▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ; [i](L'utilisation d'un lecteur exportable n'est pas obligatoire, vous pouvez aussi nous citer le nom de l'artiste et celui de la chanson qui, selon vous, conviendrait bien à votre personnage.)

Booty Swing - Parov Stelar

▬ Histoire ; (800 mots minimum.)

Lèves-toi et bondis, jeune lapine !

Je suis dans ce bas monde depuis que je suis sortie de l'orifice vaginal de ma mère. C'est très dommage que je ne m'en souvienne plus car, j'aurais aimé connaître véritablement l'expérience de sortir du corps d'une personne. Ma naissance a eu lieu dans les campagnes au nord de la Grande-Bretagne. Mes parents possédaient un vaste domaine digne de l'aristocratie anglaise dont ils font partie. Même si je ne me souviens plus de comment je suis passée du ventre au vrai monde, j'ai des souvenirs très nets de la campagne. Ces champs et ces forêts, même petites, à perdre de vue. On m'avait baptisé Lilou Zéphyr pour mon prénom. Pourquoi un nom aussi stupide ? Il paraît que ma mère voulait que j'aie un nom original qui me démarquerait des autres. Elle n'avait pas tort, je suis la seule Lilou Zéphyr que j'ai connue....

Quand le lapin sort du terrier !

J'ai bien aimé l'école primaire. J'étais une fille très énervée et qui pétait des crises tout le temps. Des crises qui n'avaient pas toujours de sens ou leurs raisons d'être. J'étais celle qui ne fessait jamais rien en classe mise à part faire plein de connerie... Les pilules pour faire calmer les nerfs, j'en ai bouffé pleins. Les pédiatres ont rapidement compris que même le puissant pouvoir de la drogue ne pouvait pas m'arrêter ou du moins me rendait encore plus énervée. Ce même dynamisme chez moi m'a beaucoup nui dans mes relations. Les autres enfants ne voulaient pas jouer avec moi, qu'on estimait comme une cinglée. Par contre, je ne m'ennuyais pas pour autant. J'avais trouvé un curieux passe-temps pour m'occuper toutes ces récréations. La décapitation des insectes, en particulier, les araignées. J'éprouve encore aujourd'hui de la satisfaction a torturé ces créatures. Pattes par pattes, les voir saignées et bougé dans tous les sens comme des misérables... misérables insectes quoi ! Seul le sentiment de supériorité et de pouvoirs sur ces bêtes me rendait plus vivante. Pour eux, je tenais leur vie entre mes mains. Je pouvais leur faire n'importe quoi si cela me chante. Décapitation, incinération et même, pour les plus gros, les déchiqueter avec mes dents pointues et les avalés tout ronds. J'ai appris à mais dépend que certaines petites bêtes avaient meilleur goûts que d'autres. Il est agréable quand on est ignoré par tous ses congénères, d'être une chose toute puissante pour d'autres même si ceux-ci ne sont que des bêtes. Cette activité me rendait encore plus étrange aux yeux de mes camarades. Toute sorte de ragot circulait sur mon compte, ce qui me réjouissait. J'étais comme une légende, j'étais un sujet de discussion. Les gens portaient attention sur moi et mes actions. J'étais quelqu'un....

L'histoire qui à le plus circulé à mon sujet est celui de l'oiseau blessé qui n'est pas fausse rumeur. J'avais passé une mauvaise journée. Un examen raté et plusieurs moqueries sont écoulés par mes camarades puisque c'était supposé être un test " facile ". Sur le chemin du retour vers ma maison (oui je venais et revenais de l'école à pied), j'aperçus un petit oiseau tout blanc avec une aile cassée. Je ne me suis pas défoulé sur une autre personne au préalable alors c'est le moineau qui en a subi les conséquences. Je l'ai frappé avec mon pied à plusieurs reprises. J'ai bien eu le temps de lui casser les ailes pour éviter qu'elle s'enfuie. Par contre, elle avait encore ses jambes. Le pauvre oiseau tenta de s'enfuir mais j'étais plus rapide ce qui m'a permis de l'achever. Tuer une bête à plume est beaucoup plus divertissant que de petites araignées ou mille-pattes. Par contre, mes parents ont été au courant. Je me suis fait punir comme ce n'est pas possible et on m'a interdit de tuer les animaux... En plus d'être privée de dessert !

L'histoire du petit lapin rouge !

Les premières années de mon adolescence, je ne les ai pas aimés. Puisque je me fais gronder à chaque fois que je fais un truc pas ordinaire, plus personne ne fessait attention a moi. Ce qui rendait l'école bien emmerdante... Je ne pouvais plus faire de conneries sinon tout allait mal... En plus d'être inscrite à un lycée privé, les mesures disciplinaires étaient loin d'être comiques. Mes parents étaient devenus super-strict. Ils voulaient que je sois toujours parfaite. Fille parfaite, notes parfaites et comportement parfait. C'était oppressant et ça me frustrait au plus haut point. Mon père, c'est un vrai dictateur. Je crois qu'il voulait que je sois la fierté de notre famille de bourgeois... La seule occupation que j'avais trouvée, c'est d'écouter des films d'horreur sans arrêt.



Mes parents ne me laissaient pas en regarder comme ça, je téléchargeais gratuitement sur internet à leur insu. J'adorais regarder l'infinité de façons de tuer quelqu'un mais, aussi voir les différents tueurs. Leurs mentalités, leurs façons d'exécuter et leurs styles. Tous si différent les uns que les autres. Quand je les voyais à l'action, je me disais souvent " Je ferai une bien meilleure tueuse ". Je me disais que ça devait être plaisant d'être un meurtrier. Être craint et respecté. Vivre dangereusement au jour le jour et être au-dessus des lois. Au-dessus de toutes les normes sociales, être si puissante ! Surtout que quand on n'a plus rien à faire dans ce monde ennuyant, pas le choix de se trouver un passe-temps... Depuis que j'ai écouté tous ses films, je ne pouvais plus me contenter de simples bêtes à poil pour assouvir ma haine et mon agressivité. Mon besoin systématique de faire du mal ... Je n'avais que quinze ans à l'époque....

dix-sept ans, j'en avais plus que marre de ne rien foutre de ma vie. J'étais peut-être jeune mais ça n'explique en rien ma passivité. Je ne changeais rien aux gens qui m'entouraient ou de mes camarades de classe. Je n'étais que la folle que tout le monde ignore. Il était plus que temps d'être quelque chose, quelque chose de dangereux... Au même moment, mes parents partaient en voyage, en amoureux. Ce que j'avais trouvé plutôt génial de ne plus les voir pour au moins trois mois. Ce qu'ils ne m'avaient pas annoncé, c'est qu'ils avaient engagé une nounou... Ce que je n'avais pas apprécié. Elle était une vraie salope. Cette femme grosse et laide était prénommée Martha. Elle était vieille, sans aucun ami et sans vie sociale. Celle-ci avait un malin plaisir à me rendre la vie dure et insupportable.

Ce n'est pas comme si j'avais besoin d'un poids de plus. Il fut un jour où elle était vraiment en colère. J'étais dans la cuisine et Martha est arrivée toute rouge. Elle n'avait pas apprécié que j'ai brulé ces vêtements de rechange. Elle n'avait qu'à me laisser mes feux d'artifice que j'allais faire exploser plus tard. Ce fessant elle avait gâché ma fin de semaine et en plus c'est couteux et difficile de s'en procurer. Enfin, elle m'engueulait comme un chien enragé et fini par me donner une grosse gifle au visage. Il en a suivi d'un coup de poing au visage. J'ai eu un bleu à cause de celui-ci. J'étais prise dans le feu de l'action alors j'ai saisi un couteau de cuisine et je lui ai poignardé à la poitrine. Elle était très surprise et son âge ne lui a surement pas aidé à surmonter le choc. Elle n'abandonnait pas le combat pour autant. Elle avait répliqué avec un minable coup de pied. J'avais contre-attaqué avec une fourchette. Cette fois-ci j'avais mieux visé, je lui ai transpercé le coeur. Elle tombait lourdement sur le plancher en saignant abondamment. L'hémorragie aura eu raison d'elle.

Dès sa chute, j'avais tout de suite traîné dans la salle de bain pour la placer dans la baignoire. Pour que le sang puisse couler ailleurs que sur le plancher que j'allais nettoyer. Suite au blanchiment excessif de la maison de toute trace de sang, il ne me restait qu'un dilemme, que faire du corps . C'était mon premier meurtre alors je flippais un peu, ce qui n'aidait pas. Je savais pertinemment que je ne pouvais pas garder le corps en un seul morceau. Donc, j'avais commencé par décapiter les membres. Je n'étais pas si dégouté que ça, j'ai vu pire dans des films... En découpant le cadavre en plusieurs morceaux, j'ai été très intéressée par la chair de l'humain elle-même. Je n'y avais jamais goûté et si c'était bon . Ça ne pouvait pas être pire que bouffé des araignées encore en vie... Donc, j'avais gardé tous les bons morceaux de viande que j'avais enveloppés et enfermés dans le frigo. Les restes qui étaient loin d'être délicieux ainsi que les os avaient été cachés dans des sacs d'ordures complètement noirs. Inévitablement, ces charpies de nounou étaient destinées à la décharge. J'ai commencé depuis ce jour à cuisiner la chair humaine. On goûte une fois, bien cuit et on devient accro. Étais-ce à cause du goût ou de la sensation de tuer ? Peut-être que c'est les deux à la fois....

Il restait deux mois avant le retour de mes parents. Mon excuse du départ de Martha ? Je l'ai virée parce qu'elle m'avait frappée. Mon oeil au beurre noir est une preuve assez crédible. L'absence de la vieille n'avait pas fait les manchettes. Ce n'était quand même pas la reine d'Angleterre... Je dois avouer que j'étais plutôt bonne. Ni vu ni connu mais, ce n'était pas une bien grande cible. Si elle aurait été la reine d'Angleterre cela aurait été beaucoup plus prestigieux... Par contre, je ne me fessais pas d'illusion. Les autorités allaient enquêter un jour ou l'autre mais ça m'étonnerait qu'il puisse réussir à me retrouver. Mon crime semblait parfait. Le problème était que... c'était trop facile. Trop parfait, pas assez de mouvements, pas assez de danger. Il m'en fallait plus....

Le plan était simple, audacieux, dangereux et exigeait beaucoup de patience à la fois. Je devais simplement rester debout au milieu d'une route peu fréquentée pour attendre ma première victime. Celui-ci sortira de la voiture, je l'achèverais avec un marteau, l'emballerai dans un sac de poubelle ros, je partirais avec la voiture, je reviendrais à la maison, je le découperais, je garderais la bonne viande et je ferais de même qu'avec Martha. Ensuite, je partirais vendre la voiture à des tarés de l'école. J'avais entendu dire qu'il en cherchait une pour faire je ne sais trop quelle connerie. Je leur avais proposé de venir avec eux mais, ils ont refusé... Le système de la popularité il fallait croire... Donc, j'étais partie à pied en revenant de l'école avec tout mon équipement pour la chasse à l'homme. J'ai dû attendre jusqu'au crépuscule avant qu'une automobile arrive. C'était une auto typique, rien d'extraordinaire. Il roulait assez vite mais, dès qu'il m'aperçut, il s'est arrêté brusquement. Tout comme j'avais planifié, la chance car c'était ça ou je me fessais roulé dessus. Un homme était sorti de la voiture et avait commencé à hurler. Il me traitait de folle et d'idiote. Il était de taille moyenne et n'était pas très costaud, d'apparence du moins. Le garçon avançait vers moi, visiblement frustré par ma petite ruse. Une fois qu'il était à une distance raisonnable, j'ai sorti mon marteau avant de lui fracasser le crâne avec celui-ci. Il était tombé brusquement sur le sol et par la suite je l'ai achevée avec mes derniers coups. J'étais couverte de sang, ce qui impliquait un nettoyage à fond. C'est justement la partie que je déteste le plus d'un meurtre, le lavage. Le sang tâche mais, je devais me dépêcher.

J'enveloppais immédiatement le corps dans l'énorme sac de poubelle et je l'ai traîné avec beaucoup d'efforts dans la voiture. J'avais pris les clés et j'avais démarré la voiture. J'avais rarement conduit une voiture dans ma vie alors je conduisais comme une grand-mère. J'ai été chanceuse qu'aucun flic n'est passé par là cette journée sinon j'aurais été dans une sacrée merde... Il fessait nuit quand j'étais arrivée à la maison. J'avais stationné la voiture dans le garage mais ce n'était pas génial. En fait je me suis mal garée. Suite à cette escapade sur la route, j'avais sorti le corps enveloppé et je l'ai laissé dans la chambre de bain le temps que j'allais prendre pour vider l'automobile. Je trouvais des choses très intéressantes et utiles. La meilleure c'est que l'homme qui conduisait la voiture était un chasseur. J'ai eu cette chance inouïe. Deux couteaux et une carabine pleine de munitions, c'était génial. Je trouvais aussi quelques magazines... Avec des femmes en petites tenues. Je me souviens d'avoir jeté un coup d'oeil sur quelques pages. C'était intéressant... et troublant à la fois. Après d'avoir bien caché les effets personnels dans ma chambre et nettoyé un peu, j'ai recommencé le même manège de Martha mais, avec l'homme cette fois. J'ai ensuite vendu la voiture pour trois fois rien aux mecs de l'école. Je me sentais comme une vraie championne....

Une semaine avant le retour de mes chers parents, j'avais tout nettoyé la maison. Plus aucune tache de sang ou odeur de chair. Je gardais tout de même la carabine avec moi, au cas où De plus, ça rappelait de bons souvenirs. Une fois qu'ils étaient de retour, j'ai été sévèrement grondé pour avoir " renvoyé " la nounou. Comme après trois mois, l'oeil au beurre noir ne paraissait plus autant qu'avant. Ce n'était pas si pire que la galère où je me suis retrouvée. Il paraît que le mec que j'ai tué, ce n'était pas un chasseur mais, plutôt un policier qui n'était pas en service cette soirée-là...




La carabine par contre, appartenait au corps de police. Cela a été largement diffusé aux nouvelles. C'était emballant et effrayant à la fois. J'avais réussi mon coup mais, désormais la police recherchait un coupable... Le pire là-dedans, c'est que ma mère avait décidé de faire un ménage complet de ma chambre même si je l'avais complètement nettoyé aux préalables. Elle était très perfectionniste ma maman. Je ne sais plus trop par quelle malchance mais, elle avait réussi à trouver l'arme à feu. Avant même que j'ai eu le temps d'aller la cacher quelque part sous terre à l'aide d'une bonne vieille pelle ou de la démonter. La colère que mon papa a eue ce jour fatidique quand il a compris tout est indescriptible. C'est comme si un général d'armée vous crierez dessus de toutes ses cordes vocales. J'ai eu l'impression qu'il allait me tuer à un moment de son discours. Je n'exprimais aucune forme de regrets, surtout quand c'est lui qui me fait la morale. Toutes ces histoires de valeurs familiales, je n'y croyais plus depuis des lustres.

Je m'attendais à ce qu'il me livre à la police mais, au lieu de cela, il m'a enfermé dans ma chambre toute la soirée jusqu'au lendemain matin où il est revenu avec un passeport. Mon passeport plus précisément. En fait, ce n'était pas mon passeport exactement, celui qui m'avait donné était un faux. Il a changé mon nom de famille pour " Blackson'' ". Je me souviens clairement de ce qu'il m'avait dit ce jour-là...
'' Tu ne mérites plus ce nom de famille, maintenant va-t'en loin d'ici et que je te ne revois plus jamais...''
Ce qui tombait bien, je ne voulais plus le voir moi aussi. Toute cette histoire m'a amené dans cette ville, New York. Moi, qui avais passé toute ma vie à la campagne, j'ai été stupéfaite par la grandeur de la civilisation américaine. J'ai été tout aussi surprise de voir toutes les nationalités différentes qui cohabitent ensemble. Au début ce n'était pas facile, j'ai dû vendre de la drogue pour bien commencer ma nouvelle vie mais, je ne suis pas resté dans cette industrie bien longtemps. Je cuisinais plutôt bien alors j'ai réussi à me trouver un boulot de cuisinière dans un restaurant. Pas trop chic, pas trop fast-food, ce travail réussi à payer tout ce dont j'ai besoin pour survivre dans cette immense citée. La grosse pomme m'a offert une nouvelle vie sur laquelle j'ai hâte de croquer à pleine dent !

▬ Relations ; (100 mots minimum - Relations amoureuses, amicales, sexuelles ;

Lilou a toujours eu des problèmes avec ces relations et les gens qui l'entourent. Elle n'a jamais réellement forgé d'amitié solide et durable. En fait, elle ne fait que déconner tout le temps et ne prends jamais la peine de connaître réellement les autres. De plus, son impulsivité complique encore plus ces relations. Elle ne pense pas toujours avant de passé à l'action ce qui peut l'entrainer dans des situations peut favorables. Elle ne se rend pas toujours compte que ces propos peuvent blesser ceux qu'elle aime. Elle ne connaît pas réellement son orientation. En fait, elle n'a jamais exploré tout court car elle n'en avait pas l'occasion ou l'envie. Donc en amour, c'est plongé dans le vide. Ce qui est sur, c'est que peut importe le sexe, elle aime les gens dangereux, aussi tordu qu'elle-même ou qui apprécient ces conneries.

▬ Physique ; [i](100 mots minimum)

▬ Caractère ; (400 mots minimum)

▬ La plus grande honte du personnage ; (En 60 mots minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)

▬ Définition de l'enfer pour le personnage ; (En 60 mots minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)

▬ Définition du paradis pour le personnage ; (En 60 mots minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)

▬ Point faible du personnage ; (En 60 mots minimum - Son talon d'Achille, sa faiblesse, son point sensible [On vous le répète, même Chuck Norris a un point faible ^^])

▬ Point fort du personnage ; (En 60 mots minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)

▬ Casier judiciaire ; (Merci de répertorier ici les crimes déjà commis par votre personnage, qu'il fasse partie des autorités ou non et que les crimes soient officiels ou non. Ceci nous permettra de juger de votre rang de criminel. Plus d'infos ici.)