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 [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned."

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[TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned." Empty
MessageSujet: [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned."   [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned." I_icon_minitimeLun 26 Déc - 23:03



Identity Card
Feat "Perttu Kivilaakso"
[TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned." Sanstitre5k
(c) uaithne



    Mon nom est Aaron Lysander Hawke. Vous pouvez zapper Lysander. Si vous m'appelez ainsi, soit vous faites partie du groupe mafieux que j'ai infiltré, soit (et ça, ça m'étonnerait vraiment pas mal) vous êtes mon père en train de piquer une crise parce que j'ai encore fait une connerie... et ce malgré les 30 anniversaires que j'ai déjà pu célébrer.

    Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours vécu à New-York. Et jusqu'à preuve du contraire, je suis toujours de nationalité américaine. Bref. Passons. Fils d'agent fédéral, mes études se sont également orientées dans cette voie. Je précise : pas "tout naturellement" et certainement pas "pour faire comme papa". C'est ce dernier qui ne m'a pas vraiment laissé beaucoup le choix. Après quelques débuts plutôt ratés en la matière, j'ai finalement trouvé mon domaine de prédilection, au sein du DEA (Drug Enforcement Administration), dans tout ce qui est infiltration et filature. A l'heure actuelle, je me trouve d'ailleurs en mission d'infiltration au sein d'un gang de dealers, et ce depuis 3 ans déjà.

    Mais passons maintenant du coq à l'âne, voulez-vous ? Mon orientation sexuelle, vous dites ? Bah... Les demoiselles, quelle question ! Sinon, pourquoi serais-je toujours en train d'essayer (sans grand succès) de renouer avec mon ex-copine ?


Once upon a time...

Une chanson pour commencer cette présentation ? ; (L'utilisation d'un lecteur exportable n'est pas obligatoire, vous pouvez aussi nous citer le nom de l'artiste et celui de la chanson qui, selon vous, conviendrait bien à votre personnage.)

Histoire ; (En 60 lignes minimum, pensez à ce que le caractère de votre personnage ressorte dans le récit, qu'il ne s'agisse pas d'une histoire qui ne nous apprend rien sur la façon d'être actuelle du perso.)


Chapitre 1 - Puisque toute chose a bien un début...

Je suis né le 7 avril 1981. Ok, c'est pas très important. C'est pas une date comme celle-ci qui va changer grand chose à l'histoire. Pas d'accident, d'attentat, de catastrophe naturelle pour venir troubler ce joyeux événement qui se déroula dans les plus normales et banales des conditions. Ainsi naquit le petit Aaron Lysander Hawke, fils de William et Helen Hawke, un vendredi soir quelque peu morne et pluvieux.

Je suis le deuxième d'une famille de... deux enfants. Et croyez-moi, j'ai l'impression que c'était déjà bien assez de boulot comme ça. J'ai donc un frère, Warren Liam Hawke, de trois ans mon aîné. Mon père travaille dans les services fédéraux, à un poste haut placé. Ma mère dans une prestigieuse galerie d'art, dans les beaux quartiers de New-York.

Mon frère a tout de l'enfant modèle. Bien sage, bien élevé, bien habillé, élève brillant et sans histoires, faisant honneur à la famille avec toutes ses réussites. Moi, grosso-modo, ce fut l'inverse. Comme le négatif d'une belle photo. Alors que le petit Warren trimait dur chaque jour que Dieu faisait, je passai les miens à sauter mes cours une fois sur deux, être dans ma bulle, tout faire... pour justement moins en faire. Le pire, c'est que je m'en sortais, ayant des facilités qui n'en devenaient que de plus en plus désolantes pour mon frangin ayant dû fournir le double de travail pour obtenir les mêmes résultats. Au moins, cela lui faisait de bonnes appréciations sur le bulletin, ceci dit en passant. Pour ma part, il n'y avait bien que dans la musique que je me montrais studieux. Le violoncelle, une belle histoire passionnée dans laquelle je m'étais plongé tête la première dès l'âge de six ans.

Je suis quasi sûr et certain que Warren devait être le préféré de notre paternel. Il a toujours aimé l'ordre et la discipline (en même temps, pour un haut gradé des forces de l'ordre, est-ce vraiment si étonnant ?). Il n'aurait pas pu rêver mieux avec mon frangin. Avec moi, c'est une autre paire de manches. Il l'a eu mauvaise, la première fois – plus les nombreuses autres après - où je suis sorti sans permission. À quinze ans, quand il a appris que je m'étais mis à la clope, j'ai cru pendant un moment que j'allais finir la tête dans le mur. Et s'il avait su que, un ou deux ans plus tard, j'avais déjà touché aux drogues, je crois qu'il aurait frôlé la folie furieuse. J'avais pas mal d'autres trucs dans le genre qui avaient eu de quoi l'énerver pas mal (quand il l'apprenait, of course) : rentrer à des heures pas possibles complètement bourré, passer la nuit dehors sans prévenir, « emprunter » la bagnole sans permission, ramener des filles à la maison (pour des nuits... actives). « Exhibition sur la voie publique », aussi. Bon, ok, ça, c'était un pari idiot (et gagné) avec des potes, où nous étions plus soûls les uns que les autres. Bref. J'en avais fait de belles. Quand je me faisais choper, ça faisait bien rire ses collègues. Pas lui, évidemment. Pour un fils de flic, je faisais vraiment pas honneur au titre.

Par chance, chacun ses chouchous : j'avais plutôt ma génitrice de mon côté. Et la plupart du temps, elle arrivait à faire en sorte que les tempêtes de son cher et tendre n'aillent pas trop loin. Oui, oui, il est vrai que j'étais un jeune « en pleine crise d'adolescence » et « encore en train de se chercher », si on reprend ses mots. Mais pour mon père, ladite « recherche » avait quand même ses limites. Pourtant, la plupart du temps, ces mots magiques suffisaient à limiter la gueulante – au pire – ou lui laissaient seulement le temps de virer au rouge – au mieux. Dieu soit loué, William Hawke n'était pas de ceux qui osent vraiment aller à l'encontre de leur femme. Et si vous saviez le nombre de fois où cette dernière m'avait sauvé la mise... Au fil des années, il se fit sans doute une raison, et apprit à fermer les yeux et ne plus rien dire sur mes excès et bêtises, car de toute manière, dans le cas contraire, Helen y mettrait forcément son grain de sel et le résultat final serait le même.

À l'âge de 20 printemps, Warren quitta finalement le domicile familial pour le campus universitaire, afin de poursuivre dans un meilleur, disons... « climat » ses études de droit. Brave petit. Il ira loin. En fait, je crois qu'il en avait marre de vivre sous le même toit que son cadet et machine à conneries ambulante qui ne se prend jamais au sérieux. À 18 ans et des poussières, je repiquais pour ma part ma dernière année au lycée. Non pas que les connaissances et le niveau n'étaient pas là, mais disons que c'était plutôt l'attitude et surtout mon fort taux d'absentéisme (en cours tout comme aux examens) qui avaient largement joué en ma défaveur et rendu mon passage compromis. C'est pourquoi durant l'année à refaire, je pris le soin d'être au moins présent durant les examens. C'est vrai quoi, ça serait vraiment dommage de me faire ch*er une troisième année à la suite.

À 19 ans, je me lance finalement dans des études axées sur la musique. Après tout, ça devait bien être une des rares choses qui m'intéresseraient. Mais si j'aimais indubitablement la musique, ça n'était pas le cas des études en soi. Et hop, rebelote. La première année, je manquais la moitié des cours. Redoublement. Et c'est reparti pour un tour. Si je devais résumer cette entrée dans les études, ce serait sans doute ceci : fêtes, alcool, soirées, filles, joints, rails et cachets par-ci par-là, passages occasionnels chez un tatoueur, virées un peu partout et musique (pas les cours, évidemment, mais seul de mon côté). À la vie d'étudiant studieux et appliqué (dont mon frère était déjà très représentatif), j'avais préféré une vie de bohème, où liberté et plaisir primaient sur boulot et études.

Mais à l'âge de 20 ans, les choses prirent également un nouveau tournant. Radical, cette fois-ci.



Chapitre 2 - "Il y est, il y reste !"
16 décembre. 23h42. De retour d'une petite virée dans un bar, je pénètre à pas de loup à l'intérieur. Très légèrement éméché, les restes d'un pétard au bec, je rejoins rapidement ma chambre... avant de refermer la porte et de me mettre à farfouiller dans le fond d'une de mes armoires, à la recherche d'une boîte. En fait, j'avais bien envie d'un nouveau petit joint...

« C'est ça que tu cherches ? » annonça une voix derrière moi.

Je fis volte-face, découvrant mon père dans un coin de la pièce avec en main ladite boîte que je cherchais. Et ben. J'étais entré et je ne l'avais même pas remarqué...

« Aaron, il faut qu'on parle. »
« Alors parlons, mais vite. J'ai un examen demain. »
« Tu n'iras pas à l'examen demain. »
« Ah. »
« En fait, tu n'iras plus tout court. Tu as été viré. »
« ... »
« Ça peut plus durer, faut que t'arrêtes de jouer au con. À partir de maintenant, c'est moi qui reprend les rênes. Et cela que tu le veuilles ou non. »

Et voici donc le programme en question qu'il m'avait tout spécialement préparé : l'intégration dans quelques semaines d'une école de police. Et obligation de suivre TOUS les cours, cela va de soi. Ma première réaction face à cette nouvelle, ce fut de rire jaune. Moi ? Flic ? La blague. C'est comme demander à un chat de devenir un chien. Impossible... ou presque.

Pourtant, chose incroyable, je me conformai finalement à son choix, bon gré mal gré. En même temps, si on prenait en compte le fait que mon père m'avait annoncé, directement après que, si les choses ne changeait pas immédiatement, je me retrouverai dorénavant avec les flics au cul pour tous mes écarts qu'il avait jusque là étouffés... Entre la taule fort probable et cette voie imposée, ça décide pas mal. Merci papa. Tu l'as eue, ta revanche sur toutes ces années à ne rien pouvoir me dire.

Et donc, tandis que l'aîné poursuivait ses studieuses et brillantes études pour devenir avocat, le cadet se voyait ainsi contraint de bosser (enfin) à son tour, et surtout, dans un milieu où il aurait plutôt eu des démêlés qu'un job. Ah, qu'est-ce que n'aurait pas fait le paternel pour que le flambeau se passe... Pour sûr, Warren aurait plus eu le profil de l'emploi. C'était lui la blanche colombe qui n'avait jamais eu d'ennuis... alors que j'étais le vilain petit canard qui enchaînait connerie sur connerie. Mais je pense que c'était aussi un moyen pour ce cher M. William Hawke de me garder dorénavant à l'oeil.

Quelques années s'écoulèrent donc, dans une ambiance plus ou moins assagie. Finies les nombreuses, finis les pétards et autres à droite à gauche. Ce fut également durant cette période que j'en profitai pour prendre mon propre appart', loin de l'autre psychorigide... qui ne se gênait d'ailleurs pas de parfaire par lui-même mon éducation, avec des heures sup' de boulot par moments. Précisions sur tel ou tel domaine, ficelles, armes, entraînement physique, au tir,... Il voulait que je réussisse et il faisait tout pour. C'est donc sans joie que j'intégrai finalement les forces de l'ordre. Dans la même unité que mon paternel, comme par hasard.

Mes premiers débuts ne furent pas très fameux. Un uniforme qui n'était pas toujours au complet, une nette et fâcheuse tendance à taper la causette avec les gens quand je faisais des rondes dans les rues, des pauses qui s'éternisaient un peu trop souvent entre plusieurs gestions de la circulation, un fiasco avec le travail de paperasse... Ah, oui, un véritable fiasco, je vous dis. Mais quand quelque chose ne m'intéresse ou ne me motive pas des masses, j'ai toujours du mal à y mettre beaucoup de bonne volonté.

Franchement, je fus très étonné qu'ils ne me virent pas. Mais il faut croire que mon père fit tout le nécessaire pour qu'on me garde malgré tout. Ça aide, d'avoir un paternel agent fédéral haut gradé. « Maintenant qu'il y est, qu'il y reste ! ». Il ne l'a jamais dit à haute voix, mais je suis sûr et certain qu'il le pense très fort. D'ailleurs, peut-être devait-il penser aussi qu'il finirait bien par me trouver un domaine où je pourrais m'avérer d'une utilité quelconque malgré tous ces essais un peu foireux. Et oui, M. Hawke est un battant et ne lâche pas l'affaire tant qu'elle n'a pas pris la tournure qu'il souhaite. Nouvelle (et énième) tentative, donc.

Un jour, mon père et supérieur décida alors de tester ce que je valais dans la catégorie « enquêtes ». Va savoir quelles magouilles et arrangements il mit en oeuvre pour obtenir cela. L'équipe dans laquelle je me retrouvai fourré à l'essai, du jour au lendemain, bossait (ou stagnait, plutôt) sur une histoire de trafic de drogue. Bon, merveilleux, et après, je fais quoi ? Ah, oui, j'oublie de préciser qu'ils auraient eu bien besoin de quelqu'un en observation, sur le terrain... mais personne ne voulait s'y coller. Et voilà que je débarquais, moi, le parfait pigeon.
Quelques jours d'explications et de préparation (intenses) plus tard, je me retrouvai à jouer le clochard dans une banlieue de New-York, à observer les allées et venues dans le quartier des potentiels suspects.



Chapitre 3 - Finalement, c'est pas si pire que ça en avait l'air...
Il commençait à faire frisquet, en cette fin du mois de novembre. Tirant une dernière bouffée de ma cigarette, je la jetai négligemment par terre avant de m'en rallumer une nouvelle dans la foulée et d'enfoncer un peu plus mon bonnet troué sur mes cheveux emmêlés et crasseux. Puis, je me mis à farfouiller dans une poubelle, non sans jeter parfois d'imperceptibles coups d'oeil à la sortie d'immeuble que je devais surveiller aujourd'hui, sur la rue d'en face. Tout dans mon personnage, je marmonnai quelques jurons avant de poursuivre ma « pseudo-recherche », les doigts légèrement malhabiles, car engourdis par le froid.

« Monsieur ? Veuillez arrêter, s'il vous plaît. J'aimerais également voir vos papiers. »
« Plait-il ? »
« Monsieur, ne m'obligez pas à intervenir... »

Interrompant mon exploration parmi cet amas de détritus, je tirai une nouvelle taffe sur ma clope tout en faisait nonchalamment volte-face vers mon interlocuteur. Un flic.

« Ahah, très drôle. P'tain, Ray, tu viens ici pour t'amuser en me voyant me peler le cul à longueur de journée ? »
« Juste histoire de vérifier si tout baigne. Et quel beau langage que j'entends... »
« Hé, j'suis censé être un clodo', j'te rappelle, pas une nonne. Par contre si tu pouvais t'casser et me laisser seul à me les geler... Après, si l'enquête foire, faudra pas dire que c'est d'ma faute. Enfin, j'dis ça, j'dis rien... Juste que tu fais tache. » maugréai-je tout en montrant mes soi-disant papiers pour donner le change.
« C'est bon, c'est bon, j'ai compris l'idée ! Je te laisse t'amuser avec tes poubelles. Allez, circule ! » rétorqua mon confrère en lâchant un rire bref, certainement bien heureux de ne pas se trouver à ma place, dans ce froid.
« Moi aussi je t'aime, vieux. Allez, à plus pour le compte-rendu... » marmonnai-je avec une légère moue avant de tirer une nouvelle fois sur ma cigarette.

Je l'observai s'éloigner durant de brèves secondes, avant de retourner à mes ordures avec un sourire léger aux lèvres. Ah, s'il savait... Pas grand chose à part entrer dans mon rôle (ce qui ne me posait aucun souci) et observer, ce que je pouvais tranquillement faire avachi sur un banc, une clope au bec et une soi-disant bouteille de rouge (quelquefois véritablement remplie, mais chut) à côté, ou par terre, à proximité de mes (faux) sacs d'immondices, à attendre une petite pièce ou deux de la part d'un gentil samaritain.
Je jouais le râleur, mais il me plaisait plutôt pas mal, ce job, finalement. Y'avait pas besoin de trop se casser la nénette. Et c'est toujours moins chiant que la paperasse.

Des semaines à appliquer ce petit manège et quelques compte-rendus détaillés plus tard, l'enquête avait fait un grand pas. Et une semaine plus tard, des suspects étaient enfin arrêtés. Ah, pour une fois que j'avais servi à quelque chose !
Cela me valut d'intégrer l'équipe à temps complet. Welcome to the DEA, Drug Enforcement Administration. Finalement, ils trouvaient que ça pourrait être pas mal de m'utiliser pour des nouveaux boulots de filature. J'avais été efficace une première fois, alors pourquoi pas une deuxième et une troisième ? De fil en aiguille, d'affaire en affaire, je me faisais ma place au sein l'équipe. Et je prenais aussi goût au métier, faut le reconnaître.

Les choses commençaient à se stabiliser un peu sur tous les plans. Je trouvais de plus en plus mon pied dans le boulot. Je m'étais calmé un peu sur la bibine, et davantage sur les sorties. Je ne touchais plus à la moindre substance illicite depuis bientôt 5 ans. Ma vie reprenait un peu plus d'ordre et d'équilibre.
À côté, ma mère avait eu quelques sérieux soucis de santé qui lui avaient valu un bon moment à l'hôpital. Mais elle en était maintenant sortie depuis quelques semaines, dans un état stable et plutôt positif en apparence.

Le calme plat avant la tempête.
Fin d'après-midi. Je planquais alors dans une voiture avec un confrère – le fameux Ray de la dernière fois. La pluie tombait abondamment et nous peinions à voir beaucoup de choses à l'extérieur. Une journée un peu pourrie pour planquer, en gros. Soudain, la sonnerie de mon portable brisa le silence. Après une très brève minute à échanger des mots au bout du fil, je raccrochai.

« C'était le vieux. Il veut que je rapplique chez lui sans plus tarder. »
« Tu sais pourquoi ? »
« Aucune idée. »
« De toute manière, une heure de plus ou de moins ici aujourd'hui, ça changera pas grand chose au résultat. Le temps est vraiment pourri pour voir quelque chose. » répondit-il en mettant le moteur en marche.

Un peu plus tard, j'étais arrivé au domicile parental, posé sur un des canapés du salon. Face à mon paternel, légèrement pâle et les mains tremblantes. Et là, la nouvelle tombe : maman avait eu un AVC en milieu de journée. Et n'a pas pu être sauvée.
Encore maintenant, je ne comprends pas très bien ce que j'avais fait lors de l'encaissement de cette nouvelle. C'était si confus, si embrouillé dans mon esprit... J'étais sorti illico, je crois. En courant et sans un mot. Puis j'avais passé le début de soirée à errer sous la pluie battante, à enchaîner clope sur clope au point que la tête me tournait un peu. Et j'étais rentré chez moi ainsi. Froid et trempé. Avant d'alterner alcool et cigarette durant tout le reste de la soirée, porte fermée à double tour, téléphone débranché et portable coupé. Même manège le lendemain. Et le surlendemain.

Le jour de l'enterrement, j'arrivai en retard, l'esprit un peu embrumé par l'alcool, mon violoncelle en main. Avant de commencer à jouer dans un coin, alors que le prêtre n'avait même pas fini sa bénédiction du cercueil. De quoi gâcher l'enterrement et coller la honte à la famille et aux proches ici présents. Mais je n'avais pas les idées assez claires en soi pour en être pleinement conscient. J'avais beau mettre tout mon cœur dans les notes que je jouais, quelques larmes en prime aussi, cela ne changeait rien au fait que mon comportement était complètement déplacé. Dignes jusqu'au bout, mon père et mon frère n'allèrent pas m'arrêter. Mais le soir-même, je finis avec un bon direct du droit de ce dernier en pleine gueule, et il aurait pu aller plus loin encore si mon père ne l'en avait pas empêché en le retenant avec force. Mes rapports avec Warren étaient, de tout évidence, irrémédiablement foutus à l'avenir.

Je passai les jours suivants à nouveau cloîtré chez moi. Moins de bibine dans l'air cette fois-ci, car je voulais garder les idées un peu claires pour jouer, encore et encore, du matin jusqu'au soir. Quelques amis/collègues étaient passés. Mon père également. Tous étaient tombés d'accord sur le fait que j'avais encore besoin de quelques jours pour me remettre de tout ce chamboulement.

La première sortie que je m'octroyai après tout ce temps enfermé fut une soirée dans un bar. Et c'est là que je rencontrai Elie.



Chapitre 4 - Une petite bulle de répit
Accoudé sur le bar, assis sur un tabouret haut, j'observais mon verre de whisky d'un œil un peu perdu. À croire que j'attendais que quelque chose arrive, quelque chose qui sorte un peu de l'ordinaire. Non, même à force de le fixer, je ne pense pas que le verre se mettrait à me parler, à me susurrer quelques paroles qui feraient un peu de ménage dans mes idées embrouillées. Mais je n'aurais vraiment pas été contre !

Au loin, une voix s'éleva parmi le brouhaha ambiant. Un chant, plutôt. Une rouquine venait d'entrer en scène, un micro à la main. Assez jolie d'ailleurs. Bon, allez, arrête de fixer ta boisson comme un crétin fini et tourne la tête pour regarder des choses plus intéressantes que ça. Chose pensée, chose faite. Tout le temps que dura son show, je le passai à observer et écouter cette charmante demoiselle. Ça, c'est sûr, ça change les idées !

Quand le charme se rompit avec la fin du spectacle, je retournai à la contemplation silencieuse de ma boisson. Cette fois-ci, pour changer, j'en pris aussi quelques nouvelles gorgées. Mais... Ohlala, mais voilà que cette fameuse miss à la chevelure flamboyante se dirigeait vers le bar aussi. Bon, j'fais quoi, moi ? Je continue à jouer l'associal déprimé comme je le fais depuis pas mal de jours, ou je me bouge enfin un peu le cul ?

« Mes félicitations. C'était vraiment très beau. » lâchai-je finalement comme si de rien était, tandis que la demoiselle chanteuse passait derrière le comptoir.
« Merci... Je te sers quelque chose ? » rétorqua-t-elle d'une voix... suave et charmante à souhait, doublée d'un petit accent français on ne peut plus attirant.

Bref regard à mon verre. Bah, il en restait encore un tout petit peu. Avant, j'avais une autre idée en tête.

« Pour l'instant, je peux encore tenir. Mais toi, choisis ce que tu veux, je te l'offre. Après avoir chanté ainsi, tu le mérites bien. » annonçai-je, le tout accompagné d'un léger sourire et d'un petit clin d'oeil.
« Je n'accepterai ta proposition que si tu prends quelque chose aussi. » me répondit-elle avec un regard un brin pétillant.
« Soit. »

Je vidai alors le fond de whisky encore présent dans mon verre. Avant de lui tendre.

« Dans ce cas, la même chose que vous, mademoiselle. » dis-je alors, mon dernier mot dans un français quelque peu approximatif.
« Mojito ? »
« Deux. »
« Bien sûr. »

Petit sourire en coin. J'observai la belle s'éloigner et aller préparer les boissons. Elle revint quelques minutes plus tard, me tendant un verre tandis qu'elle s'accoudait au comptoir et levait le sien. Je fis de même.

« A la tienne.» annonça-t-elle.
« A la nôtre. » rétorquai-je avec un sourire en la regardant dans les yeux.

La conversation se poursuivit, de plus en plus détendue au fil des verres. Car, bien entendu, nous ne nous arrêtâmes pas à un seul, et au moins deux suivirent par la suite. Tout naturellement, l'échange s'orienta vers la musique. Je l'interrogeai sur le chant, depuis combien de temps elle en faisait, où elle avait appris, depuis combien de temps elle venait chanter ici. Puis je lui parlai de moi, de ma longue et ancienne passion pour le violoncelle. Une conversation entre deux grands passionnés de musique, en somme.

À la fermeture (comment le temps avait-il fait pour passer si vite ?), je lui proposai de la raccompagner, ce qu'elle accepta. Pardon, ce qu'Elie accepta, maintenant que je connaissais son prénom. Par un heureux hasard, le chemin que nous empruntâmes passait devant chez moi. Nous cheminions côte à côte, chacun avec une cigarette (que je lui avais offert). Comme on peut s'y attendre, je lui proposai de passer un peu à mon appart', ce qu'elle accepta. Une fois entrés, je lui conseillai quand même, avec un léger rire, de ne pas faire trop gaffe au bordel, avant de l'aider à retirer son manteau. Des bouteilles à droite à gauche, le cendrier plein, la vaisselle qui s'entassait, mon violoncelle traînant dans un coin... Mon appartement était la parfaite image de mon état d'esprit de ces derniers jours : chamboulé, sans dessus-dessous.

Je vous passe les détails sur la suite de la nuit, je suppose que vous devinez un peu. Le lendemain matin, lorsque je me réveillai, la jeune femme n'était plus à côté de moi. Mais à la place se trouvait, soigneusement posé sur l'oreiller, un papier où était griffonné une numéro de téléphone.

Voilà comment débuta notre histoire. Une histoire qui dura trois ans. Moi qui était un habitué des rencontres d'une nuit, sans numéro de téléphone sur l'oreiller le lendemain... En voilà une qui sortait largement de l'ordinaire.



Chapitre 5 - Plaies et bosses

Mais c'était vraiment trop beau pour que ça dure. Forcément, il fallut que quelque chose vienne gâcher toute cette histoire au bout de quelque temps. Ok, sans doute est-il mieux que je revienne en arrière avant pour éclaircir un peu quelques détails.

Un an plus tôt. Je suis chargé par mon équipe d'infiltrer une bande de dealers. Nouveau job. Moi qui passait mon temps à épier, voilà que je devais me retrouver de l'autre côté du décor. Mais par quel moyen, that is the question.

Cela faisait déjà deux ans qu'Elie et moi filions le parfait amour. Vous ne voyez pas le rapport ? Moi si. Un de ses frères, Luc. Elie me l'avait caché, mais j'avais fini par découvrir qu'il dealait. À toutes fins utiles, je m'étais dit qu'il serait plutôt pas mal que je m'en rapproche davantage. Lentement, mais sûrement. L'ordre de mission était à peine tombé que nous étions déjà en bon termes depuis un moment. Ce ne fut donc pas très compliqué. Le plus ardu était à venir. Déjà, faire en sorte qu'il ait de moi l'image d'un flic à côté de ses pompes et pas du tout à cheval sur les règles. Ça, encore, c'était pas le plus dur. Première étape : done. Pour la deuxième, je suis plutôt fier de ma performance. Un soir, j'étais passé chez Elie, l'air complètement perdu et abattu, pour venir lui annoncer que je venais d'être radié des forces de l'ordre. Ça marcha plutôt bien. Elie goba à l'hameçon, tout comme son frangin et le reste de la famille Latiolais. Étape deux : ok. Je vais finir par croire que j'ai loupé une vocation de comédien.

Étape trois : se rapprocher encore plus du frangin. Cela fut l'affaire de quelques semaines. Peu à peu, en flic soi-disant corrompu que j'étais à ses yeux, je lui fis comprendre mon intérêt de bosser avec lui en intégrant sa bande. De fil en aiguille, il devint mon tremplin pour plonger dans l'arène (ou la fosse au lion, prenez l'image que vous préférez), ma clef pour infiltrer peu à peu ce monde. Chose faite. Étape quatre : ok aussi.

Cela faisait donc presque un an, maintenant, que j'étais infiltré dans la bande de Luc – une bande de dealers elle-même sous la direction d'autres groupes qui se trouvaient encore au-dessus. Tout un système en pyramide, complexe (et mafieux jusqu'au cou, évidemment), qu'il fallait remonter jusqu'à la source. Et je n'en étais encore qu'au premier échelon. Un travail délicat qui, comme vous pouvez le constater, m'avait déjà pris pas mal de temps. Et oui, obtenir la confiance de dealers plutôt méfiants, c'est pas simple. C'est un travail qui m'obligea aussi à renouer avec mes vieux démons. Coke, cannabis, LSD et tout le toutim... Cela faisait un bail que je n'y avais pas touché.


Mais bientôt, les choses se corsent. Un beau jour, la nouvelle circule parmi nous qu'un flic serait infiltré au sein de la bande. Qui ? Mystère. Mais ils sont bien décidés à le trouver... et lui faire passer un sale quart d'heure. Bon, on se calme, on respire et on réfléchit. Bien évidemment, il ne fallait pas que je me fasse choper. D'un, je serais foutu, et de deux, l'enquête aussi.

Les jours et semaines qui suivirent, je pris tout d'abord longuement soin de monter les gars de la bande dont j'étais disons... « plus proche » contre quelqu'un d'autre, insinuant doute et suspicion dans leurs esprits. Puis, peu à peu, un à un, le plus de membres possible.

Et la pauvre cible fut Luc. En tant que frère de ma copine, il représentait le plus grand risque que tout capote. En même temps, lui et lui seul connaissait mon ancien métier. Je suis d'ailleurs persuadé que tous ses soupçons furent tournés vers moi dès le tout début. Je n'avais guère le choix. Il fallait donc que je le fasse tomber avant que ce ne soit l'inverse. Frapper avant d'être frappé. D'ailleurs, peu de temps après la mise en circulation de cette rumeur, ça ne tarda pas à cogner entre nous deux.
Un soir, seuls, nous échangeâmes quelques coups. Encore heureux, je parvins à prendre le dessus. Comme on peut s'y attendre, Luc était très tenté de me balancer. Pour éviter cela, sur le coup (sans mauvais jeu de mots), je ne trouvais pas autre chose que de le menacer de m'en prendre violemment à Elie si jamais il s'avérait de le faire pour de bon. J'eus de la chance, la menace fonctionna. Et le jeune homme garda bien fermé son clapet.

Au bout de plusieurs semaines, mon stratagème commença à porter ses fruits, et bientôt, quasiment tout le petit groupe fut persuadé que Luc était le flic infiltré. Un beau soir, alors que la bande était au complet, le jeune homme fut « interrogé » avant d'être littéralement tabassé. J'étais aux premières loges. J'y participais même activement. Après tout, pas vraiment le choix si je voulais que mon manège marche jusqu'au bout. C'est même moi et un autre gars qui traînâmes Luc après dans une petite ruelle sombre et déserte pour le laisser là. Je pris quand même soin, un peu plus tard et une fois seul, de prévenir les secours pour ne pas laisser le jeune homme crever ici.

Bien entendu, cette affaire ne fut pas sans conséquences après. Elie vécut très mal l'hospitalisation de son frère, suivie de près par son arrestation. Certes, je m'étais égoïstement servi de lui pour me sauver la mise, mais il n'en demeurait pas moins un dealer à arrêter et coller derrière les barreaux... Et si cela pouvait nous permettre de continuer à remonter jusqu'à celui qui gérait tout ce trafic... Il fallait penser à cela, aussi. Mes supérieurs, eux, ne pouvaient que m'en féliciter. Je n'avais pas été découvert, l'enquête pouvait se poursuivre et j'avais permis par la même occasion l'arrestation d'un dealer.

Mais Elie ne l'entendit pas de cette oreille et me plaqua du jour au lendemain.
« Bonjour, vous êtes bien sur la boîte vocale d'Elisabeth Latiolais. Vous pouvez me laisser un message après le bip sonore ou me rappeler plus tard. Merci ! »
A force de l'entendre, je connaissais ce message par coeur. Le nombre de mots, chaque intonation mise dans chaque syllabe... Elle ne voulait plus me répondre, plus me voir. D'un seul coup, je me retrouvais face à un grand vide silencieux.
« Elie, c'est moi... C'est Aaron... Je sais que j'ai merdé, mais je t'en prie, réponds-moi... Laisse-moi au moins m'expliquer... S'il te plaît... Elie... Tu me manques... »
Des messages dans ce genre, elle en eut une flopée pendant près d'un an. Je n'arrivais décidément pas à lâcher l'affaire. Mais le fait de ne pas avoir pu m'expliquer davantage me poussait à insister, encore et encore. Elle ne répondait plus à un seul de mes appels. Elle ne travaillait plus au bar où nous nous étions rencontrés. Quelquefois, je passais chez elle... mais je restais toujours à la porte, comme un con.
C'est sûr, je vécus un peu mal cette brusque séparation. De la marchandise que je revendais, en (« faux ») dealer que j'étais, je commençai à en garder une partie pour moi-même, ajoutant mon propre argent dans le pactole final pour que ça ne se sache pas. Un petit cachet par-ci, un petit rail par-là, pour égayer les soirées successives que je passais désormais seul.

Au bout d'un an, je finis par me faire un peu une raison, tentant quand même encore ma chance par moments, avec un appel, ou un passage près de chez elle ou devant le fameux bar. Mais je faisais à chaque fois chou blanc.
Quand le moral n'y était pas, j'avais maintenant pris l'habitude de piocher dans la « réserve » de drogues plus ou moins douces que je m'étais constituée.

Entretemps, je continuais de gravir les échelons au sein du gang que j'avais infiltré. Même si je dealais encore de manière occasionnelle, maintenant, je servais surtout de bras droit à des gars plus hauts placés dans l'échelle du pouvoir. De plus grosses quantités de drogue étaient en jeu, que nous réceptionnions avant de les partager entre chaque dealer. En gros, je servais un peu d'intermédiaire entre les deux. Je répartissais chaque part, notant soigneusement qui avait quoi, et récupérais l'argent dès que le gars avait vendu tout ce qu'il avait à vendre. En vérifiant, bien entendu, que la somme perçue était en adéquation avec la quantité de drogue donnée au départ. Sinon, le gars en question se retrouvait avec plein d'emmerdes sur le dos. En parallèle, cela me permit de remettre de précieuses et utiles informations à mon équipe. Le nombre de dealers, leur noms, leur marchandise... Des détails sur lesquels des agents fédéraux ne pouvaient pas cracher.

Il n'empêche que tout ce travail était loin d'être aisé. Et il le fut encore moins quand je fus amené à exécuter des gens. Trois personnes, déjà. Trois fois où je m'étais retrouvé avec du sang sur les mains, celui de témoins dont il avait fallu se débarrasser.


Chapitre 6 - Et maintenant ?

Nous sommes le 26 décembre 2011. J'ai passé mon Noël seul, avec mon violoncelle, un rail de coke et un cachet de LSD pour unique compagnie. Mes collègues ne savent pas que j'ai (re)plongé, ce qui n'est pas plus mal car je risquerais fort une mise à pied. Mais, je sais, ça serait quand même pas mal que je me reprenne, que je me comporte enfin en adulte. Toujours pas le moindre mot de mon ex-copine qui, aux dernières nouvelles, se serait mise avec un autre. Ah, la merde. Quel Noël pourri, vraiment.

Ma mission d'infiltration est toujours d'actualité. Je continue de remonter lentement, mais sûrement, jusqu'à la source du problème. J'ai déjà été amené à tuer trois fois et la liste risque très certainement de s'allonger, j'en ai bien peur.

Satanée mission. À quand la fin ?

Wanna know more ?

Définition de l'enfer pour le personnage ; (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
« Lysander ! »
M'approchant de quelques pas, l'homme plaça un flingue dans ma main.
« Fais ce qu'il faut. »
Puis il se détourna pour s'éloigner, me laissant face à l'homme que nous interrogions depuis maintenant plus d'une heure. Le visage tuméfié et ensanglanté, haletant et à genoux, il posa sur moi un regard où désespoir et angoisse étaient lisibles.
« Ton nom ? »
« J... Je... F... Frank. »
« Au revoir, Frank. » répondis-je sans laisser transparaître la moindre émotion.
Avant d'appuyer sur la détente. La balle transperça violemment son front. L'homme, désormais sans vie, s'écroula sur le sol dans un bruit sourd. Sa boîte crânienne, littéralement explosée, laissant échapper une mare de sang.
L'enfer, je l'ai déjà vécu, en quelque sorte. Vous n'avez pas idée du nombre de jours durant lesquels l'image de ce gars – un simple témoin un peu trop gênant – avait pu me hanter. Tout comme celle d'un deuxième, que j'avais dû abattre également, de sang froid, quelques semaines plus tard. Et d'un troisième, encore après. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas beaucoup été amené à user d'une arme. Quant à tuer quelqu'un, j'avais redouté plus que tout que cette tâche finisse un jour par arriver. C'était maintenant chose faite. Le cran, le sang-froid, j'en avais à chaque fois eu bien assez pour effectuer ce (sale) boulot. Mais l'encaisser, c'était une autre paire de manches et il me faudra sans doute encore un peu de temps et d'expérience pour que tuer ne suscite plus chez moi le moindre remords...

Définition du paradis pour le personnage ; (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
Parfaitement impossible, infaisable. Mais qu'est-ce que le paradis, si ce n'est quelque chose d'inaccessible en soi ? Dans l'idéal, je crois que j'aurais beaucoup aimé repartir en arrière, quelques années plus tôt. Effacer les meurtres, effacer toutes ces conneries. Toutes mes conneries. Remonter jusqu'à cette période où on m'avait demandé d'infiltrer un gang. Et faire tout ce qu'il faut pour qu'Elie ne m'ait jamais plaqué.

La plus grande honte du personnage ; (En deux-trois lignes minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)
Pas besoin de réfléchir longtemps pour retrouver une chose dont je ne suis vraiment pas fier. Si c'était à refaire, croyez bien que je n'aurais jamais fait en sorte que le frère d'Elie soit la pauvre victime massacrée par la bande. Malheureusement, ce qui est fait est fait et je me garde bien d'en parler. Cela ne regarde que moi... et Elie, bien entendu.

Point faible du personnage ; (En deux-trois lignes minimum - Son talon d'Achille, sa faiblesse, son point sensible [On vous le répète, même Chuck Norris a un point faible ^^])
Un de mes soucis majeurs, je dirais, c'est de ne pas toujours savoir réagir de façon très mature face aux problèmes. J'adopte un peu (trop) souvent le mode « autruche », fuyant les problèmes plutôt que de les affronter en face. Bibine, pétards, la fuite au sens propre,... Tous les moyens sont bons pour éviter d'avoir à prendre le taureau par les cornes.

Point fort du personnage ; (En deux-trois lignes minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)
Un peu beaucoup je-m'en-foutiste sur les bords. En fait, je me fiche éperdument de ce que les autres peuvent bien penser de moi. Certains penseront que je suis complètement zinzin, d'autres trouveront que je suis ridicule, par moments. Mais qu'est-ce que ça peut bien me faire ? Après tout, le ridicule n'a jamais tué. Je joue l'excentrique, j'entre dans la peau d'autres personnages, je ne me prends parfois pas du tout au sérieux. Tout, n'importe quoi... Rien à foutre, rien à perdre. J'ose !
J'aurais aussi pu citer ma grande passion du violoncelle. À peine en parle-t-on qu'on pourrait littéralement voir dans mes yeux une petite lumière scintiller. À peine un peu de temps libre que j'en profite pour tirer quelques notes de mon instrument. Et avec 24 ans déjà de pratique intense et passionnée en bagage, vous pensez bien que je n'ai plus grand chose à envier aux professionnels.

Casier judiciaire ; Merci de répertorier ici les crimes déjà commis par votre personnage, qu'il fasse partie des autorités ou non et que les crimes soient officiels ou non. Ceci nous permettra de juger de votre rang de criminel. Plus d'infos ici.)
Officiel
> Conduite en état d'ivresse
> Tapage nocturne
> Exhibition sur la voie publique
> Ivresse sur la voie publique
> Insultes à agent
> Contraventions non payées
> Trafic de drogue (pour l'actuelle mission d'infiltration)

Officieux
> A ce jour, meurtre de trois personnes (toujours durant la mission d'infiltration)
> Menaces
> Consommation de drogues (coke, cannabis, LSD,...)
> Conduite sans permis (dans sa jeunesse)
> Consommation d'alcool avant l'âge légal
> Coups et blessures sur le frère de son ex-copine
> Tendance à harceler légèrement l'ex-copine en question

Behind the screen...

Prénom ou pseudo ; Uaithne
Âge ; 20 ans
Où avez-vous connu le forum ; BLABLABLA
Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 3 à 4/7 (pour répondre, mais je pourrai sans doute me connecter tous les jours)
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez-vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement)
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Perttu Kivilaakso
Multicompte(s) ; /
Un dernier truc à dire ? ; Euuuuh... blablabla ? ange


Dernière édition par Aaron L. Hawke le Mar 27 Déc - 0:34, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned."   [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned." I_icon_minitimeLun 26 Déc - 23:06

Bienvenue mister ! :cabaret:
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned."   [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned." I_icon_minitimeLun 26 Déc - 23:11

    Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche Wink
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned."   [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned." I_icon_minitimeMar 27 Déc - 0:44

Bienvenue à toi!
Choix d'avatar original, je ne sais pas du tout qui sait.
Bonne chance pour ta validation Smile
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned."   [TERMINEE] Aaron L. Hawke ♢ "Avant, j'avais une vie simple... et puis je suis devenu flic. Damned." I_icon_minitimeMar 27 Déc - 1:53

Bonsoir et bienvenue sur TDS !
Je valide ton code règlement, salue ton choix d'avatar au passage et vais, dans la foulée, lire ta fiche Wink

EDIT : Quel superbe personnage que voilà ^__^ Je te valide l'ami, bon jeu parmi nous !
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