▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;

▬ Histoire ; (800 mots minimum.)

Ça commence avec un hôpital, un seize octobre mil neuf cent quatre-vingt douze dans une petite ville du Connecticut près de Bridgeport. Ce n'était pas le trou perdu, mais presque, on y vivait plutôt bien, toutes les familles se connaissaient là-bas. Impossible de tailler un buisson sans que toute la ville soit au courant dans l'heure. D'ailleurs, tout le monde était au courant de la naissance du premier enfant des Parker et préparait déjà les gâteaux et cartes de félicitation avant même que celui-ci n'ait pointé le bout de son nez.
La première semaine de son existence continua dans ce sens. Entre le concert des aboiements de chiens qui salua son arrivée chez elle ou les hurlements des voisines surexcitées, le brouhaha incessant des gens qui se relaient chez eux pour voir la fille du shérif et de son étrange femme ou encore les plaintes excédées de cette dernière face aux marques d'attention un peu trop envahissantes du reste de la ville, un peu de calme aurait été le bienvenu.

Les gens n'aimaient pas Anya, sa mère, parce que, non contente de ne pas être de la ville, elle n'était pas non plus originaire du pays, et qu'elle ne parlait pas beaucoup. Dans une ville où il n'y avait rien de mieux à faire que parler de tout et de rien pour s'occuper un peu, la reine du Silence était mal vue. La seule raison pour laquelle les gens s'arrêtaient pour lui dire bonjour avec un masque d'hypocrisie, c'était seulement parce qu'elle partageait la vie du shérif bien-aimé de la ville, un enfant de la ville, lui, élevé au grain. Le genre de gendre que toutes les mères de la ville avait rêvé d'avoir. Jusqu'à ce que cette étrangère, une russe en plus, comme si ces gens n'en avaient pas déjà fait assez pendant la Guerre Froide, leur arrache tout espoir. Ils évitaient de se comporter comme ça avec Evie, mais elle ressemblait tellement à sa mère, c'était dur pour eux.

« Je sais parfaitement qu'ils ne traînent avec moi que parce que Papa est le shérif. Je le sais pertinemment. J'ai entendu dire Evannah Wells dire à Jessica Stachain qu'elle préférait mille fois aller voir Le journal d'une princesse avec elle plutôt qu'avec moi en pensant que je ne les entendais pas. » Un midi comme les autres dans le salon des Parker. Evie, qui tenait sa fourchette comme un marteau de juge, exposait avec un grand sérieux les raisons qui la poussaient à ne pas vouloir répondre à l'invitation à venir à l'anniversaire d'une des filles de sa classe. Sa mère éclatait de rire à chaque nouvel argument tandis que son père protestait, essayant de lui faire entendre raison, de lui faire comprendre qu'elle avait gagné à se mélanger un peu plus aux autres. Mais tête de mule, comme elle était, Evie ne se laissait pas démonter, alors, venu à bout de ses arguments, Jarod Parker coupa court à toute discussion. Si elle ne ramenait pas ses fesses samedi prochain dans la maison des Wells avec un sourire cloué aux lèvres et la volonté de se faire des amis, il mettait son ordinateur et tout son barda dans un carton et filait à la décharge. « Je suppose qu'Evannah voudra bien être mon amie si je lui offre la nouvelle Barbie danseuse dont elle n'arrête pas de parler. » finit-elle par dire, songeuse. Un anniversaire n'allait pas la tuer, après tout, et peut-être même qu'elle pourrait enfin se faire une meilleure amie.

~ *** ~

Evie se mordit la lèvre en relisant son pavé de code, cherchait où est-ce qu'elle avait bien pu oublier l'élement manquant qui bloquait son programme. La porte de sa chambre s'ouvrit sur sa mère, l'adolescente sursauta et referma son portable en un éclair avant de fixer ses pieds d'un air coupable en tripotant son bonnet. « On peut savoir pourquoi tu n'es pas dehors à profiter du soleil comme tous les jeunes de ton âge ? ». Elle posa une tasse de thé sur sa table de chevet avant de venir s'agenouiller auprès d'elle, prenant le visage de sa fille entre ses mains pour la forcer à relever les yeux vers elle. « Alors ? » Evie râla un peu avant de craquer. « J'aime pas le soleil. » Sa mère lui lança un regard entendu, elle savait parfaitement qu'elle mentait comme une arracheuse de dent. « Très bien, alors vas-tu m'expliquer ce que tu étais en train de faire et que tu essaies désespérément de cacher ? » Evie soupira profondément, sa mère savait toujours tout, mentir avec elle relevait du parcours du combattant. Avec réticence, elle releva l'écran de son ordinateur pour montrer son programme. « Lily m'a prise en photo pendant que je me changeais dans les vestiaires et elle l'a fait tourner, alors je me suis dis que j'allais lui envoyer un virus pour réduire son ordinateur en bouilli. » Anya Parker caressa le menton de sa fille avec un sourire en coin. « Je ne comprendrais jamais comment tu arrives à faire autant de choses avec … ton truc d'ordinateur. » Evie se fendit d'un grand sourire, elle ne l'avait pas sermonné pour son plan diabolique de vengeance, et elle pouvait presque déceler son accord à travers ses paroles. « Oh c'est tout simple et c'est nettement plus intéressant que les autres, dehors. » Sa mère se releva en secouant la tête d'un air désapprobateur et sortit de la chambre en lui annonçant que son père devait faire des heures supplémentaires.

~ *** ~

Les moniteurs produisaient un 'bip' incessant. Des Bips à répétition, tellement calmes, si réguliers que l'on pourrait presque s'endormir à force d'écouter cette mélodie hypnotisante. Evie, treize ans, se tenait au chevet de sa mère depuis qu'elle était arrivée à l'hôpital, elle tenait sa main glissée autour de celle, glacée, de sa mère et ne pouvait pas s'empêcher de trouver qu'elle ressemblait à un ange avec ses cheveux blonds étalés sur l'oreiller une auréole de lumière. Tout semblait irréel. Un chauffard, une route sombre et une femme qui traverse la route qu'il a emprunté, c'était tout ce qu'il fallait pour briser des vies. Ça semblait presque impossible à croire. Non, ce n'était pas possible. Une litanie qu'elle se répétait comme une prière, comme si ça pouvait ranimer sa mère.
Anya Parker s'éteignit peu après le lever du soleil, au bout de son troisième jour de coma. Sa fille dormait près d'elle, trop épuisée pour se rendre compte que le moniteur venait d'arrêter de bipper. Le père d'Evie avait raté ça. Lui s'était lancé à corps perdu dans la recherche du chauffard pour ne pas avoir à supporter le spectacle de sa belle paralysée dans son lit alors qu'elle était si jeune, tellement plus jeune que lui. Quoi qu'il en soit, son excès de zèle n'avait pas sauver pas sa femme, alors après ça, il ne lui resta que son travail.

Evie aspira une longue bouffée de cigarette avant de poser sa tête sur le canapé, laissant glisser sa main sur les jambes de Ted, son copain. Ses copines, assises en face d'eux gloussèrent un peu avant de se remettre à boire leurs bières comme deux petites gourdes. Au moins, elles étaient moins gourdes que les autres et parfois, elles arrivaient même à parler d'autre chose que les ragots de l'école. « Avez-vous déjà vu une descente aux enfers dans le royaume des cieux ? Non, pour la simple raison que ça ne se fait pas, on attend mieux de la part des anges. On pourrait penser qu'à observer les hommes et les démons de leurs nuages, ils savent parfaitement ce qui les attend en cas de faux pas, qu'ils savent à quoi s'attendre. Et bien oui, ils le savent, pour cause, ils le voient tous les jours. Du coup, ils font ça entre deux nuages, là où personnes ne peuvent les voir, et quand il arrive malencontreusement qu'un autre ange le découvre, il détourne sagement les yeux et fait le guet en sifflotant God saves America. C'est la même chose dans les forces de l'Ordre d'un petit compté comme le notre, surtout quand l'ange de notre histoire à des circonstances atténuantes. On trouve à son teint gris un flagrant manque de sommeil, à ses sauts d'humeurs, un manque d'aide de la part de ses collaborateurs, on excuse le mauvais comportement de sa fille en rejetant la faute sur l'influence de la télévision et de ces nouveaux programmes tellement vulgaires. Et vous savez quoi ? C'est les démons qui ont de la chance dans cette histoire. Parce qu'ils n'ont personne pour les regretter ou pour les juger. » Les deux filles la regardèrent avec un drôle d'air, comme si elle venait soudain de se lancer dans un monologue en extraterrestre. Ted se contenta de caresser ses cheveux comme pour la consoler. Personne ne la comprenait et la ville était trop petite pour pouvoir rencontrer de nouvelles personnes qui le pourraient. Ce n'était sûrement pas son père qui ne faisait même plus du tout attention à elle qui pourrait le faire. Parfois, elle s'amusait même à pirater les banques de données de la ville juste sous son nez, mais il ne réagissait pas. Un vrai ange déchu qui en avait plus rien à faire d'elle.

~ *** ~

Les détails de cette nuit là sont plutôt flous à vrai dire. Dans les restes brumeux, le paysage fondait, réduit à l'état de lumières et d’aplats de couleurs. Ted était assis à côté d'elle, occupé à pousser un long hurlement de joie avant de sortir son bras par la fenêtre pour présente son majeur à la face de la lune. C'était sa voiture parce qu'elle était trop jeune pour conduire et donc en avoir une mais elle savait conduire, son père le lui avait apprit au cas où. Evie était au volant parce que des deux, c'était celle qui avait bu le moins, mais ça n'empêchait pas son monde de tanguer. Le chat était sorti de nulle part. Un instant il n'y avait rien, l'autre, il était là au milieu du chemin. Elle avait donné un grand coup de volant et perdit le contrôle de la voiture. Quand elle avait émergé, totalement paniquée et transpercée par la douleur, elle s'était extirpée de la voiture et s'était éloignée. Ted était toujours dans la voiture, en train de crier, de la rappeler mais elle s'était bouché les oreilles et était partie en courant.

~ *** ~

La lumière s'était allumée et Evie avait sursauté. Son père, des cernes longues de trois pieds sous les yeux et une barbe de quelques jours, l'avait regardé l'air de se demander ce qu'elle faisait là, couverte de sang et de diverses entailles au beau milieu de la pièce. « Evie ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Il s'était approché d'un pas lourd et l'avait forcée à se relever pour la regarder, l’inquiétude commençant à prendre le dessus. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Depuis tout ce temps où elle avait attendu qu'il s'occupe un peu d'elle depuis la mort de sa mère, il avait fallut qu'elle revienne à moitié défigurée pour qu'il sorte de son silence. Elle lui en voulait toujours, elle lui continuait de lui en vouloir de ne pas avoir été là ces deux dernières années, mais avec tout ce qui s'était passé dans la soirée, son visage se chiffonna et elle éclata en sanglot avant de refermer ses bras autour de son père. « Je conduisais la voiture de Ted … il y a eut ce chat … J'ai pas fait exprès ! Je voulais l'éviter mais j'ai pas pu et Ted il a … ! » Son père l'avait écarté pour la regarder droit dans ses yeux. « Tu as eu un accident ? Pourquoi est-ce que tu conduisais, bon sang ?! » Elle s'était mise à pleurer de plus belle. « Arrête. ARRÊTE ! Je vais m'en occuper, tout va bien se passer, tu verras. » Il l'avait prit dans ses bras et emmené à la salle de bain pour la désinfecter. Quand elle s'était relevée le matin, il n'était plus là, il rentra quelques heures plus tard pour lui annoncer qu'elle ne devait plus jamais parler de cet accident, que Ted avait reconnu être au volant au moment de l'accident. Il lui avait annoncé aussi qu'elle devait commencer à faire ses bagages parce qu'il était largement temps de s'éloigner de la ville et prendre un peu de temps pour eux. Juste pour eux.

~ *** ~

À partir de là, les choses commencèrent à aller un peu mieux. Après avoir quitté le Connecticut, subissant les regrets trop envahissants de leur voisin toute la semaine précédent leur départ, ils avaient emménagé à New York. Son père retrouva très vite un travail dans une agence de détective privé et se remit lentement de la mort de sa femme en passant plus de temps auprès de sa fille, la surveillant de plus près pour ne pas avoir à revivre une situation comme celle avec Ted. Evie termina le lycée et fut acceptée à Colombus en double cursus d'informatique appliquée et sociologie, et trouva un travail très vite comme assistante dans une société de maintenance informatique, arrondissant ses fins de mois en trifouillant codes et ordinateurs pour ceux qui nécessitaient ses compétences et qui avaient de quoi payer.

~ *** ~

Ça finit dans un hôpital de New York. Enfin, son parking. L'idée même d'aller à l'intérieur et devoir se détourner des étages de repos pour la morgue lui donnait la nausée. Ty, l'ami de son père avait eut la bonne idée de se proposer pour aller identifier le cadavre à sa place mais elle avait tenu à le conduire jusqu'à l'hôpital. Arrivée là, elle avait suivit son dos à travers les glaces de la vitrine puis il avait disparut quand les portes de l'ascenseur s'étaient refermées sur lui. Deux jours que son père était mort. C'était arrivé un soir. Ils étaient sortis diner dans le petit café à quelques rues de leur appartement, comme tous les mardis soir, ils plaisantaient en rentrant quand tout d'un coup, son père était devenu nerveux. Il lui avait dit de prendre par un autre chemin pendant qu'il réglait une affaire. Il n'était jamais rentré. Les policiers, par égard pour son ancien statut avaient accepté de le considérer comme une personne disparue un peu en avance. Ils l'avaient retrouvé dans une benne à ordure derrière un restaurant chinois, abattu de plusieurs balles dans la poitrine. Elle qui pensait qu'ils avaient laissé tous leurs soucis derrière eux, il avait du s'en faire de nouveau à New York. Et dire qu'elle n'avait rien vu du tout. Evie s'en voulait d'autant plus mais elle n'allait certainement pas laisser ça passer. Elle voulait savoir ce qui s'était passé et qui avait fait ça. Elle voulait comprendre et se venger. Mais comment faire ? Elle n'avait que son boulot d'assistante et ces quelques contacts qui lui devaient quelques services pour son travail officieux.

▬ Relations ; (100 mots minimum - Relations amoureuses, amicales, sexuelles ; Ce qui lui plait chez les autres, ce qui ne lui plait pas chez les autres ... Ceci est une approche de la façon dont votre personnage se comporte avec autrui.)

Evie n'aime pas se prendre la tête. Que ce soit dans sa vie de tous les jours où avec les gens. Elle préfère avoir une relation avec quelqu'un d'honnête où les choses seraient dites avant que les choses ne dégénèrent vraiment plutôt devoir supporter quelqu'un qui lui en fasse voir de toutes les couleurs, qui la blesse et qui joue avec elle. Pour elle, un ami, amant ou petit-ami parfait serait quelqu'un qui ne la harcèle pas tous les deux matins, qui sache se taire quand il fallait et qui apprécie le silence à sa juste valeur, qui lui laisse du large sans vouloir contrôler toute sa vie, qui ne cherche pas à la changer et qui s'adapte à son caractère sans trouver à y critiquer tout le temps. C'est peut-être parce qu'elle en demande trop qu'elle n'a pas tant d'ami que ça dans New York. Les gens en demandent trop, toujours à vouloir à parler, parfois de tout et de rien, de choses dérisoires et sans aucun intérêt. Elle aime sa liberté, il est très important qu'on lui laisse et quand elle n'a pas envie de parler, elle aimerait juste qu'on lui fiche la paix.

Elle a horreur des gens hypocrites, à force d'en avoir côtoyé toute son enfance, elle n'aime pas non plus les gens qui ne s'intéressent et qui ne jouent que sur les apparences des autres. Les défauts comme l'emportement, l'égoïsme, l'ambition dévorante ou encore la paresse ne la dérangent pas autant que la susceptibilité, l'égocentrisme ou la vanité. Ce qui lui faut pour être heureuse, c'est quelqu'un qui la laisse le comprendre et profiter de sa présence sans insister pour pénétrer à tout prix la carapace qu'elle a monté autour d'elle.

▬ Physique ; (100 mots minimum)

Evie, c'est un joli petit brin de fille avec de longs cheveux d'un blond presque diaphane. De grands yeux en amandes vert-d'eau dans un visage en cœur qui lui donnent un petit air de poupée dont sa mère était si fière. Evie a tout pour plaire et elle n'a pas ce genre de physique qui passe partout. Elle est grande, un peu trop à son goût avec son mètre soixante-dix et un peu plus mince que la moyenne à cause de sa tendance à sauter quelques repas quand elle occupée sur son ordinateur. Elle ne fait pourtant rien pour en tirer profit, il faut dire qu'elle n'a jamais aimé se faire remarquer, même petite. Elle ne prend pas soin de son apparence, elle se laisse souvent aller, oubliant parfois de se coiffer ou de se maquiller pendant plusieurs jours, plus intéressée par son travail ou ses activités personnelles que par son apparence. De même qu'elle préfère ne pas se prendre la tête avec les vêtements, enfilant parfois la première chose qui lui tombe sous la main, elle a quand même un goût prononcé pour les vêtements larges et informes qui cachent sa minceur, ternissent son teint et tasse un peu sa silhouette.Mais cet air un peu brouillon fait son charme.

▬ Caractère ; (400 mots minimum)

introvertie — protectrice — entêtée — fière — casse-pied — sauvage — loyale — brouillonne — franche — prévenante — charitable — bosseuse — distante

Evie n'est pas quelqu'un de naturellement sociale, pas de là à s'enfermer dans son appartement et vivre recluse comme une ermite en évitant les contacts humains comme un vampire éviterait le soleil, mais elle a toujours préféré s'occuper par elle-même plutôt que de devoir supporter la compagnie, en général ennuyeuse des autres. Elle est assez introvertie et sauvage, préférant rester en marge des autres. Le problème, c'est qu'à force de se contenter de sa propre personne, elle ne sait plus trop s'y prendre avec les gens aujourd'hui, trop habituée à vivre avec une personne qui la connaissait comme le dos de sa main et avec qui elle n'avait pas à se surveiller ou à se mesurer. Un peu brut de décoffrage et peu patiente, elle a tendance à se crêper le chignon avec certaines personnes, et entêtée comme elle, ce n'est pas la peine d'attendre des excuses de sa part parce que lorsqu'elle est certaine d'avoir raison, il faudrait attendre la saint Glinglin pour en avoir. D'autant plus qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds aussi facilement que ça. Elle est aussi franche, pas directe au point de balancer ses quatre vérités au premier glandu venu l'embêter mais elle n'est pas du genre à retenir quand quelque chose chez quelqu'un la dérange, elle ne voit pas où est le problème, elle a toujours fonctionné comme ça avec son père. Casse-pied, oui elle l'est aussi, surtout quand elle veut quelque chose. Pour ça par contre, elle a de la patience il faut dire, elle peut tenir des heures sans se décourager.

Mais derrière cette apparence solitaire, froide et distante, Evie est vraiment quelqu'un de bien. Elle n'aime pas se prendre la tête et reste naturelle en tout lieu et tout moment, brouillonne et pas très stressée dans la vie, elle a tendance a souvent attendre le dernier moment pour faire les choses, à moins, bien sûr, qu'il ne s'agisse de travail ou d'ordinateur, où elle est alors capable de se montrer bosseuse à la limite du bourreau de travail. Quand elle s'ouvre à quelqu'un, ce qui est déjà un grand pas, elle tient à cette relation et à cette personne, très protectrice, elle est capable de faire n'importe quoi pour protéger ou venger son ami. Elle apprécie les petits plaisirs au quotidien, les plaisirs simples et avec les gens qu'elle aime, elle est très prévenante, à l'écoute, même si elle ne le montre pas forcément. En ce qui concerne les inconnus, il lui arrive parfois de sortir de sa réserve habituelle pour aller discuter avec des gens, juste comme ça, tendre la main à quelqu'un par charité, jusqu'ici, rien n'est venu la décourager qu'il est bon de se laisser parfois mener un peu par les choses, mais ça pourrait changer. Car si elle est très loyale envers les gens qu'elle aime et fidèle, Evie est quelqu'un de très sensible à l'intérieur, et si on perd son amitié ou si on a le malheur de la trahir, c'est pour toujours.

▬ La plus grande honte du personnage ; (En 60 mots minimum - La chose dont il n'est pas fier, le secret qu'il se garde bien de révéler aux autres, la tâche crasseuse qui lui souille la conscience ...)

Il y a pleins de choses qu'elle a fait pendant son adolescence et dont elle n'est pas particulièrement fière. Mais rien de comparable avec cette nuit là dans le Connecticut. C'est ça, sa plus grande honte. De ne pas avoir été capable de prendre ses responsabilités, trop effrayée à l'idée des représailles pour aller aider son petit ami et de s'être enfuie comme une voleuse. C'est à cause d'elle si son père et elle ont du s'enfuir pour masquer les apparences. Elle s'en veut encore d'avoir paniqué comme elle l'a fait et laissé Ted sur le bord de la route sans rien faire pour l'aider d'un manière ou d'une autre. Elle aurait pu aller lui tenir la main, elle aurait pu appeler une ambulance mais la seule chose qu'elle avait en tête c'était ce que son père allait lui dire en apprenant qu'elle avait agit comme l'homme qui avait tué sa mère. Elle se console en se disant que ça a poussé son père à réagir enfin. Mais certaines nuits, elle entend encore sa voix l'appeler à l'aide.

▬ Définition de l'enfer pour le personnage ; (En 60 mots minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)

Pour le moment, Evie a un but, elle est déterminée à trouver qui a tué son père et pourquoi, ça lui donne une raison de se lever tous les jours et de se bouger un peu au lieu de se laisser aller en mode grosse larve sur son canapé. Cet envie de savoir l'a poussé à se projeter dans l'avenir et faire des plans. L'enfer pour elle serait de se rendre compte un jour qu'elle n'a plus rien pour quoi se battre, qu'elle a fait tout ça pour rien soit parce qu'elle serait incapable de faire quoi que ce soit derrière, soit parce qu'il n'y a aucun mystère derrière la mort de son père et qu'il s'agit d'un simple vol qui a mal tourné. Il faudrait alors qu'elle vive avec ça, et elle n'est pas certaine d'avoir la force de le faire.

▬ Définition du paradis pour le personnage ; (En 60 mots minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)

Le paradis ? Pour Evie, ça ressemble assez à la description qu'en fait l'Église, pas vraiment avec des anges chanteurs en toges et leur lyre à la main. Franchement, vous imaginez supporter l'éternité avec des psychopathes à la lyre toute la sainte journée, non, ce serait complètement impossible à vivre. Peut-être en plus sérieux que ça. Loin d'imaginer un jardin fait de nuage, Evie pense que le Paradis ressemble à un endroit simple, lumineux et chaud, agréable à vivre. Pour elle, c'est un endroit où il fait bon vivre et où toutes les erreurs que l'ont a pu faire durant sa vie mortelle sont effacées dès qu'on y est accepté, et où l'on retrouve toutes les personnes que l'on a aimé de son vivant et qui sont mortes. Un monde où l'on vit simplement et sans se soucier de rien de plus que son propre bonheur.

▬ Point faible du personnage ; (En 60 mots minimum - Son talon d'Achille, sa faiblesse, son point sensible [On vous le répète, même Chuck Norris a un point faible ^^])

Son entêtement et sa fierté sont ses points faibles. Evie est mille fois trop entêtée, on pourrait croire que c'est une qualité mais pas du tout. Quand elle a une idée en tête, il faut être Superman pour la lui retirer ou l'en empêcher, elle est prête à oublier tout sens de la raison pour arriver à ce qu'elle veut et quand il s'agit d'un avis, elle se montre particulière bornée et étroite d'esprit, quitte à friser la bêtise. C'est dommage, elle a tendance à se fermer toute seule des portes à cause de ça. Quand à sa fierté, c'est aussi un handicap, elle ne peut pas supporter l'idée qu'on l'aide ou qu'on la sous-estime. Et si quelqu'un l'aide, elle n'aura de cesse que de rendre l'appareil, étant particulièrement mal à l'aise tant que ce n'est pas fait.

▬ Point fort du personnage ; (En 60 mots minimum - Son atout majeur, son " petit plus ", ce qu'il fait ou ce qu'il a de mieux, bref, le domaine ou le point sur lequel il n'a strictement rien a envier à personne.)

Evie a un truc avec les ordinateurs. Enfin, pas qu'avec les ordinateurs, avec les codes aussi. Ils défilent devant ses yeux, et là où certains ne voient qu'une succession de mots incompréhensibles, de chiffres et de caractères spéciaux, elle, elle y voit tout un univers, un monde qui lui tend les bras et qu'il ne reste plus qu'à déchiffrer. Elle a composé son premier programme à l'âge de neuf ans, un simple jeu de bataille navale, quelques lignes à peine de code pour s'amuser sur le nouveau portable que lui avait offert son père et qui ne comprenait que la suite Microsoft. Les pc, tellement modulables, un vrai terrain de création. Elle a continué à bidouiller, avalant les livres de programmeurs comme de la drogue, apprenant aussi bien comment démonter et remonter un ordinateur en moins de deux que composer un virus ou une clé pour entrer dans les serveurs des autres.

▬ Casier judiciaire ;

Officieux :

• Conduite illégale et en état d'ivresse ;
• Non assistance à personne en danger ;
• Piratage informatique. ;
• Espionnage industriel.

▬ Prénom ou pseudo ; Bérénice
▬ Âge ; 18 ans
▬ Où avez-vous connu le forum ; Par un top-site
▬ Connexion ; 5
▬ Code du règlement ;

Spoiler:

▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON
▬ Exemple de RP ;

Spoiler:

▬ Célébrité sur l'avatar ; Nastya Kusakina
▬ Multicompte(s) ; Nope
▬ Un dernier truc à dire ? ;