Dans un climat de guerre des mafias et de montée de la criminalité à New York, les gangs du Bronx décident de prouver leur valeur en s'attaquant simultanément à 3 lieux clefs de la ville : Le Musée d'Histoire Naturelle, le Casino de Brooklyn et la Banque Internationale.

Bien que mal organisées et plus impulsives que réfléchies, les multiples cellules constituant la délinquance du Bronx décident de s'unir pour frapper fort et montrer aux Mafias de Brooklyn, de Manhattan et du Queens que s'il n'y a pas de maître incontesté régnant dans leurs quartiers c'est d'abord et avant toute chose parce qu'elles en ont décidé ainsi. L'objectif étant de prouver aux caïds des organisations mieux gérées qu'ils risqueraient d'y perdre des plumes s'ils venaient à s'en prendre aux territoires des gangs indépendants du Bronx.

Unis dans l'adversité pour préserver leur coin de la ville, ces multiples groupuscules décident de faire appel au criminel du moment, histoire d'attirer l'attention sur leur coup d'éclat et de faire rappliquer les médias du monde entier. Cash Systol, ennemi d'état, marche dans l'infâme stratégie de démarcation et planche sur le projet du triple braquage.

Le jour J, les autorités se voient débordées par les coups frappés simultanément. Tandis que l'exposition scientifique consacrée aux dinosaures du Metropolitan Museum of Art tourne au pillage, la soirée chic du Lucky Nights Casino voit sa population se faire déposséder de ses biens et sauvagement malmenée. Quant à la Banque Internationale, elle se transforme en véritable bain de sang à la grandeur de la folie de Systol - tête pensante et dérangée du complot.

De nombreux blessés et presque autant de morts pour les trois prises d'otages avant que les autorités n'entrent en jeu. Au final, c'est presque la moitié de la pègre du Bronx qui y laisse la vie, mais à quel prix ? Celui d'une remontée en puissance dans l'estime de leurs ennemis de toujours : les mafias du crime organisé.

Tandis que Systol prend la fuite et tourne le maire en ridicule pour la énième fois, on dénote l'arrestation d'Handkerchief, hacker activement recherché pour ses piratages virtuels. Toutefois, s'ils sont les seuls à avoir leurs noms en tête d'affiche, la presse ne manque pas de souligner le nombre accablant de victimes qui résulte de ce KO criminel.

Le maire, humilié et plus hargneux que jamais décide de donner tout pouvoir aux représentants de sa justice. Casiers judiciaires effacés, calibres des armes de services augmentés et autorisation de tirer sans sommations sont désormais de mise. Répondre à la violence par la violence, telle est la nouvelle politique de la maison. Tremblez voyous, la vengeance d'un égo blessé est souvent redoutable ...