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 [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up

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MessageSujet: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 1:22



Identity Card
Feat "Nikolaj COSTER-WALDAU"
[TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up 81514233N3
(c) HFB


    Mon nom est Roman Serguei Kandinski, mais les intimes, les compatriotes prompts à la condescendance et à la longue, tout le monde, m'appellent Roma. Comme vous l'aurez deviné, car je vois que vous êtes tous remarquablement vifs et cultivés, je suis portugais. Oui, je me fous de votre gueule, j'éviterai de recommencer à l'avenir. Je suis bel et bien issu de la patrie du caviar et de "Kalinka", le pays des dirigeants en "-ine" et en "-ev", de la répression et de la vodka. Le concept de l'âge me parait terriblement terrestre, mais puisque l'heure est au pragmatisme, j'ai récemment soufflé mes quarante-deux bougies (c'est une métaphore, je ne fête pas mes anniversaires, car je n'y vois rien qui soit digne de célébration). Je suis né à Moscou, au sein d'une de ces familles privilégiées qui consituaient la Nomenklatura soviétique, et j'ai grandi en profitant des meilleurs aspects du bolchevisme, avant qu'un train n'en décide autrement - on y reviendra plus tard, au train, et à l'URSS. De Moscou à Kharkov, d'Odessa à New York, j'ai tour à tour été zonard, poète, délinquant, traducteur, squatteur, passeur à tabac qualifié... les petits boulots classiques, en somme. Aujourd'hui, suite à une obscure histoire de dettes et services rendus, je possède un bar très apprécié par mes camarades de Little Odessa, dont je prête le sous-sol à la Mafia Rouge pour diverses réunions ou petits meurtres entre amis. Je suppose que, du coup, on pourrait objectivement me qualifier d'hors la loi, mais le fait est que mes positions et mon code de l'honneur sont relativement flexibles - je ne suis ni pour ni contre la loi, mais avec le plus offrant. J'aime les femmes, mais elles m'emmerdent. Il y a longtemps, j'en ai aimé une - je suppose qu'aujourd'hui, elle continue de tapiner en espérant un jour toucher du doigt son rêve de gamine imbécile. Enfin, je ne devrais pas être aussi sévère - au fond, moi aussi, je suis un genre de pute.



Wanna know more ?


La plus grande honte du personnage ;
Si vous saviez... je n'ai pas de plus grande honte, pour la simple et bonne raison que la Honte avec un grand H, comme un fox-terrier en chaleur, me colle aux basques depuis des années, qu'il neige, qu'il pleuve ou qu'il vente. Et pour ne rien gâcher, elle se trimballe toute une rimbambelle de chiots: la honte d'avoir atteint quarante ans et de ne pas être le grand homme sur lequel on écrira des livres que je me suis promis de devenir, la honte d'éprouver un certain plaisir à battre des traitres comme plâtre, la honte d'éprouver si peu de scrupules à trahir moi-même, la honte d'avoir abandonné ma femme à ses emmerdes, la honte de m'en foutre. Parfois, je lance un os à cette joyeuse bande, et ils me foutent la paix un instant... mais ils reviennent invariablement, la queue dressée et la langue pendante.

Définition de l'enfer pour le personnage ;
Quand j'étais jeune, je croyais que l'Enfer, c'était Kharkov, mais j'ai compris aujourd'hui que c'est bien plus complexe que ça. Oh bordel, "quand j'étais jeune..." C'est abominable, de parler comme ça, comme si j'avais déjà un pied dans la tombe. Je ne sais pas ce qui s'assimilerait le plus à l'Enfer à mes yeux: stagner pour l'éternité, ou bien arriver au sommet et me rendre compte que j'en tire aucune satisfaction. Enfin, là, je vous donne ma vision de l'enfer dans mes moments philosophes. Le reste du temps, l'enfer c'est les écureuils de Central Park, et les putes asiatiques qui tentent de mettre les Rouges à la retraite. On voit bien que Dante n'a jamais vécu à New York.

Définition du paradis pour le personnage ;
Vous savez, je crois que je ne suis pas quelqu'un de très heureux, au fond. Alors, sincèrement, imaginez ce qui me rendrait dingue de bonheur... Des fois, je me surprends à rêver d'une vie rangée, tranquille, d'une vie que j'aurais pu avoir si je ne m'étais pas tourné vers la Mafia en arrivant à New York. J'écrirai des poèmes ou des romans autobiographique au bord d'une plage des Hamptons. Une femme, une pipe un pull. Et un môme, aussi. Je vais peut être vous paraître niais et incohérent, mais j'aimerais vraiment avoir un gamin. Mais je suis vieux, seul, et surtout bien trop dangereux pour un enfant. Peut être que je pourrais en voler un, cela-dit. A Central Park, il n'y aurait qu'à tendre la main pour se servir.

Point faible du personnage ;
Avec le temps, je commence à me dire je suis particulièrement aveugle dès qu'il s'agit de ma personne. Je n'accepte ni l'échec, ni la moindre remise en question. Et peut être que par orgueil, je m'affuble de qualités et de compétences que je n'ai pas. Peut être que je me rêve puissant, mais que je suis, en réalité, tout aussi minable que mon oncle. Peut être que si j'ai abandonné Tania à son triste sort, c'est tout simplement parce que je n'ai pas supporté la blessure narcissique qu'elle m'a infligée, et à plusieurs reprises, mon tempérament sanguin m'a poussé à commettre des bassesses que je regrette. Mon point faible, c'est aussi, dans un sens, mon ambition démesurée pour lequel je serais prêt à faire tous les sacrifices et prendre toutes les mauvaises décisions, pour un résultat final généralement bien loin de mes espérances.

Point fort du personnage ;
Je suis un caméléon, voilà ce qui m'a toujours tiré d'affaire et qui m'a jusqu'ici empêché de sombrer. Sans difficulté, je suis capable d'adapter ma personnalité à loisir en fonction de mon auditoire et de la situation. S'il le faut, je peux être le plus agréable des hommes - enjoué, cultivé, poli, intelligent et gentil. Le gendre idéal. Je suis un animal sociable: parler aux inconnus, m'intéresser à autrui, entretenir une conversation, tout ça ne m'a jamais posé problèmes. Après, faire de même en étant sincère, c'est une autre histoire. Mais quand le contexte l'exige, je peux être d'une froideur implacable, violent et sans pitié. J'impute cette propension au retournage de veste à un instinct de survie particulièrement aiguisé.

Casier judiciaire ;

EN UKRAINE:
- Trafics en tous genres
- Revente de livres interdits
- Dégradation de biens publics
- Entrée par effraction
- Ivresse sur la voie publique

AUX ETATS-UNIS:
- Insulte à agent
- Association de malfaiteurs
- Complicité et responsabilité de meurtres
- Passages à tabac
- Chantage et intimidation
- Financé par la Mafia Rouge.

Behind the screen...


Prénom ou pseudo ; Celle qui rit de tout cela, qui veut plaire et s'en tenir là, c'est moiiiii, c'est moi Nina !
Âge ; L'age des pierres.
Où avez-vous connu le forum ; Oh, c'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance d'aujourd'hui.
Connexion ; 5/7
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [x]OUI ; [] NON
Exemple de RP ;
Spoiler:
Célébrité sur l'avatar ; Nikolaj amé 203, Nikolaj 2Pierre, Nikolaj Coster-Waldau
Multicompte(s) ; Nope, nope.
Un dernier truc à dire ? ; Je vous aurais bien chanté une dernière chanson, mais je vois les tomates dans vos mains crispées, alors je m'en vais.


Dernière édition par Roman S. Kandinski le Jeu 13 Juin - 13:33, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 1:23




Once upon a time...


Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
queen | i want it all

Histoire ;


MOSCOU

Je suis né d'un mensonge, mais au moins, je suis bien né. Mon père, Svenka Levine Kandiski, était un capitaine de petite envergure qui, suite à la mort de l'un de ses camarades de bataillon, a endossé son insigne, ses médailles, et son identité. Oui, l'absence de remords coule dans la famille. Devenu gradé respectable, et fervent membre du Parti – ce qui était facile, lorsqu'on en accaparait tous les privilèges – il s'est fait une place au milieu de la Nomenklatura moscovite, allant jusqu'à séduire et épouser Darla Karénina, la fille d'un technocrate haut placé. Le 16 janvier 1972, je fis mon apparition. Mes parents et moi vivions dans un appartement toute somme basique, mais sacrément luxueux selon les standards soviétiques, au cœur du quartier des officiers. Je ne garde bizarrement de cette époque que des bribes de souvenirs. L'uniforme rutilant de mon père, ce héros de guerre, que je portais aux nues et qui me racontais, avec force enjolivements, ses exploits dans les Balkans. La voix douce de ma mère, et surtout, les soirées qu'ils donnaient, la lumière des bougies, les boutons dorés des invités paternalistes qui m’ébouriffaient les cheveux, les rires et les chants russes qui résonnaient jusqu'à tard dans la nuit. Visualisez Anastasia avant la révolution. Ma révolution, elle, a pris le train. Mes parents sont morts quand j'avais onze ans, bêtement, dans un accident de... train, bravo, il y en a qui suivent. Un des petits plaisirs dont jouissait la classe supérieure était de pouvoir voyager librement à l'étranger, et mes parents ne s'en privaient pas. Leurs corps furent pulvérisés par la violence de l'impact, et à l'église orthodoxe, je refoulai mes larmes devant des cercueils vides, et j'en ris presque immédiatement, comme un fou, parce que c'était tragique et ridicule. Il fallut finalement me sortir du lieu saint manu militari. Je n'ai plus jamais foutu un pied dans le train. La seule famille à laquelle je pouvais être confié était mon oncle, posté à des kilomètres de Moscou, en Ukraine, dans la proche banlieue de Kharkov.

KHARKOV

Comme je devais rapidement le réaliser pour ne plus jamais changer d'avis, mon oncle Youri était un minable. J'avais beau chercher, l'observer à la dérobée pendant des heures, j'étais incapable de trouver la moindre ressemblance entre mon père et ce petit homme, malingre et veule, officier sans ambition au nez duquel passaient toutes les promotions, incapable de réussir quoi que ce soit. Il était gentil et me traitait correctement, certes, mais c'était un perdant – et pas le genre de loser magnifique sur lequel on écrit des livres, non, un vrai perdant bien pathétique. Très vite, je vouai à cette ville où j'avais atterri, à ces habitants frustres et à cette vie qui n'était pas censée être la mienne, une haine viscérale. Si ce n'était pour ce stupide accident de train, j'aurais été promis à un avenir brillant – après avoir fréquenté les meilleures écoles moscovites, j'aurais sûrement fait mes études à Cambridge, je serais revenu au pays auréolé de prestige, et j'aurais pu me consacrer à l'écriture, comme Tolstoï, Dostoïevski, et même ce traître de Nabokov. La mort de mes parents ne m'avait pas seulement poussé du haut de mes privilèges, elle m'avait aussi privé du futur sans tâche qui m'était dû, j'en étais convaincu. D'enfant en colère, je devins un adolescent blasé, dans cette banlieue grise et appauvrie, où rien n'était permis que d'y croupir et où l'on avait accès à strictement rien. J'étais doué pour les études, mais l'enseignement prodigué au lycée de Kharkov ne me satisfaisait pas. Avec mes nouveaux amis, Alexei et Konstantin, nous passions des heures à lire les romans de Jules Verne et d'Alexandre Dumas, et nous jurions de parcourir le monde en aventuriers, de devenir des héros modernes. Malheureusement, l'Ukraine soviétique laissait peu de place aux rêves, surtout pour le prolétaire que j'étais à présent. Notre trio était le fruit étrange d'une union entre aspirants poètes et petites frappes de seconde zone. Nous lisions Brodsky et vandalisions des trains. Nous volions à l'étalage, nous cambriolions des appartements où il n'y avait rien à prendre, et mettions en place des trafics divers pour nous payer de belles sapes et nous donner l'illusion de faire quelque chose de nos vies. Ces frasques m'ont valu d’atterrir un nombre incalculable de fois en garde à vue, mais j'échappai toujours à la prison car il semblait que j'étais le seul en URSS à mépriser mon oncle avec autant de virulence – les autorités de la ville l'estimaient et l'appréciaient, si bien qu'ils finissaient toujours par me rendre ma liberté.

Quand Gorbatchev, en démissionnant, a mis un terme à près de cinquante de guerre froide, le 25 décembre 1991, j'avais dix-neuf ans. Le bloc soviétique explosait, la foule hurlait de joie et agitait des drapeaux, et c'est tout à fait perplexe que j'observai cette débauche d'émotions devant la télévision de mon oncle. Je ne voyais pas matière à se réjouir, et je regardais l'URSS se disperser dans un silence empli d'appréhension. Qu'est ce qu'ils croyaient, ces imbéciles? Que parce que Bush et McDonald's nous tendaient la main, nous allions tous miraculeusement sortir de la misère dans laquelle nous croupissions? Que l'argent et les opportunités allaient nous tomber tout droit dans le bec? Mais la misère ne nous lâchait pas, elle luttait et s'accrochait avec l'énergie du désespoir. Peu à peu, je vis mes amis, Alexei, Kostia, et les autres tomber entre ses griffes et creuser leurs propres tombes. Ils prirent des postes à l'usine, et puisqu'ils avaient été suffisamment idiots pour engrosser les truies castratrices qu'ils baisaient parce qu'à Kharkov, il n'y avait que ça à se mettre sous la dent, ils les épousèrent. Horrifié, alors qu'ils s'éloignaient de moi, je vis leur regard s'éteindre, leurs dos s'affaisser, et quand il arrivait que je les croise au bar, leurs yeux ternes lançaient des appels au secours qui me firent prendre conscience que si je ne voulais pas finir comme eux, j'avais tout intérêt à prendre la fuite.

ODESSA

A ma grande déception, Odessa, c'était comme Kharkov, mais en moins crade et en plus peuplé. Je n'avais pas abandonné mon désir de vivre de ma plume, aussi risible qu'il était, et j'avais emporté dans mes bagages mes poèmes et le journal que j'avais tenu toute mon adolescence, au ton acide et sans concession. Mais depuis que le bloc s'était définitivement dissous, il ne servait plus à rien d'être irrévérencieux et dissident – le temps était à la nostalgie et aux regrets de pacotille. De squats en squats, je m'intégrai rapidement au cercle d'écrivains bohèmes de la ville, qui organisaient des soirées ouvertes où chacun lisait ses meilleurs écrits. Je trouvai la plupart très mauvais, et ces gens, rebelles quand il n'y avait plus de raison de l'être, m'irritaient, mais j'étais nourri et logé – que demander de plus? Je découvris que j'avais un don rare: celui de me faire aimer avec une facilité déconcertante. Les écrivaillons d'Odessa appréciaient ma jeunesse, ma fougue, mon franc-parler, ma prétention de jeune con qui s'assume. Je me suis ainsi fait entretenir pendant quatre ans, au cours desquels j'ai beaucoup écrit, continué mes trafics pour arrondir les fins de mois, et rencontré l'amour de ma vie, l'unique. Tania évoluait dans ces cercles arty mais ne faisait rien de ses dix doigts. Elle rêvait d'être actrice, et en attendant, elle errait dans les salons enfumés, une cigarette aux lèvres et les yeux rêveurs. Elle était grande, presque aussi grande que moi, et malgré sa maigreur, elle était d'une beauté qui vous foudroyait sur place lorsque ses yeux gris perçants croisaient les vôtres, comme par erreur. Tout le monde la voulait, et c'est moi qui l'ai eue, vous pouvez croire que j'étais fier comme Artaban. Tania fit exploser mon capital sympathie – nos protecteurs nous adoraient. Nous étions les amants terribles, beaux et impulsifs, nous nous déchirions pour mieux nous retrouver. Ils étaient témoins de nos violentes engueulades comme de nos parties de baises, bref, nous étions de la chair à roman inespérée. Et puis, un jour, Tania exprima le désir de s'envoler pour cette terre promise qui avait été si longtemps notre ennemi juré: les Etats Unis. «Il n'y a plus rien pour nous, ici, Roma.» J'étais on ne peut plus d'accord: elle ne deviendrait pas une star en Ukraine, et personnellement, j'en avais ma claque de jouer les amuseurs domestiqués pour le bon plaisir d'une bande de vieux hippies. L'ex URSS ne nous apporterait que déception et regrets. Pendant quelques mois, je multipliai les plans très moyennement légaux pour mettre de l'argent de côté – j'ai revendu de la coke, j'ai dépouillé des amis qui nous étaient pourtant venus en aide à maintes reprises, et autres petits délits. Visas en règle et économies en poche, nous sommes envolés vers la Grande Pomme avec la certitude que le reste de notre vie commençait enfin.

NEW YORK: PART I

Une fois passé l'émerveillement initial de se retrouver perdus au milieu des gratte-ciels, paysage fantasmagorique pour nous qui n'avions pas été exposés aux films américains au cours de notre enfance, Tania et moi avons constaté avec amertume qu'à New York, où la vie filait à cent à l'heure, personne ne nous attendait. Pendant un premier temps, grâce aux recommandations de nos amis d'Odessa et à l'efficacité redoutable de notre pouvoir de séduction, nous vivions aux crochets d'un couple de quinquagénaires qui nous présentèrent du beau monde. A Tania, divers photographes qui lui firent miroiter gloire et richesse, à moi, un type qui me dégota un job de traducteur qui consistait à retranscrire les nouvelles en russe pour un journal communautaire. Notre opportunisme assouvi, nous quittâmes ces lieux qui empestaient la vieille Russie et la naphtaline pour un appartement minuscule et délabré à Little Odessa. Là bas, je plongeai tête la première dans un univers qui m'était alors inconnu – celui de la Mafia rouge. Notre immeuble était peuplé de types louches, petits proxénètes et gros poissons. Puisque je n'avais pas satisfait mes ambitions par le biais de l'écriture, et parce que j'étais jeune et con, je décidai que mon destin s'accomplirait dans le crime, par pur goût du risque. Si les gorilles lobotomisés qui squattaient ma cage d'escalier pouvaient le faire, il n'y avait pas de raison que j'échoue.

Igor Brodsky, caid local qui gérait des deux mains quelques putes et un trafic d'armes, portait le nom du poète, mais la ressemblance s'arrêtait là. Il me fit servir un verre de vodka que je bus aussitôt pour me donner une contenance, car je devais bien l'avouer, il m'intimidait. J'avais obtenu un entretien par le biais de Seymon, son homme de confiance, qui m'aimait bien et avec qui il m'arrivait de faire la tournée des bars. Brodsky alluma un cigare et m'observa longuement. «Tu as déjà tué quelqu'un?» Cette simple question me déstabilisa et je m'agitai sur ma chaise, honteux d'être si peu avancé sur la route de la criminalité. «Pas encore, mais...» «Qu'est ce que tu sais faire, exactement, Roma?» J'ai toujours eu horreur qu'on me coupe. Mais bizarrement, je ne me sentais pas trop de lui faire remarquer. Je haussai les épaules. «Eh bien, je suis un peu écrivain, j'écrivais beaucoup en Ukraine, et...» «Impressionnant.» J'eus un sourire modeste, flatté comme toujours, et puis je vis que ses yeux, en contradiction avec ses lèvres, étaient d'une froideur polaire. Il poursuivit, doucereux. «Non, c'est vrai, ça te sera vraiment utile. Quand tu te feras choper par un flic, un cadavre fumant à tes pieds, et qu'il faudra réagir vite pour sauver ta peau, tu lui balanceras des alexandrins à la gueule.» Mortifié, je restai mutique, et il partit d'un grand rire qui me cloua sur place avant d'agiter la main dans ma direction comme pour chasser un insecte. Il ne me regardait déjà plus. «Allez, rentre chez toi, boychick. Il n'y a pas de place pour un poète, ici.» Il m'aurait frappé à dix reprises avec un tisonnier brûlant, je n'aurais sûrement pas été plus blessé qu'à cet instant. Jamais je n'avais ressenti une humiliation plus cuisante. Rouge de honte et furieux contre le monde entier, mais surtout contre moi-même pour avoir été aussi naif, je quittai la pièce en trombe.

Je vécus les mois qui suivirent dans un état fébrile, agité par une colère sourde, qui me bouffait de l'intérieur. Pas seulement parce que Brodsky m'avait rabaissé plus bas que terre en quelques mots, mais également à cause de Tania. Elle sortait tous les soirs, prétextant qu'elle y était contrainte, que c'était pour sa carrière – mais quelle carrière, Tania, quelle carrière? Elles sont où, tes photos, ton putain de book? - et ne revenait qu'au petit matin, camée jusqu'à l'os. Lorsque j’amorçais le moindre geste tendre, elle se raidissait, me repoussait et s'endormait comme une masse. J'en devenais malade. Nos engueulades devinrent de plus en plus violentes, et nos réconciliations, de plus en plus rares. Qu'est ce qu'elle croyait? Que j'étais stupide? Que je ne savais pas qu'elle passait ses soirées à quatre pattes, à sucer des soit-disant producteurs qui, ils le lui juraient, allaient lui obtenir un contrat, bientôt? Un soir, alors que j'écumais les bars de Little Odessa à sa recherche en compagnie de Seymon, je la trouvai à moitié dévêtue, dans une allée sombre, un homme suant collé contre elle. «Reste calme» me glissa mon compagnon. Facile à dire, mais j'essayai. J’agrippai le type par l'épaule, tandis que Tania étouffait un cri de surprise. «Je ne sais pas ce que tu cherches, mec, mais tu le trouveras sûrement pas entre les seins de ma femme.» L'autre m'invita à aller me faire foutre, et je l'allongeai au sol d'un uppercut bien placé. Seymon, intuitif, s'est occupé d'éloigner Tania et de la coller dans un taxi. La rue était déserte. Alors j'ai laissé libre cours à toute la colère, toute la frustration que j'avais accumulé pendant des mois, et à force de coups de pieds, j'ai réduit l'homme à l'état de pulpe sanguinolente. Il respirait encore quand je pris la fuite, mais je n'en aurais pas mis ma main à couper. «Je ne comprends pourquoi elle fait ça, pourquoi elle croit que se faire sauter comme une pute lui donnera du travail.» confiai-je plus tard à Seymon après avoir éclusé les trois quarts d'une bouteille de gin. Il poussa un soupir et me resservit. «L'amour t'aveugle, Roma. A Odessa, c'était peut être une bombe, mais ici, elle vaut pas un kopeck, ta femme.» Et il avait raison. Je le voyais bien, elle était gauche, maladroite... paysanne, comparée aux New Yorkaises élégantes qui descendaient les grandes avenues. Je me démerdais plutôt bien en anglais, elle baragouinait à peine. Elle n'avait aucune chance. Selon Seymour, si je voulais qu'elle s'en sorte, j'allais devoir allonger la monnaie. Et comme tout coïncidait, il avait justement une proposition à me faire. «Je sais qu'Igor t'a rembarré, mais moi, je pense que tu peux nous être utile. Tu as besoin d'argent, et nous on a besoin de quelqu'un comme toi, qui cogne dur et qui sait se taire.»

Voilà comment je me retrouvai, au moins une fois par semaine, à pousser la porte d'une cave qui puait la mort où m'attendait, menotté sur une chaise, une taupe, un flic trop curieux, un gêneur, ou encore un traître. Qui aurait cru que la Mafia avait tant de mauvaise graine à éradiquer en son sein? On me payait pour leur défoncer la gueule, tout simplement – il s'agissait généralement de leur passer l'envie de récidiver mais il arrivait que la mort soit leur sentence finale. Seymon s'en chargeait la plupart du temps, traînant leurs corps meurtris par les pieds pour les achever tranquillement ailleurs. Je pensais que j'y verrais un certain problème éthique, toucher un chèque pour exploser le nez d'inconnus, mais bientôt, je ne ressentis plus aucune empathie pour mes victimes. Voir le sang gicler et les sentir ramollir sous les coups me défoulait, et j'y pris à la longue un plaisir vicieux. Quelques fois, il me laissa les battre jusqu'à ce que mort s'ensuive. On fait tout un pataquès comme quoi, tuer un homme, c'est comme arracher une parcelle de son âme – personnellement, j'ai vite dépassé le traumatisme. Mais les pulsions violentes que déclenchaient mes activités nocturnes devinrent rapidement incontrôlable. Je finis par foutre Tania à la porte, suite à une dispute qui avait dérapé au delà du réparable. Tu es un raté, une merde, qu'elle répétait, gorgée de coke. Elle jouissait de se faire sauter par tous ces autres types, elle ne m'avait jamais aimé. Alors j'ai balancé toutes ses affaires par la fenêtre et je l'ai traînée dehors, sans autre forme de procès. Abasourdi par la dureté de mon geste, je restai prostré chez moi pour le reste de la semaine. Je ne l'ai plus jamais revue. On raconte beaucoup de choses à son sujet – certains qu'elle tapine, d'autres qu'elle a quitté le pays, et d'autres qu'elle est morte. Je ne souhaite pas connaître la vérité, pour tout vous dire.

NEW YORK: PART II

Le temps a passé, j'avais déjà trente cinq ans et ma vie s'éloignait de plus en plus du fantasme que j'avais nourri pendant des années. A Little Odessa, Seymon semblait avoir supplanté Brodksy, tyrannique et bien trop gourmand – donc imprudent. En plus de mes passages à tabac régulier, il se mit à me charger de responsabilités minimes, mais variées. Chantage, intimidation et racket de partenaires criminels, patrons de boîtes ou trafiquants récalcitrants à payer leur tribut. Il m'apprit à me servir proprement d'un flingue et m'emmenait à l'occasion avec lui lors de transactions délicates, au cas où les choses tourneraient au vinaigre et qu'il faudrait se résoudre à cogner. Et un soir, alors qu'il s'apprêtait à m'ouvrir la porte du sous-sol où je me livrais à une violence bestiale sur de pauvres hères qui réclamaient leurs mères, il arrêta son geste et posa sa main sur mon épaule, un sourire inquiétant aux lèvres. «Celui-là, considère le comme un petit cadeau de ma part. Je m'en serais bien chargé, mais je me suis dit qu'il te ferait plaisir.» Seymon tourna les talons, je poussai la porte et sur la chaise du condamné, nul autre que mon vieil ami Igor Brodsky. Un frisson nous parcourut tous deux, mais pas pour les mêmes raisons. Il m'adressa un sourire crispé, comme s'il pouvait occulter le tremblement compulsif de ses membres. «Roma... boychick...» J'eus un sourire carnassier et m'approchai à pas lent, savourant ce moment unique. «Roman, Brodsky. C'est Roman.» Le diminutif condescendant s'appliquait peut être au jeune homme idéaliste que j'étais il y a des années, celui qu'il avait humilié et rétrogradé au rang de moins que rien sans trop y penser, mais plus à celui que j'étais à présent, qui avait tué, volé, blessé, et foutu sa femme droguée et paumée à la porte par pur égoisme. Je tendis la main vers la batte que j'utilisais pour commencer et caressai le manche d'un air pensif. «Tu vois, je t'aurais bien balancé quelques alexandrins à la gueule...» Il déglutit, ne prenant même plus la peine de cacher sa peur, et je lui adressai une moue faussement désolée. «... mais tu avais raison, ce truc est beaucoup plus efficace.» Et j'ai frappé, frappé, frappé jusqu'à ce que le sang gicle sur le mur et mes vêtements, jusqu'à ce qu'il ne respire plus. Bye-bye, Brodsky.

Le coup d'état de Seymon était un succès sur toute la ligne. Après s'être assuré que personne ne contesterait plus son autorité, il entrepris de me remercier pour mes années de bons et loyaux services, en m'offrant un genre de sinécure. «Je viens de racheter un bar, dans le coin, et j'ai besoin de quelqu'un de confiance pour le gérer.» Je fronçai les sourcils. «Pourquoi, tu tiens à ce qu'on serve à tes hommes des mojitos de qualité, avec la petite ombrelle et tout le bordel?» «Ne fais pas l'idiot.» En réalité, ils avaient besoin d'un nouveau lieu où se réunir en toute discrétion. Le NYPD avait repéré l'un de leurs QG, et il se trouve que le bar qu'il avait acquis était muni d'une porte dérobée, à l'arrière d'une allée déserte de jour comme de nuit. Je n'aurais pas de loyer à payer, tous les bénéfices me reviendraient – la seule chose qu'on me demandait, c'était de faire tourner le bar pour ne pas éveiller les soupçons, de leur ouvrir ma cave et surtout, de ne jamais poser de questions. «C'est dans mon domaine de compétences, j'imagine.»

Voilà donc où j'en suis aujourd'hui. La situation s'est considérablement améliorée depuis mon arrivée à New York, j'imagine qu'il est difficile de le nier. Je vis confortablement, bien que financé par le crime, le bar marche plutôt bien et je suis en bonne santé. On a vu pire. Mais je commence à me lasser d'être l'homme à tout faire de Seymon. Roma, ouvre moi ta cave, on doit parler de quelque chose dont tu ne sauras rien. Roma, on a un mec à liquider, on sera là dans dix minutes. Roma, tu veux bien aller tabasser ce type pour moi? Roma par-ci, Roman par-là. Je me rêvais roi, moi voilà larbin, mais attention, larbin en chef. Mais je ne suis pas encore mort et enterré, et je compte bien tenter de retourner la situation à mon avantage tant qu'il me le sera permis. Si je ne peux pas monter en grade, je me tournerai vers les autorités qui commencent à loucher sur mon bar. Un changement d'allégeance, tout au plus. J'ai réduit suffisamment de traîtres en purée pour avoir une idée des erreurs à ne pas commettre. Dieu, ou n'importe qui, me soit témoin, je m'imposerai dans ce monde, en héros ou en truand.


Dernière édition par Roman S. Kandinski le Jeu 13 Juin - 14:27, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 1:24

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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 1:25

doahfeuzhgvnfneaufohvrzghrzg; cet avatar. :bave:

Je crois qu'il va nous falloir un lien avec ma petite Autumn, quel que ce soit ce personnage. :main:
Je te souhaite bon courage pour ta fiche et pour ta validation ! super
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 1:28

Gnniii :ex: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up 1369876162

Rebienvenue sur le forum :brille: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up 1369876162
Bonne continuation pour ta fiche super pom

calin
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 1:29

:brille: :brille:
Rebienvenue :biais:
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 2:25

Tellement ma bouche a fait *0* en voyant ton choix d'avatar que mes mâchoires ont craquées ! (Oui je suis douée)

J'ai bien rigolé en lisant la première description, j'aime beaucoup ce style d'écriture Very Happy ! Si j'ai bien compris, t'es pas nouveau/nouvelle donc re-bienvenue ! O/

P-S : GAME OF THRONES AU POUVOIR !

Bon courage pour le reste de ta fiche Very Happy !
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 2:50

Il rentrait chez luiii là hauuuuut vers le brouillard, elle descendait dans le midi, le midiiiiiiiiiiiiiii !

Rebienvenue ! Tu connais la maison, bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 7:55

MERCI TOUT LE MONDE :ex:
It's good to be back <3
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 8:26

Rebienvenuuue. I love you
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 8:34

Gnihihihihiiiiiih, rebienvenuuuuue lamaaaaaaa :ex:
Hâte de voir ce que tu vas faire avec ce nouveau perso' :ex: :ex:
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 9:11

Bon retour sur le forum et bon courage pour cette fiche !
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Anja Malkovski
Reine des Glaces
Gott weiss ich will kein Engel sein

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ÂGE DU PERSONNAGE: 35 ans
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 9:47

Re-bienvenue ici Smile

Un russe né à Moscou et qui aide la mafia, je crois qu'on aura des choses à se dire toi et moi ^^
Bon courage pour ta fiche !
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https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5603-terminee-anja-malkovski-you-re-gonna-wish-you-never-had-met-me#448670 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5612-anja-malkovski-as-cold-as-ice#449254 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5611-anja-malkovski-better-not-stand-in-my-way#449243 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t6045-anja-malkovski-there-s-a-devil-laying-by-your-side#497519 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t6037-agence-malkovski-pour
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 12:06

:ex: yes !
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 12:25

reBienvenue! Cash
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 12:34

Merciiiiii, j'ai une de ces envies de vous balancer un escadron de poneys sur la tronche, la vie de ma mère I love you

@Anja, oh que oui :biais: en plus je n'ai jamais RP avec toi quand j'étais ici, donc on va rattrapper ça.
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Anja Malkovski
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 14:27

C'est vrai, on remédiera à ça :drague:

J'ai validé ton code règlement Wink
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https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5603-terminee-anja-malkovski-you-re-gonna-wish-you-never-had-met-me#448670 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5612-anja-malkovski-as-cold-as-ice#449254 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t5611-anja-malkovski-better-not-stand-in-my-way#449243 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t6045-anja-malkovski-there-s-a-devil-laying-by-your-side#497519 https://ny-thedarkside.forumactif.org/t6037-agence-malkovski-pour
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 17:12

Merci ! J'essaie de finir ma fiche ce soir ou demain Smile
et désolée d'avance mon histoire va faire dans les 56 000 mots vous me connaissez Arrow
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMar 11 Juin - 17:24

gnnnnnn :bave: (je savais que j'aurais dû faire un TC féminin Arrow )

Re-bienvenue What a Face
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMer 12 Juin - 15:50

Merci toi What a Face (on verra quand tu feras un QC uhuhu)
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMer 12 Juin - 17:44

Lovelove Lovelove
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMer 12 Juin - 19:07

Oooh I love you 
rebienvenue ! <3
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeMer 12 Juin - 23:38

Re-bienvenue leche
Kandinski comme le peintre à une lettre près^^.
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeJeu 13 Juin - 11:21

J'ai finiiiiiii :eyes:
Merci d'avance à qui lira mon pavé Arrow
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitimeJeu 13 Juin - 12:29

Je lis ta fiche dans l'après-midi si personne n'a le temps avant Smile
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MessageSujet: Re: [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up   [TERMINEE] Roman + my life's gotta be like this, it's got to keep going up I_icon_minitime

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