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 Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]

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MessageSujet: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 0:35

Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] 019 Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] Icone_20
« L'avenir ressemble à une femme enceinte ; qui sait ce qu'elle mettra au jour ? »

11h30 - Appartement Laurens


    Crystel était dans la salle de bains depuis quelques minutes à présent, un test de grossesse en main. Le pourquoi du comment ? Quelques temps déjà qu'elle avait parfois des nausées, dont elle se plaignait bien souvent auprès de Clyde. Assez inquiété, le jeune homme avait terminé par lui proposer de faire un test de grossesse. La demoiselle était aussi apeurée que lui à cette idée et pourtant elle se retrouvait bien devant ce test, prête à le faire pour avoir une éventuelle réponse à ses nausées incessantes des derniers temps. Aujourd'hui, c'était Carnaval. Et ils avaient décidé de le fêter ensemble, en amoureux, à la fête foraine. Était-ce le meilleur moment pour effectuer ce test ? Crystel n'en savait rien, mais... Une fois fait, elle sortit de la pièce, retrouvant Clyde qui lui était assis sur le canapé, et qui se leva immédiatement, croyant qu'elle lui donnerait une réponse. « Il faut attendre quelques minutes chéri... »

    Quelques minutes. Minutes qui lui semblaient déjà une éternité. S'approchant de son prince charmant, elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres, lui confiant tout en plongeant son regard dans le sien. « J'ai aussi peur que toi mon amour. Mais tout se passera bien. »

    Elle savait aussi bien que lui qu'il avait peur. Peur d'être papa et de perdre sa liberté à laquelle il tenait tant. Mais aussi peur d'agir comme son père l'avait fait avec lui même quelques années plus tôt. Pour tout avouer, la demoiselle ne pensait pas Clyde capable d'un tel acte, qu'il avait bien trop subit pour le faire à son tour. Bien sûr qu'ils étaient encore jeunes pour devenir parents. Sans compter qu'ils n'étaient ensembles que depuis quatre mois. Quatre mois qui avaient toutefois suffit à notre jolie brune pour constater qu'il était celui dont elle avait besoin, celui qu'elle aimait et qu'elle aimerait toute une vie, tout simplement. Car après tout ils se connaissaient depuis des années et ne risqueraient pas de se quitter après tout ce qu'ils avaient vécu. Bien sûr qu'ils avaient connu des bas, mais n'oublions pas tout ces moments passés en amoureux à l'appartement chaque soir, ces sorties qu'ils avaient pu effectuer une fois que Crystel n'eut plus son plâtre à la jambe. Sans oublier cette toute première fois où ils avaient terminé par ne faire plus qu'un. Un souvenir encore ancré dans l'esprit de notre demoiselle. Voila pourquoi elle rassurait en ce jour son petit ami, dont les mains tremblaient naturellement à l'idée du résultat. « Regarde moi chéri. Ne panique pas, on s'en sortira tu le sais très bien. »

    Elle pouvait très bien parler, elle qui était aussi apeurée que lui à l'idée de voir la réponse du test. Si bien que les quelques minutes étaient déjà passées. « Prêt ? » A vrai dire elle n'attendit pas sa réponse, interposant entre eux le test de grossesse sur lequel ils purent lire un "pregnant" en toute lettre, accompagné d'un nombre de mois, qui n'était autre qu'un 4.

    « Je... Je suis enceinte! » Lui confia-t-elle, des larmes de joie coulant le long de ses joues. Malgré sa peur, Crystel était la plus heureuse du monde. Et pour cause, un petit être venant de son amour avec Clyde résidait depuis maintenant quatre mois dans son ventre. Seule la réaction du jeune homme restait à envisager et apeurait à nouveau notre jolie brune. Comment réagirait-il ? Préfèrerait-il faire comme si de rien était en la voyant si heureuse, lui confiant lui aussi sa joie ? Ou bien au contraire prendrait-il peur, la quitterait-il ? Beaucoup trop de possibilités s'offraient à la demoiselle, qui avait toujours le test dans les mains.





Dernière édition par Crystel N. Laurens le Lun 5 Avr - 16:20, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 1:20

    Assis sur le canapé au milieu du salon de Crystel, mon impatience transparaît parce que mon pied s’affole sur le plancher. Quatre mois que je vis ici, quatre moi que la ville a été dévastée, quatre mois qu’entre Laurens et moi c’est le pur bonheur, quatre mois à peu près que celle-ci souffre de nausées affreuses. Jusqu’à présent, on a encore trouvé aucune solution. La vieille je lui ai proposé de faire un test de grossesse, sait on jamais. Après tout cela correspond à peu près à notre premier rapport… Au fond de moi je prie pour que ce test soit négatif et qu’il ne s’agisse là que d’une intoxication à je ne sais pas trop quoi. Etre papa, moi ? Non, très peu pour moi merci. Ce n’est pas que je ne veux pas d’enfant, c’est simplement que je suis terrorisé par la simple idée d’en avoir un. Et si je devenais comme mon père ? Si je maltraitais ce petit. Je n’avais eu aucun exemple et étais donc persuadé que le jour où je deviendrai papa serait le jour le plus désastreux de ma vie. Et c’était bien évidemment sans compter les jours qui allaient suivre. J’avais terriblement peur et la seule personne qui avait la capacité de me rassurer sorti de la salle de bain, enfin. Je me levais d’un coup, attendant une réponse. Voulant connaître mon futur, notre futur. « Il faut attendre quelques minutes chéri... » Je soupire légèrement et l'accueil, elle et son baiser à bras ouverts

    C’était presque si je ne tremblais pas tellement j’étais effrayé. Un enfant ce n’est pas une décision qui se prend à la légère. Je veux dire par là qu’en général, la plupart du temps les gens décident d’avoir un enfant et quand ce n’est pas le cas les gens sont plus âgés et dans une situation plus stable que la mienne. Je ne m’en faisais pas pour Crystel question stabilité. Ou alors quand ils ont notre âge, ils se protégent ! Quel idiot j’avais pu faire ce soir là. J’aurais dû y penser avant, j’aurais dû réfléchir mais entraîner par mes ardeurs je n’avais eu d’yeux que pour ma douce. « J'ai aussi peur que toi mon amour. Mais tout se passera bien. » Je me demandais comment elle pouvait être aussi confiante, comme pouvait elle dire que tout se passerait bien… Mais elle avait peur, elle aussi. Autant que moi ? Sûrement pas. Je décidais de la prendre dans mes bras l’espace d’un instant comme pour me donner le courage pour résister à cette épreuve. Je ne serais plus jamais libre. Fini la moto, fini la course, pas la peine de trouver un appartement. Il n’était pas trop tard pour que le test soit négatif. Que se passera-t-il si il est positif… Ma vie ne serait pas un enfer, non mais je perdrais tout ce qui faisait ma vie, ou presque.

    Et si je devenais violent ? Et si un jour je frappais cet enfant ? Ou Crystel… Et si je me transformais en un monstre ? Et si je devenais alcoolique comme mon père ? J’avais tellement peur de devenir comme lui et mon beau-père. Ils étaient les seuls exemples que j’avais eus et ils n’avaient aucune chance d’être élu père de l’année. J’avais peur de blesser Crystel par un acte ou une parole maladroite, moi qui m’étais toujours sentie mal à l’aise avec des enfants. Même si cela faisait à peine quatre mois que nous étions ensemble, je ne voulais pas la blesser, d’aucune façon. Je tenais beaucoup trop à elle, depuis le jour où je l’avais rencontré d’ailleurs. Je savais qu’elle était celle que j’aimerais toujours, jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle. Je savais que la mamie grincheuse avec qui je prendrais mon petit déjeuner à quatre vingt ans ce sera elle, elle et aucune autre. Elle était mon unique, celle qui serait là pour toujours. Celle que j’attendrais sur l’autre rive si il existait un autre monde. « Promet moi simplement que ça ne changera rien entre nous. » C’était d’ailleurs ma plus grande crainte.

    J’avais déjà du mal à respirer, plus paniqué que la mère elle-même alors que c’était elle qui devrait porter l’enfant mais aussi accoucher. J’avais toujours trouvé le rôle du père insignifiant dans une grossesse. Mon regard s’abaissa sur mes mains tremblantes. « Regarde moi chéri. Ne panique pas, on s'en sortira tu le sais très bien. » Non, je ne savais rien à ce moment précis. J’étais mort de peur voilà tout, je n’arrivais même pas à réfléchir. J’avais peur de ce résultat qui influencerait le reste de notre journée. Non pas que je refuserais de partir pour la fête foraine mais j’aurais un peu au cœur, sans doute. Cela faisait presque un mois que Crystel avait choisi son costume de paon dans lequel elle était sublime. J’avais l’air ridicule dans mon costume de cow boy à côté d’elle. Je tentais un sourire, sans grand succès.

    « Prêt ? » J’aurais dû hurler que je ne voulais rien savoir, que j’avais peur et que s’en était trop pour moi. Sauf que Crystel n’avait pas attendu avant de lever ce maudit bout de plastique sous mon nez. Celui-ci affichait un fier « pregnant ! 4 ». Je crus pendant un instant que le sol allait s’effondrer. Dans cinq mois, au plus tard, nous allions être parents. OH MON DIEU ! Non, Clyde ne tombe pas dans les pommes. Il faut que tu sois fort, plus fort que ça ! Aller un peu de cran. « Je... Je suis enceinte! » Oui bah ça va j’avais remarqué, pas la peine dans remettre une couche. Mais la joie de la jeune femme me contamina étrangement. Elle avait les larmes aux yeux tellement elle était heureuse. Il faut dire que d’un côté j’étais également content d’avoir un petit bout de cette jeune femme si fabuleuse. Malgré mes doutes et mes angoisses je pris la demoiselle dans les bras déposant un doux baiser sur ses lèvres.

    Au fond de moi je me disais vraiment qu’il n’était pas le moment de cacher la joie de ma chère et tendre. Alors je la gardais dans mes bras avant de lui murmurer à l’oreille quelques mots. « Je t’aime Crystel. Comme je n’ai jamais aimé. Tu fais de moi le plus heureux des hommes. » Je l’embrassais dans le cou avant de me détacher de cette étreinte et de me mettre à genoux devant elle pour arriver au niveau de son ventre. « Toi, je t’aime déjà mon petit gars… ou ma petite princesse d’ailleurs ». Je me relevais et poser mes mains contre le ventre da la jeune femme. Je les fis même glisser sous le tissu pour sentir sa peau contre la mienne. Notre vie venait de prendre un tournant décisif, j’étais mort de peur et heureux, et je savais qu’il allait falloir se battre plus qu’auparavant pour y arriver.
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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 2:49


    Crystel savait pertinemment que Clyde n'était pas prêt pour être père. Et pourtant, elle espérait de lui une réaction positive si le test venait à leur annoncer que Crystel était bel et bien enceinte. Après tout pourquoi prendre peur ? Ils s'aimaient n'est-ce pas ? Alors pourquoi penser qu'ils ne seraient pas à la hauteur, bien qu'ils soient encore jeunes ? N'importe qui avec l'instinct une fois au contact d'un bébé, enfin... C'était bien souvent ce que l'on disait. Alors pourquoi pas eux ? Pourquoi pas Clyde ? Certes, le jeune homme avait connu un passé plutôt douloureux, mais était-ce une raison pour qu'il reproduise ce qu'avait fait son propre père avec son futur enfant ? A vrai dire, notre demoiselle savait pertinemment qu'il ne pourrait agir ainsi. Il était bien trop doux, bien trop précieux pour détruire son enfant comme l'avait détruit son père à l'époque. Le jeune homme ne pourrait de plus que craquer devant le visage d'un petit être qui leur ressemblerait et qui pour couronner le tout porterait son nom. Car il était de la tradition de faire porter le nom du père à l'enfant et ça n'était pas Crystel qui viendrait briser ce rituel. Elle serait même fière que leurs futurs enfants portent le nom de Dixon. Elle même serait fière de le porter s'il venait à le vouloir. Mais c'était encore une toute autre histoire, pour laquelle ils avaient encore amplement le temps. Quoi qu'il en soit ce fut après quelques minutes dans les bras de Clyde qu'il fut grand temps d'observer le résultat. « Promet moi simplement que ça ne changera rien entre nous. » « Je te le promets chéri. Tu sais très bien que rien ne changera jamais entre nous, quoi qu'il puisse arriver.»

    Clyde avait peur et cela se sentait. Et pour cause, ses mains tremblaient et l'expression de son visage le trahissait. Et pourtant, ce fut l'heure du résultat, alors qu'elle ne lui laissait même pas le temps de respirer, brisant leur étreinte afin d'entreposer entre eux le fameux test qui s'avéra... Positif. Là était la plus grande crainte du jeune homme, dont le visage se faisait soudainement pâle. Si bien que Crystel ne put s'empêcher de pleurer de joie malgré tout, à la fois apeurée mais surtout heureuse de l'évènement. Jamais ils n'avaient décidé de faire cet enfant, non. A vrai dire il n'était qu'une pure erreur, nos deux jeunes tourtereaux ayant simplement oublié de quoi se protéger lors de leur tout premier rapport. Mais Crystel ne le voyait pas ainsi. Elle voyait là le résultat de quatre mois d'amour partagé, qui donnerait naissance cinq mois plus tard à un petit bout de choux aussi beau que ses parents. Certes elle avait peur, peur de ne pas savoir comment s'y prendre, peur que Clyde soit lui même apeuré à l'idée d'avoir une petite crevette entre les bras. Et pourtant, elle était persuadée qu'ils pourraient s'en sortir. De toute façon, ils n'avaient pas vraiment le choix, le test indiquant que Crystel était bel et bien enceinte depuis quatre mois. Il était donc impossible à notre jeune couple de penser à un éventuel avortement.

    Crystel redoutait donc la réaction du jeune homme. Et autant avouer qu'elle fut tout aussi étonnée d'être enceinte, alors que Clyde la prenait dans ses bras, lui confiant quelques mots doux à l'oreille. « Je t’aime Crystel. Comme je n’ai jamais aimé. Tu fais de moi le plus heureux des hommes. » Les larmes ne firent que s'amplifier sur les joues de la demoiselle, qui fut la plus comblée de toute les futures mamans. Clyde avait peur, mais semblait prêt à affronter son destin, leur destin. Après tout qu'avaient-ils à perdre ? Ils s'étaient promis fidélité et Crystel lui avait promis de son côté que rien ne changerait entre eux. Alors tout allait parfaitement bien. Et alors que la demoiselle essuyait les larmes qui roulaient sur ses joues, Clyde se mit à hauteur de son ventre et une fois à genoux, confia quelques mots au futur petit être. « Toi, je t’aime déjà mon petit gars… ou ma petite princesse d’ailleurs ». Et alors que Clyde déposait ses mains contre le ventre de la demoiselle, encore plat mais bel et bien déjà assez tendu pour constater qu'elle était bel et bien enceinte, la demoiselle prit enfin la parole, chuchotant à son tour quelques mots à l'oreille de son prince, ou plutôt pouvons nous dire son cow-boy du jour. « Tu seras un papa merveilleux, je le sais mon ange. »

    Et alors qu'elle plongeait son regard dans le sien, elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres tout en fermant un instant les yeux. Jetant un coup d'oeil à l'horloge, elle lui confia à nouveau, un fin sourire au coin des lèvres. « Et si on faisait comme prévu ? Enfin... Sauf si tu es jaloux que ton futur petit être nous accompagne. » lui confia-t-elle, un sourire malicieux se dessinant sur son visage. Elle ne faisait là que le taquiner, tentant de le rassurer à la fois. « Prêt pour l'aventure mon cow-boy ? » Ne put s'empêcher d'ajouter la jolie brune, tout en se mordillant légèrement la lèvre inférieure, amusée de la situation.




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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 3:17

    Etre père ça voulait dire assumer tout un tas de chose. Il fallait pouvoir assurer question éducation. J’avais peur d’être un mauvais père comme le mien mais je savais simplement que je serais un père protecteur, trop protecteur et sûrement trop laxiste. Il fallait aussi assurer les finances du foyer. Sans travail ça allait être dur. Il était temps de trouver un job quel qu’il soit et ne pas essayer de trouver un local pour pouvoir ouvrir mon propre restaurant. On allait avoir besoin d’argent. L’appartement de Crystel ne contenait qu’une chambre, ça suffisait pour un couple comme nous mais maintenant qu’on allait avoir un enfant ça n’irait rapidement plus quand l’enfant serait devenu trop grand. Il faudrait donc déménager. Les rêves de restaurant s’envolaient en un claquement de doigt. Mais tant pis, sans doute l’occasion reviendrait un jour ou l’autre. Il ne me restait plus qu’à accepter l’offre de ce fast-food que m’avait proposé le service d’emplois m’avait proposé. Ce n’était pas une question d’amour. Si ce n’était que ça, alors nous aurions été les meilleurs parents du monde. Cet amour nous permettrait pourtant de surmonter les épreuves. Si je ne partais pas en courant tout de suite c’était simplement parce que je l’aimais. Elle était un peu pour moi comme un gâteau pour un enfant gourmand. « Je te le promets chéri. Tu sais très bien que rien ne changera jamais entre nous, quoi qu'il puisse arriver. » Je croyais chacun de ses mots, j’en étais convaincu. Jamais au grand jamais je ne la laisserais partir ou je ne lui ferais du mal, je ne voulais pas qu’elle parte. Passer ma vie à ses côtés me transcendait.

    Cet enfant allait être le premier petit enfant de mes parents. En effet aucun de mes frères ou sœurs n’avaient encore eu d’enfants, enfin aux dernières nouvelles qu’avait eu ma tante. Ce serait donc un Dixon, tout comme son père. Et pourquoi pas sa mère ? Certes ça ne faisait que quatre mois que nous étions réellement ensemble, mais je la connaissais plusieurs années à présent. Et je l’aimais. L’important était simplement de savoir si au fond de moi j’étais convaincu qu’il n’y aurait qu’elle à jamais. La réponse ? Un immense oui de bonheur. La demander en mariage et pourquoi pas. On allait bien être parents pourquoi pas mari et femme. J’aurais été fier qu’elle devienne une Dixon, qu’elle soit Madame Dixon, qu’elle soit ma famille, officiellement et face à tous. Parce qu’au fond elle était déjà ma famille depuis longtemps. C’était quoi un mariage ? Des petits fours, des beaux habits, des sourires en masse, une signature et une bague voilà. Nous l’avions déjà fait des dizaines de fois. Mais un mariage restait coûteux et il ne serait donc pas pour tout de suite. Sans doute le prix de la bague me repousserait rapidement.

    On aurait pu considérer notre nouvelle situation comme un accident mais je me refusais de désigner ainsi ce petit. Il n’était pas un accident, pas une erreur, mais le résultat d’un amour des plus purs. Il serait le trésor de nos vies. Certes si j’avais su, j’aurais sans doute mis un préservatif mais maintenant il fallait faire face, assumer nos actes. Je n’allais pas fuir devant ma future paternité. Je ne comptais pas la laisser, jamais. Quatre mois déjà que notre petit accident d’amour était dans le ventre de la jeune femme. Il en restait cinq. Cinq pour préparer son arrivée au mieux. Ma tante serait sans doute folle de joie, elle qui n’avait pas eu d’enfant. Cinq mois, c’était plutôt long, non ?

    Que nous restait il comme choix à part avancer, affronter ce qui allait se passer. Je n’étais pas prêt pour cette grossesse, cet enfant et tout ce qui allait suivre. Il fallait qu’on soit là l’un pour l’autre, même si j’étais mortifié. Elle tentait de me rassurer et je devais en faire autant, même si je devais pour ça cacher mes craintes les plus profondes. « Tu seras un papa merveilleux, je le sais mon ange. » Je ne pus m’empêcher de sourire. En réalité je me demandais comment elle pouvait être aussi sûre d’autant de choses. C’était un peu comme ces gens qui vous assurent à longueur de temps que tout ira bien. En fait, il n’en savait rien mais ils avaient assez confiance en eux pour assurer de telles choses mais ils n’en savaient rien, absolument rien. Et pourtant, j’avais envie de faire confiance à Crystel et à croire ce qu’elle me disait. Un papa merveilleux ? Vraiment. Nos regards se croisèrent et elle déposa un tendre baiser sur mes lèvres que je ne pus m’empêcher de prolonger quelques secondes de plus.

    « Et si on faisait comme prévu ? Enfin... Sauf si tu es jaloux que ton futur petit être nous accompagne. » Ce qu’on avait prévu ? Passer un déguisement et filer pour la fête foraine. Comme de grands enfants, en amoureux. Enfin, en famille puisque celui qui rythmerait notre vie d’ici cinq mois serait avec nous. « Si je suis extrêmement jaloux de ce petit bout de chou. Pourquoi devrait-il passer, en plus de quatre derniers mois, les cinq suivants près de toi à chaque seconde alors que j’en suis incapable ? Je saisis la demoiselle, la portant tel un prince charmant jusqu’à notre chambre où se trouvaient les costumes. Tout ça avait bien changé depuis le raz-de-marée. Crystel n’avait plus son plâtre alors que je gardais une légère cicatrice sur le mollet. Rapidement je passais mon costume et Laurens aussi. « Prêt pour l'aventure mon cow-boy ? » Elle eut alors droit à une imitation du cri des cow boy avec un large sourire amusé. Je m’approchais d’elle rapidement. « Mademoiselle il va falloir m’expliquer ce qu’un joli paon comme vous fait en ville tout seul ! »
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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 5 Avr - 16:19


    Côté finances, il fallait avouer que les premiers temps seraient durs. Car la paye de Crystel et le chômage de Clyde leur suffisait amplement pour vivre, mais à deux. Un petit bout de choux signifiait deux fois plus de dépenses. Car oui, il fallait bien les payer ces couches, ces biberons, vêtements et doudous en tout genre. Crystel savait pertinemment qu'elle deviendrait une mère poule, et qu'elle gâterait un maximum leur futur enfant. Mais pour pouvoir le faire, il leur fallait un minimum d'argent. Elle gagnait plutôt bien en tant que photographe professionnelle, mais cela ne serait sûrement pas suffisant. Après tout, ils pourraient bien se priver sur quelques petites choses n'est-ce pas ? Comme ces fois où ils se faisaient plaisir, achetant quelques DVD ou autres babioles pour décorer l'appartement. Certes c'était agréable de pouvoir se faire plaisir, mais il y avait un début et une fin à tout. Le futur petit être annonçait pour un temps la fin de ces petits plaisirs. Et cela faisait plutôt peur à la demoiselle, qui savait pertinemment que Clyde avait besoin de liberté et qu'il aimait toute ces petites sorties qu'ils se permettaient quand ils leur restait un peu d'argent. N'était-ce pas valable après tout ? D'ici cinq mois, ils auraient la chance d'avoir entre les bras la plus jolie de toute les petites crevettes du monde. Car, ne l'oublions pas, un enfant reste la grande fierté de ses parents et cela même si au fond il y a peut-être plus beau, plus craquant. En y repensant, ce petit ne pourrait qu'être beau. Et pour cause, ses parents l'étaient et formaient un magnifique petit couple. Mais le plus important, c'était qu'ils s'aimaient. Et c'était là toute la force. Cet amour était la raison pour laquelle ils avaient décidé de faire face à ce futur assez précipité, alors qu'ils auraient pu abandonner ce petit être en le faisant naître sous X, par exemple. A vrai dire Crystel n'en aurait jamais été capable, sachant que ce genre d'option finissait toujours par faire du mal à l'enfant quand il apprenait son adoption. Elle ne l'avait pas vécu, non, mais s'imaginait à quel point cette situation devait être troublante mais surtout déstabilisante.

    Crystel de son côté était déjà tata d'un joli petit garçon. Leur futur enfant ne serait donc pas le premier. Mais après tout, elle s'en fichait bien, du moment qu'il naisse en bonne santé et aussi beau que jamais. Et dire qu'ils allaient créer leur propre famille... Dire que d'ici cinq mois ils ne seraient plus deux mais bel et bien trois à l'appartement de la demoiselle. Après tout il était devenu l'appartement de Clyde aussi, lui qui vivait depuis quatre mois à ses côtés. C'était peu, mais assez pour rendre confiante la demoiselle qui avait une réelle confiance en son petit ami. Et pourtant, il lui cachait toute ces courses illégales... A croire que finalement ça n'était plus tellement de la confiance. Quoi qu'il en soit, elle n'en savait rien pour le moment, non rien, et c'était à vrai dire le mieux. Il était certain que le jour où Crystel l'apprendrait, elle demanderait à Clyde de faire des concessions. Car ça n'était pas avec un enfant entre les bras qu'il fallait jouer sa vie dans des courses tout à fait débiles et insensées. Peut-être était là sa passion, mais c'était une folle et incompréhensible passion, du moins aux yeux de la demoiselle. En y repensant, peut-être l'arrivée du petit bout de chou le calmerait, lui donnerait envie de s'évader ailleurs, mais surtout en dehors d'une voiture.

    Une chose était sûre et même certaine, Crystel était là pour soutenir Clyde. Elle avait peur certes, mais beaucoup moins que lui. Les hommes étaient souvent plus apeurés, enfin, c'est ce qu'on disait. Mais la demoiselle lui avait promis que rien ne changerait, et en y repensant, cette étape ne pourrait que les rapprocher. Ils se soutiendraient, se rassureraient et cela en attendant l'arrivée de la petite merveille. Mais revenons en à nos moutons. Ce fut donc suite à un long et tendre baiser que Crystel lui proposa de faire comme prévu et donc de se rendre à la fête foraine en amoureux. « Si je suis extrêmement jaloux de ce petit bout de chou. Pourquoi devrait-il passer, en plus de quatre derniers mois, les cinq suivants près de toi à chaque seconde alors que j’en suis incapable ?» « Dit toi qu'après tu l'auras tout à toi, enfin tu me le prêtera un peu hein dit moi ? » lui confia-t-elle tout en esquissant un léger rire. Son rire fut prolongé alors que Clyde imitait le cri habituel des cow-boy.

    « Mademoiselle il va falloir m’expliquer ce qu’un joli paon comme vous fait en ville tout seul ! » « Hum... Savez vous que vous êtes particulièrement sexy quand vous dites ça monsieur le cow boy ? » Ajouta-t-elle juste après lui, un sourire malicieux au coin des lèvres. S'approchant de son prince, elle passa à nouveau ses bras autour de son cou alors qu'elle ajoutait, continuant de le taquiner. «Si vous continuez je risquerais fort de ne plus vouloir aller à la fête foraine, mais bel et bien de rester ici après vous avoir capturé... » Et, décidément décidée à l'embêter jusqu'au bout, elle laissa un petit « Grrr... » s'échapper de ses lèvres entrouvertes.


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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeDim 18 Avr - 17:24

    Bien que j’avais peur de cette nouvelle, j’étais prêt à tous les sacrifices pour ce petit. Je savais, pour être l’aîné de mes frères et sœurs, qu’un enfant est très coûteux et a besoin de nombreuses choses. Nous n’avions qu’un revenu mais nous ne nous privions pas tellement. J’avais mis quelques centaines de dollars pour le jour où j’allais quitter l’appartement de Crystel. Il était à présent inimaginable que je la laisse seul et que j’aille habiter ailleurs. Ce n’était pas grand-chose mais c’était déjà ça, non ? Je savais qu’en cas de besoin ma tante pourrait toujours nous aider. Elle était toujours là pour moi et ça n’allait pas changer aujourd’hui. Je n’hésiterais sans doute pas à faire appel à elle si jamais nous en avions besoin. J’ignorais quelle serait la réaction de la demoiselle par rapport à cela mais on verrait si l’occasion se présentait. Je n’aimais pas tellement faire la manche mais avec un enfant avec nous, il ne fallait pas déconner non plus. J’étais prêt à travailler à MacDonald des heures durant si il le fallait pour qu’il ai la vie que je n’avais jamais eu. Je me moquais des sacrifices, des restrictions tant qu’elle était avec moi, et que ce petit chou nous accompagnait j’étais heureux. Pour la première fois de ma vie, j’étais heureux dans les bras de ma douce.

    Etre mis face au fait accompli ne me plaisait pas tellement mais à présent qu’elle était enceinte, et de quatre mois, il fallait faire face. Pas la peine de parler d’avortement avec moi. Je pouvais comprendre qu’on ai parfois recourt à cette solution mais je refusais de participer au meurtre de mon enfant. Le fait de laisser l’enfant à l’adoption ne me plaisait pas tellement non plus. Les souffrances qui finiraient par découler de ce geste seraient trop nombreuses et sans doute insupportables. Je n’arriverais jamais à regarder son petit ventre grossir de semaines en semaines, passer ma main dessus pour sentir un léger coup et finir par laisser l’enfant à d’autres. Cela me ferait trop de mal. Si ça avait été le choix de Crystel alors je ne sais pas ce que j’aurais fait. J’aurais sûrement essayé de la convaincre par tous les moyens de garder cet enfant ou du moins de me le laisser. Elever un enfant seul n’était pas chose aisé, je n’en doutais pas mais je savais changer des couches et nourrir un enfant. Après tout je m’étais élevé tout seul et le résultat n’était pas si affreux que ça, si ?

    Cacher mes courses des samedis soirs était nécessaire pour ne pas gâcher notre couple. Je savais quelle était la réaction des gens quand je leur annonçais que je mettais ma vie en jeu chaque semaine. Ils me pensaient inconscient, fou et parfois même suicidaire. Ça n’avait rien à voir. Pendant de longues années, la seule chose qui m’avait rendu en vie c’était d’être derrière un volant. Je n’avais que ça alors je me suis donné à fond. Et je suis devenu assez bon. Ça me permettait d’acheter du crack à l’époque où j’en avais besoin et ça m’a toujours donné un bon argent de poche. Je m’étais légèrement calmé depuis l’arrivée de Crystel dans ma vie amoureuse. Je ne voulais pas qu’elle se doute de quelque chose, je ne voulais pas la mettre en danger et je ne voulais pas faire d’elle une petite amie détruite par la mort de son petit ami. Je savais que l’arrivée de notre enfant me calmerait mais sans doute pas complètement. Si sa mère n’y était pas arrivée, je doutais que lui y parvienne. Sans doute la seule chose capable de me stopper était un accident, mais heureusement, j’avais toujours été épargné. Là c’est le moment où tout le monde dira que c’est grâce à Dieu, sauf que celui-ci semble avoir toujours voulu faire mumuse avec moi pour voir jusqu’à quel point je pouvais supporter la douleur.

    « Dit toi qu'après tu l'auras tout à toi, enfin tu me le prêtera un peu hein dit moi ? » Je ne pus m’empêcher de joindre mon rire au sien. Je m’approchais doucement d’elle pour déposer un baiser sur son front. « Rêve toujours, une fois qu’il est né, je le garde pendant neuf mois rien que pour moi. Après ça on verra bien… » Je lui souris largement. J’avais réellement envie que ces cinq mois restant passent à la vitesse grand V. Je voulais la voir avec un petit dans les bras, avec notre petit dans les bras. « Hum... Savez vous que vous êtes particulièrement sexy quand vous dites ça monsieur le cow boy ? » Avant que je n’ai le temps de répondre elle s’approcha de moi et passa son bras sur mes épaules. J’affichais un large sourire, comme toujours lorsqu’elle était près de moi. « Enfin, voyons mademoiselle le paon, je suis toujours terriblement sexy… Tout le monde sait ça, non ? » J’avais toujours ce même sourire alors que mes lèvres gagnèrent les siennes avec tendresse. [color=salmon «Si vous continuez je risquerais fort de ne plus vouloir aller à la fête foraine, mais bel et bien de rester ici après vous avoir capturé... »[/color] Je souris largement. On aurait pu rester ici, je ne m’en serais d’ailleurs pas plein du tout mais je voulais aller à la fête foraine. J’en avais terriblement envie, surtout après ce qu’elle venait de dire mais on aurait tout notre temps une fois rentrés. Carnaval n’était qu’une fois par an et l’année prochaine ne serions déjà trois. Je lui avais promis et je tiens toujours mes paroles. « Personne ne capture un cowboy. Et c’est moi qui vous kidnappe jusqu’à la fête foraine, sublime jeune femme. » Je saisis sa main et l’entraînais jusqu’à l’entrée. Reposés deux casques sur le meuble. Nous avions prévu d’y aller en moto, notre moyen de transport mais avec ce petit dans le ventre je n’étais pas tellement rassuré et préférais largement prendre un taxi. Je me tournais vers elle sourire aux lèvre. « Je préfère qu’on prenne un taxi… On ne sait jamais, une moto c’est beaucoup moins sûr, un accident est si vite arrivé et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose, surtout pas maintenant. Je t’aime Crystel. » Je la pris dans mes bras un instant de plus avant de sortir de l’appartement, elle ferma la porte pendant que je téléphonais à l’un de mes amis chauffeur de taxi. Il serait impossible d’en trouver un de libre aujourd’hui, même à cette heure. Heureusement, il me devait un service ! Lorsque l’on arriva en bas, il ne nous fallut pas attendre plus de quelques secondes quand il arriva. J’ouvris la porte à la jeune femme. « Après vous ma belle. » Une fois tous les deux assis, je posais ma main sur sa cuisse et indiquait notre destination au chauffeur.
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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeDim 18 Avr - 18:06


    Crystel aimait profondément Clyde et le connaissait assez pour savoir qu'il serait un bon père. Bien sûr qu'il y avait des risques de reproduire ce qu'avait fait son paternel avec lui à l'époque où il n'était encore qu'un enfant. Mais la demoiselle n'y croyait pas franchement. Car après tout, il n'avait jamais frappé ou bien levé la main sur sa petite amie n'est-ce pas ? Son père l'avait fait lui. Preuve qu'il n'était pas prêt de faire subir à leur enfant ce que lui même avait enduré durant de nombreuses années, tout comme la femme qui lui avait donné la vie. A présent, une nouvelle vie s'ouvrait à eux. Un peu plus vite que prévu, certes, mais ils semblaient heureux de la nouvelle, bien qu'une pointe de peur s'était emparé du jeune homme sur le moment, réaction tout à fait normale. Crystel avait un bon job, une très bonne place et son patron lui donnait bien souvent des primes. Elle avait donc un peu d'argent de côté, qui leur permettrait de subvenir aux besoins incessants de leur futur enfant. Car il était inévitable qu'un bébé ai besoin de toutes sortes de choses, comme des couches par exemple, ou bien des vêtements, qui doivent être changés régulièrement du fait qu'il puisse grandir. Quoi qu'il en soit, la jolie brune n'avait aucune peur concernant cette arrivée. Elle était même très pressée. Pressée de pouvoir entendre ces premiers pleurs à son arrivée, puis de le prendre dans ses bras, la main dans celle de Clyde. Pressée de pouvoir passer de tendres moments en famille. Pressée tout simplement d'être mère.

    Crystel n'avait pensé une seule seconde à l'avortement. Et pour cause, elle était totalement contre. Bien sûr qu'une demoiselle de 15 ans n'avait l'âge pour penser à un enfant, et qu'il était alors nécessaire d'y penser. Mais maintenant que Crystel avait une vingtaine d'années, elle ne comptait pas laisser mourir cet enfant, leur enfant. Il ne fallait pas oublier qu'elle aimait Clyde et qu'ils étaient bien trop liés pour perdre un tel bonheur. Elle savait au fond d'elle qu'il était l'homme de sa vie, quoi qu'il puisse arriver. Et elle voulait qu'il le soit, tout simplement. Plusieurs années qu'elle le connaissait, et plusieurs années que ses sentiments s'étaient amplifiés, atteignant quasiment un maximum à ce jour. L'annonce d'une grossesse ne pouvait que prouver et officialiser leur amour. Ils étaient voués à être de bons parents, oui. Car ils avaient tout pour lui apporter le bonheur. La tendresse, le soutien, mais surtout l'amour.

    Un seul problème s'avérait conséquent sur leur relation. Les courses illégales du jeune homme. Clyde ne lui avait jamais rien dit, pour la protéger. Et ça n'était pas maintenant qu'il se confierait, maintenant qu'elle était enceinte, et que leur enfant serait en danger lui aussi si le secret venait à se savoir. Car n'importe conducteur était capable de s'en prendre à la demoiselle s'il en voulait à Clyde. C'était purement bête, purement cruel certes, mais c'était la réalité. Alors le jeune homme continuait, par passion, peut-être finalement par drogue, sans même en parler à sa belle. Et pourtant, il avait diminué ses courses depuis qu'il était avec elle. Il était parfois obligé de lui mentir quand il rentrait un peu tard, lui confiant qu'il avait eu tel ou tel problème à régler. Et Crystel, lui faisant confiance, l'avait toujours cru. Mais n'en oublions pas notre situation. Ils étaient là, en amoureux, imaginant déjà la suite, les premiers mois de leur futur enfant. « Rêve toujours, une fois qu’il est né, je le garde pendant neuf mois rien que pour moi. Après ça on verra bien… ». « Fais attention, je risquerais d'être jalouse si tu fais ça... » lui confia-t-elle à son tour, un fin sourire malicieux s'emparant de son visage.

    « Enfin, voyons mademoiselle le paon, je suis toujours terriblement sexy… Tout le monde sait ça, non ? ». Et alors qu'un rire s'échappait des lèvres de boucle brune, elle lui confia, amusée.
    « Vos chevilles se portent bien j'espère monsieur le cow-boy ? Non parce que je pourrais m'inquiéter si ça n'est pas le cas. ». Tout n'était que taquinerie et à vrai dire, Crystel aimait la situation qui était souvent la même entre eux mais qui ne l'avait et ne la lasserait jamais. Ce fut cette fois ci un tendre baiser qui les rapprocha, alors qu'ils reprenaient la conversation. « Personne ne capture un cowboy. Et c’est moi qui vous kidnappe jusqu’à la fête foraine, sublime jeune femme. »

    Ce fut donc l'heure de se rendre à la fête foraine, comme ils l'avaient prévu. Puis une fois vers l'entrée, il préféra changer un peu le programme pour s'y rendre. « Je préfère qu’on prenne un taxi… On ne sait jamais, une moto c’est beaucoup moins sûr, un accident est si vite arrivé et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose, surtout pas maintenant. Je t’aime Crystel. »
    « Je comprends pour la moto chéri mais... Tu sais, je ne suis pas une handicapée pour autant hein ? » ajouta-t-elle en souriant. Elle voulait lui faire comprendre par là qu'elle ne voulait pas qu'il s'occupe de tout non plus pour les prochains mois, elle qui était une vraie pile électrique de nature. Puis, s'approchant de son oreille, elle lui sussurra. « Moi aussi je t'aime mon amour. ». Par chance, un ami taxi devait à Clyde un service. Si bien qu'ils furent dans le fameux taxi quelques minutes plus tard, Crystel déposant sa main sur celle de Clyde, qui était sur sa cuisse. « Pas de bêtises dans ma voiture les tourtereaux hein! Mais dit moi Clyde, tu ne m'avais pas dit que ta copine était aussi jolie! » leur confia le fameux chauffeur pour embêter son ami.

    Une fois à destination, Clyde aida la demoiselle à sortir du taxi, alors qu'elle remerciait son ami. La fête foraine s'offrait alors à eux. Grande roue, manèges à sensations, tirs à la carabine. Tiens, tirs à la carabine... Autant vous avouer que cela donna quelques idées à notre demoiselle. « Et si mon cow-boy me montrait qu'il était un homme en tirant à la carabine et en gagnant le tout premier nounours de son futur bébé ? » lui proposa-t-elle en souriant, déposant un tendre baiser sur ses lèvres.




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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeDim 18 Avr - 23:33

    Une chose était sûre. Entre Crystel et moi ça ne pourrait pas se finir comme ça. on se connaissait depuis plusieurs années et on ne pourrait pas se quitter comme ça, pas sur un coup de tête. Et après tout, pourquoi tout devait se finir un jour. Avant d’être ensemble nous étions amis mais surtout notre histoire était la plus douce qu’on puisse avoir. En quatre mois nous n’avions connu aucune dispute. J’étais le plus heureux. Comment pourrions nous en venir à nous séparer alors que j’étais l’homme le plus amoureux, le plus comblé. Je n’aurais jamais pensé pouvoir être aussi heureux qu’à ses côtés. C’était niais, sans doute, mais elle me rendait heureuse. Je ressemblais à ces types à la télé dans les soaps télévisés qui étaient destinés aux ménagères de cinquante ans, histoire de les faire rêver. Mais pour moi ce rêve était réalité. Je ne voyais l’avenir qu’en plus beau. Cet enfant allait nous unir, nous allions être une famille. Celle que je n’avais jamais eue. La mienne ressemblait à un vrai chaos alors j’avais, très jeune, décidé de fonder la mienne et celle-ci devrait être parfaite du genre Petite Maison dans La Prairie. Je ne voulais pas d’à peu près, je voulais de l’amour, quelqu’un toujours là pour moi et surtout je ne voulais pas suivre ni l’exemple de mon beau-père ni celui de mon père. Je voulais être le meilleur des compagnons, des amis, et des amants. Je ne voulais pas qu’elle me quitte, jamais. Incroyable, hein ? Moi le type d’ordinaire si solitaire ne voulait plus qu’une jeune femme ne le quitte. J’avais autrefois peur d’une chose : après ma mort personne ne se souviendrait de moi, personne ne me regretterait. Crystel avait effacé cette peur de ma vie. Je comptais pour quelqu’un, enfin. C’était ça l’amour...
    Si même un type solitaire comme moi arrivait à trouver l’amour de sa vie, tout le monde pouvait y arriver. Quoi qu’il se passe je pouvais compter sur elle, quoi qu’il se passe lorsque je plongeais mon regard dans le sien, je me sentais bien, soulagé. Le ciel pouvait bien me tomber sur la tête, si Crystel me tenait la main, tout irait bien. J’aurais pu déplacer des montagnes pour elle, pour son sourire. Quand j’étais coincé dans les foutus bouchons de la ville, sur le point de craquer, je pensais à elle et là tout devenait calme. J’avais envie de la retrouver chaque soir un peu plus. Je l’aimais tellement, il aurait fallu inventer des mots pour lui dire, pour lui faire comprendre. Je savais que notre amour vivrait même après notre mort. Je ne voulais jamais aimer à la façon de mon père. Jamais il ne devait y avoir aucune violence. Je n’aimais pas lui mentir, je n’aimais pas lui cacher l’homme que j’étais derrière le volant de ma nouvelle Austin. Ce n’était pas moi, ce n’était pas Clyde, c’était simplement Le British, ce type qui conduisait avec une gitane et qui était bon, très bon même. Peut-être que cet enfant annonçait la fin des mensonges après tout. « Fais attention, je risquerais d'être jalouse si tu fais ça... » Je souris légèrement. « Jaloux de qui ? De lui ou de moi ? » Elle se mit à rire. Ce simple son suffisait à élargir mon sourire. J’adorais la faire rire, la rendre heureuse en fait. J’aimais aussi ce genre de conversation que nous avions. « Vos chevilles se portent bien j'espère monsieur le cow-boy ? Non parce que je pourrais m'inquiéter si ça n'est pas le cas. » Nous étions de réels amis avant quoi que ce soit. Nous nous connaissions si bien qu’il n’y avait aucun problème entre nous. « Ne vous inquiétez pas pour mes chevilles ! Elles vont très bien… Et puis je suis sûr que vous n’alliez pas me contre dire. »

    Nous étions à présent dans l’entrée, prêt à filer nous amuser. « Je comprends pour la moto chéri mais... Tu sais, je ne suis pas une handicapée pour autant hein ? » Je souris. Je savais pourquoi elle disait ça. Lorsqu’elle s’était cassée la jambe je lui avais interdis, ou presque, de sortir, je ne voulais simplement pas qu’elle prenne de risque fou. Je voulais que tout aille bien, j’étais protecteur et ce depuis toujours, ce n’était pas elle qui allait me changer. Je comprenais pas contre que celui puisse l’agacer à force. « Je sais chérie mais si il arrivait quelque chose sur la moto, à cause de moi je m’en voudrais. Je te promets que je ne serais pas comme les derniers mois maintenant que t’es enceinte. » Enceinte… Ce mot résonna dans mon esprit une nouvelle fois, laissant se dessiner un sourire sur mes lèvres. J’allais être papa. « Moi aussi je t'aime mon amour. » Le papa d’un enfant qui aurait la mère la plus merveilleuse, la plus douce, la plus fantastique. Je n’avais qu’une hâte, la voir avec notre petit dans les bras.

    Assis dans le taxi je n’avais d’yeux que pour elle, comme toujours. Je caressais doucement sa main qu’elle avait déposé sur la mienne. « Pas de bêtises dans ma voiture les tourtereaux hein! Mais dit moi Clyde, tu ne m'avais pas dit que ta copine était aussi jolie ! » Jason, Jason, Jason… Heureusement que je le connaissais aussi bien. Je l’avais rencontré dans ce lycée craignosse où ma tante m’avait inscrit pendant quelques semaines. Il s’était d’ailleurs fait la malle avant moi. « Jay si je te l’ai pas dit, c’est parce que t’aurais essayé de me la voler… » « Dis pas n’importe quoi… Je te l’aurais pas voler, elle serait partie d’elle-même, une si belle jeune femme… » « On t’a jamais dit qu’on draguait pas les copines de ses amis… » Il y avait toujours eu cette forme de rivalité entre lui et moi. Il fut une époque où je ne l’appréciais pas. Il avait osé draguer celle que je pensais être mon âme sœur et qui en fait, n’était rien d’autre qu’une traînée. Je lui souris et le remerciai lorsqu’on fut arrivés.

    J’attrapais aussitôt la main de ma belle. Il n’y avait pas grand monde à une heure pareille, heureusement. Il y avait quelques stands de tirs et la jeune femme s’arrêta devant l’un d’eux. « Et si mon cow-boy me montrait qu'il était un homme en tirant à la carabine et en gagnant le tout premier nounours de son futur bébé ? » Mauvaise idée, mauvaise idée, mauvaise idée… Je tirais depuis mes quinze ans et ce n’était pas pour aller à la chasse, vous pouvez en être sûr. J’avais peur des questions qui arriveraient ensuite. Mais elle savait comment me convaincre, ses lèvres contre les miennes. Je souris, répondant avec douceur. « Allons y ! Première peluche pour nous petit chou, il lui faut la plus grosse ! » Ma main dans la sienne, je finis par l’entraîner jusqu’au bord du stand. L’homme qui le tenait me tendit une carabine, chargée. Des balles réelles ou des billes, c’était la même chose. Je pris une rythme clame et lent, expirant profondément. Les coups se suivirent à chaque expiration. En plein dans le mille les amis, à nous la grosse peluche encombrante ! Je me tournais vers la jeune femme. « Qu’est ce que tu préfères ? Le gros panda ou le nounours bleu qui ressemble à un mélange entre un télétubbies et un Bisounours ? » Et intérieurement, je priais pour qu’elle ne me demande pas où j’avais appris à tirer comme ça et surtout pourquoi.


Dernière édition par Clyde J. Dixon le Lun 19 Avr - 2:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 19 Avr - 1:40


    Et dire que quelques mois auparavant ils n'étaient encore que de très bons amis, peut-être même les meilleurs du monde entier. Le genre de meilleurs amis qui passaient leurs temps à se taquiner, à s'inviter dans un bar, pour simplement discuter des nouveautés, s'entraider si besoin. A présent, ils étaient en couple et bientôt de futurs parents. Serait-ce une petite fille, ou bien un petit garçon ? A vrai dire Crystel s'en fichait bien, du moment que leur futur bébé serait en bonne santé. N'était-ce pas là le principal ? Une chose était sûre, Crystel comptait prendre soin d'elle pour les prochains mois, afin de chérir d'avance leur enfant. Cela voulait bien sûr dire arrêter de boire de l'alcool. Il était rare que Crystel en consomme certes, mais il lui arrivait pour un apéro par exemple d'en boire. Il lui faudrait également se calmer pour les prochains mois, elle qui était une vraie pile électrique, qui ne pouvait rester en place plus de deux minutes. Tout ne serait qu'un moment d'adaptation. Qui ne pouvait faire que du bien au futur petit être. Crystel ne se priverait pas pour autant de sortir, de se rendre au restaurant en compagnie de Clyde comme ils le faisaient quasiment une fois par mois. Il ne fallait pas oublier non plus les économies, qu'il faudrait faire pour subvenir aux futurs besoins de leur bébé, mais aussi ce lit, ces vêtements, ces biberons qu'il faudrait acheter à l'avance pour tout avoir sous la main une fois leur petite perle née. Il leur restait pas mal de temps en y repensant, mais tout passerait sûrement plus vite qu'ils ne l'espéraient. Quoi qu'il en soit ils étaient liés, à jamais, pour toujours. D'une part par leur amour, d'une autre par ce petit être que gardait bien au chaud la demoiselle en attendant les neuf fameux mois tant attendus.

    Clyde et Crystel s'étaient donc bien trouvés. Et n'étaient pas prêt de se quitter. Après tout ce qu'ils avaient surmonté, notamment les deux vagues qui avaient ravagé la ville, il était impossible qu'un de nos deux tourtereaux ai l'envie de tout plaquer, d'aller voir ailleurs. A vrai dire Crystel n'en voyait pas l'intérêt. Pourquoi aller voir ailleurs alors qu'elle trouvait tout ce dont elle avait besoin auprès de lui ? Il était doux, agréable, drôle, beau, et en plus de tout ça il était tout simplement... Futur papa. Ils avaient tout pour être heureux n'est-ce pas ? Mais ne dit-on pas que les obstacles arrivent un jour ou l'autre ? La jolie brune savait pertinemment que tous les jours passés en couple ne seraient pas toujours roses, mais elle était prête à affronter ceux qui seraient noirs. Ces points négatifs ne pourraient les rendre que plus soudés après tout. Cependant, Crystel se doutait bien qu'ils n'arriveraient pas durant les prochains mois, sachant qu'étant enceinte, ça n'était pas le moment à choisir pour se brouiller. Pourquoi y penser après tout, jusqu'ici tout avait été à merveille. Alors pourquoi pas rester sur cette voie ? « Jaloux de qui ? De lui ou de moi ? » « Jalouse qu'il t'ai à lui tout seul et que tu l'ai toi même à toi tout seul... » lui répondit-elle en riant de plus belle.

    Ce fut alors le moment de faire comprendre à Clyde que tout irait bien et que même avec quelques kilos de plus, Crystel n'en serait pas pour autant invalide. Car en y repensant beaucoup de femmes enceintes se faisaient porter pâles après quelques mois à peine de grossesse. Crystel savait pertinemment qu'elle ne serait pas ce genre de femme, et qu'elle comptait bien encore embêter son patron le plus longtemps possible. Bien sûr qu'elle devrait entamer une pause à quelques mois de l'arrivée du bébé, mais tant que tout irait bien, elle ne cesserait son activité. « Je sais chérie mais si il arrivait quelque chose sur la moto, à cause de moi je m’en voudrais. Je te promets que je ne serais pas comme les derniers mois maintenant que t’es enceinte. »
    « Il ne m'arrivera jamais rien. Et pour cause, tu me protèges, tu nous protèges cent fois plus qu'un vrai garde du corps chéri. » lui répondit-elle avec un sourire malicieux et à la fois sincère. C'était tellement étrange d'employer le "nous" pour la qualifier elle et le bébé qu'elle portait. Mais c'était tellement agréable au fond.

    Le voyage fut donc agréable, en compagnie de ce fameux Jason qui se fit des plus blagueurs, alors que Clyde lui conseillait de ne pas lui voler sa petite amie. Après tout ce Jason pouvait toujours essayer, il serait grandement déçu. Car notre demoiselle était bien trop amoureuse pour aller voir ailleurs. Ce fut donc une fois à destination que la demoiselle conseilla à Clyde de tirer à la carabine, afin d'acheter la toute première peluche du futur bébé. Le jeune homme fut en possession d'une carabine quelques minutes plus tard et réussit à tout rafler, obtenant le droit de choisir entre les deux plus grosses peluches, Crystel souriant comme jamais. « Qu’est ce que tu préfères ? Le gros panda ou le nounours bleu qui ressemble à un mélange entre un télétubbies et un Bisounours ? »
    « Hum... Le panda me plaît bien, pas toi ? » lui confia-t-elle, sur la pointe des pieds, la tête déposée sur l'épaule de son prince charmant. Et alors que le forain décrochait la fameuse peluche, la demoiselle lui confia. « On peut vous la laisser le temps de faire un tour ? ». La proposition fut acceptée, alors que nos deux jeunes tourtereaux repartaient main dans la main, Crystel lui confiant sans même se douter de quoi que ce soit. «Et bien dit moi chéri, tu as des talents cachés. »

    Ce fut alors l'heure de se retrouver devant la grande roue. Et alors qu'elle voyait dans le regard de Clyde un non catégorique, lui qui ne semblait pas partant ou du moins qui n'avait pas confiance en cette roue.
    « Allez s'il te plaît chéri... » lui confia-t-elle, le suppliant de son regard irrésistible. « Je suis sûre que ton futur enfant en a autant envie que ta petite amie... » termina-t-elle par ajouter, étant sûre de le faire craquer pour de bon.

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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 19 Avr - 3:24

    Tout allait très vite ces derniers mois entre Crystel et moi. Tout s’accélérait étrangement. Je me rappelais encore du soir où je l’avais ramassé dans cette rue à moitié saoule et du lendemain où elle m’avait traité de gros pervers, pour faire simple. Mais aussi de ce soir où on avait décidé de fêter sa promotion et où je m’étais fait passé par son petit ami. Il faut dire que j’avais été complètement troublé ce soir-là et puis était arrivé le raz-de-marée. Il avait fallu une catastrophe naturelle et des centaines de morts pour que notre amour éclate au grand jour. Ce jour là j’avais décidé de lui avouer que je ressentais plus que de la simple amitié pour elle. J’en avais assez de jouer ce petit jeu, je ne voulais pas faire semblant un jour de plus. Je voulais vivre cette histoire en toute liberté, ne plus avoir à n’être plus que son ami. Dès le premier soir je l’avais trouvé ravissante mais bien trop ivre. Et puis plus j’avais appris à la connaître, plus j’en étais tombé amoureux. Elle était l’un des rares demoiselles qui ne m’insupportaient pas, elle n’était pas centrée sur elle, sur son physique, elle était merveilleuse, tout simplement. On nous charriait souvent, pensant que nous étions un couple. Il est vrai que même avant de sortir avec elle nous étions du genre taquin l’un en vers l’autre. Ce genre de réflexions ne m’avait jamais plus dérangé que ça puisqu’elle avait la même réaction que moi. A présent que nous étions ensemble plus personne ne nous demandait si nous étions ensemble. Pourquoi ? Parce que nous ne nous quittions pas un seul instant. Toujours la même de l’un dans celle de l’autre. Notre histoire avait toujours été plus que câline même avant qu’on couche ensemble. J’aimais être dans ses bras et inversement. Mon rire rejoins le sien lorsqu’elle dit qu’elle serait aussi jalouse de notre enfant que de moi si je le gardais pour moi pendant neuf long mois. Au fond, j’étais un peu jaloux d’elle. Elle aurait ce lien unique d’une mère à son enfant dont le père était privé, comme si il n’avait pas de réelle place dans la grossesse de sa princesse. Je ne comptais pas agir ainsi. J’allais prendre ma place même si c’était de façon très simple. Je comptais bien prendre soin de ma belle et de ce petit, même avant sa naissance. « Il ne m'arrivera jamais rien. Et pour cause, tu me protèges, tu nous protèges cent fois plus qu'un vrai garde du corps chéri. » Je ne voulais pas que cette situation la gêne mais après son sourire malicieux je fus légèrement soulagé. Je m’en voulais légèrement d’être toujours aussi protecteur mais je n’y pouvais rien, d’ailleurs si je ne l’avais pas été le soir de notre rencontre alors nous ne serions sans doute pas ensemble à cette heure-ci. Elle n’était pas le genre de demoiselle que j’accostais en pleine rue comme le faisait beaucoup de personne de moi âge. J’avoue que je suis un peu handicapé des sentiments mais personne ne m’avait aimé enfant, personne ne m’avait donné un réel amour à part Crystel et ma tante. Ce « nous » largement appuyé me fit sourire. Voilà qui allait officialiser notre famille.

    Jason était peut-être un dragueur indéniable, il connaissait certaines limites. Il savait que si il touchait à un cheveux de Crystel je serais capable de lui arracher les yeux. Il n’était pas suicidaire et puis de toute façon, je doute qu’elle soit son genre. Il savait pour mes courses automobiles et j’appréciais qu’il garde le silence. J’avais confiance en lui, je savais qu’il ne me trahirais pas, qu’il ne dirait rien même sous la torture et inversement. Le tir à la carabine fut chose aisée pour moi. Mon cousin m’avait appris à tirer alors que je n’avais que quinze ans. On tirait sur des canettes au fond de son jardin. Et on a changé de cible. Il fallait bien se défendre contre les autres gangs de la ville anglaise. Là-bas tout n’était que violence et il n’était pas rare que je rentre amoché à la maison. Ça avait au moins l’avantage de cacher les coups de mon beau-père. « Hum... Le panda me plaît bien, pas toi ? » Pour toute réponse, j’hochais la tête. L’autre avait plutôt une tête étrange et puis un panda c’est tout mignon, non ? Elle demanda à ce qu’on nous garde notre trophée le temps qu’on s’amuse un peu. L’homme accepta sans qu’on ai à insister. Main dans la main, nous étions repartis dans notre marche. Je souriais étrangement, n’arrivant pas à m’arrêter. Etre papa. C’était fantastique. [color=salmon] «Et bien dit moi chéri, tu as des talents cachés. »[/colo] Et voilà. J’aurais dû rater toutes les boites au moins je n’aurais pas eu à lui expliquer que j’avais appris à tirer au cas où je me faisais attaquer par une bande d’un autre quartier. Je ne voulais pourtant pas lui mentir pour autant. New York était une ville dangereuse, elle ne devrait pas être étonnée de voir que tout le monde a son côté noir. « Hum… Ouais. J’ai appris à tirer à l’âge de quinze ans, mon cousin. On voulait s’amuser et puis on faisait pas mal de conneries que je ne laisserais pas faire à notre enfant. »

    Sans que je ne m’en aperçoive vraiment, elle nous avait traîné jusqu’à la grande roue. Hors de question que je monte là dedans. Je suis persuadé que ces cabines ne seront jamais assez solides pour me porter en hauteur. « Allez s'il te plaît chéri... » Si elle voulait qu’on se retrouve coincés là haut, pas de problème. J’étais sûr que le mécanisme allait se bloquer et qu’on serait coincé tout en haut. Je m’apprêtais à dire un non alors qu’elle se remit à parler. « Je suis sûre que ton futur enfant en a autant envie que ta petite amie... » Je levais les yeux au ciel avant de l’emmener dans la courte file d’attente. Elle savait vraiment comme me faire craquer. Je l’embrassais attendant que ce soit notre tour de monter. « Tu sais que tu es horrible future maman. C’est pas juste d’utiliser notre enfant comme argument pour me faire monter dans un truc qui va s’arrêter une fois en haut. » Le type chargé de nous faire monter me rassura. Il pouvait bien me dire ce qu’il voulait, j’en avais rien à faire. Je marchais derrière elle la laissant monter en premier. Une fois assis, je passais une main autour de ses épaules.
    La roue démarra doucement, nous dévoilant une vue superbe. Je trouvais ça sublime. On était presque arrivé au sommet quand la machine s’ébranla pour se bloquer. Panne de je sais pas trop quoi. « Qu’est ce que j’avais dit ? On est coincé ! » Je la regardais, souriant et rejoins ses lèvres avec douceur et tendresse. « Ne me laisse jamais Crystel, jamais… Ou je ne suis plus rien.
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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 19 Avr - 12:32


    Et dire qu'il l'avait découverte pour la toute première fois saoule, devant une boîte de nuit du centre-ville. Ce soir là, il aurait très bien pu la laisser sur le trottoir, elle et son état déplorable. Mais, comme si le destin avait décidé de croiser enfin leurs chemins, il la prit dans ses bras, pour prendre soin d'elle. Il avait été le seul, le seul homme à s'arrêter face à elle et à avoir une aussi bonne intention. Et il était à présent le seul homme à faire partie de sa vie. C'était simple après tout, elle l'aimait comme jamais elle n'avait aimé. Elle qui autrefois n'avait rien vécu de trop féerique en amour, enchaînant les relations sans lendemain après une soirée dans un bar, ou bien une boîte de nuit. Il avait fallut qu'il entre dans sa vie pour qu'elle s'illumine, pour que Crystel trouve enfin un sens à la vie, mais surtout à l'amour. Il lui avait prouvé que l'amour pur et sincère existait. Qu'il suffisait d'un simple geste tendre pour être comblée. Car oui, Crystel l'était une fois avec Clyde. Et personne ne pourrait changer cette situation. Ils étaient bien trop soudés pour s'imaginer ne serait-ce qu'une seule seconde loin l'un de l'autre. C'était bien trop beau pour tout effacer du jour au lendemain. Qui leur prouvait qu'ils resteraient à jamais ensemble après tout ? Et bien leur amour, tout simplement. Et ces promesses, qu'ils s'étaient faites de nombreux soir dans leur lit, suite à un tendre moment. C'était tout simplement magique. Et dire que Crystel donnerait naissance d'ici cinq petits mois à une petite crevette qui porterait le nom de Clyde. Tout avait été vite, certes, mais notre demoiselle était confiante, tout simplement parce que Clyde était un homme juste et qu'elle savait qu'il ne serait pas du genre à la quitter au dernier moment pour vivre sa vie et oublier son enfant qu'il était pourtant prêt à assumer. Elle savait qu'il serait là jusqu'au bout, et que le jour de son accouchement il serait là pour lui tenir la main et serait le plus heureux des papas.

    Clyde était à la fois protecteur envers sa Crystel mais aussi jaloux. Dans le cas de Jason, il ne l'était pas. Et à vrai dire, il ne devait l'être dans aucun cas de figure. Et pour cause, il savait pertinemment que Crystel n'irait pas voir ailleurs. Il était son petit ami, le père de ses futurs enfants et sûrement le papi avec qui elle terminerait en maison de retraite. N'était-ce pas un peu précipité de le voir ainsi ? Crystel était certaine de son coup, et non cela ne lui semblait pas précipité. Elle était heureuse après tout alors pourquoi briser un tel bonheur ? C'était tout à fait impensable. En y repensant, Crystel était elle même très jalouse. Elle avait toujours une peur bleue qu'une autre demoiselle puisse plaire à son prince charmant. Et pourtant, il n'y avait aucun risque, Clyde lui confiant toujours qu'il n'y avait qu'elle, et qu'il n 'y aurait qu'elle. Tout ce qu'il lui disait la confortait et l'aidait à être moins possessive. Après tout être jalouse ne prouvait que son amour profond pour Clyde. Mais n'oublions pas notre tir à la carabine, qui fut une grande réussite sachant que le gros pandas était à eux, ou plutôt à ce futur petit être qui serait sûrement heureux de voir une aussi grosse peluche dans sa future chambre une fois assez grand pour le constater. « Hum… Ouais. J’ai appris à tirer à l’âge de quinze ans, mon cousin. On voulait s’amuser et puis on faisait pas mal de conneries que je ne laisserais pas faire à notre enfant. » « N'importe qui fait des erreurs Clyde. Notre enfant en fera aussi, même si certes on fera tout pour qu'il en fasse le moins possible. » lui confia-t-elle en lui souriant. Après tout Clyde n'agissait plus ainsi aujourd'hui, alors pourquoi lui faire la morale ? Elle avait été la première après tout à être retrouvée avec quelques grammes de drogue, sans être pourtant la plus grande des délinquantes.

    Notre "grande" délinquante se dirigea donc vers la grande roue, l'attraction la plus redoutée par notre jeune homme, qui savait pertinemment que ce genre de roue se bloquait régulièrement, et même souvent quand il s'y trouvait. Et pourtant, la demoiselle trouva encore une fois une façon pour qu'il accepte la proposition. Et l'excuse fut bien sûr celle de leur futur bébé, qui selon elle aimait la grande roue. « Tu sais que tu es horrible future maman. C’est pas juste d’utiliser notre enfant comme argument pour me faire monter dans un truc qui va s’arrêter une fois en haut. » « Mais non, tout se passera bien il n'y a pas de raison qu'elle s'arrête. » lui répondit-elle pour le rassurer, serrant sa main dans la sienne. Ils furent donc dans la grande roue quelques minutes plus tard, Clyde déposant son bras autour de sa petite amie alors qu'elle souriait, déposant sa tête contre son épaule. La vue était tout à fait... Époustouflante. Et là... Comme l'avait prévu le jeune homme, la roue se bloqua. « Qu’est ce que j’avais dit ? On est coincé ! » La demoiselle ne put s'empêcher de rire tout en fronçant un instant les sourcils. Et pour cause, elle venait de recevoir le tout premier coup du bébé, qui semblait heureux de la situation. « J'en connais un qui aime la situation chéri. Donne ta main... » lui confia-t-elle avant de déposer la fameuse main de Clyde sur son ventre, un fin sourire au coin des lèvres. Il donna un nouveau à coup, alors que la demoiselle souriait à nouveau, comme émerveillée du fait qu'il puisse se manifester dans son ventre.

    « Ne me laisse jamais Crystel, jamais… Ou je ne suis plus rien. » « Tu sais très bien que je ne te laisserais jamais, quoi qu'il puisse arriver... Je t'ai déjà promis assez de fois que je te supporterais et ça même quand tu seras un vieux papi qui portera des couches et qui ne se souviendra peut-être plus de moi. » ajouta-t-elle en riant. «Ne nous laisse jamais non plus Clyde... Jamais... Je t'aime trop pour me dire qu'un jour tu seras peut-être plus là pour m'embrasser, me chuchoter des mots doux, pour être coincée avec moi dans une grande roue à la fête foraine » Termina-t-elle par lui confier, amusée de la situation. C'est cet instant qu'elle choisit pour l'embrasser tendrement, déposant sa main sur celle qui était toujours sur son ventre. Et comme si le petit être était jaloux, il donna de grands coups.




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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeLun 19 Avr - 22:21

    Je n’avais jamais cru au destin. J’étais persuadé que chaque personne pouvait décider de son destin. Si je pensais cela c’était simplement parce que la plupart des gens qui disaient cela était simplement des incapables de base, trop paresseux pour se bouger et décider de leur vie. Personne ne pouvait prendre le contrôle de ma vie ou décider ce qui allait se passer pour moi. Mais le jour où j’avais croisé la route de la jeune femme pourtant, j’y avais cru. J’avais cru qu’il y avait bien un mec perché là-haut qui l’avait sur ma route. En la voyant assise sur ce trottoir j’avais su qu’il fallait que je l’aide ou il se passerait quelque chose. Je ne sais pas pourquoi mais il fallait que je la tire de cette rue. Finalement j’avais bien de la ramener chez moi. Après tout, si j’avais tracé ma route, elle et moi serions de parfaits inconnus et nous n’allions pas être les parents du plus magnifique enfant. Tout avait pris un sens avec Crystel dans ma vie. Moi qui ne croyais pas à l’amour avais dû revoir mes positions et avais réaliser à quel point le vie vaut la peine d’être vécue si on a à ses côtés la plus resplendissante des femmes. J’avais si peur qu’un jour elle s’en aille à cause de je ne sais pas trop quoi. Et si elle partait, qu’est-ce que j’allais faire ? Je me souvenais du jour du raz-de-marée, quand elle était coincée dans ce foutu trou et qu’elle m’avait dit de partir. Il avait suffit d’un regard pour qu’elle comprenne que je ne comptais pas la laisser là, abandonnée à une mort certaine pour ma propre survie alors que j’avais des chances de la sauver. Je préférais encore mourir avec elle que vivre sans. Définitivement romantique hein… Mais un simple regard de la jeune femme et je ne pensais plus à rien à part à l’amour sans limite que je lui portais.

    Lorsque je l’avais embrassé dans cette caserne pour la toute première fois j’avais fait la promesse intime de ne jamais la quitter sans raisons, ne jamais la laisser, ne jamais lui tourner le dos ou l’abandonner. Je ne comptais pas la laisser, sûrement pas maintenant qu’elle était enceinte. J’étais heureux. Tout simplement heureux. Je n’aurais jamais cru pouvoir être aussi heureux. Enfant je ne voyais pas de futur pour moi, je pensais qu’un jour mon beau-père finirait par me tuer. Mais j’avais survécu, on ne sait comment. Pourtant en grandissant mon futur ne s’était pas éclairci. J’avais, peu de temps après mon arrivée à NYC, vendu et consommé de la drogue. Et ensuite j’avais participé à des courses illégales. Il fallait que je joue avec la mort à chaque instant, essayant de me sentir en vie. Je savais parfaitement à quel point c’était dangereux mais j’essayais de ma calmer parce que depuis quelques mois j’avais trouvé une nouvelle chose pour me sentir en vie et il s’agissait bien évidemment de Crystel. Et dans quelques mois notre enfant serait une raison de plus. Je savais que ces courses mettraient notre histoire en péril. Soit parce qu’elle allait découvrir la vérité et elle m’en voudrait ou alors, la pire des options, quelqu’un lui ferait du mal, à elle et notre petit. Cette idée me faisait souffrir. Je voulais de Crystel à mes côtés alors qu’on aurait quatre-vingt ans. Je voulais encore la prendre dans mes bras en regardant nos petits enfants courir partout dans le jardin, je ne voulais pas me retrouver seul et vieux à aller voir sa tombe toutes les semaines. Après Crystel, il serait impossible pour moi d’aimer quelqu’un d’autre. Elle était la seule à me rendre heureux. Certaines pourraient essayer mais elle n’arriverait pas à la cheville de la jeune photographe.

    « N'importe qui fait des erreurs Clyde. Notre enfant en fera aussi, même si certes on fera tout pour qu'il en fasse le moins possible. » Elle n’avait pas tort mais je ne préférais pas que mon enfant fasse les même que les miennes. Je regrettais la plupart d’entre elles. Et j’avais compris, trop tard, que tous ce que j’avais fait ne me mènerait à rien. Je me contentais de sourire en la regardant. Tout le monde fait des erreurs… Je me demandais soudainement qu’est-ce qu’elle avait fait. Avait-elle consommé de la drogue, comme la plupart des new yorkais ? Quelques questions m’arrivèrent à l’esprit mais étaient elles vraiment importantes. Toutes les réponses arriveraient un jour ou l’autre.

    Je n’avais eu beaucoup de chance. La preuve, à chaque fois que j’entrais dans cette foutue grande roue, elle finissait par se bloquer. Cette fois ne fit pas exception. Mais elle était tout de même différente des autres fois. Je n’étais pas coincé avec n’importe qui mais avec Crystel. « J'en connais un qui aime la situation chéri. Donne ta main... » Je levais un sourcil interrogateur avant qu’elle ne dépose sa main sur son ventre. Et là, il se passa la chose la plus merveilleuse chose. Le petit être qui habitait son ventre depuis maintenant quatre mois venait de donner un léger coup de pied à l’endroit où se trouvait ma main. J’aurais pu pleurer de joie mais mes yeux se contentèrent de s’illuminer. J’embrassais les tempes de la demoiselle. J’espérais au fond que tout le monde puisse être un jour aussi heureux que je l’étais. J’aurais aimé que le temps s’arrête à jamais, restant là avec elle.

    « Tu sais très bien que je ne te laisserais jamais, quoi qu'il puisse arriver... Je t'ai déjà promis assez de fois que je te supporterais et ça même quand tu seras un vieux papi qui portera des couches et qui ne se souviendra peut-être plus de moi. » Mon rire rejoint le sien alors que ma main libre se plaça sur sa joue, la caressant doucement. Crystel était si fantastique. Je ne la méritais clairement pas mais elle était là. Et je comptais bien la garder avec moi, qu’importe la façon de le faire. « Ne nous laisse jamais non plus Clyde... Jamais... Je t'aime trop pour me dire qu'un jour tu seras peut-être plus là pour m'embrasser, me chuchoter des mots doux, pour être coincé avec moi dans une grande roue à la fête foraine » Je n’eus pas le temps de lui répondre qu’elle m’embrassait déjà. J’avais toujours sa main sur son ventre et je ne pus m’empêcher de sourire une fois que nos lèvres se séparaient. Je ne la quittais pas des yeux, qu’importe le paysage. J’avais toujours préféré les paysages de campagne. « Je ne partirais jamais, tu le sais. Je ne veux pas te voir dans les bras d’un autre, avec les enfants d’un autre. Tu seras ma petite grand-mère à moi. » Je la quittais des yeux et regardait son ventre sourire aux lèvres. « Et toi laisse moi embrasser ta mère… T’auras le droit à ton lot de câlins quand tu seras là de ta maman et de moi, alors laisse la moi le temps que t’arrive. On sera tout à toi quand tu seras là. » Sans même y faire attention je caressais doucement son abdomen, comme pour le calmer. Je reportais ensuite mon attention sur la jeune femme et l’embrassais sur le front.

    « Je sais que ce n’est pas le meilleur endroit et le meilleur moment chérie mais… » Je pris une grande inspiration. Ce que j’allais dire n’était pas facile, je ne voulais pas gâcher le moment mais j’avais besoin de lui en parler, en quatre mois nous n’avions jamais abordé le sujet. « Tu sais que quand j’étais enfant, mon beau-père me battait, comme mon père et il a fait subit la même chose à ma mère, en plus des viols incessant. Je… J’ai cru que j’allais mourir, plusieurs dizaines de fois et il fallait toujours trouvé une excuse pour justifier mes bleus. Je ne sais même pas pourquoi j’ai rien fait pour me défendre. Je… » Je laissais un soupire s’échappait de ma poitrine et baissais les yeux. Apparemment je n’étais pas prêt à en parler.
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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeMar 20 Avr - 0:05


    Clyde n'avait jamais cru au destin, alors que Crystel elle y croyait dur comme fer depuis sa tendre enfance. Pour elle, chacun avait une route de tracée, qu'elle soit plus ou moins bonne. Jusqu'ici, notre demoiselle n'avait pas vraiment à se plaindre de la sienne, qui virait au rose. Par chance, elle n'avait jamais été trop noire, au contraire de celle de son petit ami, qui lui avait connu la violence alors qu'il était encore en âge de porter des couches et de boire à l'aide d'un biberon. En y repensant, c'était tout à fait atroce. Comment faire subir de telles scènes à un enfant innocent... C'était ignoble, oui ignoble. Et ce mot n'était pas à la hauteur de l'acte. Clyde avait beau avoir été un enfant à cette époque, il s'en souvenait à ce jour comme si c'était hier. Cette blessure resterait à jamais, mais serait comblée par le bonheur que lui apporterait sa compagne, Crystel et bientôt leur petit trésor. Un trésor qui porterait à la fois les gènes de Clyde, mais aussi ceux de Crystel. De quoi donner un résultat plus que satisfaisant. Crystel avait beau avoir peur de ne pas être à la hauteur, elle restait tout de même impatiente à l'idée de découvrir le visage de ce bébé. Ce bébé qui inévitablement leur ressemblerait. Et qui inévitablement serait comblé. Certes ce genre d'évènements changeait toute une vie, mais après tout n'était-ce pas la plus belle chose qui puisse arriver à un couple ? Peut-être était-ce précipité dans le cas de nos deux jeunes tourtereaux, qui avaient encore tellement de choses à vivre en amoureux. Mais il était toujours possible de les vivre, et cela même si leur bébé leur demanderait du temps. Crystel ne comptait pas changer leurs habitudes. Comme ces sorties qu'ils se concoctaient parfois en amoureux. Il était tout à fait possible de les faire lorsque leur enfant serait assez grand pour se rendre à l'école. Les premiers mois, il était certain qu'ils prendraient peur de le laisser à qui que ce soit. A vrai dire Crystel s'imaginait déjà avec Clyde, plus poules que jamais. Car Clyde était protecteur envers la demoiselle, alors elle n'imaginait même pas à quel point il le serait avec le petit bout de chou.

    Crystel se souvenait de leur tout premier baiser comme s'il datait du jour précédent. C'était dans cette fameuse caserne, où ils avaient été tout deux pris en charge. Un baiser à la fois tendre, mais surtout rassurant. Car Crystel savait à cet instant précis qu'elle ne le perdrait plus, qu'ils ne se sépareraient plus, étant en sécurité. En y repensant, Clyde ne l'avait pas laissé lorsqu'elle s'était coincée la jambe dans un des trous qu'avait provoqué la première vague. Il était resté là, la calmant pour mieux la sortir et la faire courir le plus loin possible, dans un endroit où ils pourraient être sûrs d'être en sécurité. Clyde ne voulait que du bien pour la demoiselle. Et pourtant, sans même réellement s'en apercevoir, il la faisait souffrir d'avance avec ces courses illégales. Comment réagir si Crystel venait à l'apprendre d'elle même ? Autant avouer qu'en étant enceinte, ça n'était pas très bon. Par chance, personne ne vantait ces fameuses courses et la jolie brune n'en savait rien. Mais il était toutefois dangereux d'y participer, Clyde risquant sa vie à chacune des courses effectuée. Et à force de jouer avec le feu, il risquait fort de s'y brûler.

    Mais n'oublions pas que ça n'était pas le cas ce jour ci, sachant qu'ils passaient un agréable début de journée à la fête foraine, dans la grande roue, à présent bloquée. Et la plus belle des choses leur arriva, alors que le petit bout de chou donnait ses tout premiers coups, nos deux tourtereaux en restant illuminés. Leurs rires se mêlèrent alors qu'elle les imaginait de longues années plus tard. C'était assez drôle en y repensant. Peut-être seraient-ils assez vaillants pour vivre dans une jolie maison de campagne en tant que beaux retraités ? Ou peut-être seraient-ils en maison de retraite, comme elle l'avait ici imaginé. Quoi qu'il en soit, ça n'était pas le cas et fort heureusement, ils avaient encore tout leur temps. « Je ne partirais jamais, tu le sais. Je ne veux pas te voir dans les bras d’un autre, avec les enfants d’un autre. Tu seras ma petite grand-mère à moi. » « Tu m'aimeras, même avec des rides et la peau toute fripée ? » lui confia-t-elle en riant de nouveau.


    « Et toi laisse moi embrasser ta mère… T’auras le droit à ton lot de câlins quand tu seras là de ta maman et de moi, alors laisse la moi le temps que t’arrive. On sera tout à toi quand tu seras là. » « Je crois qu'il aime bien quand tu le caresses... » ajouta-t-elle alors qu'un frisson s'emparait d'elle au contact de sa main sur son abdomen. « Et je crois que sa mère aussi... Tu vas me rendre folle... » Un rire s'échappa pour la énième fois de ses lèvres entrouvertes. « Je sais que ce n’est pas le meilleur endroit et le meilleur moment chérie mais… » C'est à cet instant que le cœur de la demoiselle se mit à palpiter comme jamais, de peur que Clyde lui annonce une mauvaise nouvelle. « Tu sais que quand j’étais enfant, mon beau-père me battait, comme mon père et il a fait subit la même chose à ma mère, en plus des viols incessant. Je… J’ai cru que j’allais mourir, plusieurs dizaines de fois et il fallait toujours trouvé une excuse pour justifier mes bleus. Je ne sais même pas pourquoi j’ai rien fait pour me défendre. Je… » Il lui confiait alors sa plus grande douleur, le visage de la demoiselle se crispant, alors que son cœur en faisait de même. Prenant le visage de Clyde entre ses mains, la demoiselle prit alors la parole. « Clyde tout ça c'est finit maintenant. Je laisserais plus personne te faire du mal, personne tu m'entends ? On sera heureux tous les deux, tous les trois. Ça sera magique, aussi magique que tous les moments qu'on a pu passer ensemble et celui qu'on passe aujourd'hui. Je sais que ces affreux souvenirs te suivront à jamais et tu sais pertinemment que tu peux m'en parler si ça te fais du bien. Je ferais tout pour te rendre heureux. Et ça parce que... Parce que je t'aime Clyde... » termina-elle par lui susurrer, déposant un tendre et léger baiser sur ses lèvres. Déposant ses bras autour de son cou, elle serra son corps au sien d'une forte pression, sans toutefois leur faire mal, déposant un tendre baiser au creux de son cou dans lequel elle fourra son visage.

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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeMar 20 Avr - 1:34

    Sans doute ma route était elle trop noire pour que je puisse croire au destin. Pourquoi le mien devait-il être si noir lorsque celui d’autres étaient-ils si blancs ? Toutes ces questions tournaient et tournaient dans mon esprit. Pourquoi naître dans une famille lorsqu’elle ne veut pas de vous ? Je n’étais pas un enfant de l’amour et je le savais parfaitement d’ailleurs. Toutes ces erreurs que mes parents avaient fait je ne comptais pas les reproduire. L’enfant qui habitait la demoiselle Laurens n’était peut-être pas un choix mais il n’était pas un accident pour autant. Il ferait l’objet d’un amour sans pareil. Jamais il n’aurait le droit à de telles violences, et je le noierais sous mes preuves d’amour. Il allait être servis avec moi. Je voulais qu’il soit le plus heureux des enfants, qu’il coure dans mes bras à chaque fois que je rentrais à la maison. Et surtout, je lui dirais que je l’aime, ces précieux mots que ma famille ne m’avait jamais dit. Mais à présent, je faisais d’elle ma famille ne voulant plus de ce passé. Tout le monde était d’accord pour dire que ce dernier faisait de nous ce que nous étions. Mais je ne voulais pas être l’homme emplis de violence et inconscient que j’avais été quelques années plus tôt. J’avais grandi et avais pris le temps de devenir quelqu’un d’assez bien, qui gagnait sa vie honnêtement même si il avait quelques vices. J’évitais de toucher de trop près à l’alcool, de peur de sombrer de nouveau dans cet enfer. Une chose me donnait encore plus envie de me battre et c’était bien sûr Crystel. L’amour que je lui portais était plus fort que tout, je savais que j’éviterais certaines erreurs en pensant à elle, à elle et notre enfant. Celui-ci allait être le plus merveilleux des petits. A partir du moment où il ressemblait à sa mère. Je voulais plus que tout qu’il arrive enfin. Même si j’étais complètement effrayé à l’idée d’être père j’avais toujours voulu avoir une grande famille. Je rêvais d’une maison à la campagne où on pourrait avoir un chien. Mais qu’importe si je n’avais rien de tout ça, tant que je l’avais elle à mes côtés. Chacun de ses regards me rendaient plus fort, chacun de ses baisers laissaient des frissons sur ma peau. Crystel était mon essentielle, celle sans qui je ne pourrais vivre mais dont la seule présence sur Terre me rendrait heureux. Tout ce qui pouvait se passer autour de moi lorsqu’elle me tenait la main n’avait pas d’importance. Les quatre mois étaient passés à une vitesse folle.

    J’avais encore l’impression que c’était la veille que je la tirais de ce trou. Elle n’avait plus son plâtre mais j’avais toujours une cicatrice sur le mollet. J’avais trouvé ça gênant et puis j’avais fini par réaliser que cette marque, même si elle n’était pas des plus jolies, marquait le début de nous. Et c’est ainsi que ma cicatrice sur le mollet avait fini par prendre une place dans mon cœur. J’avais eu horriblement peur que cette vague nous emporte tous les deux alors que je n’avais pas encore goûté ses lèvres. Mais nous nous en étions sortis. Par parce que c’était notre destin mais parce que j’avais eu assez de sang froid pour nous tirer de là. C’était surtout l’idée de ne l’avoir jamais serré dans mes bras comme je le voulais qui m’avait motivé. Je ne voulais pas qu’elle parte, ni hier, ni maintenant, ni jamais.

    La voir vieillir. C’était peut-être ridicule mais la voir vieillir à mes côtés, avec nos enfants était quelque chose que je voulais. Peut-être pas simple jalousie du fait qu’elle pourrait vieillir auprès de quelqu’un d’autre que moi. « Tu m'aimeras, même avec des rides et la peau toute fripée ? » Je ne pus m’empêcher de rire légèrement en l’entendant. C’était le genre de question ridicule que poser les femmes. Bien sûr que je l’aimerais encore, je l’aimerais jusqu’à mon dernier souffle. « Evidemment. Je t’aimerais même si tu pesais cent dix kilos, que tu étais chauve ou que tu étais toute ridée. Même si je te trouve sublimissime, ce n’est pas ton corps que j’aime, c’est toi quoi. » Je souris tendrement, et en profité pour l’embrasser.

    « Je crois qu'il aime bien quand tu le caresses... Et je crois que sa mère aussi... Tu vas me rendre folle... » Je souriais de plus en plus, ne la privant pas de ma main contre elle. J’avais toujours été le plus tendre possible avec elle, voulant qu’elle soit la plus comblée des femmes. Et son rire résonna une nouvelle fois dans les airs.

    Quand on est enfant, on nous apprends qu’il ne faut pas faire du mal aux autres, que ce n’est pas bien de taper ses camarades, qu’il ne faut pas être méchant. Sauf que moi j’avais le droit à ça à la maison tous les soirs. Alors pour moi c’était normal et ce que me disait les professeurs n’était que mensonge. Il fut un temps où je pensais que mon père avait raison, où quand je recevait ses coups je me disais que c’était normal et même mérité. Cette période de ma vie n’était pas forcément la meilleure, je m’enfermais dans cette violence et la reproduisait à l’école ce qui m’avait valu plusieurs renvois d’école. Tout ça n’était qu’une source supplémentaire pour attiser les coups de mon père. Mais lorsque l’on a neuf ans à peine on s’imagine que son père a raison et ne dit rien. On veut lui ressembler alors on cogne sur tout ce qui bouge. « Clyde tout ça c'est finit maintenant. Je laisserais plus personne te faire du mal, personne tu m'entends ? On sera heureux tous les deux, tous les trois. Ça sera magique, aussi magique que tous les moments qu'on a pu passer ensemble et celui qu'on passe aujourd'hui. Je sais que ces affreux souvenirs te suivront à jamais et tu sais pertinemment que tu peux m'en parler si ça te fais du bien. Je ferais tout pour te rendre heureux. Et ça parce que... Parce que je t'aime Clyde... » Je ne dis rien alors qu’elle m’embrassait et se logeait dans mes bras, dans mon cou. Je frissonnais tout le long de mes bras et tout le long de ma colonne vertébrale. Je me sentais si bien avec elle. Je me reculais un peu pour la voir. Parler de mon passé était difficile mais il fallait le faire. Un jour ou l’autre il allait falloir que les langues se délient et je voulais le faire le plus tôt possible. Je ne voulais plus porter ce fardeau seul. Je voulais soulager ses épaules de ses fardeaux comme elle le faisait. « Et si… Et si un jour je te faisais du mal… Et si un jour je le frappais lui Crystel… Je ne veux pas… » Ma voix était plus cassée que je l’aurais cru, plus affaiblie. Elle n’avait pas l’habitude de me voir ainsi. J’étais d’ordinaire un homme plus fort que ça, protecteur, sans failles. Beaucoup pensaient cela mais ma douce savait que c’était faux et j’ouvrais aujourd’hui un peu plus la plaie de mes blessures pour les lui montrer et mieux les renfermer.
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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeMar 20 Avr - 2:29


    Clyde n'avait pas été gâté par la vie durant son enfance certes. Mais il l'était à présent n'est-ce pas ? Crystel faisait du moins tout ce qui était en son pouvoir pour le rendre heureux et souriant. Et tout fonctionnait assez bien, sachant qu'il s'avérait être le plus heureux des hommes, comme il lui confiait souvent. Toute ces phrases provoquaient d'ailleurs le bonheur de la jolie brune, qui ne pouvait plus se passer de ces mots doux. C'était comme une habitude, comme celle d'avoir besoin d'un petit déjeuner chaque matin. Sauf que cette habitude était de plus en plus fréquente et qu'elle avait pour résultat de faire rayonner notre demoiselle. Clyde faisait rayonner Crystel, c'était simple après tout. Malgré les quelques disputes qui les avait séparé durant quelques minutes à peine, ils avaient su être forts et se retrouvaient ce jour ci à la fête foraine, plus amoureux que jamais. A les voir, on aurait pu croire voir deux adolescents, qui s'amusaient pour le jour du Carnaval. C'était un peu ça au fond, mais après tout pourquoi parler de honte ? Ils s'amusaient, profitaient et c'était bien là le principal. Et à vrai dire, autant profiter des moments qu'ils leur restait avant l'arrivée du petit n'est-ce pas ? Car ça ne serait sûrement pas toujours très calme une fois celui-ci né. Car n'importe qui sait qu'un bébé ne fait pas ses nuits à sa naissance, et pleure très régulièrement pour avoir un biberon, ou bien pour être changé. Autant avouer que Clyde et Crystel connaîtraient les nuits blanches, bien qu'ils les connaissaient déjà, parlant parfois des nuits entières, l'un dans les bras de l'autre. Car oui, ils avaient de quoi se parler durant des heures et n'étaient pas comme certains couples qui soit disant "s'aimaient" mais ne passait leur temps qu'à s'embrasser. Bien sûr qu'il était important d'apporter de la tendresse à son compagnon, mais de là à ne jamais quoi savoir se dire, il y avait des limites. Et ça n'était pas le cas pour nous deux tourtereaux, qui avaient toujours des choses à se raconter en fin de journée. Se retrouver était un réel bonheur pour eux, Crystel attendait parfois avec impatience son dernier shoot pour rentrer au plus vite à l'appartement et y retrouver son "homme" comme elle le disait si bien.

    La catastrophe naturelle avait en quelque sorte provoqué leur besoin de tout se confier. Car ils gardaient ces sentiments depuis un petit bout de temps déjà, s'invitant de plus en plus régulièrement pour passer du temps ensemble au restaurant, au cinéma. Tout s'était officialisé le jour de la catastrophe. Puis tout s'était enchaîné assez vite à vrai dire. Clyde n'avait pas eu de quoi reprendre en main son appartement. Crystel lui avait proposé d'emménager un temps dans le sien, qu'elle rénova grâce à l'argent qu'elle avait pu mettre de côté. Clyde lui avait toujours confié qu'il partirait un jour, sans toutefois coupé leur relation. Mais à présent que le petit pointait bientôt le bout de son nez, cette idée et ce projet tombait à l'eau. Car ça n'était pas le moment de déguerpir. A présent, ils étaient officiellement en couple mais également propriétaires de leur appartement. Car Crystel avait plus d'une fois confié à Clyde que tout ce qui lui appartenait lui appartenait aussi. Sans oublier qu'ils avaient choisis les nouveaux meubles de l'appartement ensemble et que c'était Clyde qui avait monté ceux-ci.

    Nos deux futurs parents se retrouvaient donc là, à s'imaginer vieux. « Évidemment. Je t’aimerais même si tu pesais cent dix kilos, que tu étais chauve ou que tu étais toute ridée. Même si je te trouve sublimissime, ce n’est pas ton corps que j’aime, c’est toi quoi. » Alors que la demoiselle esquissait une légère grimace à l'idée de s'imaginer pesant cent dix kilos, elle ajouta, amusée. « Rassure toi, je ne compte pas atteindre les cent dix kilos. ». Les frissons s'emparaient à nouveau du corps de la demoiselle, Clyde continuant de caresser son ventre, et donc à la fois leur futur petit être. Un sujet plus sérieux entra toutefois sur le tapis, Clyde évoquant les blessures de son passé. La demoiselle fit tout pour le rassurer, alors qu'il lui avouait finalement. « Et si… Et si un jour je te faisais du mal… Et si un jour je le frappais lui Crystel… Je ne veux pas… » La voix cassée du jeune homme serra le cœur de la demoiselle, qui ferma un instant les yeux, ne voulant s'imaginer une telle chose. « Chéri tu... » C'est cet instant que choisit la structure pour se remettre en route. Décidément, elle s'était stoppée au mauvais moment et reprenait son cours également au mauvais moment. D'autant plus qu'ils furent en bas les premiers, Crystel préférant laisser le silence s'emparer de la situation le temps de descendre.

    Une fois à terre, elle entraîna Clyde par la main dans un endroit un peu plus calme, près d'un jeu pour enfants. S'asseyant sur un des bancs qui entourait l'attraction, elle replongea son regard dans le sien. « Jamais tu n'en serais capable... Jamais tu n'oseras le faire chéri. Tu l'aurais déjà fait sur moi si c'était vraiment le cas. Regarde toi, tu ne ferais pas de mal à une mouche! Alors pourquoi avoir peur d'agir comme ça sur notre enfant ? Crois moi quand tu le verras, quand tu verras ce mélange de nous deux tu n'auras qu'une seule envie, le prendre dans tes bras et l'embrasser... Jamais une telle idée ne te traversera l'esprit mon ange. » lui confia-t-elle finalement, serrant sa main dans la sienne. Et alors qu'elle jetait un coup d'œil aux quelques enfants qui se courraient après en riant, elle sourit, ajoutant. « Imagine notre enfant courir comme le font ces bambins... Tu crois vraiment qu'une telle envie te viendrait en voyant ça ? ». Elle ne lui laissa pas le temps de répondre, déposant un tendre baiser sur ses lèvres. « Tu seras un père formidable. Aussi formidable que le petit ami que tu es à ce jour. »


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MessageSujet: Re: Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE]   Une bonne nouvelle pour un jour de Carnaval ?[PV CLYDE] I_icon_minitimeDim 2 Mai - 12:09

    Si il y a bien une personne qui était capable de me faire oublier les peines de mon passé c'était bien évidemment Crystel, elle et cet enfant allait être pour moi un renouveau. J'étais terriblement effrayé à l'idée d'être père mais je savais qu'une fois que ce serait fait, je surmonterais mes angoisses. Je n'étais plus ce petit qu'on avait passé des heures à mal traiter, j'étais grand à présent et je ne craignais plus personne. Je savais que Crystel serait toujours là, je savais que je ne ferais rien qui pourrait lui nuire, enfin pas en le voulant... Je l'aimais plus que je n'avais pu aimer dans toute une vie. Je ne me lassait jamais lui rappeler à longueur de temps combien je l'aimais et combien elle avait changé ma vie. Elle me rendait si différent, je n'avais même pas besoin de faire semblant, jamais. Tout était si simple entre elle et moi. Nous ne formions pas un couple comme les autres, nous étions sous la même longueur d'ongles. Si je devais définir le bonheur je ne pourrais pas le faire sans parler d'elle bien sûr. Je n'osais pas imaginer qu'elle parte un jour, je ne le voulais. Elle m'assurait qu'elle ne me laisserait jamais mais quand elle serait la vérité sur mes activités du samedi soir, qu'allait elle faire ? Quelle serait sa réaction ? J'avais peur de ça, allais-je devoir abandonner mes courses pour mon couple ? Il est clair que je n'hésiterais pas entre les deux. Je pouvais me priver de courir mais pas de la demoiselle. Si être derrière un volant me rendait en vie, Crystel le faisait encore plus. Si elle partait je ne serais plus qu'un fantôme et je ne voulais plus y penser. J'espérais qu'elle ne m'en veule pas trop, j'espérais qu'elle ne décide pas de me quitter. Je savais qu'à présent la nouvelle serait encore plus douloureuse puisqu'elle était enceinte. Peut-être devrais-je lui dire avant qu'elle ne l'apprenne par quelqu'un d'autre, avant qu'il ne lui arrive quelque chose par ma faute, ou qu'il m'arrive quelque chose.

    Je savais que l'arrivée de ce petit ne nous laisserait plus beaucoup de moments comme celui-ci alors je préférais en profiter. J'étais bien ici avec elle, loin semblait les nuits où on allait devoir se lever à point d'heures parce que le petit se serait mis à pleurer. La naissance de notre enfant ne ferait que nous rapprocher mais à la fois cela nous empêcherait d'avoir des moments rien qu'à nous. On pourrait toujours engager une nourrice mais je savais qu'on passerait pas mal de temps à s'inquiéter pour lui, plutôt que de profiter du moment. La fête foraine ne serait bien sûr pas notre dernière sortie mais on s'en rapprochait doucement, dans cinq mois on serait parents. J'allais passer les jours qui arrivent à chercher un job et si ils étaient tous aussi médiocres les uns que les autres je prendrais celui qui serait le mieux payer et qui me permettrait de passer le plus de temps à la maison en compagnie de ma petite famille. Je n'avais qu'une hâte que les cinq mois qui nous séparaient passent à grande vitesse pour rendre voir ma douce et notre petit. J'étais déjà le plus heureux des hommes et cela ne ferait qu'augmenter dans quelques temps. Il n'était plus question de partir. Plus question de laisser Crystel dans cette appartement, même si je voyais tristement partir ma liberté. J'avais l'impression que j'allais avoir des contraintes mais je ne pouvais plus la laisser. Cet appartement trop petit allait devenir l'endroit où grandirait notre enfant. Je ne doutais que très peu du fait qu'il ne resterait pas fils unique et ce jour là il allait falloir déménager, trouver quelque chose de plus grand et de pas trop cher. Si Crystel gagnait bien sa vie, je savais que ce ne serait pas mon cas. Au pire des cas je pouvais toujours demander à mon ancien patron de me reprendre. Si il me faisait bosser pendant des heures, j'étais bien payer pour passer la plupart de mon temps à faire toutes sortes de pâtes. « Rassure toi, je ne compte pas atteindre les cent dix kilos. » Je ne pus m'empêcher de rire en l'entendant.

    « Chéri tu... » La roue se remit à tourner, nous entrainant en bas. J'étais content qu'on puisse quitter cette attraction mais la discussion qui allait suivre ne me plaisait pas spécialement. J'avais horreur de parler de ces moments de douleurs et de souffrances mais c'était Crystel, je comptais passer le reste de ma vie avec elle, elle devait savoir. Je préférais en parler maintenant qu'attendre. Je me demandais ce que je pourrais bien dire à notre petit lorsqu'il me demanderait où était mes grands-parents. Crystel attrapa ma main et me tira dans un coin à l'écart. J'avais besoin d'être un peu à l'écart. Je n'avais jamais aimé les bains de foule, aujourd'hui encore moins que d'habitude. « Jamais tu n'en serais capable... Jamais tu n'oseras le faire chéri. Tu l'aurais déjà fait sur moi si c'était vraiment le cas. Regarde toi, tu ne ferais pas de mal à une mouche! Alors pourquoi avoir peur d'agir comme ça sur notre enfant ? Crois moi quand tu le verras, quand tu verras ce mélange de nous deux tu n'auras qu'une seule envie, le prendre dans tes bras et l'embrasser... Jamais une telle idée ne te traversera l'esprit mon ange. » Il était évident qu'elle ne connaissait ma part de noir. Elle ne savait pas comment j'étais parfois violent avec certaines personnes. Certes je ne les appréciais pas mais qui pouvait dire qu'un jour, emporté par la colère je ne lève pas la main sur elle... J'avais peur, peut-être était-il temps que j'arrête ses courses qui me mettait dans un état second. Il était temps que je me range comme on dit. Je déposais mon front contre le sien et embrassais son nez. « Je ne veux jamais ressembler ni à mon père ni à mon beau-père. Je ne veux jamais te perdre, ni toi ni lui. » Je passais doucement une main sur son ventre, de nouveau. « Imagine notre enfant courir comme le font ces bambins... Tu crois vraiment qu'une telle envie te viendrait en voyant ça ? » Elle désignait ces enfants qui courraient un peu partout et je ne pus m'empêcher de sourire. Et dire que dans quelques années l'un d'entre eux serait leur petit. Je n'eus pas le temps de dire quoique ce soit qu'elle capturait déjà mes lèvres. Je prolongeais doucement cette étreinte. J'aurais voulu pouvoir arrêter le temps pendant l'un de nos moments de tendresse. « Tu seras un père formidable. Aussi formidable que le petit ami que tu es à ce jour. » Je souris doucement. Je n'étais pas si formidable mais elle l'ignorait, je lui cachais des choses qu'il valait mieux qu'elle ignore. J'avais trop peur de sa réaction. « Je ne suis pas un petit ami formidable chérie... » Je passais une main sur sa joue pour remettre en place une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles. « J'ai... J'ai quelque chose à te dire... » J'avais commencé et il était trop tard pour arrêter mais pouvais-je vraiment gâcher ce moment... Je m'approchais de nouveau d'elle pour lui murmurer quelques paroles au creux de l'oreille. « Je t'aime. Je veux que tu restes pour toujours avec moi. Mais promets moi que si il m'arrive quelque chose un jour et que tu dois vivre sans moi, tu feras tout pour être heureuse, même si il faut que tu vives ta vie avec quelqu'un d'autre que moi. » Je la regardais un instant dans les yeux avant de l'embrasser de nouveau avec plus de douceur. Je me levais doucement, attrapant sa main et marchant doucement, tout près d'elle. « Qu'est-ce que tu veux faire à présent ? On va éviter tout ce qui secoue, non ?
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