| Sujet: We could be immortals ✘ Aaron [Terminée] Mar 3 Mar - 23:15 | |
Identity Card Feat Jeon Jeong Guk (BTS) (c) dusty scatebrow |
Nom Yagami Prénom Aaron A(kira) Surnom Vous voyez. Âge 24 ans. Nationalité Américain, avec des origines japonaises du côté de son père. Groupe Citizen. Célébrité sur l'avatar Jeon Jeong Guk (BTS) Statut et activité dans la vie En couple avec sa main droite. Tatoueur, officiellement ; Tueur à gages officieusement. (il fait ça proprement. En tout cas il essaie) Moyens financiers modestes. Orientation sexuelle Asexuel...? Il en sait rien, pour lui, les hommes sont comme les femmes. Rien d'intéressant.
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Once upon a time... Une chanson pour commencer cette présentation
Histoire Je suis né dans une famille bien trop riche à mon goût, dans une grande maison en plein milieu de Tokyo. Un père japonais, une mère américaine, tous deux bien trop absents, deux frères plus jeunes. Nos chambres étaient remplies de jouets inutiles, de gâteaux et de meubles fantaisistes, les gouvernantes nous servaient nos repas où l’on voulait, quand on le voulait. Nous étions mal élevés. Paradoxalement, les rares fois où nos parents n’étaient pas au bureau et préféraient s’intéresser à nous, c’était pour nous crier dessus ou nous obliger à travailler. Vous devez faire bonne impression, reprendre la société de votre père, être les meilleurs à l’école, vous marier avec de gentilles filles de bonnes familles. Absurdités. Je n’étais ni bon élève, ni motivé à obéir. ~ ~ ~ Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’ai jamais pleuré. Jamais. Comme tous les petits garçons, j’ai couru dans les cours de récréation, je suis tombé plusieurs fois, je me suis ouvert les genoux, les coudes, j’ai saigné, je me suis battu avec d’autres enfants, je me suis cogné contre des coins de tables, je me suis coincé les doigts dans les portes… Mais ça ne faisait pas mal. Je ne savais même pas ce que se faire mal voulait dire. La raison : je ne sentais pas la souffrance. Victime d’insensibilité congénitale à la douleur, j’ignorais la définition de ce mot que tous les êtres humains connaissent. Mais bien évidemment, je ne m’en rendais pas compte. Je pensais juste que j’étais bizarre. Voir les autres garçons pleurer lorsque je les frappais sans faire attention à ma force me perturbait. Les entendre se plaindre à leurs parents, encore plus. Je ne me plaignais jamais. Lorsqu’une plaie s’ouvrait, je laissais faire, et j’attendais juste que ça se soigne, tout seul. Plus le temps passait, plus le vide se faisait ressentir autour de moi. Mes camarades qui m’évitaient, les adultes qui me regardaient avec cet air de pitié… Ses vêtements sont sales, il a des traces rouges sur le visage, il a l’air bien triste, pauvre enfant, je me demande ce qu’il se passe chez lui… Je les entendais, ces phrases, j’entendais les professeurs me qualifier d’enfant à problèmes, j’entendais leurs questions sur mon éducation, où sont ses parents, que font-ils.. Taisez-vous, taisez-vous. Arrêtez de me regarder comme si j’étais un cas social, je suis normal, où est le problème ? A treize ans, je continuais à vivre ma vie, ignorant ces voix, ignorant ces regards. Mes parents ? Ils ne s’occupent pas de moi, monsieur. La plaie à ma main ? oh, je n’avais pas remarqué. Je me bats souvent, mais ça va. J’avais des mauvaises notes. Je passais mes journées à chercher la bagarre, c’était bien ce qui dérangeait tout le monde. Je me blessais au moins trois fois par jour sans y prendre garde, et c’était ce qui les amenait à se poser des questions. Je ne me rendais pas compte de ma force lorsque je frappais, c’était ce qui faisait peur aux autres garçons. Mais comment aurais-je pu comprendre tout ça ? Avec la douleur en moins, toute ma vision du monde se retrouvait différente de celle des autres. Et personne ne m’informait. Sérieux, mes parents n’auraient pas juste pu me dire Tu ne ressens pas la « douleur », fais attention, c’est mal de frapper les gens, ça leur « fait mal », fais attention si tu veux être sociable ? J’ignorais même s’ils étaient au courant.
Tout ce que je voyais, c’était l’éclat de déception dans leurs yeux.
Je me sentais seul. Un peu trop seul. Beaucoup trop seul. J’étais malheureux, mais je ne le savais pas. J’étais incapable de me regarder dans un miroir, les yeux pleins de larmes, pour me dire alors c’est ça, la douleur. Incapable. Je me contentais de ce sourire ironique, moqueur, railleur, cynique, que je servais à mes parents, à mes professeurs, à tous ceux qui me regardaient mal au collège. Je me contentais de cette attitude pas vraiment froide mais pas chaleureuse, presque inexpressive, neutre. Il m'arrivait de tenter le tout pour le tout, d'aller discuter avec mes camarades un peu plus sympathiques en espérant me lier d'amitié avec ceux-ci, ou d'adresser la parole à une jolie fille, au moins pour faire genre. Il m'arriva d'avoir ce qu'on pourrait appeler un ami. Il restait avec moi de temps en temps, mais au final, il s'était juste éloigné. ~ ~ ~ Certes, j’avais deux frères plus jeunes. Leo était de deux ans mon cadet, Ariel de trois. Je ne leur parlais pas souvent, ils gardaient les yeux braqués sur leurs consoles, dans notre immense chambre, pendant que remplissais des cahiers entiers de dessins à l’encre noire, allongé sous mon lit. Mais lorsqu’ils entrèrent au collège, tout d’abord Leo lorsque j’avais quinze ans, et ensuite Ariel lorsque j’en avais seize, ils se tournèrent subitement vers moi. Je n’exagère pas en affirmant qu’entre mes parents et moi, je suis celui qui les ai le mieux élevés. Ce fut sûrement parce qu’ils avaient fini par se lasser de leur console qu’ils commencèrent à se rapprocher de moi. Nous passions de plus en plus de temps ensemble, pour finir par ne plus jamais se quitter. ~ ~ ~ Un jour, au lycée, un type qui m’avait agacé ne tarda pas à se retrouver à l’hôpital. J’étais dangereux, lorsque je me battais. Incapable de savoir ce qu’était la douleur, je ne pouvais ressentir aucune compassion pour les autres. Je ne me rendais pas non plus compte de la puissance de mes coups, je ne faisais rien pour les retenir. Et je n’avais pas peur de me blesser. Je fus envoyé en garde à vue pour agression envers un jeune homme sans défense. Lorsque je rentrai finalement chez moi, ma mère m’asséna une gifle monumentale, accompagnée d’une phrase du style A présent, arrête de nous faire honte et comporte toi en bon fils. ~ ~ ~ Contre toute attente, je me mis à travailler. À faire des efforts, pour voir mes parents me sourire, enfin. À les écouter quant à leurs histoires de fiançailles avec des filles de bonnes familles américaines, pour leur plaire. Enfin, mon niveau scolaire passa de mauvais à acceptable. Puis de moyen à bon, sans être excellent non plus. Voilà. Sois un bon garçon. Ces voix, faussement bienveillantes, ces voix superficielles, tous ces gens dans ce monde de paillettes qui se fichaient de ce que je ressentais me rendaient fou. J'avais juste envie de tout détruire, de partir loin, de leur crier des insultes aux visages. Ils me négligeaient. Je me faisais vite crier dessus si je passais plus de cinq heures par nuit à dormir, tu perds ton temps, je n'en pouvais plus et je le ressentais malgré tout, mais je continuais à travailler dur, pour eux. Tout ce que je ressentais, c'était de l'injustice, un désir intense de les détester encore plus qu'avant. De plus en plus, quand je ne travaillais pas, je passais du temps à noircir des cahiers de croquis à l'encre de chine, tout droit sortis de mes rêves ou de mes songes. Je devenais également de plus en plus agressif, incapable de tenir une conversation ordinaire avec qui que ce soit en dehors des membres de ma famille sans en venir aux mains. Alors je m'isolais le plus possible, pour ne pas encore faire quelque chose qui décevrait mes parents. ~ ~ ~ Quelques temps plus tard, mes parents décidèrent de déménager à New York. Ma mère, qui était tout de même américaine, disait avoir de bonnes fréquentations et de nombreuses affaires. Et nous, mon père, mes frères et moi, qui ne parlions que japonais... Il fallait bien s'adapter. Je me retrouvais à travailler encore plus dur qu'avant. Je n'avais pas vraiment d'amis au lycée, rester tout seul me plaisait mieux. Je ne parlais que lorsque que cela était nécessaire, et lorsque parfois, une fille bienveillante ou un garçon sympathique tentait une approche, je l'envoyais balader sans ménagement.
J'achevai mes années de lycée sans problème, avec un niveau acceptable, sans être excellent non plus. ~ ~ ~ Un jour, alors que j'avais environ dix-neuf ans, une dispute violente entre mon père et moi éclata. Je lui dis tout ce que j'avais sur le cœur, lui jetant les mots à la figure comme s'ils étaient des objets. Vous n'en avez rien à foutre de moi, je vivrai pas pour vos rêves... Je finis par ne plus lui adresser la parole. Quelques mois plus tard, je quittais la demeure familiale et allais m'installer non loin, dans un studio pas trop cher. Mes parents ne me retinrent pas, me laissant commettre la plus grosse erreur de ma vie. Je n'avais pas d'étude à poursuivre, Plus rien à faire. Evidemment, j’aurais aisément pu entrer à la fac ou dans une autre école, avec mes examens et mes diplômes dans les règles, ainsi que mes plus ou moins bonnes notes au lycée. Sauf qu’à partir du moment où je n’étais plus sous la surveillance et la pression de mes parents… Je ne pus m’empêcher de faire tout ce que je voulais. Laissant totalement tomber tout ce qui me faisait penser à du travail. Au début, ça allait, malgré le fait que j’étais en froid avec mes parents et ma famille en général, j’étais parti avec suffisamment d’argent pour pouvoir m’en sortir sans trop de problème. Puis je me rendis compte que j’allais bien vite me retrouver dans la merde, et je me décidai à faire quelque chose de ma vie. Sauf que j’avais déjà bien du mal avec les impôts, et je ne voulais pas me retrouver à devoir emprunter de l’argent ou inventer des excuses bancales…
Ce serait compliqué de devoir expliquer aux gens banals comment est-il possible de se retrouver dans des activités illégales. Les fréquentations, les rencontres (in)avantageuses, les coups du sort, les propositions… Plus facilement et rapidement que je ne l’imaginais, je me mis à tourner mal, à trainer là où je n’aurais jamais posé un pied auparavant, à ne plus rentrer tous les soirs chez moi… et finalement, à travailler pour un gars pas net qui m’avait vu me battre dans la rue et m’avait plus tard proposé de l’argent contre mes services. En gros : va tabasser les gars avec qui j’ai des embrouilles, tu seras payé. Toujours avec ce détachement et cette façon de voir très singulière de voir les choses, j’ai accepté sans vraiment hésiter, presque en haussant les épaules. Au-fur-et-à-mesure, je commençai à vendre mes services à d’autres gens. Puis tabasser devint tuer. C’est ce que je faisais. Tuer sur commande. Comme si je n’étais pas mêlé à la situation, comme si ce n’était pas mes affaires, j’achevais les gens que l’on me demandait d’achever et me faisais payer. Rien de plus. Proprement, rapidement, souvent sans même leur avoir adressé la parole, juste en les prenant par surprise ou par derrière. Se cacher, saisir un moment, lui asséner un coup violent au crâne qui l’écroulerait sur le coup. Ce n’était pas si dur… De mon point de vue. Il n’empêche que j’avais la dérangeante impression de ne pas être comme il faut. C’était pour l’argent, mais je n’aimais pas tuer, n’y prenait pas particulièrement de plaisir, juste une indifférence glacée et désagréable. J’avais besoin de faire quelque chose qui me plaisait. D’avoir un emploi officiel, et pas juste des activités officieuses. Je ne réfléchis pas très longtemps et ouvris un salon de tatouage. Tout seul. Il suffisait de racheter un vieux truc ni habité ni utilisé, et d’en faire quelque chose d’un peu mieux, à la base. Moi qui avais toujours aimé dessiner à l’encre, ça ne me semblait pas vraiment différent, pas très dur, en tout cas. En fait, je n’en savais rien.
Wanna know more? Caractère Tout d'abord, Aaron n'est pas gentil. De toute façon, ce mot ne veut rien dire. Il ne faut pas non plus aller trop loin : il n'est ni un parfait connard ni un sadique assoiffé de sang qui tue pour s'amuser, encore mois un dangereux sociopathe. Aaron est juste... Un jeune homme qui a du mal à comprendre le concept de la compassion, ou de la pitié. A vrai dire, il tue pour l'argent, mais se rend-il même compte de ce que tuer signifie ? Il ne voit pas pourquoi les gens ont peur de mourir. Lui qui n'a jamais ressenti la douleur physique, lui qui ne s'est jamais suffisamment attaché à quelqu'un pour craindre la perte d'un être cher, il voit ses meurtres comme une action simple et sans suite : il met fin à une vie fragile, dont il se fiche et se fichera toujours. Aaron n'est pas insensible. Pas du tout, à propos de certaines choses. Simplement, il se sent un peu vide. Un peu.Toujours seul au collège, il n'en a jamais ressenti un désespoir criant, juste une peine diffuse qu'il avait du mal à identifier comme étant de la souffrance. Ensuite poussé par ses parents qu'il détestait, il s'en est retrouvé indigné, rien de plus. Encore une fois, sa fatigue, sa peau trop pâle, ses maux de tête et ses accès de fièvre n'ont même pas attiré son attention. Ça a toujours été comme ça, et ça ne change pas. Aaron a l'impression de n'être pas humain, de n'être qu'un monstre au final, tout ça parce que son système nerveux ne réagit pas comme il faut, tout ça parce qu'il lui semble impossible de comprendre les autres. Parfois ça lui plait. D'autres fois, étrangement, ça lui plait. Se sentir supérieur, se dire que cet handicap n'en est pas toujours un. La plupart du temps, il ressent tout de même une intense frustration, une jalousie intenable pour les gens normaux. Il aimerait se venger du monde entier, sans prendre la peine de connaitre les bonnes choses qui valent la peine d'être vécues. Aaron ne mange pas beaucoup et dort encore moins. Il a toujours été en sous-poids, malgré la fine musculature - un peu trop fine - qu'il a acquis en pratiquant les arts martiaux. Le kendo, particulièrement. Après le dessin, c'est assurément l'activité qu'Aaron préfère. En s’entraînant depuis des années, avantagé par son inconscience quant aux risques à prendre, inutile de dire qu'il se débrouille bien. - non, vous n'avez pas du tout affaire au cliché asiatiques et arts martiaux - Ensuite, en compagnie des autres, il se comporte de façon détachée et blasée. Il sourit peu, sans être particulièrement froid. Il soupire souvent, dit son avis lorsque l'envie lui prend. On pourrait le qualifier de je-m'en-foutiste, s'il ne s'énervait pas aussi facilement. Lorsque quelque chose attire son attention, le jeune homme ne peut s'empêcher de devenir très très curieux tout à coup, ce qui est plutôt difficile à cacher. Tant qu'il le peut, il préfère avoir l'air nonchalant, même si en réalité, il se montre assez expressif malgré lui. N'oublions pas qu'Aaron n'a que vingt-trois ans. Vingt-trois ans qui ne lui ont manifestement pas servi à apprendre beaucoup de choses sur la vie en général. Son expérience, en très gros, se résume à ça : - les bagarres - le temps passé avec ses frères - ses parents insupportables - travailler pour leur faire plaisir - la solitude - la frustration Bref... Pour finir, il faut savoir que malgré l'honnêteté à toute épreuve de son job, à savoir tuer les gens sur commande, Aaron est quelqu'un d'assez clean. - si si, je vous assure - L'alcool ? La drogue ? Il n'y a jamais touché. Les gangs et les gens infréquentables, eh bien, il ne les fréquente pas. Enfin, le moins possible, surtout dans son quotidien légèrement plus banal de tatoueur. Il considère qu'il a assez de problèmes d'argent, et de problèmes tout court, en fait. Infos en plus : Il déteste les chiens ; Il ne s'est jamais senti attiré par quelqu'un physiquement, et n'a jamais été suffisamment proche d'une fille ou d'un garçon pour s'en sentir attiré psychologiquement ; il ne mange qu'avec des baguettes ; il considère que s'il dort plus de cinq heures par nuit, il aura perdu du temps ; il se passe tellement la main dans les cheveux que ceux-ci ne ressemblent plus à grand chose ; i n'a jamais touché à l'alcool ou à une cigarette : sa bonne éducation a laissé quelques traces, tout de même ; et ça continue... |
Physique La première chose que l'on remarque chez Aaron, c'est probablement l'absence de couleur. La pâleur de son visage lui donne un air légèrement maladif, renforcé par les cernes sous ses yeux noirs. Ceux-ci, en amande, dénués de chaleur, vont de pair avec ses cheveux lisses aux mèches rebelles, qui portent la même teinte sombre. Aaron ne prend pas la peine de les coiffer. De toute façon, il est tellement habitué à passer sa main dans ses cheveux qu'il n'a aucune chance de les garder ordonnés toute une journée. Un mètre soixante-dix-neuf pour soixante kilos, Aaron est en sous-poids mais il ne fait pour y remédier. Son dégoût face à la nourriture lui semble naturel. Sa carrure loin d'être impressionnante et son air presque chétif, combinés à son visage imberbe et fin, le font souvent paraître bien plus jeune qu'il ne l'est vraiment. Les gens qui le prennent pour un adolescent ont tendance à l'agacer. Quant à son style vestimentaire, Aaron ne porte que du noir et du blanc. Des sweat, pulls ou T-shirts larges, accompagnés de jeans serrés. Il aime les chaines, le cuir, les tatouages. Il en porte d'ailleurs un, un serpent noir qui s'étend dans son dos en partant de son épaule. Il trouve également les piercings à son goût, c'est pourquoi il n'a pas hésité à en faire bénéficier sa langue et le cartilage de ses oreilles. |
Relations Ah, ça c'est délicat pour Aaron, et ça l'a toujours été... Disons que du côté relationnel, il n'est pas très doué. Il n'est non plus du genre marginal, ou associable. Simplement, il ne fait pas beaucoup d'effort. Il n'est pas froid, mais pas chaleureux. Sympathique, mais blasé et peu souriant. Méfiant de nature, il a du mal à comprendre le principe de donner sans chercher à recevoir, c'est pour cela qu'il se met bien trop souvent sur la défensive. Dès que quelqu'un se comporte de façon gentille, attentionnée, ou autre, il se demande toujours ce que cette personne lui veut. Il a de nombreux problèmes avec sa famille, qu'il a fuie toute son adolescence et détesté le reste du temps, ne se sentant ni aimé ni à la hauteur des attentes de ses parents exigeants. Il a donc tendance à ne pas s'attacher aux gens. Ou à avoir peur de s'attacher. Niveau préférences, Aaron n'en sait rien. Vraiment rien. Il n'y a pas beaucoup de gens qui l'intéressent, de toute façon. |
Définition de l'enfer pour le personnage L'enfer, ce serait de me retrouver seul au monde. Ou seul tout court. Isolé, rejeté, incompris ou oublié. Au final, ça revient toujours au même. En fait, ça m'est toujours arrivé, de me retrouver dans cette situation. Etre seul, ça va, pour un moment. S'occuper calmement dans sa chambre. Se comporter de façon autonome, sans l'aide des autres. Mais être seul en étant entouré, c'est bien pire. Je déteste ça. |
Définition du paradis pour le personnage Je sais pas. Ça existe, au moins ? Non, sérieusement, je n'en ai aucune idée. Je passe ma vie à me sentir frustré de toutes manières. Ça peut paraître étrange, mais mon paradis, ce serait sûrement juste... La normalité. Sentir la douleur, pouvoir pleurer, rire avec des gens de mon âge, tomber amoureux, arrêter de frapper les autres en comprenant enfin la compassion et la pitié. |
Point faible du personnage Aaron a un problème que l'on nomme une insensibilité congénitale à la douleur. Il ne la ressent pas. Oui, c'est un point faible, bien que cela puisse se montrer avantageux, dans certains cas de figures. Aaron se déteste. Aaron se voit clairement comme étant un monstre, il passe sa vie à envier les autres. Voilà donc son talon d'Achille, tout simplement. Celui qui soulèvera ce point devant Aaron le ferait réagir instantanément. Et pas positivement. Autre point faible : la famille. Aaron n'est pas doué avec ce genre de choses. Mais cela a sa place dans la section relations. |
Point fort du personnage Le point faible est également le point fort. Ne pas ressentir la douleur, ça l'aide tellement. C'est plus simple pour Aaron, de frapper, d'utiliser, de tuer des êtres humains tout en sachant que lui, il ne ressentira jamais ce qu'eux, ils ressentent. L'empathie, la compassion et la pitié lui sont des mots étrangers. Non pas parce qu'il est méchant ou insensible, mais parce que sans la connaissance de la souffrance, ces émotions n'existent pas. Comment pourrait-il plaindre un homme agonisant, se tordant de douleur, alors que pour lui, avoir mal est un concept abstrait ? |
La plus grande honte du personnage Aaron n'a pas vraiment d'expérience négative au point de lui en souiller la conscience, de son point de vue. Disons que les moments qui l'ont fait se sentir particulièrement honteux au cours de son adolescence furent les nombreuses humiliations infligées par ses parents - en public - : gifles distribuées juste à la sortie du lycée, lorsqu'il essayait, pour une fois, de faire bonne impression et de se lier d'amitié avec un ou deux camarades ; reproches faites à son égard aux dîners de famille, devant les collègues importants de son père et leurs filles, toutes potentielles futures fiancées arrangées : tu n'es pas assez intelligent pour reprendre l'entreprise familiale, peut-être qu'en fait on aurait du ne pas faire d'enfant, c'était une bêtise, ahah... |
Casier judiciaire Officiellement : Agression envers un jeune homme sans défense - Garde à vue à 15 ans Officieusement : Nombreux meurtres sur commandes Nombreux règlements de comptes Passage d'argent et d'affaires pas nets |
Behind the screen... Prénom ou pseudo Sushi. Âge 15. Où avez-vous connu le forum Je sais plus. Connexion 7/7 Code du règlement - Spoiler:
Validé par Kayla Exemple de RP - Spoiler:
Je fronce les sourcils. Il existe des gens bizarres sur Terre. Bon d'accord, je suis mal placé pour parler de ça. Mais il y a cette fille. Ce n'est pas la première fois que je la croise. Bon en même temps, c'est logique, ça fait plus d'un an que je suis ici. Elle est mignonne. Mais justement. Elle l'est trop pour que ce soit possible. Personne ne peut être aussi souriant, aussi inoffensif, aussi... Serviable, bienveillant. Je ne sais pas moi. Je ne la connais pas, et juger à la couverture ne me sert à rien. Mais du peu que j'en ai vu ou entendu, du peu de paroles que l'on s'est échangées, après une bousculade accidentelle dans un couloir, ou d'autres petites rencontres fortuites du même genre... J'en ai déduit qu'elle cache quelque chose. Moi ? Parano ? Ouhh... Je me demande où les gens vont chercher ça.
Je ne sais pas, c'est juste impossible d'être aussi poli et gentil. Ça m'énerve presque. Elle est adorable. Avec ses cheveux roses, ses yeux roses, ses joues roses, ses lèvres roses.... Ah, rien que d'y penser... Ugh. Ah non, je ne suis pas méchant et je n'ai rien contre elle. Mais elle est bizarre... Enfin... C'est bizarre. Sérieusement, rien ne me déplaît chez quelqu'un comme ça, au contraire. Je suis trop sensible à ce genre de comportement. Simplement, ça attise ma curiosité. Ça me semble juste impossible, en fait. Une personne ne peut pas être faite que de douceur. Ou le monde serait trop beau.
Enfin bref. Je disais : Je fronce les sourcils en l'apercevant, plantée à l'entrée. Elle a l'air tellement timide. Je ne le suis pas, mais je comprends très bien comment ça marche, la timidité. Disons que parfois, mes problèmes relationnels dus à mes petites anomalies ne m'aident pas. Bon. Je suis libre. Pas besoin de réfléchir très longtemps. Je fais quelques pas en direction de la jeune fille en souriant légèrement. Il paraît que je peux avoir l'air vraiment gentil, quand je veux, en plus ! J'ai plutôt l'habitude que les gens me trouvent bizarre, pourtant. En même temps des albinos il en existe pas des masses, mais en plus avec la peau recousue à l'aide de fils rouges partout, encore moins. Je crois que je suis le seul au monde, huhu.
Personnellement, je ne peux pas me contenter d'ignorer les avis et de m'aimer comme je suis. C'est un de mes nombreux problèmes particulièrement chiants. Mon image de moi-même change constamment. Un coup je m'aime, un coup je me déteste. En ce moment c'est plutôt neutre, flou. Bref, tout ça pour dire qu'en cet instant, je fais de mon mieux pour avoir l'air rassurant, mignon, et tout, craquant quoi. Malgré les doutes. Comme je suis censé l'être en tant que hôte. Ahah, quelle drôle d'activité. Je ne sais même plus pourquoi j'ai intégré ce club. Parce que c'est fun et que je peux donner mon attention à d'autres personnes que moi-même. Parce que c'est rassurant, quand on est comme moi, d'être entouré et d'être vu comme étant "un des garçons pas mal du pensionnat, qui, du coup, fait partie du host club".
Je cligne des yeux. Ah, j'ai vraiment des difficultés à me concentrer sur quelque chose de fixe. Mes pensées divaguent, limite quand je vois une mouche je me dis qu'elle a une famille, des tonnes d'enfants, un boulet merdique, puis ensuite je me dis que je réfléchis trop et tout, et là, encore, je recommence. Passons. J'ignore si je suis horriblement laid ou bel et bien mignon comme je fais de mon mieux pour l'être, mais la jeune fille n'a pas l'air rassurée. Oh pas du tout. Bon après tout, je ne l'ai jamais vue venir ici. Et peut-être qu'elle est vraiment timide. Genre... Un peu effrayée. Mais alors qu'est-ce qu'elle fait là ? C'est ce que je disais, elle est vicieuse, fourbe, manipulatrice, et... Je divague.
Je m'arrête en face d'elle, lui tendant la main. Celle qui n'est pas recousue, au passage. Je vais faire comme avec chaque cliente, l'emmener à une table, lui donner un truc à boire, et discuter. Je suis censée écouter les jeunes adolescentes qui se sentent seules et en manque d'affection me parler de leur vie et leurs problèmes sentimentaux et tout. Génial.
_Salut. C'est quoi ton nom ?
On va pas faire dans le compliqué hein. Et ça sert à rien que je me présente, en général ça n'intéresse personne, de savoir comment je m'appelle ou qui je suis, tout simplement. Bon, en fait, je n'attends pas sa réponse. J'attrape sa main et la guide vers une table. Elle a les doigts tièdes, ou bien, c'est moi qui suis glacé. Du coup, je m'assois en face d'elle, la regardant avec intérêt. Surtout, ne pas oublier. Etre gentil. Attentionné. Ahah. La société n'est vraiment faite d'hypocrisie. Même un stupide club dans un pensionnat permet de s'en rendre compte. D'ailleurs. Je devrais la tester, cette fille. Voir si elle aussi, elle n'est pas juste hypocrite. Parce que bon, sait-on jamais... (un rp sur un forum pensionnat) Célébrité sur l'avatar Jeon Jeong Guk (BTS) Multicompte(s) No. Un dernier truc à dire ? Enchantée. c:
Dernière édition par Aaron A. Yagami le Mer 11 Mar - 19:33, édité 23 fois |
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