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 |  Sujet: I'm not Cora.  Dim 20 Sep - 19:31 | |
Cora Marshall
~ You Are So Predictable ~
|| Identité du personnage ||
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Cora Marshall. Cora… Un joli prénom n’est-ce pas ?… Oui, bon d’accord. Elle non plus ne peut pas supporter ce prénom. Petite, elle demandait à ses amis et à ses parents de l’appeler Lily. Ces-derniers s’y refusaient, mais ses fréquentations amicales sont depuis habitués à l’appeler ainsi. Âgée de 25 ans, elle vit dans un appartement modeste situé non loin du célèbre Central Park, où elle aime faire son jogging. Après avoir écumé les nombreux petits boulots tels que caissière, vendeuse dans un magasin de vêtements, standardiste, hôtesse chez McDonald’s elle s’est lancée dans la photographie, suivant quelques cours, et affinant son sens de l’observation déjà bien affûté. Mais maintenant, elle se contente de faire quelques photos en dehors de son nouveau travail que la mafia russe lui a dégoté : serveuse au Morrison’s Bar. Elle travaille pour un certain Dale Morrison, qui est censé être sa proie au profit de ses supérieurs soviétiques. Mais Cora, en célibataire endurcie, a bien du mal à résister à son charme … Et sa sœur aînée Miranda est bien décidée à ce qu’elle finisse avec ! Sans parler de la sœur de Dale qui elle, ne peut supporter Cora, et semble avoir percé son petit jeu …
|| En savoir plus ? ||
~ Chapter One: Young And Still Confident
- Miranda, Cora, à table !
Cora, cette jeune fille de 8 ans et demi abandonna alors le livre qu’elle lisait depuis maintenant deux heures, sur son lit, et sortit de sa chambre. Une petite frimousse blonde, les cheveux attachés en une queue de cheval, des yeux d’un bleu-vert légèrement grisé, elle sautillait jusqu’à la chambre de Miranda, où elle frappa trois fois avant de se permettre d’entrer.
- C’est l’heure de manger !
- Ouais, j’arrive. Et arrête d’être toujours si… Si joyeuse !
Mais Cora n’avait pas relevé la remarque et dévalait déjà les marches qui menaient à la cuisine, où ses deux parents attendaient. Thomas, son père, vendait des hot dogs sur Central Park, et Mary, avait quitté sa carrière de couturière pour se consacrer à l’éducation de ses filles. La petite famille vivait dans un immeuble du Queens où se côtoyaient des gens aux revenus modestes, à deux pas du marché, d’où les odeurs de poisson remontaient jusque dans la chambre de Cora. Les deux filles allaient à l’école du coin de la rue, où tous les « ploucs » d’ici se retrouvaient. La cadette ne se sentait pas à l’aise dans cet environnement. Elle rêvait des châteaux. Elle rêvait d’être une princesse. Mais pas le genre de princesse écervelée. Non, plutôt une grande héritière qui aurait beaucoup d’influence, et qui vivrait dans le luxe. Elle aurait une éducation parfaite, elle boirait le thé en levant le petit doigt, elle aurait tout ce qu’elle voudrait. Si, si. Quand elle se promenait dans les rues commerçantes, elle aimait regarder les jolies robes qui trônaient sur le mannequin aux formes arrondies. Elle regardait sa mère, et elle arrachait une grimace en constatant qu’il n’existait aucune ressemblance entre ces jolies vendeuses toutes apprêtées, et les vieux pulls qui pendaient sur les épaules de sa chère et tendre maman. Oui, elle l’aimait quand même, mais elle lui demandait souvent si elle pouvait être sa poupée, pour la coiffer. Ou si elle pouvait jouer à la dînette avec elle, afin qu’elles puissent se retrouver dans un monde distingué. D’où tenait-elle ces idéaux ? Elle ne sut jamais. Son tempérament naturel ? Les nombreux livres qu’elle avait coutume de lire ? Peu importe. Elle se sentait différente, et avait peu d’amis à l’école. Mais cela lui était égal. Quand on lui lançait des paroles méchantes, elle répondait tout simplement : « Quand je serai grande, je serai pas éboueur, moi ! », puis elle partait, la tête haute. Elle avait plein de projets dans sa tête …
Chapter Two : I'm Fed Up
- Papa, je veux aller dans ce lycée à Manhattan ! Je refuse de rester dans c’trou pourri ! Si je vais là-bas, je partirai bien pour faire n’importe quel métier ! J’ai de bons résultats, ils devraient m’accepter…
- Non, mais t’es pas bien, gamine ?! T’as vu le prix ?! Et tu resteras dans ce trou jusqu’à tes 18 ans, un point c’est tout ! Alors arrête de me faire chier, et monte dans ta chambre, sinon, ça va mal aller pour toi ! Et je m’en fous que tu aies 15 ans, tu es ma fille, tu fais ce que je te dis de faire !!
Cora inspira profondément, entrouvrit sa bouche, mais se ravisa quand elle vit la main levée de son père. Depuis deux années, elle ne supportait plus son père. La vente de hot dogs avait baissé, sans aucune explication apparente, et sa mère avait été contrainte de reprendre la couture, dans une entreprise miteuse où elle subissait des avances répétées de son supérieur qui menaçait de lui rendre la vie impossible si elle refusait de sortir avec lui. Thomas était donc à bout, et Miranda ne pouvait tout simplement plus lui parler. A 18 ans, elle avait quitté la maison, et squattait chez une amie le temps de trouver un boulot, et de se payer des formations d’esthétique. Cora attendait ce moment avec impatience… Quitter ce trou, se confondre aux vraies personnes, gagner de l’argent et le dépenser comme elle voudrait ! Gagner de l’argent pour elle, pour personne d’autre ! Chaque soir, lorsqu’elle allait se coucher, elle fermait le rideau, allumait la lampe de chevet, s’asseyait sur son lit, et fixait d’un regard un brin accusateur, la valise fermée qui attendait près de son armoire. Le jour venu, elle la remplirait toute entière. Elle éviterait qu’elle craque, mais la remplirait jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus rien avaler. Quelques vêtements (ceux qu’on a le droit de porter à Manhattan, pas les vieilleries que sa mère avait gardé de son enfance), du maquillage, quelques livres, et un peu de liquide qu’elle prendrait dans le sac de sa mère. Tout était planifié.
Cora lança un regard désabusé à son père, et tourna les talons, monta les escaliers, et claqua la porte de sa chambre, en même temps que son père lançait une insulte dont elle ne comprit pas le sens. Elle se laissa tomber sur son lit, soupira, puis tourna la tête vers la fenêtre. De jeunes garçons jouaient au basket dans la cour de l’immeuble où elle se trouvait. Des petites frappes. A 9 ans, ils se croyaient tout permis, se pensaient intelligents alors qu’ils n’étaient que des lourdauds quasiment incapables de penser, et ne connaissant rien de la psychologie humaine. Cora, quant à elle, était passionné par les réactions des gens. Ces montées de colère, ces moments de bonheur. Elle observait les personnes qui les entouraient et arrivait à ressentir ce qu’ils attendaient, ce qui leur ferait plaisir, ce qu’ils voudraient entendre. Elle analysait chaque acte de la vie courante. Elle reconnaissait un garçon frustré qui se serait pris un râteau deux heures avant, elle classait facilement les gens en fonction de leur caractère qu’elle comprenait aisément. Elle utilisait cette empathie au lycée, où elle avait quelques « copines ». Elle aimait jouer avec leurs émotions, savoir qu’elle contrôlait la situation. Elle connaissait ces filles par cœur. Si prévisibles. Elle était lassée de cet endroit. Tout ce qui le composait était fade, et l’air qu’elle respirait lui grattait le fond de la gorge.
Chapter Three : Gone, At Last.
Assise sur un banc de Central Park, Cora inspira un bon bol d’air frais. Le printemps s’était enfin installé sur New York, et les fleurs s’abandonnaient à la lumière du soleil, ouvraient leurs pétales aux abeilles, et délivraient ce qui faisait d’elles des beautés de la nature. Les yeux fermés, son petit sac collé contre sa cuisse, elle écoutait ce qui l’entourait. Les cyclistes qui faisaient le tour du parc, les joggeurs qui couraient au rythme de leur baladeur, les enfants qui embêtaient le grand-père en train de pêcher, la grand-mère qui donne des graines à une flopée de pigeons, l’aire de jeu rempli de rires, de cris et de larmes. Le vent essuyait sa joue avec une douceur qui semblait presque irréelle, embaumant les narines de la demoiselle d’une agréable odeur. Ici, c’était le Paradis. C’est alors que son portable sonna dans son sac. Elle sortit de ses pensées, et se pencha vers celui-ci.
- Oui, allô ? lança-t-elle.
- Lily, j’arrive dans une dizaine de minutes ! Excuse-moi, je suis pris dans les embouteillages, et ce chauffeur de taxi est un gros blaireau. – Quoi, qu’est-ce que tu r’gardes ? Oui, t’es un blaireau, même pas capable de te faufiler au milieu de deux voitures !- Donc je te dis à tout à l’heure, sœurette.
Alors que Cora s’apprêtait à répondre, elle entendit le traditionnel bip qui indiquait la fin de l’appel. Elle sourit légèrement. Jamais elle ne pourrait en vouloir à sa sœur. C’était elle qui l’avait accueilli dans son appartement lorsque Cora avait fui la maison des parents. C’était elle qui lui avait trouvé ce boulot de caissière dans la supérette à côté de chez elle. Elles vivaient maintenant ensemble depuis six mois. Six mois que Cora était libre. 18 ans, et déjà lancée dans la vie adulte. Cela lui plaisait, car elle avait besoin d’indépendance, besoin de faire ses propres choix, de réaliser les objectifs qu’elle se fixerait. Son emploi de caissière ne la satisfaisait pas trop, mais elle se disait qu’elle n’avait pas le choix. Elle avait été dans des écoles au niveau très bas durant tout ce temps, et s’estimait déjà heureuse de ne pas avoir emprunté le langage vulgaire des beaufs qui devaient encore pourrir entre deux murs poussiéreux du Queens. Sans diplôme, elle devait se jeter dans la gueule du loup. La vie active ne lui ouvrait pas grand les bras, mais elle était décidée à se faire de l’argent. Elle voulait faire de la photographie, et elle se donnerait coûte que coûte les moyens pour y parvenir ! Alors chaque jour elle souriait à une cliente agressive et pressée, à un vieillard qui cherchait ses yaourts bio, à un loser qui lui donnait son numéro sur un ticket de bus, à son patron qui lui gueulait tout le temps dessus. Elle ne tarderait pas à démissionner, puisqu’en plus, elle avait trouvé un autre job dans un magasin de prêt-à-porter. Un joli magasin qui lui rappelait les fameuses boutiques où elle avait toujours voulu aller. Maintenant, elle pourrait porter de beaux vêtements, bénéficierait des 20% accordés au personnel et mettrait des talons hauts. Elle voulait devenir une autre personne. Quelqu’un qui serait le dirigeant de sa vie, une personne qu’on regarde dans la rue, une personne qui intéresse. Elle sourit lorsqu’elle repensa à la façon dont elle avait « déposé » sa candidature. Une vendeuse avait eu un accident grave, et avait dû se faire à l’idée de finir sa vie assise dans un fauteuil roulant, à baver et manger de la purée de carottes. Elle avait alors entendu la responsable discuter avec une des vendeuses :
- Oh là là, j’ai appris que Rosie ne pourrait plus revenir ! Et les soldes qui arrivent ! Une catastrophe.
Cora n’avait pas réfléchi deux fois, et s’était plantée devant la responsable, habillée d’une petite robe élégante, arborant son plus beau sourire :
- Bonjour, excusez-moi, je n’ai pu m’empêcher d’entendre votre conversation. Tragique destin pour cette pauvre femme, n’est-ce pas ? Toujours est-il que j’ai cru comprendre que vous cherchiez une vendeuse ? Je travaille en tant que caissière à Little Market en ce moment, et je serais vraiment enchantée de rentrer dans un magasin de vêtements.
Les deux femmes avaient ouvert grand les yeux, choquée de cette intervention si amorale. Cora avait continué de sourire, ne voyant pas le problème, et la responsable s’était retrouvée gênée devant ce naturel. Elle lui avait proposé un rendez-vous ultérieur, d’abord pour se débarrasser de la demoiselle, puis s’était rendu compte que Cora devait vraiment en vouloir, pour oser braver les bonnes manières pour obtenir un travail. Le rendez-vous avait eu lieu, juste pour la forme, et la jeune femme avait été engagée. Il lui restait du coup, une semaine à tenir dans ce supermarché de bas étage.
La vie pouvait commencer, et elle se sentait heureuse. Quatre ans plus tard, des jobs à mi-temps supplémentaires, elle acquerrait son propre appartement, se lancerait dans la photographie, la chose qui lui plaisait vraiment depuis peu, prendrait des cours de haikido, et vivrait sa vie, tout simplement… Peut-être un peu trop simplement, d’ailleurs …
~ Définition de l'enfer pour le personnage : L’enfer ? Mmh… L’enfer pour Cora serait de retomber dans la pauvreté, de devoir abandonner tous ces biens par suite de dettes, ou d’une grosse perte d’argent. Elle est relativement proche de celui-ci, et envisage le pire dès qu’elle perd un billet de 20 dollars : la rue, les clochards, ses parents, le Queens… Brrr ! D’un autre côté, son argent ne lui servirait plus à rien si elle perdait sa sœur, qui est la personne la plus chère pour elle, maintenant qu’elles ont grandi !… Ce serait peut-être ceci le pire. Vivre sans elle.
~ Définition du paradis pour le personnage : Cora n’abandonne pas ses rêves de petite fille. Non, elle ne sera pas princesse, certes. Mais elle aimerait grimper les échelons sociaux et se hisser petit à petit en haut de la société influente new-yorkaise. Un pari pas facile à tenir, mais on pourrait vraiment appeler ça le Paradis ! Un Paradis symbolique, d’où elle regarderait avec dédain son pauvre passé. Elle ne perd pas espoir, car c’est ce qui la fait vivre évoluer.
~ Groupe : Hors-la-loi
~ Taux de criminalité et pourquoi : 10/100 ? Quelques excès de vitesse, prise deux fois en conduite en état d’ivresse (elle n’a plus de permis, la pauvre !), et un avertissement pour avoir été prise en train de consommer du cannabis, à une soirée ayant mal tourné.
Dernière édition par Cora Marshall** le Dim 20 Sep - 21:30, édité 2 fois |
|   | | | | Sujet: Re: I'm not Cora. Dim 20 Sep - 19:52 | |
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| | | | | | Sujet: Re: I'm not Cora. Dim 20 Sep - 20:07 | |
Bonjour, et bienvenue parmi nous
un administrateur viendra bientôt s'occuper de toi =)
Par contre chez moi, ton avatar n'apparait pas - je ne sais pas si c'est moi, juste te donner cette information. |
| | | | | | Sujet: Re: I'm not Cora. Dim 20 Sep - 20:46 | |
Merci !
Non, c'était un oubli de ma part  |
| | | | | | Sujet: Re: I'm not Cora. Dim 20 Sep - 21:04 | |
Re-bienvenue =)
Cash/Dale/Axel se chargera de ta validation, puisque c'est son PV =)
Amuse-toi bien sur le forum ! =D |
| | | | | | Sujet: Re: I'm not Cora. Dim 20 Sep - 21:10 | |
Bonsoir et bienvenue sur le forum =)
Jolie fiche, j'aime bien le style d'écriture. Par contre, j'en viens à penser qu'elle n'est pas encore finie n'est-ce pas ? Les quotas de lignes sont bons, mais j'avais espéré lire quelque chose sur la façon dont Cora en arrive à se faire recruter par la Mafia. |
| | | | | | Sujet: Re: I'm not Cora. Dim 20 Sep - 21:12 | |
Merci ! =)
En ce qui concerne la façon dont elle se fait recruter, j'en ai parlé dans l'exemple de RP. Peut-être que ce n'est pas l'endroit approprié ? Parce que j'avoue que j'avais pas d'inspiration pour l'exemple de RP, donc je me suis contenté du plus simple ^^ |
| | | | | | Sujet: Re: I'm not Cora. Dim 20 Sep - 21:23 | |
Au temps pour moi, voyant que je ne trouvais pas l'épisode recrutement dans l'histoire je n'ai pas cherché plus loin. C'était une excellente idée d'ailleurs En résumé : Validée, j'aime beaucoup la façon dont tu as cerné le personnage. Je grimpe un poil ton taux de criminalité dans le sens ou " indique d'une mafia " ca tape dans l'associasion de malfaiteurs =) Bon jeu ! PS : J'enlève les étoiles à ton nom, penses-y pour te connecter |
| | | | | | Sujet: Re: I'm not Cora. | |
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