seul d'entre eux, et ses nuits à imaginer le monde qui continuait d'avancer sans lui. Il avait peur d'avoir tout perdu en sortant de prison, de devoir tout recommencer à zéro et de devoir refaire ses preuves auprès du gang. Il avait peur d'être devenu persona non grata du jour au lendemain et de ne plus avoir de soutien à sa sortie de prison. Ses craintes n'étaient pas justifiées et il fut accueilli comme si de rien n'était cinq ans plus tard, mais à l'époque personne n'avait pu le lui garantir et il se torturait constamment à ce sujet. Les gardiens lui menaient également la vie dure, méfiants qu'ils étaient envers les gangsters, et tous les gangs de la prison se menaient une guérilla sans merci à coups de surin dans les douches et de passages à tabac dans les remises. D'ailleurs, Juanito avait évité le pire plusieurs fois, et avait même poignardé deux mecs qui avaient tenté de l'éliminer dans la laverie de la prison. Sa plus grande peur est donc de revivre cet enfer une nouvelle fois, les cinq ans de sa vie perdu dans ce trou lui ayant largement suffi. À présent, Juanito à compris la leçon : il est plus mûr, et est devenu plus prudent ; il ne compte plus se lancer dans des fusillades sans réfléchir, et fera tout pour éviter de retourner à l'ombre, quitte à faire accuser quelqu'un d'autre à sa place la prochaine fois qu'il sera dans le collimateur des flics.

Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis, pour Juanito, serait... Il ne sait pas trop, en réalité. Il n'a pas tellement l'occasion d'y penser, et les rares fois où cela lui arrive, il le supporte difficilement. Le paradis serait sûrement d'être tranquillement attablé dans la cuisine de leur ancienne maison au Mexique, sa mère aux fourneaux en train de préparer des tapas, son père en train de fumer une cigarette assis à ses côtés, et ses cinq soeurs en train de joueur à leur pieds sur le tapis usé. L'odeur des épices, de la sauce tomate et du tabac emplissant l'air chaud de Ciudad Juarez, le chant des oiseaux filtrant à travers le store en bois recouvrant la fenêtre. Son père les regardait avec la sévérité du patriarche bourru qui ne dit jamais "je t'aime" mais qui donnerait tout pour les rendre heureux, quitte à travailler 50 heures par semaine dans une usine automobile insalubre. La vie était belle en ce temps-là, et Juanito était effectivement heureux, même si la vie n'était pas rose tous les jours et que la famille n'arrivait pas à se procurer les papiers pour émigrer aux Etats-Unis ; ils arrivaient à survivre, et c'était déjà ça. La dernière fois qu'il avait vécu cette scène, il avait 17 ans, et son père allait se faire tuer à peine quelques jours plus tard d'une balle perdue. Juanito n'avait plus jamais connu cette vie paisible et ces bonheurs simples. Depuis, tout n'avait été que violence et armes et drogue et prison. Voilà le paradis perdu de notre tatoueur, et la raison pour laquelle il n'aime pas trop penser à des choses aussi superficielles que "le paradis".

Point faible du personnage ;
Comme la majorité des gangsters, la famille est quelque chose de sacré pour Juanito, même s'il ne l'admettra jamais. Rien n'est plus important à ses yeux, qu'il s'agisse de sa mère, de ses soeurs, ou même de son beau-frère qui est également dans la Salvatrucha. Les toucher, c'est signer son arrêt de mort. Mais ce n'est pas son seul point faible, car ce serait trop facile. Son autre point faible, c'est la religion. Elevé dans le plus pur catholicisme latino, et sachant qu'il ira en enfer vu les crimes qu'il a commis, Juanito a une relation très étrange avec la religion et ses représentants ; il ne pratique presque plus, mais ne peut s'empêcher de se signer dès qu'il passe devant une église ou un prêtre. Il respecte les institutions religieuse du Bronx, et ne supporte pas qu'on porte atteinte aux églises du quartier, même si c'est dans l'intérêt de la Salvatrucha. Ses homies le savent, et, ayant eux-même été élevés dans une culture catholique, le respectent pour cela : ils évitent donc de lui assigner des missions en rapport avec ces activités du gang - comme menacer des prêtres ou les soudoyer - pour ne pas provoquer d'incident. Cela dit, ce respect presque inconscient pour la religion n'empêche pas Juanito de boire, de coucher ou de tuer des gens - il évite juste de le faire avec un crucifix dans la pièce, voila tout.
Enfin, Juanito est également quelqu'un d'extrêmement colérique, et il peut démarrer au quart de tour pour un rien. Il est très fier, et il lui arrive souvent de péter un cable lorsqu'on essaye de lui donner des conseils ou qu'on critique ses choix. Juanito peut alors devenir violent, perdre toute faculté de jugement et commettre des actes qu'il regrettera à coup sûr le lendemain.

Point fort du personnage ;
Le gros point fort de Juanito est sans aucun doute son charisme. Il sait se faire des amis très facilement, à beaucoup d'humour, et peut se montrer extrêmement persuasif - voire intimidant - lorsqu'il le désire. Notre tatoueur est également un grand séducteur, et ne compte plus le nombre de ses conquêtes. Il a un nombre incalculable de connaissances, et a toujours le numéro d'un mec qui connait un mec dont le cousin connait le mec que tu cherche. Bref, un vrai atout pour la Salvatrucha qui mise sur un réseau tentaculaire pour asseoir son pouvoir sur le Bronx. Juanito est connu partout comme le tatoueur "grave cool qui peut te fixer à bon prix". Cependant, les gens ne s'y trompent pas, et sa réputation de tueur sans merci est également connue de tous : Juanito sait qu'il y a un temps pour tout, et si tu le fais chier, tu vas très vite t'en mordre les doigts. C'est aussi pour cette raison qu'il est autant respecté au sein de son gang, et qu'il ne viendrait à personne l'idée de lui souffler dans les bronches. Enfin, même si son tattoo shop est avant tout une couverture pour son deal de drogue, Juanito est également un véritable artiste, et il sait exécuter des tatouages magnifiques. La majorité des membres de la Salvatrucha vient se faire encrer chez lui, ce qui renforce son réseau de relations, ainsi que beaucoup de mecs d'autres gangs, et même parfois des personnalités influentes de New York qui viennent jusqu'au Bronx pour rencontrer ce tatoueur latino si subversif.

Casier judiciaire ;

OFFICIELLEMENT : Il est surveillé par les forces de l'ordre, qui savent pertinemment qu'il appartient à la Mara Salvatrucha dû à l'enregistrement de ses tatouages lors de son passage en prison. Malheureusement pour eux, les tatouages ne constituent pas une preuve suffisante pour l'arrêter.

☞ Divers vols à l'étalage dans son adolescence.
☞ Homicide involontaire d'un jeune de quinze ans dans une fusillade : 5 ans de prison ferme avec mise en liberté anticipée grâce à une bonne conduite.
☞ Deal de marijuana.
☞ Insultes à agent.
☞ Troubles de l'ordre public.
☞ Coups et blessures sur un membre d'un gang latino appelé le "18th Street Gang".

OFFICIEUSEMENT : Juanito fait tout ce que la Salvatrucha lui demande, sans poser de questions. Il est loyal au gang, et loyal à ses homies.

☞ une quinzaine d'homicides : règlements de compte entre gangs, fusillades, bastons personnelles, vengeances liées au trafic de drogue, sauvegarde du territoire de la Salvatrucha.
☞ Association de malfaiteurs.
☞ Coups et blessures sur différentes personnes ainsi que sur un groupe de policiers.
☞ Trafic et deal de drogues dures.
☞ Trafic de faux papiers.
☞ Torture.

Behind the screen...


Prénom ou pseudo ; Dasvitania.
Âge ; 22 ans.
Où avez-vous connu le forum ; Sur Bazzart Smile
Connexion ; 4/7
Code du règlement ;
Spoiler:
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Daniel Bamdad
Multicompte(s) ; Nope.
Un dernier truc à dire ? ; C'est un forum de ouf ahaihekfhzsuihz ! J'adore, j'adhère, bravo à vous  super 


Dernière édition par Juanito "Tinta" Alvarez le Lun 7 Juil - 0:29, édité 35 fois
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Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] Empty
MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 18:54


Once upon a time...


Histoire ;

« Alors, tu fais partie de la salvatrucha, hein? Tu ferais bien de te faire tout petit, mec, car New York c'est pas votre territoire, et tu vas prendre cher si les autres gangs du Bronx te tombent sur le râble. Tu pourras pas te cacher longtemps, crois-moi. »

Juanito hausse les sourcils, amusé qu'un mec sorti de nulle part ose lui parler sur ce ton. Il allume la cigarette qu'il avait coincée entre ses lèvres d'un geste nonchalant, et se tourne alors vers l'inconnu en s'accoudant au comptoir crasseux du pub dont il est un habitué. Tout en tirant sur sa clope, il observe le gosse qui s'est assis à côté de lui et qui veux visiblement se la jouer en mode gangsta: c'est risible. Juanito lui souffle sa fumée au visage pour le lui faire comprendre.

« C'est à moi que tu parles, chingado ? »

Notre tatoueur n'a pas eu une bonne journée, et il n'est pas franchement de bonne humeur: il a encore sa gueule de bois de la veille, sa biatch lui a endormi cent dollars avant de se barrer faire du shopping et son beau-frère s'est fait tabasser par un mec d'un gang rival le matin même: il ne s'en est sorti que de justesse. Alors qu'un pauvre type vienne le voir, lui, pour le mettre en garde contre ces bandes de mothafuckers, c'est la goutte d'eau ; surtout quand ce mec a, en plus, les couilles de lui répondre: « Bah oui c'est à toi qu'je parle, pauvre con. T'es bouché ou quoi. ».

Okay, baston. Juanito se leve brusquement, bousculant son interlocuteur du haut de son mètre quatre-vingt sept. Gardant un air calme et amusé, il tire sur sa clope une dernière fois avant de l'écraser sur le comptoir à côté de la main du gamin qui vient de le provoquer ; celui-ci a un tressaillement qui trahit sans aucun doute sa nervosité. Ses pupilles sont extrêmement dilatée et Juanito comprend qu'il a probablement abusé de la weed avant de sortir de chez lui. Il le prend alors son bras et le lui tord pour voir s'il possède les tatouages distinctifs des membres des autres gangs, mais se retrouve un brin déçu de voir que ce n'est pas le cas. Son visage devient alors dur, presque cruel. « Que carajo quieres ? J'sais pas c'est quoi ton problème, mais tu vas regretter d'avoir ouvert ta bouche. Tu joues chez les adultes, au cas où tu n'aurais pas remarqué.. »

Le gosse a maintenant perdu de sa superbe et n'affiche plus la moindre assurance face à un Juanito passablement en boule qui le toise d'un air féroce. Il essaye de dégager son bras mais le tatoueur le tient trop fermement entre ses griffes. Le pub est soudainement devenu silencieux, et tous les clients les observent d'un oeil affolé. Quand Juanito s'en aperçoit, il entraîne le gamin avec brusquerie jusque dans l'arrière-cours du White Stag avant de le coincer dans un coin sombre, acculé contre le mur en brique rouges ; il sort alors le flingue qu'il tenait coincé dans sa ceinture à l'arrière de son jean et le pointe sur sa cible. Ils sont tous les deux essoufflés et le jeune homme semble sur le point de faire un blackout.

« Bon, maintenant t'as trente seconde pour me dire à quoi tu joues. Tu bosse pour qui ? Accouches !. »

Le patron sort alors du pub et se jette sur le bras de Juanito pour lui faire baisser son arme au moment où le gamin s'évanouit et tombe sur le sol dans un bruit mât. 

« Qu'est-ce que tu fais Tinta ?! Laisse le voyons, c'est qu'un gamin ! C'est le fils de Dolores Vasquez, il ne bosse pas pour un gang, c'est juste un con de toxico... » Le gérant fait alors un pause et jette un regard atterré sur le fils Vasquez étendu à leurs pieds ; il fait un geste de main théâtral dans sa direction. « Tu vois ? »

Juanito, abasourdi, regarde le gamin aux nerfs sensibles qui reprend peu à peu connaissance sous les claques du gérant. Il se passe une main sur le visage, essayant de réprimer le gros « WHAT THE FUCK ? » qui lui brûle la langue. Ne pouvant rester sur une humiliation pareille, et surtout parce qu'il ne tolère pas qu'on se foute de sa gueule, il donne sans crier gare un coup de pied incroyablement brutal dans le ventre du gamin puis crache à ses pieds en le pointant du doigt « Plus jamais tu me parles comme ça, hijo de puta. Sinon j'te jure qu'y aura plus un seul latino dans cette putain de ville pour te vendre ton fix. »



« Parait que ta mère ne travaille plus depuis un an. Comme ton père est plus là, elle est partie vivre chez ta tante. Voilà pour les nouvelles du pays. Peut-être que tu devrais penser à lui envoyer quelque chose... et tu sais qu'elle aime pas l'argent sale. »

C'est un après-midi de grosse chaleur dans le Bronx, et au tattoo shop "Sangre Azul", les affaires sont plutôt calmes. Juanito est en pleine séance de tatouage sur le ventre de son beau-frère Carlos lorsque ce dernier décide soudain de relancer la conversation qui s'était tue quelques minutes plus tôt. Notre tatoueur en est exaspéré : ce mec ne ferme t-il donc jamais sa grande gueule ? Apparemment pas. Et voila qu'il se met à lui parler de sa mère, comme si c'était un sujet comme un autre. Juanito fronce imperceptiblement les sourcils, mais continue le tatouage sans lever les yeux vers Carlos. 

« C'est Juliana qui t'as demandé de venir me parler, hein ? » 

Des cinq soeurs de Juanito, Juliana est de loin la plus chiante : cela fait dix ans qu'elle essaye de réconcilier Juanito avec leur mère, et, de fait, fait souvent passer des messages de l'un à l'autre par l'intermédiaire de son mari Carlos. Mais tout ça, notre tatoueur s'en fout pas mal, surtout après une décennie de silence radio. Son beau-frère semble pourtant décidé à creuser cette histoire coûte que coûte.

« Enfin, hermano, c'est quoi le problème exactement ? Ta mère est très gentille, tout comme il faut. Qu'est-ce que ça te coûterais de lui téléphoner ? Ou de lui envoyer des fleurs ?
Dios ! Vas a callarte, Carlos ? Mêle-toi de ton cul. »

Carlos secoue la tête en signe de désapprobation mais s'enferme dans un silence bougon tandis que Juanito poursuit lentement mais surement l'ornement de sa bedaine imposante du symbole de la Mara Salvatrucha. Au bout d'un petit moment, succombant au regard plein de reproches de son beau-frère, notre Juanito pousse un grognement et pose sa machine à tatouer.

« Okay, okay, arrête de faire cette gueule, tu me stresse. Ma mère "si gentille" comme tu dis... »

A ce moment précis, la porte du tattoo shop s'ouvre en grinçant et une jeune femme blonde entre timidement dans la pièce lumineuse recouverte de papier peint bleu et de canapés confortables qui sert de salle d'accueil ; elle tient un petit bout de papier entre ses doigts manucurés et semble mal à l'aise au milieu de cet environnement pour le moins étrange. Juanito abandonne donc son beau-frère qui se trouve dans une pièce attenante pour aller s'occuper de la demoiselle ; il ressort pour l'occasion son sourire le plus charmeur, et s'accoude avec nonchalance sur le comptoir qui les sépare.

« Bonjour chiquita, je peux t'aider ? »

Les yeux de la jeune femme parcourent le torse nu couvert de tatouages de Juanito avec admiration, puis elle déglutit difficilement tout en essayant de prendre son courage à deux mains. Elle s'approche du comptoir et se penche alors vers le tatoueur pour lui murmurer d'une petite voix : « Ehh, on m'a dit que c'était ici pour acheter... pour 60 dollars le gramme... de. De la coke. Il m'en faudrait 10 grammes. »

Juanito la jauge du regard un instant, mi-amusé, mi-perplexe, puis sort un petit carnet de sa poche et un crayon de papier. Il lui demande ensuite son nom et y inscrit le nombre de grammes qu'elle lui demande. Même si elle n'a que 20 ans, tout au plus, il ne lui pose pas d'autres questions et ne ressent ni remords ni gêne quand au fait de vendre à une jeune femme tout juste sortie de l'adolescence une telle quantité de ce produit destructeur : chacun sa merde, et si cette gosse veut se rouler dans la poudre blanche, tant mieux pour elle. Il s'éclipse quelques minutes pour revenir avec un petit sachet en plastique fermé par un noeud qu'il lui tend en souriant. Au moment où elle allait partir, il lui saisit néanmoins le poignet pour la retenir: 

« Qu'on soit bien clair : tu ne me connais pas, je ne t'ais jamais rien vendu et si tu fais une overdose, je n'existe pas. ». Il fait une pause, histoire de laisser le temps à la jeune femme de blêmir et mesurer toute l'ampleur de son achat. Puis il ajoute d'un ton plus léger, un petit sourire aux lèvres « Et sinon chiquita, t'aurais pas un phone number, par hasard ? »

A la fin de la journée, après le départ de Carlos, Juanito se penche sur ses propres problèmes. Assis sur le comptoir, il ressort de sa poche le papier portant le numéro de téléphone de la jeune femme... puis il se met soudain à repenser à sa mère, à leur vie, toutes ces choses. La mort de son père par une balle perdue quand il avait 17 ans à Ciudad Juarez, au Mexique, puis son engagement dans la Mara Salvatrucha la même année pour pouvoir faire émigrer sa famille aux US. Enfin, le refus de sa mère de lui adresser à nouveau la parole une fois arrivée à New York, dégoûtée de voir son fils dans un gang aussi dangereux que la Salvatrucha. Sa haine envers elle et son abandon, et le temps fou qu'il a passé depuis lors à essayer de ne pas y penser. Et sa daily life, ses ventes de drogue à des ados, les meurtres qu'il a commis, les trafics, les deals, la peur... il aime toutes ces choses car elles lui donnent un sentiment d'invulnérabilité. Mais ce soir, il n'est plus trop fier de lui-même, les paroles de Carlos retentissant dans son esprit. Il décroche le téléphone fixe qui se trouve à côté de lui, et compose un numéro. La sonnerie retentit, une fois, deux fois...

« Holà mamá. Soy yo, Juanito. »


« Hé beau gosse, si un gars de ton gang te fait un coup de pute, tu lui feras quoi ? »

Juanito esquisse un sourire narquois, le regard fixé sur le plafond craquelé de son appartement. La gamine le regarde d'un air coquin, visiblement avide d'en savoir plus sur ces dangereux mareros couverts de tatouages aux coutumes si violentes. Elle est petite, blonde, cocaïnomane et nue, la tête posée sur le torse de Juanito, ses doigts jouant distraitement sur les tatouages de son amant. Notre tatoueur allume une cigarette d'un geste las, et prend le temps d'en inspirer avec délectation la fumée avant de tourner imperceptiblement la tête vers la jeune femme.

« Ce que je lui ferais ? C'est le genre de truc qui t'excites, verdad ? »

La blondinette laisse échapper un petit rire et lui caresse la joue pour l'encourager à lui répondre: « Tellement love, tellement. Vas-y, fais moi rêver... » 

Juanito tire sur sa clope en souriant, puis fait rouler la jeune femme sous lui dans le lit, pour se retrouver nez à nez avec elle ; il lui fait alors fumer sur cette même cigarette tout en l'embrassant dans le cou avec sensualité. Il se redresse alors légèrement pour la jauger du regard, s'amusant de ses grands yeux bleus, tellement innocents encore.

« Les "gars de mon gang", comme tu dis, sont mes frères. Ma famille. Et quand un frère de sang te fais un coup de pute, tu le prends mal, en général. Très mal. »

Il commence à caresser les cheveux de sa conquête, les enroulant autour de ses doigts tandis que la gamine, elle, enroule ses jambes autour de Juanito ; elle semble apprécier l'idée du coup de pute fatal. Il tire à nouveau sur sa clope avant de poursuivre: « Et moi je suis quelqu'un d'assez conservateur, bonita. Alors on se met d'accord avec les anciens les plus proches de moi, et je monte un petit groupe punitif. On se démerde pour retrouver le mec... » Il embrasse avec délicatesse l'épaule de la gamine, « Et là, c'est parti pour treize longues... » Il l'embrasse à nouveau, « longues secondes de - comment ça s'appelle ? Ah oui, "passage à tabac". Treize, le chiffre magique. » 

La gamine ouvre de grands yeux désabusés et fait la moue, légèrement déçue. « C'est tout ? C'est ça les gangsters de la Salvatrucha ? Tu parles ! » Elle se dégage de l'étreinte du tatoueur et lui tourne le dos en s'asseyant sur le bord du lit. Juanito fronce les sourcils. Il la saisit par le cou et la tire violemment en arrière pour l'allonger à nouveau sur le lit, avant de se pencher au dessus d'elle. « Tu me fais quoi là, puta ? Ce que je viens de te raconter, c'est juste pour les trucs de base, genre mensonge. Ou de manque de respect, comme ce que tu viens de me faire. » Il laisse planer un petit silence plein de menace, puis reprend, « Pour le vrai coup de pute, comme le meurtre d'un homie, la désertion ou le vol, c'est déjà autre chose. » 

La blonde laisse échapper un rire dédaigneux tout en le défiant du regard. « Ah ouai ?! Alors quoi ? » Juanito a soudain un doute: serait-elle suicidaire, cette petite conne ? Il ne sourit plus, d'ailleurs, et son étreinte sur le cou de la jeune femme se raffermit légèrement ; il cherche à tâtons sur la table de chevet son flingue, et le pointe sur la tempe de la gosse, lentement, et sa main ne tremble pas. Juanito se penche alors à son oreille, il lui murmure d'une voix doucereuse, « Dans ces cas là, je le retrouve, cet hijo de puta, et je le découpe en morceaux en commençant par la queue et les doigts. Puis j'en fais de la marmelade avec treize balles dans le crâne avant d'y foutre le feu. Et c'est ce que j'te ferais si tu me parles encore sur ce ton, lo pillas ? C'est ça, la Salvatrucha. ».

Contre toute attente, la bondinette éclate de rire. Elle saisit le visage de Juanito et l'attire à elle pour l'embrasser avec fougue ; le marero lâche son étreinte ainsi que son arme, surpris, et lui rend son baiser avec une violence toute passionnée. Entremêlés dans les draps, sur le lit qui est un véritable champ de bataille, les deux amants reprennent leurs activités, oubliant momentanément leurs railleries et leurs différents. 
Juanito n'en a d'ailleurs rien à secouer et lui pardonne tout ce qu'elle a pu dire : les meufs, ça va, ça vient, pas vrai ? 


Dernière édition par Juanito "Tinta" Alvarez le Dim 6 Juil - 22:05, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 19:06

Bienvenue officiellement du coup !
Bon courage pour ce qui te reste à écrire. super
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 19:12

Merci :big: Au plaisir de te croiser plus tard en rp !
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 19:18

Ce sera avec plaisir ! Wink
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 19:33

Bienvenue sur le forum et bon courage pour ce qui te reste à écrire ! N'hésite pas à t'adresser au staff en cas de besoin Wink
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Anja Malkovski
Reine des Glaces
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 20:47

Bienvenue à New York !

Bon courage pour ta fiche même si elle a l'air d'être déjà bien avancée Very Happy
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https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5603-terminee-anja-malkovski-you-re-gonna-wish-you-never-had-met-me#448670 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5612-anja-malkovski-as-cold-as-ice#449254 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5611-anja-malkovski-better-not-stand-in-my-way#449243 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t6045-anja-malkovski-there-s-a-devil-laying-by-your-side#497519 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t6037-agence-malkovski-pour
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 21:36

Merci à vous deux  :big: 
Oui c'est va assez vite car c'est un perso que j'ai en stock depuis longtemps et que je peux facilement adapter au setting de New York éhé.
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 21:37

Bienvenue très cher ! Bon courage pour ce qu'il te reste à écrire :big:
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 23:08

Merci ma belle  :drague: 
Bon, à part ça, je pense avoir terminé ma fiche !
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 23:18

J'essayerai de lire ta fiche ce soir, si j'ai le temps Wink
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeDim 6 Juil - 23:21

Prend ton temps, y'a pas de soucis Wink et merci !
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitimeLun 7 Juil - 0:39


Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] Tumblr_mgg75dAwGW1rkl2tuo1_500
Bravo !

   
Tu es une future victime de la Fatalité

   Me revoilà ! J'ai trouvé ta fiche très claire, avec des parties (histoire et hors histoire) qui se complètent bien entre elles et apportent toutes les précisions qu'il faut, notamment au regard du casier de Tinta. En tout cas, voilà un personnage qui occupera sans doute bien les autorités :dent:
*range les menottes pour cette fois-ci*

   En tant que nouvelle victime potentielle, tu peux maintenant faire ta fiche de liens, de sujets, recenser ton métier, comprendre le système de points, voter pour le forum, lire les frappes pour te mettre dans le bain, et te rendre sur cette page où d'autres liens pourront t'être utiles.

   Bon jeu parmi nous et n'oublie pas : Personne n'est maître de son destin !

   Fatalité
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MessageSujet: Re: Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]   Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE] I_icon_minitime

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Juanito "Tinta" Alvarez ☞ A chico's gotta have his share [TERMINÉE]

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