Feat "Ryan Gosling" (c) Copyright

Nom Goldberg Prénom(s) Malcolm, dit Mal. Surnom(s) Mal Âge 35 ans Nationalité Américaine Groupe Cityzens Célébrité sur l'avatar Ryan Gosling Statut et activité dans la vie Analyste financier Orientation sexuelle Hétérosexuel

Une chanson pour commencer cette présentation

(L'utilisation d'un lecteur exportable n'est pas obligatoire, vous pouvez aussi nous citer le nom de l'artiste et celui de la chanson qui, selon vous, conviendrait bien à votre personnage.)

BLABLABLA

Histoire

(En 1,200 mots  minimum, pensez à ce que le caractère de votre personnage ressorte dans le récit, qu'il ne s'agisse pas d'une histoire qui ne nous apprend rien sur la façon d'être actuelle du perso.)

Dépréciation. Inflation. Crack boursier. Flexibilité des prix. Chiffre d’affaires. Marge. Rendement. Quotidien. Celui de Mal. Il surfe sur les courbes fragiles de l’économie Américaine. Traque les actions, surveille les cours internationaux. En collaboration avec toutes les plus grandes sociétés, il déniche pour eux les meilleurs profits financiers. Demain, une entreprise textile voit ses parts grignotées par le concurrent outre-atlantique, car moins chère. Une seule solution : délocalisée sa production. C’est là que Goldberg entre en jeu. Oubliez la chaîne de fabrication chinoise, trop coûteuse, et optez pour le savoir-faire vaillant des Bangladais. 60 heures de travail dans un entrepôt qui transpire le souffre et l’usine à gaz pour un salaire de misère ; rien ne les rebute. Malcolm, c’est l’entremetteur. Le lien entre pauvreté et oisiveté. Il déniche les meilleurs coups, et empoche un max’. Un opportuniste né. Voila bien longtemps qu’il troqua son cœur, ses couilles, pour un agenda et une calculette. Conscient du monde qu’il côtoie, conscient des inégalités qui pullulent, il n’éprouve pourtant pas grand-chose à livrer à ses clients la misère sur un plateau. C’est un homme, comme les autres.

Pourtant les Hommes  changent, inévitablement. Mal n’a lui-même plus rien à voir avec cet ancien jeune homme, brave, empathique, débordant d’envies. Irlandais de souche, son père, veuf, avait fuit les plaines du Connaugth, le leipreachàn et la Guinness, pour le nord des Etats-Unis, le Wisconsin. Un oncle de la famille y tenait la librairie la plus notoire de tout l’état. Amoureux des lettres, le paternel n’avait eu aucun mal à s’y faire embaucher. Il se souvient de cette époque, et se la remémore, parfois, très rarement. Il se souvient des températures glaciales, des champs enneigés, de cette brise fraîche et vivifiante ; il se rappel ses années au lycée, ses premiers émois, ses prouesses au base-ball. Un élan de nostalgie le surprend parfois, même, quand il repense à sa passion première : l’architecture. Doué pour manipuler le fusain, pour esquisser d’habiles trajectoires, pour dresser sur papier le fruit de son imaginaire, il rêvait à cette époque de composer les plus grands monuments du pays. Mais l’Homme change. Les rêves demeurent, mais se terrent. En surface apparaît alors un homme qui, comme tout le monde, tente de tirer son épingle du jeu, de survivre. Un homme qui suit le mouvement. Issu d’un milieu pauvre, Mal comprend qu’avec un peu de hargne, une once d’égocentrisme, un soupçon d’indifférence, on peut accéder au haut du panier. Des études de marketing, des soirées orgiesques, des chiffres, des chiffres et encore des chiffres.

Il trouva asile sur les terres New-Yorkaises. Cintré dans ses costards sur mesure, il sonde avec arrogance les autochtones du haut de son building. Businessman aguerrit, homme opulent. il aime ses costumes ; dans ses soirées champagne coc’, au bureau, pour un rendez-vous d’affaires, il porte constamment le faste Italien sur ses épaules, comme apparat, comme pour se protéger du monde. ‘Faut dire que ça fait son effet, sur la gente féminine du milieu.  Dès lors, l'Irlandais quitte volontiers son déguisement pour goûter au plaisir de la chair. Il en est avide. Il consomme, toujours plus, et se lasse, toujours aussi vite. Pour panser son manque d’affection, il batifole de femmes en femmes, à la recherche de la bonne. La bonne qui comblera ses troubles d’un soir. Il baise comme il travail. Une machine sous coc’. Jamais ne cessera son désir matériel de posséder. C’est comme ça qu’il l’aime, sa vie.

Et puis, il y eu cette connasse. C’est de cette façon qu’il se plaît à la nommer. Pour se soulager. Epouse femme fatale, proie d’un mari ayant fait fortune dans le pétrole, chanteuse blues à ses heures, visage glacial, tuméfié par les coups conjugaux discrètement dissimulés sous son maquillage harmonieux, rencontré au détour d’une soirée chic et ennuyeuse. Elle le baisa, dans tous les sens du terme. Si fort, que l’homme en devînt totalement accroc. Si intense, qu’il en perdit presque sa raison. Il en oublia un temps sa télé 140cm, sa chaîne porno’, son aspirateur programmé, ses boutons de manchettes Van Cleef, ses montres Breitling, ses chausettes en fil d’Ecosse, et toute sa panoplie de golden boy. Son monde pourtant si sûr, s’effritait au fur et à mesure que la belle gagnait du terrain sur lui.

Plus qu’une chose ne l’obsède alors : La posséder, la combler, la rendre heureuse. Tuer cet enfant de salaud qui lui sert de mari. L’homme peut peut-être changer, finalement.

UC

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