Feat "Idris ELBA" (c) Eden Memories

Il s'appelle Wesley Dewain Hughes et il est âgé de quarante-trois ans. S'il est né aux États-Unis et y a passé toute sa vie, Wes' possède tout de même des origines haïtiennes. Ses grands-parents maternels ont quitté Haïti avec leurs cinq enfants alors que ces derniers étaient encore jeunes et ont immigré aux États-Unis grâce à la profession fort admirable de son grand-père en ces temps difficiles, médecin. Le père de Wes' était militaire et sa famille a donc été forcée de le suivre un peu partout aux États-Unis. C'est sans doute l'une des raison qui a poussé Wesley à entreprendre des études qui lui ont permis d'intégrer les rangs de la force policière. Or, on ne peut pas dire que ce soit un grand homme de vertu et on lui a donc rapidement proposé un poste de marshall; il fait donc partie des autorités. Sa profession, comme celle de son père avant lui, lui demande beaucoup d'énergie et de déplacements, si bien qu'il est toujours célibataire. Il n'envisage ni de se caser, ni de former une famille.

   
   
   
   
   

Définition de l'enfer pour le personnage Wes' n'y croit pas et pourtant, il aime bien raconter à qui veut l'entendre qu'il préférerait toujours atterrir en enfer plutôt qu'au paradis; au moins, il serait persuadé d'y retrouver la grande majorité de ses amis. Pour lui, l'enfer, c'est plutôt un terme qui est compris dans l'insulte qu'il utilise fréquemment contre les petites merdes à qui il a affaire et qui tentent de le poignarder avec un couteau ou de lui tirer une balle entre les deux yeux. « Va crever en enfer. » est sans doute celle qu'il utilise le plus lorsqu'il est furieux, d'ailleurs. L'enfer, pour lui, c'est un peu le monde dans lequel ils vivent, tous. Ce sont les racailles qu'il connait pourtant bien et qu'il tente d'éradiquer en les envoyant tous en prison - ou en les tuant, mais ça, c'est juste un dommage collatéral puisque généralement, il essaie d'éviter, question d'éviter la paperasse. Le monde est sans dessus dessous et Wes' a souvent l'impression que l'enfer décrit par les catholiques n'a rien à envier à celui qui se trouve sur Terre en ce moment même.	Définition du paradis pour le personnage Un paradis ? Quel paradis ? Si sa mère est plutôt croyante, Wesley, lui, lève les yeux au ciel lorsqu'on énonce la possibilité d'une vie après la mort. Il n'y croit pas et il n'y a jamais cru. Lorsqu'il va mourir, il va servir d'engrais aux plantes et de bouffe aux insectes comme tous ceux qui seront morts avant lui et il ne croit pas une seule seconde que son âme sera épargnée pour rejoindre il ne sait quelle contrée lointaine au sein d'une troisième dimension. Il pourrait réfléchir à cette question sous un nouvel angle, mais il ne sait pas plus que les autres ce qui peut vraiment le rendre heureux. Une famille ? Il a tiré un trait là-dessus depuis son intégration au sein des forces de l'ordre et pourtant, il se considère relativement heureux, seul avec son chien.
Point faible du personnage     Son point fort s'avère aussi être son point faible puisque Wesley a une fâcheuse tendance à se jeter dans la gueule du loup sans même faire l'effort d'être subtile. Il ne passe jamais par quatre chemins pour obtenir ce qu'il veut, mais il ne prend pas nécessairement toutes les précautions nécessaires afin d'assurer sa propre protection, sans doute un peu trop confiant en ses propres capacités. Il est du genre à ne véritablement compter que sur lui-même, pas nécessairement par manque de confiance en les autres, mais plutôt parce qu'il a toujours préféré agir seul. Ses échecs le hantent et l'empêchent d'avancer, si bien qu'il refuse parfois de s'ouvrir aux autres, quitte à supporter en silence ses propres changements d'humeur.	Point fort du personnage Wesley n'a peur de rien, ni personne. Sa carrure imposante fait de lui un homme que la population générale n'ose pas provoquer et lorsque les petits rebelles le font, ils s'en mordent bien souvent les doigts - jusqu'au sang. Il ne s'embarrasse que très peu souvent de mots inutiles dans le cadre de son travail et il préfère de loin les actions concrètes aux paroles en l'air. Il fait tout ce qu'il dit, absolument tout. S'il affirme qu'il va tirer si on ne lui donne pas les informations qu'il souhaite obtenir, il va le faire; sans égard aucun pour les conséquences de son geste et la loi en général. Cette personnalité particulière lui vaut néanmoins une très bonne réputation au sein de la police de New York puisque ses collègues savent qu'ils peuvent compter sur lui en toutes circonstances. Wesley n'est pas le genre d'homme à se dégonfler.
La plus grande honte du personnage Sa plus grande honte, c'est de ne pas avoir su protéger efficacement le petit garçon placé sous sa protection. On lui a expliqué maintes fois qu'il ne pouvait pas savoir, que ce qui était arrivé était un accident et que ça ne remettait pas en cause ses compétences, mais Wesley n'a qu'un goût amer en bouche lorsqu'il repense à cet évènement. Âgé de sept ans, le petit garçon aurait pu être encore en vie aujourd'hui s'il avait bien fait son travail et s'il s'était renseigné suffisamment sur le père du gamin et sur ses conditions de libération conditionnelle. Cette histoire le hante jour et nuit - surtout la nuit, à vrai dire - et il refuse pourtant d'en parler davantage puisqu'il sait que ses collègues tenteront toujours de le défendre et de lui dire qu'il ne pouvait pas prévoir ce genre d'incident, que c'était absolument tragique, mais qu'il n'aurait rien pu faire pour le sauver.	Casier judiciaire Officiellement : Meurtre (dans le cadre de son travail) Excès de vitesse Conduite en état d'ivresse Ivresse sur la voie publique Officieusement : Torture Menaces Consommation de drogues

Prénom ou pseudo Cynthia/Haricot Powa
Âge Vingt-quatre ans
Où avez-vous connu le forum Ça fait tellement longtemps que je le connais ! C'était grâce à Barda.
Connexion (Mettez-vous une note sur 7) 7 jours/7, mais pas tous les jours pour les RPs
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Célébrité sur l'avatar Idris Elba
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Un dernier truc à dire ?

Une chanson pour commencer cette présentation

  Freedom ♦ Anthony Hamilton
 
 

Histoire

« Il est où, Harrison ? » demanda Wesley en poussant la porte du commissariat et en posant les yeux sur les deux hommes en uniforme qui se trouvaient déjà là, sans même un sourire en guise de bonjour. « Derrière le poste. Avec le chien. » Furieux, le marshall tourna brusquement les talons et quitta l'immeuble avant de rejoindre au pas de course celui qui venait d'attacher le berger allemand à la clôture qui soutenait les fils barbelés. Le canon de son arme de service pointé vers le chien, il allait tirer. « MAIS ARRÊTE ! TU FAIS QUOI, MERDE, T'ES FOU ? » Le plus grand des deux hommes s'était élancé vers l'autre afin de faire dévier le projectile vers le sol et repoussa violemment celui qui s'apprêtait à mettre un terme à la vie de l'animal recroquevillé, la queue entre les jambes. « Il a mordu quelqu'un. La brigade ne laissera jamais passer ça. » Wes' arqua un sourcil afin de laisser à son collègue la chance de revenir sur ses paroles, mais ce dernier resta complètement immobile et silencieux, l'arme toujours à la main. « Il t'a défendu, enfoiré ! Ce chien-là mériterait une médaille d'honneur, pas une balle en pleine tête ! » Pourtant, Wesley était au courant de la politique de la brigade canine, mais il ne réussissait pas à comprendre les raisons qui avaient bien pu motiver le choix des dirigeants. Lentement, il se retourna et s'accroupit afin de détacher l'animal, le prit dans ses bras comme s'il ne pesait pas plus lourd qu'un minuscule chaton et fusilla le policier du regard. « Tu le tires, t'es mort. » Sans un regard derrière lui, Wes' revint au commissariat et déposa le chien au sol dans un coin du vestiaire afin de se départir de son gilet pare-balles et de sa ceinture. L'animal ne l'avait pas quitté une seule seconde des yeux et le marshall lui jetait parfois un bref coup d'oeil, étonné de voir à quel point il semblait totalement en contrôle de ses instincts. S'il n'avait jamais personnellement travaillé avec les chiens de la brigade canine - ce n'était franchement pas son rôle de dresser et de maintenir un chien à l'orre dans le cadre de son boulot - il les avait déjà vus à l'oeuvre et il savait de quoi ils étaient capables. Ces chiens-là avaient des années de pratique et de dressage derrière eux, on ne pouvait pas tout foutre en l'air parce qu'il avait voulu défendre celui qui protégeait la population générale, c'était insensé.

L'homme vint s'asseoir sur l'un des bancs, les jambes légèrement écartées, les coudes posés sur ses cuisses, se contenta d'observer l'animal de longues minutes, sans bouger, jusqu'à ce que ce dernier se décide enfin à s'avancer vers lui, d'abord méfiant. Et puis, lentement, il se rapprocha suffisamment pour que Wesley puisse le libérer de son harnais, excessivement calme. « Tu t'appelles Spock, hein ? C'est pas mal. J'ai toujours aimé Star Trek. » Le nom du chien était gravé sur le collier et lentement, sans l'effrayer, le marshall vint caresser la tête du berger allemand jusqu'à ce que ce dernier se décide enfin à se redresser et à poser ses pattes avant sur les genoux de son nouveau maître pour lui lécher le cou.

***

« POSE TON REVOLVER, MERDE ! » Pendant une fraction de seconde, Wesley crut que l'homme qui lui faisait face allait abandonner la partie et se soumettre à son autorité, mais les minutes qui suivirent cet affrontement étaient encore un peu floues dans sa tête aujourd'hui. Il se souvenait assez bien du coup de feu en direction du petit garçon, encore plus de la rapidité avec laquelle il avait pressé la gâchette de son arme afin d'abattre ce criminel tout juste sorti de prison. Le géant s'était alors élancé vers la silhouette difforme de l'enfant qui s'était écroulé au sol afin de tenter de le réanimer, mais la balle l'avait tué sur le champ, si bien que tous ses efforts furent vains. « Dans la ruelle derrière le 130 avenue Morgan. J'ai besoin d'une ambulance. VITE. » Il avait relâché son téléphone à l'instant même où la maman du gamin descendait les marches arrière de son petit appartement et si c'était le devoir du marshall de la prendre en charge et de la réconforter, Wesley ne put que s'éloigner difficilement en se trainant au sol pour lui laisser la chance de pleurer sa douleur. « Mon petit ange, mon amour. Comment il a pu, comment ? COMMENT ? » Sous le choc, elle s'était retournée vers le policier afin d'espérer avoir des réponses à ses questions, le petit garçon calé dans le creux de ses bras, mais Wesley n'était clairement pas en état de répondre à ses interrogations. Des larmes roulaient sur ses joues et une souffrance insoutenable lui serrait l'estomac. « Vous deviez nous protéger ! Vous deviez LE protéger ! » Les plaintes de la mère endeuillée parvinrent jusqu'à lui, mais le marshall ne sut pas trouver les mots pour apaiser sa douleur.

« Wes', tu ne peux plus rien faire, viens. T'as besoin de repos, vieux. » « Allez, viens. Ça sert à rien de rester là. » Deux de ses collègues appelés sur les lieux de l'incident l'aidèrent à se relever alors que le marshall était toujours affalé au sol, les mains pleines du sang du petit garçon, la crosse de son arme de service serrée dans le creux de son poing. « Donne ça. » Il n'eut pas vraiment le choix de libérer son emprise sur le revolver lorsqu'on l'obligea à le remettre, se résigna à les laisser faire lorsqu'ils l'installèrent sur le siège passager de sa propre voiture. « Je l'ai tué. » Ses collègues froncèrent les sourcils en échangeant un regard, visiblement surpris par le sursaut de compassion du marshall. « Ce mec-là, c'était un criminel. Il aurait même pas dû quitter la prison, il a jamais eu de remords pour ce qu'il a fait. T'as ... » « Non. Le gosse, je l'ai tué. » « Dis pas de conneries. Tu l'as protégé comme t'as pu, tu pouvais pas savoir que le connard de père reviendrait tuer son fils. La mère aurait pas dû laisser le gamin quitter l'appart' pour aller jouer dans la ruelle, c'pas ta faute. » Silencieux, Wesley passa une main contre sa nuque alors qu'un soupir quittait ses lèvres et qu'il reposait finalement sa tête contre le dossier de son siège. Son collègue prit place du côté du conducteur alors que l'autre grimpait plutôt derrière le volant de la seconde voiture, mais les trois hommes se retrouvèrent devant le poste alors que le marshall avait gardé le silence toute la durée du trajet. « J'aurai jamais de gosse. Jamais. » Le fils de militaire n'avait jamais cru fonder une famille un jour puisqu'il comprenait assez bien tous les sacrifices qu'il se devrait de faire, imposés par sa profession, mais cette certitude n'était que plus grande maintenant qu'il saisissait pleinement les risques. « Commence déjà par te trouver une femme, vieux. Je te comprends pas. » Le marshall haussa les épaules et abandonna ses coéquipiers pour se rendre au vestiaire, là où il était à peu près certain d'avoir la paix.

***

« Qu'est-ce que t'as ? » Complètement nue, la jeune femme remonta doucement le drap contre sa poitrine afin de se redresser légèrement pour le regarder, Wesley ayant lui-même glissé ses jambes hors du lit. « Je dois y aller. » Il avait déjà enfilé son sous-vêtement et son tee-shirt lorsque la femme s'était approchée pour l'embrasser dans le cou en espérant le retenir encore un peu. « Tu peux dormir ici. » Un rire amusé étira les lèvres du policier alors qu'il croisait finalement ses prunelles azurées en secouant légèrement la tête. Non, il ne pouvait pas passer la nuit avec elle. Ni ce soir, ni jamais. Oh, elle lui plaisait beaucoup physiquement, mais elle avait aussi cette intelligence toute particulière qui faisait d'elle une femme d'exception. Ses cheveux blonds un peu emmêlés par leurs ébats retombaient sur ses épaules en une myriade de mèches délicatement bouclées et s'il aurait pu passer des heures à la regarder, Wesley savait d'instinct qu'il devait quitter, qu'il ne pourrait jamais rester. « Spock m'attend à la maison. Je ne pourrai jamais t'offrir plus que ce que je te donne maintenant, tu le sais, non ? Tu m'as dit que c'était aussi ce que tu cherchais, que cette relation qu'on a, ça te convenait. » Cette fois, il s'était relevé du lit afin de retrouver son jeans et ses chaussettes, qu'il ne mit pas longtemps avant d'enfiler. « Oui, je sais. » Lentement, elle avait abandonné le drap un peu plus loin et s'était allongée dans le lit, son corps dénudé sous les yeux du marshall, à sa merci. Les iris sombres de Wesley se posèrent sur les courbes féminines et un soupir quitta ses lèvres alors qu'il s'avançait pour déposer un baiser sur le haut de sa poitrine, puis un autre sur son front. « Rappelle-moi. » Il s'éloigna sans un regard en arrière et rejoignit la porte afin de retrouver l'air frais des rues de New-York.