Élu et réélu par les citoyens de la ville, le Maire (de son vrai nom Preston Connely) fut - durant la première saison du forum - le plus grand ennemi des criminels qui hantent les rues de la grosse pomme. Aussi intraitable et inflexible que pourrait l'être un parrain de mafia, il a fait - à lui seul - plus trembler la pègre que tous ses prédécesseurs réunis. Guérir le mal par le mal et répondre à la violence par la violence, voilà la politique de sa maison et - même si personne ne le savait - on lui reconnaissait une imagination sans limites quand il s'agissait d'œuvrer illégalement pour faire tomber les têtes de ses ennemis. Tricher, mentir, tuer, provoquer, accuser injustement, bâcler les procès et corrompre les juges, le Maire ne recula devant rien ni personne pour épurer la ville de la racaille qui l'habite ... Pour nettoyer la ville, cet homme sans aucune pitié était prêt à tout, même à transformer New York en dictature.

Concrètement, dans le jeu, ses interventions se traduisaient par l'adoption de réformes concernant la gestion de la ville. Le Maire n'avait en aucun cas le pouvoir " du destin " que peut avoir la Fatalité, il pouvait lui-même se faire frapper par elle si elle en décidait ainsi, mais - tout comme la grande inquisitrice - vous vous deviez de le respecter et ce en tant que personnage à part entière de l'histoire. Qu'on se le dise, si Dame Fatalité est la clef de voute du forum, Preston Connely en était l'un des piliers principaux de par le fait qu'il était l'investigateur de la tolérance zéro en ville. C'est sa dictature qui entretenait le conflit entre bien et mal.

Pour bien marquer la différence qui séparait Le Maire de La Fatalité, vous deviez vous dire que Le Maire était un homme de chair et de sang, avec ses doutes et ses faiblesses, même s'il les cachait bien. La Fatalité - elle - est un concept beaucoup plus abstrait et imagé, elle représente le destin, le sort, l'irrévocable, ce contre quoi rien ni personne ne peut lutter.

Et enfin, sachez que le Le Maire n'intervenait ni dans les RP, ni par MP (sauf cas exceptionnel), ni dans le flood. Siégeant dans son bureau, dominant la ville depuis sa tour d'ivoire, il lançait les bâtons dans les roues de la pègre et il ne tenait qu'à vous de les éviter si vous faisiez partie du clan ennemi au sien.

Pour finir, voici la liste des réformes (classées par année de parution) du Maire. Cette liste fut éditée à chaque nouvelle réforme :

2009 :

• Instauration de la politique de tolérance zéro vis à vis de la pègre et des clans mafieux.

• Permission accordée aux agents de terrain de tirer sans sommation sur un suspect considéré comme agressif, réfractaire et / ou rebelle à toute coopération et ce sans preuve évidente de sa culpabilité ou de son appartenance à la caste des hors la loi.

• La municipalité déclare toute sympathie assumée envers le terroriste Cash Systol comme un acte d'incivisme et considère que tout allié déclaré du terroriste se doit d'être jugé au même titre que ledit ennemi d'état, à savoir comme un criminel dangereux, quand bien même le casier judiciaire du sympathisant serait vierge.

2010 :

• Suite à sa réélection et aux grandes pertes d'agents de terrain essuyées durant l'année 2009, Connely obtient de la présidence de l'état de New York que la peine de mort soit réinstaurée au sein des prisons fédérales.

• En réponse à l'attentat terroriste responsable du Blackout de Juin 2010, le Maire fait transférer tous les criminels de la prison fédérale ayant été inculpés pour actes mafieux dans le couloir de la mort. L'exécution des 8 concernés est transmise en direct sur les chaines de télévision et sur les écrans publicitaires de la ville, suivie d'un discours de déclaration de guerre prononcé à l'adresse des hors-la-loi de la ville.

• Création de La Milice, armée secrète du Maire, à l'insu même du gouvernement Américain. Ces hommes et femmes ne recevront leurs ordres que du Maire et devront évoluer en tant qu'agents infiltrés sous la couverture de hors-la-loi. Les " Autorités " officielles elles-mêmes ne sont mises au courant de rien, la tolérance zéro atteint son paroxysme.

© Barda pour New York, The Dark Side.