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| | Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Dim 14 Juin - 20:38 | |
Au récit le plus fou et pourtant le plus banal que je m’apprête à écrire, je n’attends ni ne demande nulle créance. Je serais fou de m’y attendre, dans une affaire où mes sens eux-mêmes réfutent leur propre témoignage. Pourtant, je ne suis pas fou et je ne rêve sûrement pas. Mais si demain je meurs, aujourd’hui je voudrais libérer mon âme de ce fardeau. Mon premier objectif est de présenter au monde, simplement, succintement, et sans commentaires, une série de simples événements domestiques. Dans leurs conséquences, ces événements m’ont terrifié, torturé, détruit. Je n’essaierai pourtant pas de les expliquer. Pour moi, ils n’ont été qu’horribles, pour beaucoup ils sembleront plus baroques qu’effrayants. Après, peut-être, il se trouvera des esprits qui réduiront mon fantasme à des choses ordinaires - des esprits plus calmes, plus logiques, et beaucoup moins excitables que le mien, qui percevront, dans les circonstances que je détaille avec effroi, rien de plus qu’une succession ordinaire de causes et d’effets très naturels. Traduction de la nouvelle The Black Cat by Edgar Allan Poe << Je me foutais de sa vie mais surtout de son avis, beaucoup moins de son envie.>> Je m’appelle Ethan Whistler. Du nom de mon père. Je suis né le 21 mars 1987, dans cette même ville où beaucoup de choses partent en vrille maintenant mais cela ne me terrorise pas plus que ça. Personne n’est vraiment clean, n’est ce pas ? Je suis étudiant. En quoi ? En informatique. Je suis doué, c’est vrai, pas de fausse modestie entre nous – les gens qui font preuve d’une modestie excessive sont à baffer, vous ne trouvez pas ? Je ne suis pas gay. C’est juste que je n’ai pas le temps pour les filles dans ma vie. Ca m’arrive d’en mettre dans mon lit mais c’est sans lendemain. Je suis pas fais pour les trucs stables. Par quoi suis-je si occupé ? L’informatique. Je ne suis pas le meilleur de ma promotion pour rien. Parfois le FBI me prend en temps qu’hacker. J’aime. Cela rythme ma vie désordonnée. Sinon, je vais en cours. J’apprends parfois des trucs. Parfois. Et traîne dans un ou deux bars pendant le week-end une fois la nuit tombée. La vie a un doux relent d’alcool sucré.
Je suis une erreur. Ma mère est une tâche. Mon père est transparent. Je suis new-yorkais. Ma vie pourrait être résumée à ces trois phrases mais je vais développer. Quand je suis né, mes parents ne me désiraient pas. Ma mère se droguait sous toute forme quant à mon père il exécutait tout ce qu’elle voulait et il passé la récupérer une fois qu’elle avait finis son service de serveuse et qu’elle s’était shootée à je ne sais quoi. Elle s’appelle Mary Louise Andors. Il s’appelle Andrea Whistler. J’ai de la pitié pour lui, c’est pourquoi aujourd’hui je porte son nom et pas celui de ma mère. Ce n’a jamais été un père model mais il a toujours tout fait pour que je me sente à peu près à l’aise. Je l’appelais par son prénom, n’ayant pas plus d’affinité. Quand je n’étais qu’un gosse, il venait parfois me lire une histoire le soir alors que ma mère désaoulait dans la baignoire. Je n’étais pas bête. Je n’en ai jamais parlé aux maîtresses de mon école. Je savais que si je le faisais, ça m’apporterait plus de mal que de bien. Je n’ai jamais été un sale gosse, sauf à l’adolescence mais nous n’en sommes pas là. J’obéissais. J’étais attentif à l’école. Discipline était un mot d’ordre. J’étais du genre silencieux. Dans toute ma scolarité je n’ai du prononcé qu’une vingtaine de phrases en tout. Je m’appelle Ethan Whistler. Mon papa travaille à la maison. Ma maman est au bar Jonh’s Werkley. J’ai pas de chien. J’ai sept ans. Non j’ai pas d’amoureuse. Je…Ethan. Présent. 2+2=4 Je n’ai pas de frère. Non j’ai pas envie de jouer à la guerre. Merci. Bonjour Monsieur. Whislter. Au revoir Madame. J’ai bientôt huit ans. Non je n’ai pas peur… Toujours la même litanie quand on est gosse. On se tient droit. On se lave les mains avant de manger. On dit bonjour aux gens. On dit au revoir aussi. On doit compter trois minutes quand on se lave les dents. Je suis passé par là aussi et cela n’a rien de fantastique. Mon adolescence a été plus électrique car même si je suis d’un naturel très calme voir flegmatique, je peux aussi être impulsif et répondre au tac o tac de façon insolente. « J’en ai rien à foutre, vire de là Mary. Va te bourrer la gueule plus loin. » Adolescence. Un mot. Un enfer pour les autres. Un paradis pour moi. J’ai été infecte. Imbuvable. Bon à abattre. Mais c’est ainsi que j’ai pu me forger un caractère, une vie, une carapace. Je suis devenu parfaitement insensible au Mal. Insensible aux beuveries de ma mère. Insensible au mal-être de mon père. Je répondais. Je m’enfermais dans ma chambre pour m’isoler de tout. M’isoler de tout en m’offrant au monde entier. J’avais un ordinateur dans un coin sombre de ma chambre et une connexion interne volée au voisin de l’étage du dessus. C’est comme ça que tout à commencer. Le téléchargement. Puis l’administration de site complexe. Je fus tout d’abord administrateur de donné, j’aidais les gens en donnant des conseils sur des forums puis j’ai trouvé ça lassant, trop banal. Autodidacte, je suis passé au piratage. Plus les mois passaient, mieux je m’en sortais et c’est avec ça que j’ai choisi mon orientation scolaire ; plus tard je travaillerais dans l’informatique.
« Serais-je capable de t’aimer ? » Un semblant d’aveu sentimental. Un pincement au cœur. Le sang qui bourdonne à mes oreilles. Une torture. Je vous le donne en cent pour mille. En un mot ? A M O U R. Cinq foutues lettres qui retournent quiconque. Ca, je ne l’ai ressenti qu’une fois. Une unique fois. Cela m’a transpercé le cœur et rendu Autre. Je n’étais plus moi mais un type niais comme il en existe tant d’autre, modifié par ce sentiment que beaucoup adulent. J’avais 17 ans. J’avais eu des copines avant, bien sûr, mais jamais je ne les avais aimé. Je les trouvais sexy. Ca devait être ça, oui. Je sortais avec comme on exhibe sa voiture neuve dont le prix s’élève plus haut que la frontière de la Raison. Elle s’appelait Juliette. Une chance pour moi, je n’étais pas un mordu de Shakespeare ce qui évitait toutes blagues vaseuses sur son prénom et mon amour pour elle. Une jolie fille qui n’aurait peut être pas pu faire mannequins car ce n’était pas Barbie mais elle plaisait aux garçons et elle avait un caractère en or. Je ne me souviens plus comment nous nous sommes rencontrés. Je me souviens de la douceur de son visage. De son sourire. De son odeur. Mais pas des mauvais moments. Ma mémoire a su sélectionner le meilleur comme pour préserver le beau de l’atroce. Je n’aime pas les formalités. Je n’ai jamais aimé ça. C’est pourquoi je n’ai pas posé la question fatidique du Veux-tu sortir avec moi. Comment j’ai fais ? Je l’ai embrassé, le soir où je l’ai bravement ramené du bal de promotion du lycée. Cela n’aurait pas du arriver, je n’avais pas bu. Un coup de sang dira-t-on. Ma plus grande surprise vint pourtant d’elle ; elle ne me repoussa pas. Je me souviens aussi qu’il flottait. Certains trouvent ça romantique. Moi je trouve que c’est désagréable d’avoir les fringues qui collent à la peau et la tête d’un chien mouillé alors qu’on fait le premier pas vers une fille superbe. Enfin, elle doit aimer les chiens mouillés puisque le lendemain nous étions d’accord sur le fait qu’on sortait officiellement ensemble.C’est la seule personne a qui je fus attaché. Ce fut la seule avec qui je me montrais doux et clément. Le reste du temps j’étais- et je suis encore- calme mais lunatique. Je change d’humeur pour un détail. Je vis sur mes impulsions. Ce fut l’Amour parfait si je puis dire mais aussi le pire carnage possible. Tout ce qui est trop beau se solde bien souvent dans un bain de sang qui résonne de douleur. Je l’ai aimé. J’ai su la détester. Nous nous sommes quittés sur des notes de rancœur sans égaux. Un triangle amoureux est une saloperie. C’est ce qui nous ait arrivé. Un gars s’est immiscé dans note couple et, avec ‘aide de ma jalousie naissante, a tout foutu en l’air. Lui aussi je le hais. Elle, je lui en veux de m’avoir fais tant de mal. Lui je lui reproche carrément d’exister. Si j’avais été un gosse qui avait mal tourné, je lui aurais bien logé une balle entre les deux yeux.
Dernière édition par Ethan Whistler le Lun 15 Juin - 14:25, édité 16 fois |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Dim 14 Juin - 20:45 | |
« Les premières couronnes de la gloire sont aussi les plus brillantes, c'est le premier baiser qui donne l'ivresse la plus douce. » Nikolaus Lenau
« Nous aurons le plaisir de vous compter parmi nos étudiants l’an prochain Monsieur Whistler. » Ravi. Moi de même. Ou non. Bienvenue chez moi. Columbia. Je suis en informatique et les codes binaires non à présent aucun secret pour le grand type blond cuivré et mince que je suis. A mon entrée, j’avais dix neuf ans et plusieurs années d’entraînement à hacker à droite à gauche. Je m’appelle Ethan Whistler, j’ai aujourd’hui vingt deux ans. A ma troisième année, aux examens j’ai eu de loin les meilleurs résultats. Je pèse trois mille dollars de plus chaque mois environs. Je suis sans atout physique mais vous ne me battrez jamais sur mon terrain, l’informatique. Je n’ai pas de copine. Pas de chien. Pas de chat. Ma propre personne me suffit. Mon but dans la vie ? Bof. Je cours après Handkerchief. Je ne sais pas qui il est mais je sais ce qu’il fait et ça me suffit pour me donner l’envie de le traquer sur les réseaux. Me fascine-t-il ? Je ne sais pas. Est-ce que je lui cours après pour le voir punir par la Loi ? Non. Certainement que non. Il est doué. Ca, ça intéresse ma curiosité. C’est frustrant. Il me glisse entre les doigts. Parfois j’ai l’étrange sensation de l’avoir croisé mais c’est stupide car je ne connais ni son visage, ni son prénom. Je ne fais pas parti des « bad boy ». Lorsque je travaille pour le FBI c’est pour réduire la criminalité mais ça, c’est le boulot. A côté j’ai ma vie à moi, toute tassée dans un coin. Et là un problème se pose. Le FBI m’a mis sur l’affaire pour le chopper et j’ai toujours exécuté mes missions. Mais cette fois-ci, j’aimerai que ma vie personnelle prenne le dessus. Je ne veux pas que ce type aille en tôle avant que je ne le connaisse, avant que je n’aie pu lui parler. Sincèrement, je suis intrigué par tant de brio à échapper à tout le monde. Et puis c’est un jeu. Le chat et la souris. Je lui cours après. Il fuit. Et ça m’amuse. Une ou deux je me suis surpris à rire devant mon écran en m’apercevant qu’il avait encore piraté le système. Si Ils l’arrêtent, quelle sera mon occupation dans la vie ? Je sais pas. Je vais m’ennuyer ferme. Lorsque l’ennui me ronge, je pirate des trucs. Ce n’est pas légal mais le FBI ferme les yeux là-dessus et cela ne semble pas déranger Maddison. Qui est-ce ? Maddison Davies. Une femme au physique agréable qui est en divorce. Elle est ma supérieure. Mais pour être franc, nous couchons ensemble. Je me suis vite rapproché d’elle, contrairement à l’image de femme froide que lui donnent ses collègues. Elle me fascine. Il est vrai que ce n’est pas raisonnable. Elle a la trentaine, j’ai la vingtaine. Mais cela n’empêche rien au désir physique ; et puis, elle est en instance de divorce et moi je suis majeur et vacciné. Rien de sentimental là dedans à ma connaissance. L’humain est tordu, il ne faut pas chercher plus loin. Sinon, je suis blanc. Blanc comme la neige. Enfin, façon de parler sachant que je ne suis pas à l’abris de faire quelques conneries de temps en temps mais rien qui ne puisse nuire à autrui. Je me contente de rendre un peu plus chaotique ma vie, ça me suffit bien assez, croyez moi. Je ne suis pas mauvais, je vous l’ai déjà dis. Juste lunatique. Ce n’est pas un crime n’est-ce pas ? A côté de ça je suis bosseur. Je m’atèle à la tâche et ne m’accorde pas de pause jusqu’à ce que j’atteigne mes objectifs ; c’est sans doute pour ça en partie qu’ils me gardent au FBI.
L’enfer, je l’ai déjà vécu je pense. Vivre avec les deux loques que sont mes parents ressemblait à l’enfer. Remplacez les flammes par la fumée de cigarette et de je ne sais quoi que pouvait fumer Mary et voilà. Peut être que c’est dur de vivre sans amour. Je ne sais pas. Faudrait demander à l’un de ces tarés de psychologues. En parlant d’eux, n’est pas les plus malades entre eux et leurs patients ? L’enfer sera de revenir dans le passé et que je revive sans fin mon enfance et mon début d’adolescence, avant que je n’ai une véritable passion dans la vie. Ca, c’est l’enfer. Mais ça ne peut pas arriver. Quant au Paradis, je n’y crois pas. Je ne sais pas s’il existe quelque chose qui puisse véritablement me remplir de joie. Même si je parvenais à trouver Handkerchief je pense qu’il y aurait une part de déception car ça signera la fin du jeu. Le Paradis n’existe pas. L’Enfers allégoriquement existe. Dieu, je n’y crois pas. Je pense plus que c’est une image inventée par l’être humain pour satisfaire ses besoins mais cet avis n’engage que moi. Nous dirons que je suis agnostique. Je ne me prononce pas plus que ça car, je peux me tromper dans mes croyances non ?
Taux de criminalité ; 5% lors qu'on sait que l'unique forfait est le piratage qui est particulièrement limité dans le cadre illégale. Il pirate mais pour les autorités, pour le FBI.
D e r r i e r e . l e . m a s q u e.Pseudonyme ; Mikado Âge ; 16 ans. Mon avis sur le forum ; J'aime beaucoup. Si je n'avais pas accroché, je ne serais pas venu car cela va me demander beaucoup de temps d'être là mais c'est mon choix ;D Provenance ; Je vogue de partenaire en partenaire et pof me voilà. Niveau de RPG ; Une page sous word environs écrite Times New Roman taille 8 xD Ca doit donner dans la centaine de ligne...Je sais pas je ne m'éclate pas à compter. Exemple ; - Spoiler:
<< J’ai rarement le cœur au bord des lèvres. Certains croient même que je n’en ai pas.>> 13ho2. C’était ce que prônait agressivement mon réveil digital. Je me suis toujours dis que je n’aimais pas cet objet de la vie courante. Toujours là pour me rappeler que je me lève à des heures impossibles. Mince. Quinze heure, c’est bien l’après midi ça ? La réalité est encore plus brutale que de minables chiffres rouges. J’ai un don ; celui de toujours être en retard. Malgré tout je m’accordai cinq bonnes minutes de plus, étalé sur le dos, plongé en grande contemplation de mon plafond en songeant à la veille. Que c’était-il passé ? Oh... Les souvenirs se bousculèrent sans ménagement dans mon esprit encore engourdis et je me revis entrer dans ce bar et rester figé quelques instants à la vue de ma soeur avec ce type. Elle n’avait pas semblé apprécier que je la traîne dehors, la forçant à quitter son verre et ce mec qui ne me plaisait pas franchement. Le pire c’est que je ne faisais pas ça pour l’embêter mais pour son bien. Fallait que je me lève. Sincèrement. Mais…Pas de motivation. Un grognement m’échappa lorsque je me rendis compte que je glissais doucement mais sûrement vers le sol et la perspective de tomber face contre la moquette comme une loque humaine ne me tentait pas. A l’approche de ce « danger » je tentai de me relever mais ce n’était pas mon jour. Mon genou resta coincé dans le drap et je tombai lourdement par terre, manquant de m’assommer sur un coin de ma table de nuit.
Vue de près, la moquette était une chose presque effrayante. Ce truc moutonneux là…Un jour, je la changerais. Bientôt même... Le choc avait eu un seul avantage : il avait précipité mon réveil. J’avais un peu mal partout maintenant mais au moins je n’avais plus envie de me recoucher. Le carrelage glacial de la cuisine sous mes pieds nus m’arracha un long frisson. Par habitude je jetai un furtif coup d’œil dans un placard, me demandant si j’avais réellement faim ou si j’agissais par automatisme. Votant pour la première idée, j’abandonnai la quête de la nourriture pour aller prendre une douche revigorante, me demandant si ma sœur m’en voulait pour la veille ou non. Je me fou de tout. Sauf d’elle. Vingt minutes plus tard je me trouvais à deux pas de chez elle. Deux pas, une porte & un certain malaise me séparait d’elle. Je ne supportais pas l’idée qu’elle puisse m’en vouloir et me faire la tête comme un enfant boude sa mère qui vient de lui dire non pour la première fois. Je ne supportais pas non plus l’idée d’un froid entre nous. J’aimais trop nos câlins. Je ne suis pas égoïste, je pense ça en toute innocence et parce qu’il me faut un argument plus au moins potable mais en vrai c’est juste que j’ai besoin d’elle pour me sentir bien, pour être heureux. C’est ma sœur ; ma petite sœur. Et je l’aime. Sans me poser la moindre question vis-à-vis de mon geste, j’ouvris sa porte avec le double de ses clefs que j’avais. Une sonnette ça existe. Oui et alors ? Je ne dois pas connaître. Je refermai doucement la porte derrière moi, faisant le moins de bruit possible, me demandant si elle était réveillée ou non. Décuver l’alcool était une tâche désagréable toujours plus douce lorsqu’on dormait sagement en attendant. Je poussai la porte de sa chambre du bout de deux et ne put m’empêcher de sourire, satisfait de la trouver là endormie. Au moins je n’aurais pas à courir dans toute la ville à la recherche de ma petite sœur. Je repartis faire chauffer de l’eau dans la cuisine, m’appuyant sur le bord du plan de travail, songeur. A quel point pouvait-elle m’en vouloir ? Je tournais et retournais sans cesse cette question dans ma tête, la disséquant avec soin sans jamais trouver réponse si bien que mon inquiétude prenait de l’ampleur face à cette ignorance. Un détail dans l’appartement me ramena à la réalité : où étaient les autres ? Je ne m’attardai pas longtemps sur la question, réalisant combien elle était futile. Je perdis beaucoup de temps à faire du café, dans un état second proche du fantôme. J’étais là sans être là.J’étais là sans être là. Je revins dans la chambre plongée dans l’obscurité avec deux tasses que je posai sur un meuble avant de m’asseoir par terre, appuyée contre le lit de Mary. Je posai ma tête contre en l’observant de biais dans le silence le plus total – silence qui fut brisé par mon soupir. L’autre abrutis de l’autre soir, au bar, si je n’avais pas du ramener ma sœur chez elle, je lui aurais bien touché deux mots. Elle n’a plus 15 ans ; mais ça ne m’empêche pas de continuer à veiller sur elle et d’intervenir à chaque fois. Les gens sont trop bons pour être honnête. Et puis je n’aime pas qu’on regarde Mary comme une femme à mettre dans ses draps puis à mettre à la porte le lendemain. Mh. Elle va m’en vouloir. Cette pensée se répercutait dans mon esprit et me rendait un peu plus coupable sans pour autant me faire regretter quoi que ce ne soit, si ce n’est les cris. Ca, on aurait pu tout les deux s’en passer…
Ma voix ne fut qu’un murmure qui m’était plus destiné qu’à elle. Je souris comme un imbécile à cette idée et me redressai un peu pour caresser sa joue du bout des doigts avant de fermer moi aussi les yeux, sachant attendre son réveil sans me montrer trop agaçant. Sa phrase inconsciente me fit sourire par amusement. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’elle voulait dire mais peu m’importait. Je restai silencieux et fut étonné qu’à son réveil elle réclame ainsi ma présence. N’avait-elle donc aucun souvenir de la veille ? Ne voulant pas me faire jeter par la suite, je ne lui fis pas remarquer, affichant un sourire satisfait. Je refermais une nouvelle fois les yeux, la laissant prendre place contre moi.
Je ris doucement en la serrant contre moi mais la désillusion fut plus violente que je ne l’aurais souhaité. J’eus un hoquet de surprise quand sa main s’abattit sur mon torse alors que j’ouvrais les yeux, affichant un air désarmé mais qui ne fit que passer sur mon visage. Je lui répondis par un simple grognement, soutenant son regard sans éprouver le moindre remord de la fliquer encore et toujours. Je m’en fou moi que tu aies vingt deux ans little sister. Je m’apprêtais à lui répondre lorsqu’elle prononça une phrase qui blessa mon ego. Je n’étais pas naïf, je me doutais bien que je ne connaissais pas exactement tous les mecs qu’elle pouvait connaître mais de là à ce qu’elle me dise ça de cette façon…Cela me glaça le sang. Je serrai les dents, le regard lourd de reproche alors que je me relevai.
« Parce que tu crois sincèrement que tu te serais amusée après autant de verre ? Tu crois que ça aurait pu t’apporter quelque chose ? Tu avais tellement bu que tu n’aurais pas su me dire s’il était blond ou brun ! On peut boire sans finir bourré comme toi, à te faire pelotter parce un gars que tu ne connais que par sa gueule et sa foutue réputation. » Je plongeai mon regard dans le sien, lui en voulant de taper si bas. Ca faisait mal et elle le savait. Je ne voulais que la protéger. Je laissais revenir le silence et croisai les bras. Je ne cèderais pas. J’étais là pour elle et s’il fallait qu’on soit en désaccord, autant aller au bout des choses si elle cela pouvait lui faire un bien quelconque de s’en prendre à moi parce qu’elle avait manqué une occasion de finir dans les draps de l’autre. Je savais que cela ne durerait pas et sans doute que lorsque je partirai d’ici cela sera comme si rien de tout ça ne s’était passé.
« Mary… Ne sois pas bête. Tu as vraiment envie de te réveiller un matin avec la gueule de bois avec toutes les traces de la veille et te rendre compte que je suis pas là ? » Mon cœur se serra à cette question puis je soupirai en secouant doucement la tête. Je serais toujours là. Je revins vers elle avec le sourire sur les lèvres et me coucha sur son lit avant de l’attirer contre moi sans lui laisser le choix. Je la bloquai contre moi en riant doucement. Je n’aimais pas faire la tête. Je n’aimais pas quand elle m’en voulait. Mais les lendemains soirées, elle n’appréciait jamais que je l’enlève à son prince charmant – ou pas. C’était une habitude à prendre même si je ne m’y faisais pas.
« Je m’en fou que tu aies vingt deux ans… », lui murmurais-je à l’oreille avant de l’embrasser sur le front et de lui rendre sa liberté, l’observant avec calme, ne sachant pas si j’avais réussi à regagner sa bonne humeur. Ce n’était qu’un type, et elle était suffisament belle pour en trouver un autre en claquant des doigts. Et puis je ne parvenais pas toujours à être là au bon moment. Il m’arrivait aussi de sortir. Souvent même. Mais aussi, souvent, je tombais sur ma sœur. Ce n’est que du hasard ! – ou presque.Je posai mes mains sur sa taille et pianota doucement du bout des doigts en me perdant dans son regard. Ce que je me sentirai bête si jamais elle persistait à m’en vouloir. Je tenais trop à elle pour le supporter. Connexion ; 7 jours sur 7 Code; - Spoiler:
OK. By LV.
Réglement signé. Célébrité ; Mathias Lauridsen No mutlinick.
Dernière édition par Ethan Whistler le Lun 15 Juin - 15:52, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Dim 14 Juin - 21:05 | |
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche N'oublie pas de signer le règlement si cela n'est pas déjà fait et n'hésite pas à demander conseils si tu rencontres des problèmes, le staff est la pour toi. |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Dim 14 Juin - 21:14 | |
Han un gosse muet comme muwa xD Remarque ca a changé depuis ^^ fin bref 3615 my life j'reserve ca a LV ^^
Bienvenue sur NY-TDS choupinet ! :vole: |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Dim 14 Juin - 21:23 | |
Bienvenue =) J'adore ce début de présentation *___* Bonne continuation. |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Dim 14 Juin - 23:05 | |
Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Dim 14 Juin - 23:06 | |
Merci à tous =) Et merci Alessa |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 0:15 | |
- Wynona C. Slider a écrit:
- Han un gosse muet comme muwa xD Remarque ca a changé depuis ^^ fin bref 3615 my life j'reserve ca a LV ^^
Bienvenue sur NY-TDS choupinet ! :vole: Wii', tu sors ! XD Je sais que j'aime bien raconter ma vie mais je suis pas la seule ! XD ETHAN <3 Enfin, la chasse à LV va pouvoir commencer =D Bon choix de personnage, donc x) Merci de ton inscription et bon courage pour ta fiche. Si tu as besoin de plus d'infos concernant Ethan, n'hésite pas à me MP ! x) Bienvenue ! =D Au passage... Quel début de fiche ! :OO Tout bonnement EX-CEL-LENT ! :O |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 0:18 | |
Hahahaha J'AIME l'accueil Moi aussi j'aime raconter ma vie =DD * maggle* Merciii <3 J'aimerais juste savoir un truc ; je te fais la peau ou je te veux pas de mal ? |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 0:25 | |
^^ Super, on se la racontera une fois que tu seras validé ! #SCHBAFF !# Faut qu'j'aille finir la fiche de mon Raphael au lieu de papoter --" De rien voyons x]
Bah toi personnellement tu ne me veux pas de mal. Mais le FBI t'a mis sur l'affaire pour que tu me coinces et qu'ils puissent découvrir mon identité et me punir comme il se doit. Disons que tu peux également ne pas apprécier le fait que je te passe entre les doigts non plus x)
(J'te conseillerai de lire la fiche de Maddison aussi après, vu qu'elle bosse avec Ethan x)) |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 0:27 | |
Oui enfin je lirais demain sinon je vais lire un truc que je vais pas comprendre et ça va pas le faire mais merci du conseil et sorry pour le mp xD Je savais pas si tu repasserais pas ici donc... x) T'as raison, je retourne écrire au lieu de raconter ma vie --' Et merci pour l'explication ;D |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 0:36 | |
Ah oui oui, mais prends ton temps, hein, pas de sushi ^^ No prob's pour le MP x) Et je vais faire de même... x] De rien encore (: |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 12:47 | |
Edgar Poe *___*
Bienvenue ! C'est vrai que ton début de fiche est vachement chouette : ) |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 12:49 | |
Haaaa enfin quelqu'un qui aime cet auteur Ca m'étonne que des gens aient le courage de lire O_o Merci ;D Ca me fait plaisir que ça plaise x] PS ; Il me reste l'exemple de RP et je pense que ça sera bon, Mais si quelque chose n'est pas claire- ce qui ne m'étonnerait pas- n'hésitez pas à râler xD |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 15:31 | |
Alors, tout est bon, sauf qu'il manque le taux de criminalité (c'est à toi de définir un taux, mais vu ta description, il doit être relativement bas) et l'exemple de RP. Après tout sera bon et je te validerai (: |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 15:33 | |
C'est que je disais, ou presque xD L'exemple de rp, je suis au courant, faut que je me bouge au lieu de traîner. Et le taux, je l'avais zappé, c'est vrai O_o Désolé xD |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 15:35 | |
Bah pour l'exemple de RP, tu n'as pas des vieux RPs sur d'autres forums ? Pas de souci, t'inquiète pas (: (Comme quoi, même avec ton pense-bête... XDDDDD) |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 15:55 | |
J'ai perdu mon peeense bête. J'en avais effacé la moitié du coup je savais plus où j'en étais xD C'est pas bien de se moquer des handicapés. x] Pour l'exemple de RP, il remonte à...un petit bout de temps xD Si quelque chose cloche encore vous savez où me trouver... =] |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. Lun 15 Juin - 15:57 | |
C'est malin, ça... XDDD
Bref. La fiche est parfaite, superbement bien écrite. Tu es donc validé, bon jeu =D |
| | | | Sujet: Re: Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. | |
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| | | | Ethan Whistler | Internet ; un terrain de jeux, dangereux. | |
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