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| | A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 20:59 | |
Feat "Mathias LAURIDSEN"
(c) Doodily |
_« Ethan WHISTLER »_
_____ This is who I am _____
Je n’ai jamais sauvé le monde, ni même un chat dans un arbre. J’ai toujours été le gamin qu’on appelle comme on peut car on oublie le prénom et je devais alternativement gamin, le garçon au t-shirt blanc, celui du fond de la pièce. On oubliait mon visage, mon prénom, mon utilité ou même, pourquoi j’étais là mais je n’ai jamais été suffisamment susceptible pour m’en importuner. Après tout, être inconnu, à bien des égards, peut être particulièrement utile lorsqu’on désire se faire oublier. J’avais beau avoir un prénom simple à prononcer, et de grands yeux innocents, rien n’y faisait. Je vous le dis donc avec la résignation de celui qui passe puis s’efface : je m’appelle Ethan Whistler, j’ai à ce jour 22 ans que je porte sans arrogance. Je suis né à New-York et sans doute que j’y périrai. Elève à la Columbia, je m’affiche en haut des lites avec plaisir. L’échec scolaire ne fait pas parti des choses que j’accepterai…De temps à autre je travaille pour le FBI en tant que hacker. Auparavant j’aurai pu affirmer avec sincérité que j’étais hétérosexuel mais à cause d’un déluré que je ne nommerai pas, on ne peut plus trancher entre innocent ou coupable.
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_____ Wanna know more ? _____
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
Hurdy Gurdy Man • Donovan
▬ Histoire ;
«Tommy reviiiiens. » Je n’ai jamais eu assez de voix et commencer ma vie par le pire est sans doute la meilleure chose que je puisse faire. On entend souvent dire qu’écrire ce qui nous torture est une excellente thérapie pour chasser ce mal qui a planté ses griffes dans la matière flasque de nos mémoires meurtries. Peut-être. Une chose est sûre, je peux l’écrire dans toutes les langues, sur les murs, sur le sable ou sur une feuille à carreaux, jamais je ne parviendrai à me retirer les cinq lettres qui me tourmentent tant. T-O-M-M-Y. Tommy. Chapeau. Quel crétin. Je lui en veux. Je lui en veux d’être parti. Je lui en veux de m’avoir laissé. Je lui en veux de me laisser lui courir après sans même m’aider. Je lui en veux parce que je tiens à lui. Je ne lui ferai jamais payer et j’en suis bien conscient. A l’époque je croyais que le jour où je le retrouverais, mes vagues grognements disparaîtront pour laisser place à une joie incontrôlable. Je sais, j’ai tendance à m’emporter mais qu’il soit rassuré, je n’irais pas jusqu’à me pendre à son cou ou l’embrasser, ivre de joie. Quoique. Rien n’est jamais sûr, et ça, tâchez de ne pas l’oublier car si moi je l’occulte souvent, il vaut mieux pour vous que vous vous en souveniez pour tenir vos distances avec ma personne… Revenons plutôt à Tommy. Gamin, je déformais son prénom à souhait. Au début c’était réellement une erreur de langue de ma part puis, agaçant comme tout bon gosse, j’ai continué mon petit jeu alors même que je connaissais chacune des lettres. J’aurai pu épeler son prénom à l’envers, mais non, c’était plus « drôle » de l’appeler Tobby ou une connerie du genre. Tantôt raccourcis, tantôt à rallonge, son prénom n’a plus jamais eu sa forme originelle dans ma bouche sauf le jour où j’ai appris son départ. Digne d’un acteur hollywoodien dans ses débuts, j’ai couru sur la route comme un imbécile en beuglant son nom, comme si le fait que je m’époumonais au milieu de nulle part pouvait le faire revenir. C’est quelqu’un qui a plein de qualités, j’en suis convaincu, mais je doute qu’il ait une ouïe développée au point de pouvoir m’entendre à des kilomètres. Je n’ai jamais eu de grandes oreilles velues, mais braire, c’était mon truc, mais les temps changent. Têtue comme une mule, et oui, moi aussi j’ai beaucoup de qualités... Je continue. Son image est restée telle qu’elle dans mon esprit malgré les années passées. Je n’avais que neuf ans, lui treize et dans mes souvenirs il garde cette même tête d’adolescent blondinet au regard si captivant. J’ai toujours adoré courir après lui pour marcher dans son ombre. Il aurait pu partir à cloche pied avec un filet à papillons que j’en aurai fais de même avec fascination car je le prenais en modèle. Ce que j’ai longuement refusé d’admettre c’est qu’il était imaginaire.
Je suis né le 21 mars 1987 et ma vie n’a rien de passionnant. J’ai toujours été le gamin qu’on appelle comme on peut car on oublie le prénom et je devenais alternativement gamin, le garçon au t-shirt blanc, celui du fond de la pièce. On oubliait mon visage, mon prénom, mon utilité ou même, pourquoi j’étais là mais je n’ai jamais été suffisamment susceptible pour m’en importuner. Après tout, être inconnu, à bien des égards, peut être particulièrement utile lorsqu’on désire se faire oublier. J’avais beau avoir des notes qui marquent, et de grands yeux innocents, rien n’y faisait. J’aurai pu porter une étiquette avec mon prénom ou bien avec une gourmette mais je préférai être ce gosse qui courrait après un ami imaginaire pour combler un manque affectif et brutalement je passais du côté des « pauvres enfants troublés à l’enfance malheureuse ». Ce côté flou et indéfinissable qui émanait alors de moi lorsque les gens tentaient de se remémorer comment m’interpeller m’a toujours subjugué et je savais que dans cette course folle je me précipitais dans un bain d’arrogance brûlante. On ne m’a jamais beaucoup entendu et c’est sans doute pour cette raison que je ne marquais pas les esprits mais j’avais ce don indéniable pour le travail et c’est à partir de là que tout a pris place. Enfin j’étais Ethan, le premier de classe, et non un gosse au t-shirt blanc.
On a bien essayé de m’intéresser aux filles mais je n’ai pas accroché plus que ça, préférant encore dormir couché dans l’herbe que d’aller tenter de satisfaire une de ces créatures en trainant en ville avec elle. Une fille c’est trop complexe. Ca aime des trucs mais ça n’en veut surtout pas. Par exemple le chocolat. Les filles ça aiment le chocolat mais elles n’en veulent pas car ça les fait grossir…Mais si on leur en offre, elles sont heureuses quand même. Si ça ce n’est pas être tordu…Une fille ça geint encore plus que moi et ça a peur de trop de chose. Une fille ça attend toujours trop de trucs des garçons et ça finit toujours par les repousser car « elles ne ressentent plus pour vous la même chose qu’au début ». Façon bien littéraire de dire qu’elle ne vous aime plus mais qu’elle préfère leur nouveau voisin français. Une fille c’est capricieux, tordue, impossible à satisfaire et pire encore, toujours indécise alors j’ai décidé que plus tard peut-être je me pencherai sur leur cas mais que pour l’instant, loin de me plaire, elles me laissaient perplexe comme des animaux saugrenus. L’adolescence se passa donc sans ombre permanente d’une présence féminine, ma mère trop prise « par son travail » et mes copines trop éphémères. Il ne me restait que la bibliothèque comme seul refuge et cela me convint à merveille. Je pris facilement goût en informatique en discutant avec un type qui était à l’université alors que j’entrais au lycée. Après plusieurs mois d’apprentissage, une ambition folle me gagna : Columbia. L’informatique. Le gosse paumé aux parents désœuvrés allait faire des études. Il me fallut trois ans… Aujourd’hui, je suis en informatique et les codes binaires non à présent aucun secret pour le grand type blond cuivré et mince que je suis. A mon entrée, j’avais dix neuf ans et plusieurs années d’entraînement à hacker à droite à gauche. Je m’appelle Ethan Whistler, j’ai aujourd’hui vingt deux ans. A ma troisième année, aux examens j’ai eu de loin les meilleurs résultats. Je pèse trois mille dollars de plus chaque mois environs. Je suis sans atout physique mais vous ne me battrez jamais sur mon terrain, l’informatique sans être vous-même bien entraîné.
Dernière édition par Ethan Whistler le Jeu 29 Avr - 17:56, édité 9 fois |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:00 | |
▬ La plus grande honte du personnage ;
Ma plus grande honte advint sur le campus de l’université même si je ne sais pas si on peut appeler ça une honte car aujourd’hui j’assume le geste mais pas encore les réflexions de ceux qui ont pu être témoins de mon comportement plus que déplacé avec Louis-Valentin Lepetit. Soyons clair sur une chose, je ne suis pas gay mais cette fois-ci je me suis laissé joliment avoir par ce français fêlé. Se montrer entreprenant avec une fille c’est une chose, avec Louis-Valentin, c’en est une autre, croyez moi… ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
L’enfer, je l’ai déjà vécu je pense. Vivre avec les deux loques que sont mes parents ressemblait à l’enfer. Remplacez les flammes par la fumée de cigarette et de je ne sais quoi que pouvait fumer ma mère et voilà. Peut être que c’est dur de vivre sans amour. Je ne sais pas. Faudrait demander à l’un de ces tarés de psychologues. En parlant d’eux, n’est pas les plus malades entre eux et leurs patients ? L’enfer sera de revenir dans le passé et que je revive sans fin mon enfance et mon début d’adolescence, avant que je n’ai une véritable passion dans la vie. Ça, c’est l’enfer. Mais ça ne peut pas arriver. ▬ Définition du paradis pour le personnage ;
Le paradis n'existe pas, pas plus que Dieu selon moi. Bien sûr cela n'engage que ma personne de tenir ce genre de propos. Je suis agnostique bien sûr, je ne peux rien prouver et n'en ai pas envie mais pour ce qui m'apporterait la plus grande joie, je n'ai pas la moindre idée, je suis trop terre à terre pour songer à des rêves idylliques qui ne se réaliseront jamais. Je ne rêve pas comme tout ces Américains d'une grande maison, une épouse parfaite, une piscine, un golden retriever et deux enfants qui attendent dans le monospace. Je ne rêve pas non plus de richesse. En fait, je suis très difficile à émouvoir fortement... ▬ Taux de criminalité et pourquoi ;
Je suis blanc comme neige, je suis du côté des autorités et je ne suis hacker que pour le FBI aussi bien qu'on ne peut rien me reprocher lorsqu'il s'agit de mon casier judiciaire.... _____ Behind the screen ? A player ! _____
▬ Prénom ou pseudo ; Je n'ai rien d'original sous le coude mais si avant la fin de présentation je retrouve un truc, je changerai cette phrase qui ne sert strictement à rien, il faut se l'avouer.. ▬ Âge ; 17. ▬ Où avez-vous connu le forum ; Il me fait un pied de nez à chaque fois que je me connecte sur PRD. ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
Je posai délicatement le livre sur le bord marmoréen de la baignoire. Les glaçons s’entrechoquaient, créant une douce mélodie alors que mon corps s’ankylosait de façon lente et douloureuse. Ma chemise blanche s’imbibait d’eau saumâtre, remontant dans le tissu jusqu’au niveau du cœur. Un calme olympien, uniquement troublé par les notes de Mahler, régnait dans la totalité de la villa, m’assurant la réussite de mes actes. Quartet for Piano and Strings in A Minor. Le nom me revint alors que je fermais les yeux, à la recherche d’un unique souvenir qui pourrait me rattacher à la raison. Beaucoup de gens nourrissent une croyance puérile selon laquelle à l’article de la mort on parviendrait à revoir de façon elliptique notre vie. Ceux qui se veulent les plus « branchés et décontractés » parlent alors d’un Best Of de leur vie offert par Dieu. Je n’ai jamais considéré la chose comme offerte par une entité supérieure et invisible à tout homme vivant de façon saine. Ceux qui en ont la force sont capables de s’offrir une introspection en quelques fractions secondes pour une dernière torture rédemptrice. Les plus faibles accordent la fuite vers la folie à leur esprit, unique échappatoire face à une fin imminente de toute existence. La dépression s’acharne sur certains comme un chien sur un os pour en atteindre la moelle. Pour beaucoup leurs raisons n’étaient ni mauvaises ni bonnes ; pour ma part c’était l’aboutissement d’une réflexion longuement menée. Il y eut un instant de silence dérangé par le grésillement à vide du phonographe avant qu’une harmonie de cordes et de piano ne s’élève de nouveau. Je rejetai doucement la tête en arrière, le regard glaçant porté sur le plafond alors que je sentais les doigts de ma main dans l’eau s’engourdir de façon indéniable. Le sang quittait les extrémités pour refluer vers un cœur dont le rythme s’affaiblissait comme un enfant qui s’endort. Je repris le livre pour continuer ma lecture, bien que mes pensées ne se faisaient plus aussi claires que je ne l’entendais. « Il fallait que ces chevaux fussent des genets d'Espagne, nés de juments fécondées par le zéphyr ; car ils allaient aussi vite que le vent, et la lune, qui s'était levée à notre départ pour nous éclairer, roulait dans le ciel comme une roue détachée de son char ; nous la voyions à notre droite sauter d'arbre en arbre et s'essouffler pour courir après nous. Nous arrivâmes bientôt dans une plaine où, auprès d'un bouquet d'arbres, nous attendait une voiture attelée de quatre vigoureuses bêtes ; nous y montâmes, et les postillons leur firent prendre un galop insensé. » Ma mère a toujours été une grande littéraire, aussi luxueuse et superficielle soit sa vie. Elle a dévoré durant des années tous types de livres et tous les auteurs ont pu y passer. Shakespeare, Edgar Allan Poe, Flaubert, Huxley, Atwood, Bradbury, Orwell, Voltaire, et tant d’autres ; et surtout Théophile Gauthier. Maître du mouvement romantique, ma mère l’idolâtrait plus que quiconque et ne se lassait jamais de parcourir encore et encore les mêmes livres. Son attachement pour cet écrivain fut scellé à jamais le jour de ma naissance lorsqu’elle décida de nommé Zéphyr. Le Zéphyr est un vent dit du Nord-Ouest mais dans la mythologie grecque il fait savoir qu’il s’agissait d’un dieu au même titre qu’Eole, qui avait donné naissance à des chevaux immortels. La référence due séduire ma génitrice qui se décida à me nommer selon un vent froid dit « obscur ». Les mères sont-elles des sages capables de contempler l’avenir d’un œil morne ? Qui sait donc, autre qu’elles. Le livre m’échappa et tomba au sol, produisant un bruit qui me parut si lointain. Je ne ressentais plus la morsure du froid, et ne parvenait plus à entendre le cliquètement des glaçons. Plus rien ne m’atteignait réellement, comme si je devenais progressivement spectateur de la scène et non plus acteur. Mes yeux se fermèrent d’eux-mêmes alors que je ne ressentais pas une once de peur quant à la suite des évènements. Bandons les plaies du passé. Zéphyr Aaron Masfield, né le 11 mars 1984 à Londres, capitale de l’Angleterre. Fils unique, issue d’une famille aristocratique de la Grande Bretagne. Ma mère n’a jamais eu de travail aussi loin que remontent mes souvenirs mais ce n’est pas pour autant qu’elle s’est occupée de moi comme le ferait toute mère normale. Elle, elle a relégué son travail à une nourrice, jugeant que j’étais une charge pour elle, une entrave à sa jeunesse qui se mourrait. Quant à mon paternel, il était réputé pour être un brillant patron d’aéronautique, le genre de mec qui détient toute une batterie de brevets d’inventions sans qu’on ne le voie une seule fois avec un outil à la main. Le genre de type qui chronomètre le temps que passent ses employés à la machine à café mais qui quitte son travail aux environs de quinze heure trente pour rejoindre sa maîtresse. Oui, il avait une maîtresse. Un soir, alors que je rentrais à pied d’un cours de violent, j’ai aperçu une voiture qui n’était pas notre garée dans l’allée. Je suis rentré discrètement dans l’intention de courir me terrer sous mon lit, craignant les accès de violence de mon paternel si jamais il apprenait que j’avais découvert le pot-aux-roses. A peine avais-je posé le pied sur la première marche de l’escalier colonial que le bruit d’escarpins me pétrifia. Une femme brune, aux jambes élancées et délicieusement découvertes apparue au bout du couloir, balançant ses hanches de façon provocante. Je n’eus que le temps de détaler aussi vite que me le permettaient mes jambes pour m’aplatir sur le palier et guetter la scène vue du dessus. Elle avait des lèvres finement ourlées, un regard espiègle et une poitrine opulente. Rien en elle n’amenait à penser qu’elle pouvait être la collègue de séminaire de mon père. Je gagnai rapidement ma chambre comme je l’avais envisagé premièrement sans me faire remarqué mais je dus passer plus d’une heure figé sous mon sommier, respirant aussi faiblement que mon organisme me le permettait alors que Mr. Masfield me faisait profiter inconsciemment de ses ébats avec cette femme. Les deux nuits suivantes je dormis à même le sol dans ma chambre, générant des doutes sur ma santé mentale. Je n’ai jamais été l’enfant parfait, aux cheveux plaqués en arrière sur le crâne, le polo par-dessus la chemise rentré dans le pantalon taillé sur mesure et je crois que c’est tout ce qui fit la déception de ma mère. J’ai la certitude qu’elle aurait souhaité pouvoir m’exhiber comme on vante son dernier coupé cabriolet ou bien elle aurait souhaité pouvoir m’afficher à son bras à chaque de ses réunions à la façon dont on garde un yorkshire bien toiletté dans ses bras en signe de préciosité et perfectionnisme. Mon père n’a jamais aimé les yorkshires au plus grand désespoir de ma génitrice qui se retrouva démunie. Pas de fils idéal, pas de yorkshire. Il préféra deux collets à poils longs coquille d’œuf. Certes c’étaient des chiens fiers et ils faisaient office de magnifiques décors dans l’immense pelouse de la propriété mais ce n’était pas des bêtes que l’on pouvait garder sous le bras le temps d’une réunion entre bourgeoises. Je vaquais toujours à des occupations plus distraites. Je ne lisais pas Socrate mais pouvait rester des heures le front appuyé contre la vitre de la chambre à observer le monde extérieur. Mon esprit se mettait alors à vagabonder et mon imagination s’emballait à bride abattue. Je n’avais pas d’amis dans le quartier et dans la cours de l’école je me promenais, livre serré contre le cœur et souvent le nez en l’air, plongé dans la contemplation du ciel ou de la cime des arbres. J’étais la douceur même, pour la plus grande satisfaction de mes enseignantes mais aussi le plus grand rêveur. Au seuil de l’adolescence tout glissa lentement, à l’instar de mon père qui s’enfonçait dans ses vices. Les verres de Whiskey devenaient un rituel et sa libido ainsi que sa brutalité semblaient s’accroître avec l’âge. Il collectionnait les maîtresses, et moi les gifles. Je fis la rencontre d’une fille qui renversa ma vie par la suite, inversant son cours. Elle fut tout d’abord mon amoureuse. Plus téméraire que moi elle m’éperonna vers des sentiers obscurs, me forçant à faire des choses que je n’aurais pas osées auparavant. Tout commença par sortir de ma chambre la nuit pour faire le mur avec elle. On restait innocemment des heures assis sur le trottoir en face de chez elle, discutant comme deux gosses. Tout continua jusqu’à ce que j’atteigne l’âge honorable de seize ans. Un soir comme un autre, durant un été, nous sortîmes à l’insu de nos parents. Le ciel s’embrasait de couleurs chaudes tendit qu’une légère brise agitait nos cheveux. Nous sommes tout d’abord allé au cinéma voir un film dont nous en loupâmes la moitié. Et pour cause, nous étions trop occupés à flirter comme deux débutants, nous embrassant timidement par jeux, coulant de temps à autre un regard amoureux à l’autre. A la sortie de la séance nous sommes passées à travers Hyde Park qui semblait moins accueillant une fois la nuit tombée. Ici et là le bout des cigarettes rougeoyaient alors que des rires gras s’élevaient dans l’obscurité, me glaçant le sang. Ce qui devait arriver arriva. Des types nous tombèrent dessus. Une bande dont le chef était Teddy Woodshire, 21 ans, drogué et névrosé depuis toujours. J’avais toujours fais de mon mieux pour l’esquiver, sachant parfaitement que son père se trouvait au chômage par la faute du mieux. Teddy était un garçon grand, donc le regard semblait dénué d’intelligence mais noyé sempiternellement de haine. Il aboya et ricana avec les autres face à notre terreur à Helen et moi sans que je ne parvienne à saisir un seul mot. Aujourd’hui ce souvenir noir semble altéré et les images, autrefois nettes et tranchantes comme un couteau, sont devenues obscures à certaines régions. Il m’accusa de diverses choses que je ne saisissais pas et une fureur étrange gagna la bande qui se mit à nous malmener en nous bousculant comme on joue au ping-pong avec des êtres humains. Deux horribles longues heures plus tard je rentrais chez moi, désorienté, souillé de sang. Le regard hagard je ne savais plus où aller alors qu’une pluie estivale rinçait la ville. L’air vagabond j’étais comme mort à l’intérieur. Ma chemise déchirée offrait une vue sur mon corps chétif, et mes mains n’étaient plus d’un mélange de boue, de sang séché et d’égratignures encore sanguinolentes. Les larmes baignaient mon visage alors qu’un épais filet carmin coulait de ma tempe, déviant dangereusement jusqu’au coin de mon œil pour mourir à la commissure de mes lèvres. Ce fut une patrouille de police qui me ramassa dans la direction opposée de ma maison alors que j’étais pourtant certain d’y retourner. Mon état critique avait alerté les représentants de l’Ordre qui avaient tenté de me soutirer une information mais je n’étais plus avec eux. Le regard vide, la gorge sèche, je ne répondais plus de rien, amorphe. Au centre de police je fus séché et soigné mais aucun mot ne sortit de ma bouche. Mes parents furent appelés et dès lors où ma mère arriva, la voix chargée d’inquiétude, quelque chose se brisa en moi. Quelque chose de terriblement fragile qui avait su résister à la violence des coups de Woodshire mais pas au retour à la réalité. Helen. J’étais tombé à genoux. Les vannes étaient ouvertes. Un long cri de douleur m’échappa, suivit d’une crise de sanglots qui agitèrent mes épaules jusqu’à épuisement et les murmures de ma mère n’y firent rien. La douleur me déchirait, me réduisant en pièce avec ses longs crocs acérés. Elle m’inocula son poison, me rendant malade. Malade de chagrin. Je passai la nuit, la tête appuyé contre le mur des toilettes, nauséeux. Helen. Le rapport de police parut le lendemain et partout fut affiché la photo d’une jeune fille battue à mort. Les détails les plus sordides étaient étalés dans la presse et l’explosion de l’opinion publique acheva le tout. On parla alors de règlement de compte, d’assassinat, de viol, d’insulte, de provocation, de noyade et rien ne fut démenti. J’étais le seul à connaître la vérité. Le seul avec Woodshire qui se volatilisa cette même semaine. Brusquement je rouvris les yeux, ayant retenu ma respiration durant cette remémoration. J’inspirai un grand coup dans un sifflement, au bord de l’asphyxie et fis de mon mieux pour retrouver un rythme normal alors que mon cœur battait à la chamade dans ma poitrine. Helen Mary Iris Farway, morte le 09 août 2000 au Hyde Park, à Londres. Parfois son rire cristallin vient encore hanter mes rêves et je la vois m’échapper. Je la serre contre moi en déversant toutes les larmes de mon corps, ayant conscience que ce n’est qu’un rêve, qu’elle est morte, mais je ne veux pas me résoudre à la laisser partir. Puis je la sens s’effacer, Elle me coule entre les doigts et je me retrouve maculé de sang comme lors de ce neuf août au soir. Aujourd’hui cela fait deux ans qu’elle m’a quitté mais j’ai la ferme intention de la rejoindre si un monde parallèle existe véritablement après la mort. J’ai déjà fais le tour de ma vie et de celle des autres. J’ai connu les pires horreurs de la race humaine et je ne peux en accepter plus. Quoi qu’il arrive, je me meurs. Je le sens. Plus rien ne peut être comme avant, c’est une certitude. Helen, attend moi. Je veux connaître la Mort. Rien de tout ça n’aurait du arriver. Pardonne-moi ma chérie. Je ramassai le livre, retirant délicatement la lame de rasoir qui me servait de marque-page. Mes parents avaient fait preuve de bonne volonté pour m’aider. On avait déménagé à New York pour fuir cet enfer mais rien n’y faisait. New-York est magnifique mais je suis trop brisé pour le voir. Le froid m’emportait doucement et j’eus le temps d’enfoncer posément la lame dans mon avant bras pour m’infliger ce que je considérais comme la signature de ma vie. •••
Je dus perdre connaissance rapidement alors que mon frère me découvrait, horrifié. Je fus sauvé à quelques secondes près et à mon réveil à l’hôpital, je sus que tout était fini. Une partie de moi avait rejoint Helen. Une partie de moi était morte, balayé par un vent puissant : le zéphyr. A vingt-six je ne porte plus de traces de cet évènement hormis deux légères traces blanches sur les poignets qu’il faut réellement chercher pour les deviner. La douceur extrême qui m’habitait à céder la place à un cynisme sans égal et mon arrogance peut provoquer des envies de meurtres mais je suis bien vivant. Le livre que je lisais ce jour là ? La morte amoureuse. Oui, j'ai toujours eu le sens du détail.
▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 5/7 car des fois je rentre très tard, par conséquent je ne me connecte pas mais cela reste exceptionnel x) ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
OK by LV ▬ Avez vous signé le règlement ; [xx]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement) ▬ Célébrité sur l'avatar ;M. Lauridsen ▬ Multicompte(s) ; Non. ▬ Un dernier truc à dire ? ; Je l'aurai un jour...Je l'aurai ! Si on l'a fait une fois, on doit pouvoir réitérer l'exploit, et mieux encore, s'améliorer. On en reparlera quand j'en aurais finis avec ma fiche x) PS ; Pour le tout tout début de la présentation j'ai trop l'impression de voir la fiche de présentation de Never Ending [le modèle a du changer en temps bien sûr, mais je m'en souviens comme ça. Je crois même que j'ai encore ma fiche x)]
Dernière édition par Ethan Whistler le Jeu 29 Avr - 17:53, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:04 | |
Super boulet ?
Officiellement bienvenue et bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:05 | |
welcome in New York bon courage pour ta fiche ^^ |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:13 | |
- Dale E. Morrison a écrit:
- Super boulet ?
Officiellement bienvenue et bon courage pour ta fiche ! *se râcle la gorge* Ça se voit tant que ça ? Sache Dale qu'on apprend pas au vieux singe à faire des grimaces xD Si j'étais vraiment flemmarde je ferais une remasterisation de mon ancienne fiche mais soyons plus honnête que ça. Mais c'est gentil de me souhaiter bon courage
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| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:15 | |
Bienvenue ici ! Bon courage pour ta présentation. |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:25 | |
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| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:37 | |
Oh que oui. Un vrai come-back. Ça me manquait trop. Je suis dure à satisfaire en RP et au final il n'y a qu'ici que je n'ai jamais maugréé parce qu'un truc n'allait pas x) J'ai ce forum dans la peau, c'est pas ma faute. L'avantage c'est que j'ai pu baver devant tous les designs mis depuis que je suis partie, je ne crois pas en avoir loupé vu que je revenais souvent juste pour voir xD Ca fait du bien de revoir des pseudos connus. Ton bar ne subit plus de graffitis ? |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:51 | |
Re-Bienvenue alors si j'ai bien compris xD Bon courage pour ta fiche ^^ |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 21:58 | |
=DDDD T'imagines pas comme ça fait plaisir de te revoir ! Mais tu verras que ca a bien changé avec le temps, d'ailleurs moi j'ai plus de bar XD |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 22:25 | |
Ça fait trop plaisir de revenir xD VOUS POUVEZ MÊME PAS IMAGINER. J'ai des étoiles dans les yeux comme dans les cartoons... Nuuuuuul. C'était bien un bar. *sors* Des changements en bien, en mal ou en c'est-keaff-keaff-bourrico ? Je veux tout savoir XD Y'a toujours Barda en Cash-cache, et Rox' en LV ? |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 23:37 | |
Le bar existe encore, je n'en suis juste plus le proprio (pis je suis amnésique aussi et ma soeur et suicidaire, mais ça c'est pas si nouveau que ça ... XD) Disons qu'on a de nouveaux membres et de nouveaux lieux, tu devrais aimer |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 7 Avr - 23:38 | |
Welcome back !
En plus j'adore ce PV <3 |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Jeu 8 Avr - 1:57 | |
Rox est là, OUAAAAAAAAAAAAAIS 8D Avec Raph' et LV, toujours, et Emilian en plus aussi 8D Par contre euuuuh, tu m'excuses (j'ai une bonne excuse : je rentre de soirée, j'ai taffé aujourd'hui et j'suis morte de fatigue), tu jouais qui avant ?! Oô Déjà Ethan ? En tous cas, merci d'avoir pris ce PV, je l'aime beaucoup Si t'as des questions ou des mod's que tu veux faire, MPotte moi, j'comptais peut-être modifier Ethan donc c'est négociable, largement, quoi Et re-bienvenue 8D (et tu jouais qui sur Never-Ending ? 8D) |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Jeu 8 Avr - 2:31 | |
Re-bienvenue ( si je comprends bien =) |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Jeu 8 Avr - 12:24 | |
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| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Jeu 8 Avr - 19:54 | |
- Raphael J. Hammond a écrit:
- Rox est là, OUAAAAAAAAAAAAAIS 8D
Avec Raph' et LV, toujours, et Emilian en plus aussi 8D
Par contre euuuuh, tu m'excuses (j'ai une bonne excuse : je rentre de soirée, j'ai taffé aujourd'hui et j'suis morte de fatigue), tu jouais qui avant ?! Oô Déjà Ethan ?
En tous cas, merci d'avoir pris ce PV, je l'aime beaucoup Si t'as des questions ou des mod's que tu veux faire, MPotte moi, j'comptais peut-être modifier Ethan donc c'est négociable, largement, quoi
Et re-bienvenue 8D
(et tu jouais qui sur Never-Ending ? 8D) Je sais que tu l'aimes beaucoup ce PV, tu l'as toujours aimé. QU'EST CE QUE TU COMPTAIS CHANGER A MA CHAUSSURE ? Dis moi par mp, ça peut se faire, je ne suis pas rebutée à toute forme de changement même Tatanne pour moi, ça reste Tatanne, des fois à la masse, des fois trop flegmatique, ou juste trop Ethan. [Je t'ai toujours connu fatiguée j'ai l'impression xD Sauf quand tu fumais que je bloquais sur ta mâchoire.] Si je te dis tout ça, tu percutes chère Rox ou pas ?
Sur N-E j'avais un nom à rallonge qui m'échappe mais j'me souviens bien d'Antoine -Naël ?- de Varenne(s) à cause des lapins de garenne o_O
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| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Jeu 8 Avr - 20:41 | |
XDDDDDDDDDDDDDDDD Je doutais, je savais pas si c'était toi ou pas. Non surtout qu'hier j'avais taffé dans la journée, je rentrais de soirée, j'étais crevée, j'avais un peu picolé... Bref, j'étais pas en super forme XD Surtout que t'as pas mis ton pseudo alors ça m'a fait grave hésiter XDDDD Atta ma poule, j'me co sur msn, on va en parler Et merci d'être r'venue, ça fait grave plaiz' <3 (de toutes façons, y a que toi pour jouer Chaussure, ça va faire plaisir à Tomatier tout ça ! *glisse un mot à LV*) D'ailleurs faudra que j'te parle de l'évolution de LV, sinon tu vas plus rien capter XD Tu jouais Orphée-Naël Leroy, et moi Antoine-Laël De Varennes. Tu jouais LouLou, je jouais Mathias, ahahah x) En fin de compte toi Mathias te sied bien et moi LouLou me sied nickel aussi x) Bref. x) <3 (I'm thrilled that you're back, baby <3) |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Jeu 8 Avr - 22:02 | |
J'ai plus mémésaine mouchoir T_T Enfin, si, mais j'ai changé 12 fois d'adresse xD J'sais juste que LV travaille au FBI. Et qu'il a un gosse xD *choquée* Mais Tatanne me manquaiiiiit et j'étais fan de ce forum. J'ai longtemps hésité en me disant que j'allais me faire taper sur les doigts si je revenais et puis j'ai pas résisté car mince, Ethan c'est Ethan. J'en ai pas deux des comme ça et je l'aime xD Ouiiiii exact Orphée ! xD On avait échangé les avatars par rapport à ici ! Breeeef. Je te file l'adresse "de remplacement" du moment : EDIT by Raph' qui a enlevé l'adresse car c'est visible aux invités EDIT by Chaussure qui te dit merci XD Je reviendrai sur tomatier soon as possible <3 |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Ven 9 Avr - 23:07 | |
TOMATIER ET CHAUSSURE ARE BACK, BE CAREFUL, LADIES AND GENTLEMEEEEEEEEEEEN !
(j'te réserve le PV, hein, même si tu l'as pas d'mandé x)) |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Sam 10 Avr - 12:51 | |
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| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Sam 10 Avr - 13:09 | |
Bienvenue, bonne chance pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Dim 18 Avr - 13:15 | |
Plus que 3 jours pour finir cette fiche Miss(ter ? ) |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Mer 21 Avr - 18:44 | |
Délai terminé, fiche envoyée aux archives |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. Sam 24 Avr - 13:09 | |
Allez, zou, j'te laisse une semaine de plus pour finir, t'as jusqu'au 1er mai <3 |
| | | | Sujet: Re: A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. | |
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| | | | A lethal injection of ingenuousness. ~ Ethan W. | |
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