La nuit vient de tomber sur New York et c’est le moment que choisit la ville pour se réveiller. Les boites de nuit et bars branchés ouvrent leur porte aux fêtards huppés new-yorkais. La foule grouillante va et viens dans les rues et en son centre, il y a moi, Maëllys Mallaury Black, une jeune blondinette de 21 ans au regard perçant. Je me faufile jusqu’au Morrison’s Bar quittant la masse insupportable des passants…

Fraichement débarquer d’Australie, je n’ai qu’une idée en tête : partir à l’assaut de cette nouvelle ville, de ce nouveau terrain de jeux où je sens que je vais bien m’amuser. Je ne supportais plus l’Australie et la routine de vie que je menais depuis quelques années. Toujours les mêmes amis, toujours les mêmes bars, toujours les mêmes rues, et surtout encore et toujours ma famille devant laquelle je devais toujours paraître impeccablement soignée et distinguée. La gentille petite fille blonde, la petite fille toujours naïvement trop conne pour commettre la moindre bêtise, le moindre écard de conduite. Sauf qu’une fois la nuit tombée, une fois ma famille tranquillement endormis j’allais arpenter les rues australienne en sautant sur tout ce qui avait un pénis et qui était en état de me suivre jusqu’à ma limousine pour une bonne partie de jambes en l’air. J’étais et je suis toujours une véritable trainée et surtout j’aime ça ! Alors comment pourrais-je fêter mon arrivée en ville autrement que dans les bras de l’alcool et d’un charmant jeune homme ?

Mes parents m’ont pris un appartement en plein Manhattan. En arrivant ce matin j’ai tout de suite remarqué ce sympathique bar de l’autre coté de l’avenue et j’ai su immédiatement que j’irais y passer ma soirée. Vers 19h, j’ai commencé à me préparer pour l’occasion. Lingerie en dentelle noir légère, robe droite rouge très courte, quelques accessoires, un petit sac à main noir, un trait de crayon sous les yeux, un rouge à lèvre bordeaux, un coup de peigne dans les cheveux et j’étais fin prête pour ma soirée.

21h. J’entre dans le bar. Un rapide coup d’œil aux alentours et je repère quelques cibles potentiels dans la salle. Je m’avance vers le bar et je vois deux sièges vides. Je m’installe sur celui de droite et dépose mon sac sur le comptoir. Ce soir, le bar grouille de monde. Ceux qui sont venus entre amis occupent pour la plupart le centre de la salle, les couples, plus en retrait, se regroupent vers le fond et les célibataires, comme moi, occupent le comptoir du bar.

Le barman m’ayant vu arriver, s’approche de moi de me demande ce que je veux boire.

- Une vodka caramel, s’il vous plait.

Je reste un moment seule, face à mon sac. Après quelques minutes le barman m’apporte ma consommation. Je paye le verre et commence à boire tranquillement…

OK. By LV.