MESSAGES : 1006
POINTS : 349
AVATAR : Tom Hardy
CRÉDIT(S) : Carter
PROFESSION : Agent de la police criminelle
| Sujet: Cillian J. Henderson Dim 22 Fév - 22:38 | |
Identity Card Feat "Tom HARDY" (c) Blondie |
Nom Henderson Prénom(s) Cillian Joshua Surnom(s) Liam (les gens ont du mal avec le liaN) ou alors Josh. Âge 28 ans Nationalité Americano-Irlandaise Groupe Autorités Célébrité sur l'avatar Tom Hardy Statut et activité dans la vie Célibataire et ancien militaire, j'ai été réformé suite à un drame familiale. Le Doc' m'a jugé inapte, j'ai repris mes études et me voilà dans la crim' pour traqué les pires enfoirés qui existent. Orientation sexuelleHétérosexuel |
Once upon a time... Une chanson pour commencer cette présentation
And then I found out how hard it is to really change. Even hell can get comfy once you've settled in. I just wanted the numb inside me to leave. No matter how fucked you get, there will always be hell when you come back down. The funny thing is all I ever wanted I already had. There's glimpses of heaven in every day, in the friends that I have, the music I make, the love that I feel. I just had to start again. (c)Bring me The Horizon - Hospital for Souls
Histoire
Je suis né le 22 mai 1986 d'un père Américain et d'une mère Irlandaise. Mon enfance n'a rien d'exceptionnelle, j'étais un gamin plein de vie, toujours prêt à faire le pitre surtout en classe. Nous avons vécu en Irlande jusqu'à mes 4 ans avant de venir nous installer en Amérique. Ne me demandez pas pourquoi, honnêtement j'm'en souviens plus. Je me suis rapidement intégré et je ne me suis jamais défait de mon caractère enjoué. A mes 5 ans, ma mère donna naissance à mon petit frère : Ethan. Je suis honnête, dans les premiers mois j'ai été jaloux. Pendant 5 ans j'ai été le fils unique de papa et maman, recevant une dose d'amour parentale suffisante pour le reste d'une vie puis une crevette arrive comme ça, sans prévenir, sans me demander mon autorisation pour pomper dans toute cette affection ? Le gamin que j'étais refusais catégoriquement de partager ça... Et puis quoi encore ! Jusqu'à ce que je vois sa bouille... Où là j'me suis dis : Bon ok, j'veux bien partager mec. Bienvenue dans la famille. Et là, ce fut l'amour fou. Du plus loin que je me souviennes, mon frère était tout pour moi. Nous avons toujours été très proches et c'est à partir de ce moment là que pour moi, l'esprit de fraternité était primordiale. Je l'ai toujours surnommé la crevette car, à ma différence, il était mince. Non, maigre comme un clou. Je me souviens qu'à ses 16 ans il se baladait avec sa mèche devant les yeux et le pantalon au milieu des fesses... L'archétype de l'adolescent chiant et râleur mais tout de même adorable. Nos parents n'ont jamais eu à se plaindre de nous. Je vous l'ai dis, enfance banale, famille banale. Nous n'étions pas dans le besoin, nous vivions juste normalement, avec une famille aimante.
A mes 18 ans, je me suis engagé dans l'armée. Mes parents ont été … quelque peu surprit. Pas étonnant quand je paraissais être un jeune adulte qui n'était pas tellement fait pour obéir aux ordres. Mais je sais pas... il m'a suffit d'aller avec un groupe de pote aux portes ouvertes d'un régiment pour me donner envie de tenter ma chance. Parce que j'aimais leur esprit fraternel mais aussi parce que j'avais une chance d'aller sur le terrain, de bouger. Et c'est ce que je voulais même en ayant conscience des points négatifs. J'ai passé les tests et j'ai été accepté facilement. Puis s'en est suivi mon entraînement, encore une fois, rien de bien transcendant si ce n'est que pour une fois, je suivais les ordres sans broncher. Je me suis rapidement lié à Samuel, un gars étant tout mon contraire : Silencieux, calme, presque effacé. Mais c'était un putain de stratège, il me donnait parfois l'impression de posséder un disque dur sous sa caboche. Il m'arrivait même parfois de faire des monologues avec lui...
- Bordel, j'en ai marre de rester à plat ventre et de bouffer de la poussière. - … - Oui je sais, on est en pleine mission on est pas non plus dans un hôtel 5 étoiles avec du thé à la menthe gratos. - … - Arrête, t'es chiant à me contredire tout le temps Sam. Sois un peu cool.
Tout allait bien malgré les horreurs que nous devions combattre sur le terrain ainsi les femmes et les enfants affamés que nous avons dû presque ignoré afin d'assurer leur sécurité. Puis, tout a basculé, une chose à laquelle je ne m'y attendais pas et que je n'avais même pas imaginé. Encore aujourd'hui, les cauchemars se font récurrents et la haine ne s'est toujours pas tarie.
Mai 2007
Je suis dans l'armée et soldat à part entière depuis presque trois ans quand je reçois un appel de ma mère. Si j'en avais le pouvoir, je reviendrais en arrière ou alors occulterais toute cette partie de ma vie. J'étais en permission pour un mois après en avoir passé trois en côte d'Ivoire. Je préparais justement mon sac pour aller les rejoindre tout ce temps et prendre un peu de recul face à l'horreur à laquelle nous avions dû faire face.
- Allo M'man ? Tu fais bien d'appeler, j'allais justement... - Ci...Cillian.
Voix tremblante, pleine de larmes. Je me stoppe net dans mon geste alors que j'allais zipper mon sac de voyage. Je sens une boule au creux du ventre, comme un bloc de glace qui répand tout ce froid du centre jusqu'à mes veines.
- Qu'est-ce qu'il y a ? C'est papa ?
Voix un peu sèche, je sens que quelque chose ne va pas et je m'attends au pire. A ce qu'elle m'annonce que mon père a eu une crise cardiaque ou un accident de voiture. Alors déjà, je me prépare à entendre ce que je ne veux pas. Ma main se crispe sur la lanière de mon sac. Ses sanglots redoublent d'intensité, je l'entends balbutié des « je n'peux pas … mon dieu, je n'peux pas... ». Je sens le téléphone changer de main et l'angoisse se fait toujours plus fort, plus présent.
- Allo ? Ethan ? Qu'est-ce qu'il se passe bordel. - Josh, c'est papa.
Vague de soulagement. Papa va bien, ok. Donc, qu'est-ce...
Mon sang se glace aussitôt. Je me redresse, droit et dur comme une planche de bois, la mâchoire serrée. Il m'a fallut une demi-seconde pour comprendre que si ma mère pleurait comme si elle avait perdu l'amour de sa vie et que mon père possédait lui même une voix tremblante de larmes, c'était qu'il était arrivé UNE chose qui allait nous détruire tous les trois.
- C'est Ethan. Je... Il a disparu. Il n'est pas revenu à la maison depuis hier.
Je ne sais pas si c'est mon esprit de militaire qui s'enclenche à cette seconde mais j'essaie de prendre le problème sous toutes ses coutures. Mon petit frère a 16 ans, c'est un ado un peu rebelle qui défie toute forme d'autorité. Je ne m'affole pas et respire un peu mieux que tout à l'heure où j'ai eu cette impression que l'air se raréfiait.
- Vous êtes sûr que vous ne vous inquiétez pas pour rien ? Vous vous êtes disputé ? Tu sais très bien comment il est, il a du faire son Bad boy en allant dormir chez un copain.
Long soupire de mon père. Long, tremblant, larmoyant. Un silence s'installe. Un silence qui, de nouveau, semble accaparé tout l'air de ma chambre vide.
- Il a été enlevé Josh. Il était avec un ami, il revenait d'une soirée un peu arrosée hier soir. Une camionnette noire s'est arrêtée près d'eux et a voulu les embarquer. Ils ont réussi à prendre Ethan mais son copain a pu s'enfuir.
J'ai le cœur qui explose, mon souffle se coupe et je sens mes jambes se dérober sous mon propre poids. Je m'assoie sur le bord de mon lit fait au carré, avec une lenteur démesurée. J'ai l'impression de ne pas avoir compris un traître mot de ce qu'il me dit, comme s'il me parlait dans une langue que je ne maîtrise pas. Le choc s'abat sur moi pendant une seconde, puis deux.
- Tu te fou de moi ? C'est qui ces mecs ? Et les flics ils foutent quoi là, c'est quoi ce bordel.
Ma colère est immédiate lorsqu'il s'agit de mon frère et en cet instant, je la sens déjà incontrôlable. J'ai chaud, je sens des sueurs froides me couler le long de la temps en imaginant le pire. Un gamin de 16 enlevé en pleine rue de campagne, en soirée où tout le monde est endormie au fin fond de leur baraque. Ça n'a pas de sens à moins qu'il fasse partie d'un foutu gang ou qu'il deal sa came à l'entrée du Lycée. Ça n'est pas Ethan, ça ne lui ressemble pas. Alors quoi ?
- Nous l'avons déjà signalé Josh, ils sont entrain de faire des recherches avec le témoignage de Peter. Ils étaient cagoulés, il n'a rien pu voir. - Rien à foutre, j'arrive. Je prends le premier train et je vais aller voir les flics, j'vais chercher avec eux. - Josh, ça... - J'arrive, j'ai dis.
Je suis arrivé à la maison le visage tiré par l'angoisse et la colère. Ma mère s'est effondré dans ma bras et mon père est pâle comme la mort. J'ai l'impression d'être dans une de ces séries télés à la con que l'on voit le Vendredi ou Samedi soir. L'attente m'a parut interminable. J'avais la sensation d'être un lion en cage et que toute cette merde durait une éternité. Je me souviens avoir pété les plombs plus d'une fois quand le flic nous disait qu'ils ne l'avaient toujours pas retrouvé. J'étais... incontrôlable. Même pas suffisamment stable pour pouvoir soutenir mes propres parents correctement. Je passais des heures dans sa chambre à fouiller affaires, j'y dormais en ayant la sensation que ça nous le ramènerait plus rapidement. Et pendant 48 heures, les pires scénarios se sont formés dans mon esprit... avant de prendre naissance.
Quatre jours d'attente. Quatre jours de supplice, de larmes, d'angoisse et de rage. Quatre jours et les autorités ont pu le retrouver. Mort, abandonné au large d'un bois, dévêtu, violé et battu à mort. Et là, tout a pété. Tout a explosé. Je ne me souviens que de cet instant où les flics nous ont fait part des détails puis plus rien. Mon père m'a raconté que j'hurlais comme un fou retournant la maison dans tous les sens où il a fallut 4 gros bras pour me maîtrisé tant j'étais devenu un animal incontrôlable. Mon propre frère, violé et battu à mort. C'était une rage que je ne pouvais pas maîtrisé et encore aujourd'hui, mes cauchemars se font si réalistes que je me réveille en sueur, entrain de chialer comme un gosse.
S'en suit une période d'ombre. J'ai repris le service trois mois après avec une consultation chez le psychologue de manière régulière. Mes Supérieurs ont attendu trois mois supplémentaires avant de me laisser retourner sur le terrain sous ma demande. Je suis têtu et quand je veux quelque chose, je l'obtiens. Je ne pouvais pas rester un jour de plus derrière un bureau au risque de pété un durite rapidement. Et c'est là que j'ai débloqué. Nous étions sur le terrain, pour une mission presque banal où nous n'avions qu'une cible qu'il fallait maîtrisé ou au pire, lui loger une balle dans la tête. Ça faisait bien deux heures que nous étions là, cachés dans les fourrés avec Sam, Leila, Thomas et Carl, à attendre qu'il veuille bien sortir de la maison pendant que nos deux confrères étaient partie sécurisé le périmètre afin de repérer d'éventuels mines. Une mission de patience, chose que je n'avais pas. Sam m'a lancé plusieurs regards réprobateur alors que je me tortillais d'impatience avec pour seul envie, de foncer dans le tas et de décapité cet enfoiré ayant pour hobby le trafic d'enfants. L'air est moite, j'ai chaud, je tremble. Je craque.
- Bon. On bouge quand putain. Ils sont où les deux autres, merde. - Bordel Liam, ferme là. Et arrête de gesticuler, tu vas nous faire repérer. Laisse leur le temps de faire le tour. - Tu déconne, ça fait presque une heure qu'ils sont partie. Moi j'y vais. - Non. Fais pas l'con s'il te plait... Ils vont pas tarder. - Rien à foutre.
Je me suis levé, j'ai foncé comme un demeuré que je suis. Parce que je ne supportais pas de rester stoïque, parce que je ne supportais pas d'attendre que ce tyran sorte tranquillement de chez lui et parce que j'avais toute cette colère que je croyais évaporée, elle était là au creux de moi et ne demandait qu'à exploser. Sam m'a suivit en hurlant mon nom, tirant sur les snipers en haut des toits et il a posé le pieds sur mine. Tout a explosé. Je ne me souviens plus de rien si ce n'est qu'un chaos perpétuel dans mon crâne et que l'armée, s'était terminé pour moi. Je venais de perdre un frère d'arme après un frère de sang.
Officiellement, je me suis vu réformé pour inaptitude suite au traumatisme de la mort de mon frère. Officieusement, parce que je n'ai pas obéis aux ordres et que cela à coûté la vie d'un homme mais aussi le flop totale d'une mission où nous avions été suivi par les cibles, les menant au campement. Par ma faute, nous avions failli faire tuer tout une troupe de soldat.
J'ai continué d'être suivi par un psychologue pour tenter de ne pas perdre pieds et de me foutre une balle dans la tête suite à tout ça, même si ça n'était clairement pas mon genre. Mais c'était la condition pour que cette bavure n'apparaisse pas sur mon dossier qui, jusqu'ici, était blanc comme neige. La mort d'Ethan me restait toujours sur la conscience et plus les jours passaient, plus j'étais certain que je pouvais faire quelque chose pour pallier à tout ça et avoir la sensation que je pouvais être utile en ce monde où mon frère n'était plus. J'ai donc repris les études avec pour seul et unique but : Entrer dans la Crim'. Et j'ai réussi, parce qu'encore une fois, je suis têtu, borné, et que je fais tout pour obtenir ce que je veux. Et là, autant dire que j'étais plus déterminé que jamais à entrer dans cette section. Au fil des années j'ai appris à prendre sur moi, retrouver mon sourire, ma connerie et tout le pack qui va avec. Parce que si je ne le faisais pas pour moi, je le devais au moins pour mon frère.
Wanna know more ? Caractère (400 mots minimum.)Mon père me demandait toujours comment un mec comme moi ait pu un jour avoir eu l'envie soudaine d'entrer à l'armée au lieu de terminer avocat ou alors infirmier, je n'sais pas trop. Nous avons toujours une image bien stricte du corps militaire : Droiture, obéissance, cerveau formaté pour l'application des ordres sans broncher et surtout un sang-froid à toute épreuve. Je ne dis pas que je suis l'exemple même du parfait petit soldat, loin de là mais je peux au moins prétendre réunir quelques qualités nécessaire. La preuve, j'y ai été accepté sans problème. Je suis un grand sportif et je crois que l'esprit fraternel m'a beaucoup attiré en plus de celui d'aimer d'être sur le terrain. Je n'aime pas rester cloîtré au même endroit durant des heures, sans rien faire. Il faut que je bouge, que je vois du monde mais pas à rester le fessard collé à ma chaise. Ou alors pour quelque chose d'utile dans ce cas. L'armée m'offrait tout ça et quoi qu'on en dise, le grand déconneur que je suis à complètement trouvé son bonheur auprès des frères d'armes. L'armée ça n'est pas juste le sérieux et l'horreur, c'est aussi le soutient entre un tas de mecs et de nanas étant dans la même merde. J'aurai pu faire ce que mon père voulait, pour m'assurer « une vie tranquille et sereine, avec une jolie femme et pleins d'enfants ». Je n'ai jamais été très mauvais à l'école, ni une grosse tête non plus mais je me débrouillais. Seulement, correspondre à un moule bien précis pour suivre le peuple, très peu pour moi. Je tiens encore à cette liberté qui s'offre à moi et puis, je ne crois pas être totalement prêt pour entamer quoi que ce soit de sérieux pour le moment. Relationnellement parlant. Ça s'dit ça? J'sais pas, on s'en fou. J'invente des mots, je l'ajouterais à mon dictionnaire personnel.
J'aime le boulot que j'fais maintenant. Être dans la crim' est un choix même si la vie m'y a peut-être poussée… Mais autant dire qu'avec tout ce que l'on voit, j'aime être un peu déconneur sur le terrain – en tout bien tout honneur, paix aux âmes que je rencontrerais – histoire de ne pas débloquer, encore une fois. Bref, ça ne change pas que j'fais bien mon boulot, que je sais être sérieux et pro lorsqu'il le faut. Ma mère me disait aussi que l'armée portait en ses rangs un gros nounours au cœur tendre. Elle n'a peut-être pas tord. Non, en fait elle a raison... N'importe quel pote peut m'appeler à n'importe quelle heure, je décrocherais et serais présent, même si je dois me ramener en caleçon et en chaussette – une classe à toute épreuve -.
Les qualités, c'est bien. Mais les défauts, c'est mieux. L'impulsivité en fait partie... Je suis peut-être suffisamment patient pour passer des jours et des semaines à rechercher un enfoiré ayant planté un gosse à l'ombre d'une ruelle, je reste tout de même un grand caractériel. En somme, il se peut que parfois les nerfs lâchent et que j'éclate à peu près tout autour de moi. Je suis aussi une tête de mule et borné comme pas permit. Et c'est chiant, parce qu'en plus de ça, il m'arrive parfois d'être de mauvaise foi. Surtout quand on m'prend pour un con. Je suis également taquin. Non, ça n'est pas qu'une qualité.. Croyez moi. |
Physique J'ai trois pieds, douze doigts et il paraît que j'ai un petit DarkSide dans mon caleçon ( C'est Igor qui l'a dit...). Okay, plus sérieusement. Je mesure 1m80, je suis tout ce qu'il y a de plus normal en vérité. Je suis sportif et à vrai dire, je n'ai pas tellement le choix avec mes vocations donc j'entretiens régulièrement ma forme. J'ai les cheveux bruns de ma mère et les yeux bleus/verts de mon père. Quoi que les siens ressemblaient presque à deux Iceberg servant à couler un nouveau Titanic. Surtout quand il était en pétard. J'ai un tatouage sous le pectoraux gauche. La date de naissance de mon petit frère, en chiffre romain. Et sur l'épaule gauche, un aigle portant deux plaques militaires ayant pour inscription le nom de mon régiment lorsque j'étais à l'armée. Ah et j'déteste les poils... Les mecs, arrêtez de croire que c'est une preuve de virilité. Et je ne vous dirais pas si mon DarkSide a été épargné ou non. |
Relations Je l'avoue, j'ai du mal avec les psychorigides. Pour quelqu'un qui vient de l'armée, c'est paradoxale. Non, je parle de ceux qui le sont au quotidien, qui ne savent pas se détendre un peu et qui se sentent obliger d'être sérieux du début à la fin. Mais bon, je ne suis pas contre l'idée de tenter une approche afin de débrider un peu tout ça. Par contre, je déteste viscéralement ceux qui ont tout vu, tout apprit et qui en plus se permette de se prendre pour des intouchables. Sinon, je ne suis pas compliqué de toute manière, je m'entends généralement bien avec tout le monde. Rien d'inhabituel en soi. Je suis plutôt quelqu'un de sociable, qui aime sortir et voir du monde. Donc... je n'éprouve pas de grande difficulté avec le reste du monde même si j'ai cru le contraire durant une certaine période désormais … plus ou moins révolue. Enfin, je crois. Et je ne dis jamais non pour partager un moment agréable avec une jolie femme. En tout bien tout honneur, cela va de soi. |
Définition du paradis pour le personnage Que tous ces enfoirés croupissent dans un trou, émasculés, et ce jusqu'à la fin de leur jour... La mort semble être une sanction trop facile à mes yeux. Non, la souffrance est un choix que je trouve bien plus réconfortant et apaisant face aux pourritures. Et qu'Ethan soit encore là à me faire chier et à me poser milles et une questions sur ce qu'il se passe au régiment. Puis, un monde sans guerre. C'est idéaliste, utopique, tout ce que vous voulez... mais quand vous tenez ce flingue entre vos mains et qu'un mec en face de vous se demande lui aussi pourquoi nous en sommes arrivés là et qu'avec la pensée « C'est lui ou moi » vous lui logez une balle dans la tête... Ouais, ça pousse peut-être à réfléchir. |
Point faible du personnage Mon frère, bien évidemment. C'est un sujet que je n'aime pas aborder, les détails de cette partie de ma vie me reviennent suffisamment en mémoire pour qu'en plus j'aille en parler à droite et à gauche. Il y a peu de chance pour que l'on parle en mal de lui puisque là où je vais exercer, personne le connaîtra mais il suffirai d'un mot de travers en son égard ou sur ma manière d’appréhender le problème et j'explose littéralement. |
Point fort du personnage Mon endurance, certainement. Avec l'armée, j'ai eu tout le temps de m’entraîner physiquement mais j'ai aussi récolté les fruits de mon apprentissage. Ce que je veux dire par là c'est qu'en étant sur le terrain, tu te dois d'être tactique, patient et surtout de garder l’œil ouvert sur les moindres détails. Ce qui me sera certainement utile à la Crim', sans aucun doute. Au quotidien je suis quelqu'un qui copine souvent avec l'auto-dérision, mais je sais aussi me montrer protecteur, attentionné et tendre. Oui ok, un gros nounours quoi. |
La plus grande honte du personnage ... On était en mission. Un truc con qui aurait dû se passer correctement, sans bavure si je n'avais pas pété les plombs. Nous étions sur le terrain à attendre que l'ennemi sorte de cette foutu maison. Une balle dans la tête et c'était terminé. Mais... je sais pas. C'était quelques mois après la mort de mon frère. J'avais toute cette putain de colère en moi, je pouvais pas rester à attendre des heures qu'il veuille bien se montrer. Deux de nos frères d'armes inspectaient les lieux pour sécurisé le périmètre, à la recherche des mines éventuelles. J'ai complètement craqué, quelque chose a éclaté là haut dans mon crâne et j'ai foncé alors qu'on me hurlait de revenir. Samuel, un ami, un frère, depuis que je suis entré dans l'armée, a couru pour venir me chercher et me ramener, sans hésiter malgré les risques. Il a marché sur une mine... et voilà. Tout simplement. Tout connement. Par ma faute. Je ne suis pas sûr qu'encore aujourd'hui, je me sois pardonné de ma connerie. |
Casier judiciaire Je suis blanc comme neige et ma bavure n’apparaît pas sur mon dossier. |
Behind the screen... Prénom ou pseudo Jess Âge 25 ans Où avez-vous connu le forum On cherchait un nouveau forum avec Alexei et il lui ait tombé sur le coin de la figure ! Et... Parce que le monde est hyper petit et que j'm'en remets toujours pas, Erika est dessus et nous a vendu du rêve * out * Connexion 5/7 Code du règlement - Spoiler:
Validé par Erika Exemple de RP - Spoiler:
Jeudi 25.12 - A l'aube.
Tout se mélange dans ce cerveau en ébullition, tout se démonte et se remonte pour exploser en un million de débris. La rage ne s'apaise pas, elle ne disparaît pas. Elle est là, au creux de moi à s'insinuer lentement, à m'empoisonner mes veines et mes idées pour me pousser à une colère si intense que je pourrais tuer tout ceux que je trouve sur mon chemin sans aucune hésitation. Je suis violence, je suis force, je suis assoiffé de sang. Buté toutes ces petites merdes me procurerait satisfaction mais au lieu de ça je dois endosser le rôle du gentil petit gardien venant prêter main forte à ces bons à rien de gosses. Ces sales gamins qui viennent de nouveau de nous foutre une branlée monumentale. Putain, je leur avait qu'il était TROP TÔT, merde. Merde. Et rien n'y fait, j'ai la gueule de Bill en plein visage, en pleine vue, qui ne cesse de passer et repasser, comme un de ces mauvais films moldus. Histoire de me rappeler mon acte, mon geste. Tout ça à cause de qui, de quoi ? De ces deux catins. J'ai dû expulser Bill au travers cette fenêtre pour que Katherine ait la vie sauve au risque de voir ma couverture voler en éclat. Tuer mon meilleur ami pour la survie de cette petite putain, cette bonne à rien. J'ai envie de hurler, comme tout à l'heure dans ce couloir où j'ai laisser jaillir ma haine du fond de ma gorge, pensant qu'elle me libérerait de cette pulsion violente.
Rien n'y fait.
Rien n'apaise ce mal. Parce que la seule chose qui pourra atténuer cette violence sera la violence elle même. Je suis dehors, cherchant un exutoire, même si je dois plonger dans le Lac pour ça, pour me rafraîchir le sang et mes muscles si l'air lui même n'y arrive pas. Je tremble, Dieu que je tremble. Cette baguette en main réagissant à mes besoins, prête à se brandir pour lancer un Doloris. Non, la magie ne m'apaisera pas. Ce que j'ai besoin .. ce sont des coups sur un visage. Sur une peau. La sentir craquer, saigner. Entendre cette voix gémissante de douleur, me suppliant de l'épargner. J'ai besoin de la mort, d'un cœur qui cesse de battre. Tel est ma seconde nature. Tuer cette vermine qui ne devrait pas voir le jour, qui ne devrait pas respirer le même air que moi. Sale teigne. Je vais te crever. Toi, ton crétin d'ami Gabrieli. Et toi, Phaedre... je trouverais un moyen de te contourner, crois moi. Quoi que cela m'en coûte, vous paierez de votre sang et de votre cœur l'affront commit. On ne me CONTRARIE PAS. Et surtout, ces deux femmes ne peuvent pas avoir le dessus sur moi, pas sur un Holt... Que dis-je ! Pas sur un Walker. Parce que celui qui s'y risque rencontrera la mort au détour du prochain couloir qu'il franchira.
Mon souffle écourté par la haine qui m'empoigne le cœur, mon myocarde ne cesse de battre avec la même violence qui m'habite. Je retiens un cri plaintif au creux de ma gorge. Ne craque pas. Pas maintenant. Ca n'est pas le moment. Tu te dois d'être patient, rappelle toi ton rôle, rappelle toi les règles. Il était écrit que tu serais risqué à tuer l'un des tiens. C'était ECRIT. Alors tu dois t'y plier sans broncher. Mais cette fois, je n'y arrive pas. Mon sang-froid se tire avec une brutalité qui m'ébranle et me fragilise. Fragilité... Mes pas me mènent vers la forêt interdite, je vacille. Cette défaite... je ne peux pas la digérer. Cette mort non plus. Ma main sur l'écorce d'un arbre, mon corps se courbe en deux et je vomis. Je vomis mon dégoût, cette rage qui me brûle l’œsophage, l'estomac et mon corps entier. Je vomis ma haine envers Katherine et Hunt. Je vomis ce besoin que je ne pourrais pas assouvir. J'ai le front brûlant, transpirant. Je m'essuie la commissure des lèvres d'un geste sec de la manche avant de me relever, le souffle plus saccadé que tout à l'heure. Cette frustration me contrôle et je me déteste de perdre pieds de la sorte. Cette crise, je la connais. Elle est rare, se rend exceptionnelle de part ses visites très occasionnelles, mais elle me rend bête, féroce. L'humiliation que nous venons de subir ce soir, cet échec cuisant digne d'un débutants. Pourquoi ne PAS m'avoir écouter ? Putain, ils ont cru que je me pliais ici en quatre par bonheur de la jouer gentil ?
Je perds la raison. Je le fais parce qu'ils me l'ont demandé. Parce que ce sont mes frères, ma seconde famille. Parce que notre Ordre représente l'idéalisme de ce monde. Un monde pur par le sang. Nous devons rétablir la vérité de cet univers, salit par ces mécréants se permettant de toutes ces choses, tous ces mélanges infâmes. Ils seront puni. Putain, je le jure. Ils crèveront d'avoir osé interférer face à nous.
Je me relève, m'essuyant le front du dos de la main qui tremble sous la rage mal contenu. Ma gorge me brûle, mes yeux me piquent, comme si j'étais habité par une mauvaise fièvre. Ce qui doit être le cas... Je dois retourner au château et faire face à ceux qui nous ont traîné dans la boue, à ce qui nous ont humilié. Et ce, sans grimacer. Je ne peux pas. Pas maintenant... je dois d'abord évacuer ce chaudron trop plein de lave. Je dois d'abord faire le vide. C'est ça, faire le vide. Mes poings ce serrent, je ravale la bile qui menace de surgir. Je fais quelques pas parmi la brume qui s'épaissit de minutes en minutes. Le parc est vide incroyablement vide. Tout le monde étant occupé à l'intérieur à soigner les blessés. Je lâche un rire sec. Et les morts, bien entendu. Légère punition face à ce qu'ils nous ont mit en pleine face. Je serres la mâchoire à m'en faire mal. Ils paieront. Tu le sais qu'ils paieront. La lutte qui se manifeste au creux de moi est si violente que je perds un instant la notion du temps. Je ne sais pas combien de temps je reste figé ainsi, le regard exprimant toute cette haine à leur égard. Je tremble plus fort. Je respire plus fort. Le cœur tambourine, encore. Pulsation par pulsation, il exprime son besoin. Le mien.
« Ça va, vous n'avez rien ? Ya encore d'autres gens par là bas ou c'est tout bon ? »
Je relève la tête, doucement. Avec une lenteur à vous glacer les sangs, plongeant mes yeux dans ceux qui apparaissent un peu plus à chaque pas, devant moi. Une jeune femme, vêtue d'une simple robe bleue, tachetée de sang par-ci, par-là. Inconnu au bataillon, certainement pas une allié. Non, loin de là. Un petit pantin de plus dans ce château. Une petite chose supplémentaire à éliminer. Et ce silence qui nous enveloppe. Ce silence... cette absence.
Un déclic se fait au creux de mon cerveau, comme le loquet d'une barrière qui saute. Oui, c'est ça... Une barrière qui s'ouvre en grinçant, lentement, laissant entrevoir un espace opaque et offrant une nuit noire. Au creux de cette obscurité, une paire d'yeux rouges sang, à l'iris dorée. Le loquet d'une barrière. D'une porte dont je maintenais la fermeture par l'esprit. Pour ne pas perdre les pédales. Pour ne pas exploser.
Un sourire s'affiche sur mon visage, un sourire en coin, puis un grand. Laissant entrevoir mes dents. Un sourire de satisfaction, presque de soulagement. Voir, de remerciement. Des remerciements pour être arrivé à temps, au beau milieu du Parc. Au centre d'un silence qui aurait pu être plombant. Au creux de cette brume cachant nos corps à la vue de tout ce qui se trouve à plus de dix mètres de nous. Un sourire, parce que le loquet à céder par ta venue. Parce que de toute évidence, la providence est de mon côté. Je n'ai plus aucune raison de contenir ma haine...
« Je crois que c'est ton jour de chance, jeune fille. »
Ma baguette se lève et l'Impero enveloppe son esprit. Mon corps frémit déjà face à l'excitation. Je jette un œil aux alentours et perçoit non loin de moi, le saule cogneur. Mon sourire cette fois est franc et illuminé par la joie vibrante qui sommeil en moi. Calme toi, voyons. Chaque chose en son temps. Je l'invite d'un geste de baguette à me suivre, cette jeune femme aux grands yeux bleus qui, n'a absolument pas conscience de ce qu'elle va vivre ce soir. Un autre moulinet de baguette , force l'arbre à se stabiliser. Je la laisse passer en première dans cette petite ouverture qui n'est pas visible à tout le monde et que personne ne risque sous peine de mourir sous le coup violent de cet arbre fou. Je prends tranquillement la suite de la jeune femme dans ce long couloir sinueux, tordu, humide. Les tremblements ce font plus fort maintenant que mon esprit sait ce qu'il va advenir d'ici les prochaines minutes. Et ils n'en faut pas plus d'une pour déboucher sur un espace beaucoup plus large que le souterrain lui même. Largement suffisant pour nous deux. Être gardien est synonyme de connaissance de tous les passages de cette école. Du moins, des passages connus. Je préfère ne pas trop m'éloigner. Non, il n'est pas utile de prendre trop risque, pas pour une si petite chose qui ne sert probablement à rien dans cette vie. Un nouveau geste de baguette et je fais apparaître 5 boules de lumières qui flottent au dessus de nous, en cercle, nous offrant suffisamment de luminosité pour se regarder, et voir l'environnement qui nous entoure.
Je me plante devant elle, la « pièce » étant chargée d'humidité on pourrait presque se sentir étouffé si nous étions claustrophobe. L'heure approche, l’assouvissement d'un désir, d'un besoin également. Mon cœur le sait, il s'emballe comme un beau Diable a creux de ma poitrine. J'ai chaud, je tremble. Ce contrôler. James, le sang coulera. Habille toi de ta patience, sinon tu vas tout gâcher dans la précipitation. Je fais craquer mes cervicales avant de la libérer de son Impero...
Je ne lui offre pas une seule seconde de répit. La barrière contenant ma rage s'éclate contre le bois de mon esprit et laisse échapper la bête sous forme de violence, la laissant jaillir droit sur cette petite conne. Le dos de ma main s'éclate contre sa pommette et l'envoie valser contre le mur de terre et humide, comme si elle n'était qu'une vulgaire poupée de chiffon. Je l'entends étouffer un cri de douleur mêlée à de la surprise. Quel soulagement d'être ici, enfermé avec elle. Vraiment, je vous assure que je me sens beaucoup mieux maintenant que je sais que je n'aurai pas à ravaler ma rancune. Oui, parce que si mon corps tremble avec la même frénésie qu'un fou, qu'un homme en manque, c'est par frustration et rancune. Et il est hors de question que je laisse passer une occasion pareille de me défouler. Cela fait si longtemps que ça n'était pas arrivé. Avec Jeroen j'ai dû y mettre les formes. Pour Julian également, j'ai dû me contenir, retenir cette rage. Mais pas ce soir, non. Pas ce soir. Je n'en ai pas envie et puis, je n'en ai plus tellement la force. Il me suffit de revoir le visage de Bill pour comprendre que ma haine est nouvelle. Puissante. Dévastatrice. Que cette jeune femme qui se relève, sonnée, subira tout cela, sans que je ne me retienne.
Je sais que je dois avoir l'air d'un de ces hommes malades, ceux dont la conscience est altéré, détériorié, avec mon jean souillé de mon sang, troué. Avec ce manteau à demi-ouvert, portant plusieurs écorchures sur le tissu. Avec cette gueule salit par le combat. Mais le regard ne change pas. Et celui que je porte est un bloc de glace, scintillant d'une folie meurtrière. Je pousse un long soupire avant de lâcher d'une voix rauque et éraillée :
« Bon sang, quel bien fou de t'avoir avec moi ! Je pensais que je n'aurai pas d'autre choix que de retourner au château et faire comme si de rien n'était. »
Je me sens enjouée, c'est étrange. Ma haine et ma joie s'entremêlent et se complète sans aucun problème. C'est presque une nouvelle forme de jouissance qui s'offre à moi. Je la rejoints et porte un coup de pieds au creux de son estomac, sans ménagement, y donnant toute ma haine.
« Non, vraiment... Je pense que je n'aurai pas pu retourner là bas sans laisser exploser ma rage face à cette défaite.» Je me passe une main dans les cheveux, les remettant tranquillement en place avant de m'éloigner, prenant une grande inspiration satisfaite. « Vous n'êtes qu'une bande de petites merdes... Petites merdes certes, mais qui se défendent bien malgré tout. »
Je fonce sur elle, lui attrape violemment les cheveux et mon poing s'abat avec violence contre son autre pommette. Sa peau craque sous le coup et le sang jaillit. Cette vision est divine. Je laisse échapper avec un bonheur non dissimulé :
« AH ! Voilà ce que je voulais ! »
Je ne sais pas si elle est consciente ou non, mais je la maintiens à genoux par les cheveux que j'empoignent toujours d'une main, tandis que de l'autre, je brandis un doigts sur sa joue ruisselante de sang. Je récupère d'une phalange ce liquide vermillon, signe d'une future libération pour moi, avant de le porter à ma bouche et d'en apprécier la saveur. Un genoux au sol, à côté d'elle, je lui souris.
« Tu es délicieuse... Même si je suis presque certains que je devrais vomir d'avoir oser porter un sang salit entre mes lèvres. Disons que ce matin est un matin de fête et que je m'accorderais cette petite folie. »
Qu'en penses-tu ? As-tu au moins conscience de la chance que tu as d'être au creux de mes mains et de celles de ma violence... ?
Célébrité sur l'avatar Tom Hardy Multicompte(s) Nop ! Un dernier truc à dire ? J'vous aimes
Dernière édition par Cillian J. Henderson le Lun 23 Fév - 18:41, édité 5 fois |
|