| Sujet: [TERMINEE] † James Payne ▬ « Death follows you. » Ven 17 Mai - 18:45 | |
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Once upon a time... ▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ; (800 mots minimum.)
Rien ne s’était passé tragiquement, rien ne peut expliquer ce qui l’a amené à ça. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il y a pris goût et qu’aucuns sentiments ne le fait renoncer. Le vent soufflait légèrement, faisant chanter la forêt derrière la maison familiale. Chant qui accompagnait le clapotis de l’eau de la rivière sur les rochers qui la bordait située à quelques mètres derrière la petite maison. Le couple Jonathan et Cynthia Payne avait emménagé ici, à Portland dans l’Oregon, en lisière de forêt et loin de tous les ennuis urbains qu’une grande ville – telle que New-York ou Los Angeles – pouvait apporter et, ce lorsque Cynthia tomba enceinte de leur premier – et dernier – enfant. C’était là leur choix, offrir tout l’amour qu’ils possédaient à leur unique enfant et faire de lui quelqu’un de respectable et haut placé. Leur intégration au sein de la communauté fut rapide et chaleureuse, ils n’avaient aucuns problèmes, aucunes dettes, aucuns ennemis et vivaient une vie parfaite qui ne pouvait être que bénéfique pour le futur né. Six mois après leur installation définitive dans la demeure, Cynthia mit au monde un petit garçon qui ne manquerait de rien et qu’elle allait protéger quitte à laisser son âme s’éprendre de cette affection. James Payne vu pour la première fois le jour de ses beaux yeux bleus au printemps 1985, le 8 mai. Les années se succédèrent sans faire de bruit, James – comme l’avait promis sa mère – semblait vivre tout à fait correctement. La famille vivait aisément et était entourée d’énormément d’amis, ceux-ci plutôt envieux de la vie de rêve que possédaient les deux amants et leur progéniture angélique, néanmoins ils seront contraint de déménager une nouvelle fois en 2000 et, ce à destination de New-York – qu’ils continueront de haïr malgré tout – suite à la mutation de Jonathan au cœur de la ville. James aura alors 15 ans lorsqu’ils seront officiellement installés dans la Grosse Pomme. Il se verra découvrir une passion soudaine pour l’Art lorsqu’il commencera à esquisser sur de nombreuses feuilles son ancienne demeure. Il enchainera par la création de tableaux quelconques, puis décidera d’ouvrir toutes les portes possibles de l’Art tel qu’il puisse être. Il en fera son passe-temps, sa passion et ses études. C’est dans sa nouvelle école qu’il rencontrera Ashley, une jeune femme dans laquelle il puisera son inspiration jusqu’en 2003 ; cette dernière décidant de parcourir le monde. Cette rupture le lui coutera la couleur de ses œuvres durant un petit mois. Il passera au-dessus de cette histoire avec Ashley, ces derniers s’étant quittés en bons termes. Cependant, James plongera dans un univers plutôt sombre et glauque en proie à la solitude et ce dernier ne cessera d’accroitre alimenté par l’incompréhension de Jonathan et Cynthia qui s’en voudront – par la suite – de ne rien pouvoir faire pour l’aider. Les heures déferlent, en masse, sans aucune amélioration. 2007. Deux ans plus tard, l’année de ses vingt-deux ans. James n’ayant pas abandonné ses études et après avoir formulé, tourné et songé à la question de son indépendance, il vint à s’offrir un studio. Rien que ça. Cet espace le lui suffit, il sait qu’il peut y peindre, y mettre en scène ce qu’il souhaite sans que rien, ni personne ne l’en empêche. Ses résultats scolaires – aussi bien que sa satisfaction personnelle – seront d’ailleurs plus remarquable que jamais puisque toutes les contraintes qui avaient pu le freiner dans le passé disparaitront définitivement. Il prend plaisir à exhiber ses œuvres et à les faire connaître malgré toute la noirceur qu’elles peuvent renfermer. Néanmoins, James change. Bien trop rapidement. Les critiques des personnes ne cherchant pas à percevoir ses messages l’exaspèrent. Il se renferme, ne laisse pas tomber ses créations. Ses parents refusent d’admettre que le petit garçon qu’ils ont élevé meurt à petit feu ; laissant place à un homme qu’ils ne peuvent accepter. Les tableaux s’entassent dans tous les coins de l’appartement ; ceux-ci de plus en plus inquiétant. Un climat de terreur, de violence et de réalisme dégorgent de ces toiles ainsi que des courts métrages qu’il commence à entreprendre sérieusement. __________________________________________________________________________ Nous sommes le 8 mai 2010. Travaillant depuis peu dans une petite bibliothèque permettant de payer son loyer, renfermé sur lui-même, différent du gentil garçon précédent ; il prend plaisir à peindre des scènes plus ou moins glauques, sanglantes. Il y voit une sorte de vie au travers de la mort. La candidature pour une exposition importante de peinture avait été envoyée quelques jours auparavant, aucune réponse ne lui était encore parvenue. James attendait, patiemment, sachant déjà quel tableau emmener. Avachi dans le canapé, le téléphone à porter de main, verre de whisky presque vide. Le son de l’horloge semblait résonner dans la pièce. Il gardait l’espoir de pouvoir exposer le soir même, pour ces vingt-cinq ans. C’était, en quelque sorte, un cadeau qu'il se faisait à lui-même ; l’unique qu’il recevrait en ce jour car aucunes lettres, aucuns mots ne lui était parvenu ; pas même de ses parents et pourtant, ça ne l’affectait pas. Il se focalisait sur sa passion, surement l’unique chose qui le maintenait encore debout. Il prenait son mal en patience, ce poids commençant à peser sur ses épaules. Celui-ci se faisant plus intense lorsque la sonnerie du portable retentit. « - Monsieur, bonjour. Suite à votre candidature – qui d’ailleurs comportait par chance votre numéro de téléphone à défaut de votre nom – et à l’importance que vous portez à notre exposition, nous serons ravis de vous accueillir dans moins d’une heure afin de découvrir l’une de vos œuvres. » Son cœur battait, il n’entendait plus que ça lorsqu’il raccrochait et un sentiment d’apaisement vint envahir son corps prêt à tomber au sol. Il lui fallut quelques instants pour se rendre compte qu’il tenait entre ses mains une chance d’être reconnu. Il ne lui fallut pas plus de trente minutes pour se préparer et se rendre à la salle d’exposition dans Manhattan, appareil photo autour du cou pour ne rien manquer des autres présentations. En entrant, quelques tableaux ornaient déjà les murs ; tous aussi impressionnant les uns que les autres. Il était à l’heure et s’en réjouissait, c’était son tour. « - Enchanté » dit-il en faisant le tour des personnes présentes. L’excitation avait pris les devants sur le jeune homme sans pour autant qu’il en vienne à perdre ses moyens. Son air décontracté ne trahissait pas son stress, détail agissant en sa faveur. « - Bien, jeune homme. Nous vous écoutons » ajouta le vieillard assit en face du chevalet sur lequel James s’empressa de mettre son tableau. Il y eut un long silence face au travail qu’il avait choisi. Les veines du garçon commençaient à le lui brûler, son rythme cardiaque à accélérer ; ignorant encore que la suite des évènements s’avérerait totalement différente de ce qu’il imaginait. « - En réalité, je n’ai pas grand-chose à dire sur la toile que je vous ai ramené mise à part qu’elle n’est qu’un reflet des actes qui se passent au quotidien dans nos rues et qui sont étouffés par les autorités » lança-t-il avec une franchise déconcertante. Il ne voyait pas le mal au fond de son œuvre. Des cadavres gisant au milieu d’une rue étaient présentés tous les jours aux informations. Là, ce n’était qu’un tableau. De la peinture étalée sur une toile. Le jeune homme n’osait pas s’aventurer à examiner les traits de ceux qui le lui faisait face, il se contentait d’attendre poliment tandis qu’un jugement se faisait nécessaire de la part des personnes observant son travail, donc son âme. « - Monsieur. Bien que l’idée soit particulièrement originale, nous devons néanmoins refuser votre tableau par manque de réalisme. D’autant plus que ce n’est pas ce que les gens s’apprêtent à voir en venant ici. Je suis désolé. » Il n’eut pas le temps de répondre que le vieillard appelait déjà le suivant et le lui demandait de laisser la place. Les nerfs à vifs, il ne put placer un seul mot de peur que la situation ne dérape et le lui échappe sous la colère. La nuit commençait à tomber, les transports en commun passaient dans lesquels s’entassaient un tas de personnes. Il marchait, peu conscient du léger vent froid caressant sa peau. Il ne sortit de sa stupeur que lorsqu’un homme saoul commençait à le suivre, bouteille de bière à la main. James gardait son calme – du moins il essayait – et n’y prêtait pas attention mais les remarques incessantes de l’homme ne firent que rajouter de l’huile sur le feu qui s’était embrasé au fond du jeune homme. Il posa gentiment son tableau contre le mur d’un bâtiment, prêt à faire face devant la menace que l’autre représentait. L’énervement des quelques mots de l’examinateur un peu plus tôt l’avait mis hors de lui ; ce dernier susceptible lorsque les dires critiquaient négativement ses créations dans lesquels il déversait tous ses sentiments ; pour ne pas dire toute son âme, toute son imagination. Ses iris d’un bleu presque argenté ne lâchaient pas le visage fatigué de l’homme l’insultant presque. James n’attendait qu’une chose, qu’un seul mot, voire une seule phrase. « - Alors l’artiste, on promène son tableau vu que personne ne veut le voir ? » Bingo. Un léger sourire vint se loger le long de ses lèvres, assez effrayant avouons-le, et c’est dans un geste vivace que son poing s’engouffrait contre la mâchoire du type, celui-ci s’affalant au sol en même temps que sa bouteille qui vint se fracasser contre le bitume. James semblait ivre également, ivre de frénésie, la respiration rapide, tandis que sa main ayant saisi un bout de verre – assez imposant – l’enfonçait délicatement au creux de la gorge du pauvre homme se vidant de son sang. Néanmoins, aussi cruel que cela puisse paraitre, il se délectait de la terreur qui saisissait les yeux qu’il fixait, il admirait son teint devenir pâle et son souffle s’éteindre lentement sous son poids et la pression qu’exerçait sa main. Il le lui en fallait beaucoup plus. Ce ne fut que quelques secondes ensuite que James se redressa, le souffle bref, balayant les alentours du regard avant de le poser sur son tableau, situé à quelques mètres devant lui, frappé par la ressemblance de ce dernier avec le cadavre gisant au-dessous de lui. Quand bien même il ne se serait pas imaginé penser ça, il se sentait dorénavant réellement vivant dans cette situation. Il se relevait, sans remord ni quoi que ce soit de la sorte, l’appareil photo toujours autour du cou – maculé de quelques gouttelettes de sang – qu’il finit par saisir avec en tête le peu de mot qu’il a retenu du vieillard de l’exposition résonnant encore et encore. Manque de réalisme. Instinctivement, son doigt pressa le bouton. Le même angle, la même pause avec – en prime – le réalisme à l’état pur. Il reprit une grande inspiration, accordant un dernier regard au corps qu’il allait laisser là sans même chercher à le cacher, saisit sa toile et reprit la direction qui le mènerai le plus rapidement chez lui. C’était l’excitation plutôt que le regret qui s’installait au fond de lui, sentiment cherchant un coin où s’ancrer très profondément. Il ne réfléchissait plus, plongé dans l’obscurité de sa chambre noire, il travaille la pellicule qui dormait encore – il y a deux minutes – dans son appareil photo. Il ne percevait pas le mal une fois de plus dans ses dernières photos, seulement l’aspect artistique. La beauté de ce qu’il avait imaginé et, par la suite, créé une seconde fois. Il ne sortit de son atelier que trois heures plus tard. Le manteau sombre et opaque de la nuit avait habillé la pièce centrale de l’appartement, cependant il ne s’y attardait pas. Il saisissait sa veste et la même toile que depuis ce début de journée au vol en claquant la porte d’entrée derrière lui. Une photographie grand-format accompagnait ces derniers objets dans sa main, il retournait marcher le long des rues de Manhattan – différentes des dernières qu’il avait arpentées–, filant droit à l’exposition qui l’avait rejeté. Bien décidé à faire ses preuves, il entrait en ne tenant pas compte des regards interrogateurs qui se posaient sur lui et fit irruption dans la pièce où tout avait commencé. Pas un bruit, un endroit vide, dépourvu de présence. Il exposait sa toile sur le chevalet posé au centre de l’estrade en ajoutant, sur le côté, la photographie qu’il avait développée de ses propres mains. Il savait que quelqu’un finirait par revenir dans cette pièce, seulement lui n’y serait plus. Il admira ses deux créations un moment puis disparu dans la foule commençant à entrer en franchissant l’encadrement de la porte. 9 mai 2010, plus précisément le lendemain de ces évènements. Ignorant à quelle heure il était rentré, ni même comment il était parvenu à son lit, il émergeait difficilement et se souvenait pourtant de toute la soirée jusqu’à ce qu’il aille boire dans un pub avant de retourner chez lui. Il se redressait dans son lit, cherchait désespérément la télécommande pour allumer la télé ; son bruit de fond quotidien lorsqu’il savait qu’il ne sortirait pas de la journée. Il devait être treize heures – tout au plus – étant donné que la bonne femme des informations commençait déjà à saliver inutilement. Assis au fond de son lit, les yeux sur l’écran, il écoutait toutes les horreurs qui pouvaient se passer dans le monde comme au sein de New-York. Il ne fallut qu’une dizaine de minutes pour que les – presque – ragots des médias n’en viennent à l’intéresser car, à l’instant même où il pensa quitter son lit, une toile qu’il ne connaissait que trop bien se dressait derrière l’écran. Il l’aurait reconnue n’importe où puisque ce n’était là que la sienne. Sa toile, sa photo, son savoir-faire. Finalement, il avait réussi et c’était la ville entière qui posait dorénavant le regard sur l’objet de sa gloire. Ce plaisir qu’il ressentait enfin ne le quittera finalement pas, il savait quoi faire pour le faire perdurer. __________________________________________________________________________ 8 mai 2014, quatre ans plus tard. James à 29 ans et semble plus vivant que jamais. Il erre dans New-York suite à l’incendie de son appartement qu’il va à commettre volontairement quand les recherches de son identité se font trop pressantes. Les meurtres s’enchaînent sans crier garde. Les médias télévisés diffusent les images des toiles annonciatrices de malheur qu’ils reçoivent en masse et les autorités ne sont plus en mesure de cacher qu’ils détendent, à leur tour, des vidéos et des photos issues des scènes de crime même ; celles-ci présentées sous forme de scènes théâtrales, anodines, parfois servant de références aux grands classiques tels que la mort d’amants dans les tragédies Shakespeariennes ; ces dernières prises et expédiées par James lui-même avec le maximum de précautions. Il va d’hôtels en hôtels, d’ateliers en ateliers et vis une existence prospère malgré toutes les polices le traquant désespérément. Lui, James Payne. L’enfant innocent qu’on aurait ne pas voulu voir grandir de la sorte. Cet homme que l’on croyait destiner à répandre le bien, devenu aussi insensible, aussi froid que les pierres tombales installées par sa faute. Ce monstre – auteur d’une centaine de meurtres tous aussi écœurants, traumatisants et cruels que les autres – appelé « L’ARTISTE ». Wanna know more ? ▬ Relations ;
James, depuis son adolescence, est un homme assez renfermé sur lui-même. Il ne va pas de suite au contact d’autrui surtout lorsque la foule l’entoure. Il sait qu’il est capable de céder à ses pulsions « artistiques » très rapidement, c’est ce qui le tient à distance et qui l’empêche d’avoir de véritables amis. C’est pourtant ce qui le lui ferait du bien. Sur le plan sentimental, James n’a su s’ouvrir qu’à une seule femme, c’est-à-dire celle qui a partagé sa vie durant trois ans. Depuis, l’idée ne lui a pas traversé l’esprit et il ne se voit pas fonder quelque chose de relativement stable. Du moins, il n’a jamais ressenti cette nécessité. Les seules relations qu’il a avec des femmes sont celles de ses victimes – quand elles le lui plaisent – avant qu’il ne les condamne à mourir. ▬ Physique ;
Ayant plutôt une silhouette très bien dessiné – si on garde les termes artistiques spécifiques au personnage et l’idée d’un avis non objectif – James sait qu’il a du charme du haut de son mètre quatre-vingt. C’est son côté négligé qui attire avec ses cheveux noirs mi- longs souvent en bataille, peu importe la tenue qu’il porte. Il joue notamment avec son regard qu’il sait rendre assez mystérieux et attrayant, un peu le genre auquel on ne peut s’empêcher de vouloir en savoir plus sur ses intentions. Il n’a pas vraiment besoin d’user d’effort pour appâter les demoiselles lorsqu’il décide de se les appropriées pour son Art. Il est le genre d’homme craquant, idéal et souvent imaginé quand on parle de « beaux bruns emplies de mystères ». ▬ Caractère ; (400 mots minimum)
James semblait être un garçon social, attachant et très mature. C’est d’ailleurs ce qu’il était avant de venir emménager avec ses parents en plein New-York. Ce sera là une des raisons principales en ce qui concerne le changement radicale de comportement – pour ne pas dire de caractère – avec celle du monde qu’il se créer lorsque Ashley – sa petite amie pendant trois ans – part voyager dans le monde. Rien que ces deux causes-ci le pousseront à plonger dans un monde beaucoup plus sombre que celui qu’il connaissait de ses parents et de la vie qu’il avait mené jusqu’alors. Ce n’est qu’en s’enfonçant dans l’art glauque de sa période de solitude que James changera presque définitivement. Il était plus que renfermé sur lui-même et prenait goût au calme que la solitude le lui offrait dans son quotidien. Par ailleurs, pas très confiant – que ce soit en lui comme en les autres – il évitait de se confronter au monde. Ce n’est qu’après son premier meurtre qu’un nouvel homme apparaitra, rien que dans son regard. Il comprend alors qu’il ne peut se fier qu’à lui-même et c’est ce qui vient à renforcer l’opinion qu’il a de lui. Sa confiance lui étant revenu, il est aujourd’hui un être que l’on peut qualifier d’insensible, de manipulateur. Il ne se préoccupe pas des sentiments que peuvent ressentir les autres, ne cherche pas à comprendre si ce qu’il dit ou fait blessera le peu de monde qui l’entoure – pour peu que ce soit des gens qu’ils connaissent – ou pourrait engendrer des conséquences envers sa propre personne. Il est bien plus sûr de lui qu’il n’a pu l’être auparavant ; ce qui – en somme – n’est pas compliqué. James, dorénavant, aborde un caractère assez détestable par son aspect égoïste, hautain, arrogant, déterminé quand on parle de ses passions et peu loyal envers les autres personnes. Il n’hésite d’ailleurs pas à faire du mal par plaisir en ne se gênant pas de dire ce qu’il pense à haute voix et en face des personnes concernées lorsqu’il en a l’occasion. Les choses seraient peut-être différentes si la personne se tenant devant lui avait une quelconque valeur à ses yeux, pas un changement excessif mais il garderait certaines remarques pour lui comme il le fait avec ses parents quand il a la chance de pouvoir les voir. Il pèse ses mots en sachant qu’il n’est pas celui qu’attendait sa mère surtout, sans pourtant autant regretter d’être devenu ce genre d’homme. Et malgré tous les aspects instables de sa personnalité, James n’a perdu à aucun moment le contrôle de sa personne. Il reste conscient, même quand il affirme jouissif le plaisir qu’il prend à voir les autres souffrir par sa faute. ▬ La plus grande honte du personnage ;
On ne peut pas vraiment parler de honte avec James. L’estime qu’il a de sa propre personne à présent a bloqué le fait qu’il puisse se remettre en questions. Mais, si vraiment il devait y avoir une chose sur laquelle il pourrait revenir, ce serait sur le temps qu’il a mis à devenir « lui-même ». S’il pouvait regretter, avoir honte de quelque chose, ce serait de ne pas s’être révélé tel quel bien avant. ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
Ce que l’on peut définir comme notion d’enfer pour James serait le fait de se retrouver dans une pièce close, teinte d’une couleur unie sans vue sur le monde extérieur. Il y perdrait donc sa liberté d’exprimer son art, ses envies, son pouvoir de mise en scène. Il abandonnerait rapidement la donne puisque sa liberté de créer est tout ce qui le maintien en vie. ▬ Définition du paradis pour le personnage ;
James a déjà trouvé son paradis et s’abandonne à ces bienfaits plus souvent qu’on ne le croit. C’est, pour lui, quand il a l'occasion de mettre en pratique son savoir-faire qu'il se sent vivre intérieurement. La chaleur du sang sur ses mains lorsqu’il reproduit ses toiles n’est qu’un avant-goût de son paradis. Il ne l’atteint que quand la terreur s’installe au vu des spectacles sanglants qu’il prépare en pleine rue de New-York. La ville et la vie qu’il mène au sein de celle-ci sont sa définition du paradis. ▬ Point faible du personnage ;
Son point faible se caractérise surtout lorsqu’il commence à être en manque de reconnaissance. Ses œuvres deviennent alors une grande faiblesse pour lui, en partie à cause de la peur qui l’emprisonne au risque de ne pas faire une mise en scène aussi impressionnante que les précédentes. Il veut affoler, apeurer et c’est cette envie qui créer alors sa propre peur, le rend plus vulnérable puisqu’il devient la proie de ses tourments. ▬ Point fort du personnage ;
Son point fort n’est rien d’autre que son physique. Les gens savent qu’il est OBLIGATOIREMENT le genre d’homme à cacher quelque chose. Seulement, avec un aspect aussi séduisant, on ne se doute pas de ce qui se cache derrière l’enveloppe charnelle qu’il utilise à souhait, du moins, on ne va pas jusqu’à imaginer le pire et il le sait. C’est une sorte de protection qu’il exploite sans crainte, le rendant un peu plus fort face aux autres. Rajoutons à cela la manipulation qu'il peut exercer sur les autres lorsqu'il a besoin de la moindre chose quelconque. ▬ Casier judiciaire ;
Officiellement : ► Bagarres. ► Excès de vitesse.
Officieusement : ► Incendie criminel de son appartement. ► Enlèvements. ► Tortures. ► Violes sur quelques unes de ses victimes féminines. ► Connu sous le pseudonyme « L'ARTISTE », auteur de meurtres par centaines actuellement recherché. ► En fuite. Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; Lily ▬ Âge ; 17 ans. ▬ Où avez-vous connu le forum ; Via Ashley O'Connor. ▬ Connexion ; 7/7. ▬ Code du règlement ;
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OK par JED ▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
Deux semaines. Deux semaines qu’Adam ne me donnait pas de nouvelles, pas même Amy qui avait le don de me faire savoir qu’Adam n’était pas disponible quand je désirais le voir – chose qui l’arrangeait vu notre relation. Un silence plus ou moins long et chiant, avouons-le. Il devait être vingt-deux heures quand je sortis d’un entretien avec les membres de mon association, bien décidé à me rendre au Yankee Tavern s’il ne répondait pas au téléphone et, le fait est, il ne répondait pas. Mon chauffeur me raccompagna jusque devant mon bâtiment avant que je le congédie pour ce soir. Je fis un saut chez moi pour prendre une douche et m’habiller plus simplement que lors de ma réunion. J’enfilais un t-shirt blanc simple, un jean banal, une paire de Vans dont la couleur allait avec la veste verte que j’avais en tête avant de me coiffer à la va vite – pour une fois – et je filais. Pouvoir tenir le volant d’une voiture – chose qui était plutôt rare pour ma part – m’avait manqué. La soirée commençait assez bien, j’étais relativement calme et décontracté le long du trajet. Espérons que cela dur. Une fois arrivé au lieu que je m’étais fixé, je me garais sur le parking dit privé. Je savais que le propriétaire n’essaierait pas de faire dégager ma voiture, il la voyait bien trop souvent pour y renoncer du jour au lendemain. Je me dirigeais vers la porte et j’entrais sans prêter attention à tous ces ivrognes habituels. J’allais m’installer au comptoir, à l’écart des hommes déjà présents contre celui-ci, et je commandais de quoi boire en constatant que ce n’était pas Amy ce soir. La situation me paraissait étrange mais je commençais à prendre l’habitude. Après tout, ces deux-là faisaient ce qu’ils voulaient. Je restais un moment dans mes pensées – celles-ci concernant tout et rien à la fois – sans prêter attention aux alentours. Les yeux rivés sur mon verre, assis d’un air nonchalant, j’attendais que le temps passe étant donné que j’étais venu en vain, sans surprise. C’était une sortie comme une autre pour moi, une raison de ne pas rester chez moi devrais-je dire.
Quelques tables commençaient à se libérer, je recommandais un verre avant d’aller m’asseoir à l’une d’entre elles. Celle que j’avais choisie était la plus reculée de la pièce, presque tapie dans l’ombre que l’éclairage n’arrivait pas à combler. Je posais mon verre sur la table et m’adossais au fauteuil avec toujours cet air hautain et mal aimable habituel. J’abandonnais mon regard sur la salle, un regard plutôt vide et inexpressif – pour ne pas changer – qui se baladait, rien d’autre, pas même la moindre attention quelconque. La musique d’ambiance continuait en bruit de fond, celle-ci recouverte des voix masculines essayant d’être plus fortes et imposantes les unes face aux autres afin d’impressionner la gente féminine ; bien stupide si elle tombait sous le charme de ces épaves. Tous remuants et pathétiques. Je songeais à ces gens et à l’homme que j’étais avant car tout aurait pu arriver, même le fait de finir comme ces dépravés qui n’en reviennent toujours pas d’être arrivés là. Je me rendais enfin compte de la chance que j’avais d’avoir réussi. Je ne manquais de rien et j’apprenais à vivre en ne laissant rien passer, pas même l’amour – chose que j’évitais – car c’était là une arme bien plus redoutable que la folie d’un homme en pleine démence. C’est d’ailleurs l’un des rares sentiments qui puisse changer la vie d’une personne, que ce soit en bien comme en mal et, avec ça, durant une durée indéterminée comme une espèce de bombe à retardement.
Et tandis que mes pensées noyaient petit à petit mon esprit embrumé, mon regard s’arrêta sur une silhouette, à quelques tables de la mienne, qui m’était familière bien que je fus incapable de coller un nom sur celle-ci. Je l’observais avec insistance – à la limite du désagréable – ne pouvant pas voir son visage – ce qui inconsciemment me fit me redresser – bien décidé à me rappeler qui était cet homme. ▬ Célébrité sur l'avatar ; Ian Somerhalder ▬ Multicompte(s) ; Alexander Hawkins; Autumn C. Jonhson. Accordé par Jed. ▬ Un dernier truc à dire ? ; Jamais deux sans trois !
Dernière édition par James Payne le Sam 18 Mai - 17:34, édité 6 fois |
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