Sujet: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 18:48
June Charlotte Easterman. ~ « Chaque offense a sa valeur. On ne doit jamais exagérer. Si on commence à exagérer, on meurt vite » ~
|| Identité du personnage ||
~ Nom : June Charlotte ~ Prénom : Easterman ~ Âge : 23 ans ~ Nationalité : Américaine, d'origine Norvégienne ~ Groupe : Les "cityzen" ~ Statut et activité dans la vie : Officiellement la jeune fille est guide au Metropolitan Museum of Art, un travail qui ne lui est guère nécessaire pour subvenir à ses besoins. Néanmoins elle a toujours particulièrement apprécié ce boulot, flâner dans les couloirs du musée, instruire les touristes, faire des rencontres agréables qui la coupe du reste de son existence. Car une fois la chemise retirée, June devient Charlotte -souvent surnommée Chuck-, prostituée de luxe dont les services sont réclamés par les plus grosses pointures de cette ville. L'aimable demoiselle qui renseigne Madame Dupont sur l'argenterie de Paul Revere se mue en une croqueuse de diamants aussi délicate et soignée qu'inaccessible et sarcastique. Elle ne vise que les clients les plus intéressants, membres soupçonnés de la Mafia ou autre gros poisson. Il faut ajouter qu'elle renseigne un certain flic à ses heures perdues, en échanges de précieuses informations et de la disparition de tout dossier concernant son frère cadet. Nourrie par la vengeance, cette pratique lui permettra de parvenir à ses fins en plus de rapporter un paquet de billets verts. ~ Orientation sexuelle : Les hommes sont les seuls qui l'attirent, mais aucun des deux sexes n'est capable de faire battre son cœur. C'est uniquement une histoire de cul, de pognon et d'influence. Si elle l'avait pu elle aurait certainement rejoint l'autre camp, car les hommes ne lui inspirent que mépris et exaspération, cependant elle doit bien avouer qu'une femme n'a jamais attisé le moindre désir en elle.
|| En savoir plus ? ||
~ Relations : Un sujet délicat à aborder, sans aucun doute. Des connaissances, June en a par dizaines, ayant très tôt compris que pour s'en sortir il était nécessaire d'avoir les bons contacts. Des petits services qu'on lui doit par-ci par-là n'ont jamais fait de mal à personne. Néanmoins la plupart des noms noircissant son carnet appartiennent à des individus qui l'aiment autant qu'il la haïssent, et elle n'a que très peu de véritables amis, le genre sur qui l'on peut compter dans n'importe quelle circonstance. En vérité ceux-là sont uniquement ceux qui n'ont pas lâché prise, qui se sont accrochés coûte que coûte malgré son caractère de merde et ses rejets à répétition. Elle souhaite se débrouiller par elle-même, et écarte de ce fait tout individu tentant de s'approcher près de son cœur, jugeant que c'est un risque trop grand de laisser quiconque s'aventurer trop loin. Elle est habituée à se méfier davantage de ses proches que de ses ennemis, et il est indispensable d'être fort, obstiné, et non-susceptible pour parvenir à obtenir une part de sa confiance. Un travail de longue haleine, qui en outre ne portera pas forcément ses fruits. Concernant ses relations amoureuses, elles se résument en trois lettres : R.A.S. June n'aime pas les hommes. Elle les désire, les fait désirer, les méprise, les séduit, les provoque, les utilise, mais elle ne les aime pas. Tout n'a jamais été qu'histoire de séduction et de plaisir entre la jeune femme et les hommes, il n'a jamais été question d'amour, de son côté tout au moins. Ce serait s'aventurer en terrain miné, et de toute manière elle est incapable d'accorder sa confiance à qui que ce soit, par conséquent toute relation amoureuse serait vouée à l'échec avant même de naître. Elle est simplement réaliste concernant ce point.
~ Physique : June est sans aucun doute une jeune femme séduisante. Elle le sait, et n'a aucun scrupules à utiliser cet atout à son avantage. Elle est pourvue d'une silhouette mince et svelte que la nature lui a généreusement confiée. Des jambes interminables, une poitrine à faire palir ses jumelles en silicone -pas spécialement de part son volume, mais sa fermeté-, une taille de guêpe et des mains douces. Son visage comporte des traits délicats en parfaite adéquation avec son corps : un nez fin, des lèvres qui appellent au péché, des pupilles d'un bleu unique et fascinant, une chevelure blonde qu'elle s'amuse parfois à teindre en roux. Bref, un attirail parfait pour attirer quiconque dans ses filets, comme si Dieu avait su par avance ce qu'elle comptait faire de son existence, et lui avait donné toutes les armes nécessaires. June aime être séduisante, et de ce fait est une jeune femme coquette et soignée. Parfum, vernis, une teinte de rouge à lèvres, il est rare de croiser la demoiselle 100% au naturel, même si elle n'applique que des touches discrètes de maquillage. Sa garde robe est également soigneusement choisie, des vêtements couteux, remarquables et engageants. Son apparence reflète parfaitement ce qu'elle est : une jeune femme de goût, raffinée et attirante, à l'intérieur de laquelle cohabitent une dangereuse prédatrice ainsi qu'une petite fille fragile et brisée.
~ Caractère : Obstinée est sans doute le terme qui la qualifie le mieux et qui se retrouve dans toutes les bouches, que ce soient celles qui appartiennent à des touristes qui ont côtoyé June la guide du musée, ou bien celles des clients de Charlotte. Ce qui est certain c'est que la demoiselle sait ce qu'elle désire, et qu'elle est capable de remuer ciel et terre pour l'obtenir. Elle est consciente que tout ne tombe pas dans les bras, et qu'il faut agir pour acquérir ce que l'on convoite. La passivité n'est pas son fort, et elle l'agace d'ailleurs au plus haut point. Se lamenter sur son sort ne sert à rien, il faut s'activer pour rendre son existence meilleure. La fin justifie ainsi les moyens, vous dira-t-elle. Aucun regret n'entrave jamais ses projets, ses plans soigneusement élaborés. Car il faut savoir que June s'embarque rarement à l'aveuglette. Elle observe d'abord, elle évalue, elle prévoit, elle monte une ingénieuse machination avant de la mettre à exécution. Rien n'est laissé au hasard afin de multiplier ses chances de réussite. Calculatrice, manipulatrice, c'est un véritable poison vivant, un serpent dont il faut se méfier. Et elle fera tout pour vous détourner de la suspicion, vous engageant sur un sujet de conversation passionnant, vous amadouant avec quelques sourires séduisants et des regards évocateurs avant de cracher son venin. Tout ceci sans jamais s’écarter de l'image de l'indomptable blonde moqueuse et cynique qu'elle véhicule partout où son parfum se répand, un trait de caractère indissociable de sa personnalité. Elle sait qu'on lui pardonne toujours ses réflexions déplacées, et que cela suscite même davantage le désir de ces imbéciles que l'on appelle les hommes. Tellement faciles à mener par le bout du nez ... Elle n'a que de mépris pour cette race qui s'est longtemps crue supérieure, la vie l'ayant détournée des contes pour petites filles depuis bien longtemps. La deuxième constante chez la jeune fille est sa franchise. Elle a pu constater par la même occasion que la citation « La complaisance fait des amis, la franchise engendre la haine » est tout à fait exacte. Sauf que généralement ceux qui pestent contre elle restent discrets, attendant le moment propice pour la poignarder dans le dos, moment qui n'arrivera sans doute jamais. Comment peut-on reprocher à une personne de dire la vérité, telle est l'éternelle interrogation qui hante June. Lorsque l'on ment, le mot hypocrite parvient jusqu'aux lèvres ; mais lorsque l'on énonce la vérité, c'est le terme malveillant qui brûle les bouches. Une contradiction dont elle se moque bien, on ne peut pas plaire à tout le monde, et ce n'est pas ce qu'elle cherche. Tant que ceux qu'elle tente d'attirer dans ses filets se laissent prendre au jeu, à quoi bon être aimée de tous ? Elle n'a pas besoin d'user de mensonges pour mettre en œuvre ses stratégies, ce dont elle est d'ailleurs particulièrement fière.
Certes, c'est une américaine qui a toujours été déçu par l'être humain, trop cynique sans doute, préférant manœuvrer dans l'ombre que distribuer des tasses de café gratuites, mais cela ne signifie pas qu'elle n'a pas -comme toute personne normalement constituée- des sentiments de sympathie qui la traverse de temps à autres. Il est certain qu'elle chérit l'indépendance comme la prunelle de ses yeux, solitaire et mystérieuse, néanmoins la compagnie ne la dérange pas toujours. Elle se fait par exemple une joie de répondre aux questions des individus qui viennent visiter le musée, ceux-ci employant souvent le qualificatif "charmante" pour la désigner, se passionne pour certains sujets concernant lesquels il est impossible à quiconque de la faire taire, peut même aimer bavarder au coin d'une rue avec un inconnu qui tente d'obtenir son numéro lorsqu'elle est dans un bon jour. Il lui arrive de céder aux émotions, comme n'importe qui, aux doutes, aux larmes, à la haine. Cependant, la plupart du temps, elle semble aveuglée par ses manigances et son objectif premier, sa crainte d'être enchaînée et ses certitudes.
~ Définition de l'enfer pour le personnage : Appartenir à un homme, ce serait ça le véritable enfer. Quand elle voit ces femmes au foyer qui élèvent cinq mômes, transpirent à force de passer le balai et préparent le repas de leur mari infidèle, cela lui donne une sérieuse envie de vomir. C'est l'image qu'elle place à des kilomètres de son avenir, une chose qui pour elle est parfaitement inconcevable. Renoncer aux plaisirs de la vie, se soumettre à un autre être humain, se plier en quatre pour lui, faire tous les sacrifices alors qu'il ne le mérite pas, s'abandonner au profit d'autrui ... C'est un concept qui lui échappe totalement, et être enfermée dans ce genre de modèle traditionnel serait un supplice insurmontable pour June. Plutôt ingurgiter des dizaines de médicaments que de devenir l'une de ces femmes enchaînées, d'où son obstination à écarter quiconque d'elle, et de faire le moins de bavure possible pour ne pas être la victime d'un chantage. Elle craint en effet qu'on la contraigne à exercer certains actes contre sa volonté, une peur qui l'obsède.
~ Définition du paradis pour le personnage : Il n'existe pas de paradis, de monde parfait. Et d'ailleurs, elle n'en veut pas. Néanmoins, si elle le pouvait elle souhaiterait revenir en arrière, rembobiner le film de son existence. Lorsqu’elle n'avait que cinq ans et que ses parents étaient encore en vie, que sa sœur jumelle s'amusait à lui tirer les cheveux. Elle désirerait que l'évènement terrible qui bouleversa son enfance n'arrive jamais, qu’ils continuent à vivre comme une petite famille paisible d'Amérique. Ainsi peut-être serait-elle une étudiante en Droit ou en Economie qui ferait la fierté de ses géniteurs, entourée d'êtres aimants et appartenant à un milieu que tous lui envierait. Peut-être partirait-elle en virée avec sa soeur, riant souvent et n'imaginant pas les sombres recoins que cache le monde. Cette noirceur dégoûtante qu’elle n'est pas fière de connaître. Un univers où elle aurait conservé son innocence, voilà le paradis dont elle rêve.
~ Taux de criminalité et pourquoi : 30/100. Pourquoi ? Cela est simple, 10 % par tête. June a déjà fait la peau à un assassin de sa famille, et compte bien se débarrasser des deux autres dans les mois qui suivent. Ou les années, peu importe tant qu’elle arrive à ses fins. A part ça on ne peut pas dire qu’elle soit particulièrement à cheval sur la loi, la transgressant lorsque cela est nécessaire, mais elle n'est pas non plus du côté des criminels incorrigibles et réguliers. Elle ne réalise crimes et délits que lorsque la situation l'exige véritablement.
Dernière édition par June C. Easterman le Ven 5 Juin - 15:46, édité 17 fois
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 18:49
~ Histoire :
« Jouer avec les limites peut sembler excitant, mais il faut prendre gare à ne pas basculer du mauvais côté. »
Elle n’avait plus rien. Tout ce qu’elle avait aimé un jour avait disparu en un claquement de doigt. Dix minutes à peine avaient suffi à ce cauchemar pour prendre forme et s’évaporer dans la poussière. Un carnage si bref et si dévastateur pour l’enfant qui restait immobile dans sa cachette. Seule. June était désormais seule au monde avec Georgie, l’ours rose qu’elle serrait contre son corps frêle et tremblant. Les yeux grands ouverts elle observait le massacre laissé par ces hommes, le liquide rougeâtre qui sinuait entre les carreaux blancs. A cet instant précis elle ne réalisait pas, elle était incapable de saisir toute l’atrocité que comportait cette scène macabre qui s’offrait à ses yeux innocents, ce spectacle sanglant auquel elle avait assisté contre son gré et qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire avec une précision douloureuse. La petite fille se contenta de pousser la porte du placard, et ce fut l’unique geste qu’elle parvint à accomplir. Durant plus de sept heures elle ne bougea pas, regardant fixement le cadavre de sa sœur jumelle, plongé dans un état second qui ne lui permettait pas le moindre mouvement. Lorsque les forces de police défoncèrent la porte, alertées par une voisine qui avait eu le malheur de jeter un œil à travers la fenêtre, découvrant le corps inerte de Madame Fregson, June ne leva pas la tête. Elle attendit, les jambes engourdies, qu’on la soulève avec délicatesse.
June Charlotte naquit sous le nom de Fregson, quelques secondes seulement après sa sœur November, et un an avant le petit dernier prénommé Adriel. Elle ne manqua jamais de rien au sein de cette famille exemplaire, et sa petite enfance se déroula aussi paisiblement qu’un conte de fée. Ce fut l’année de ses douze ans que son existence prit une tournure parfaitement inattendue, tandis qu’elle faisait une partie de cache-cache en compagnie de sa jumelle et de sa mère. Rien ne prédisait que cette vie parfaite allait se transformer en cauchemar, mais cette idée avait désagréablement effleuré l’esprit de son père une fois ou deux alors qu’il repensait à ces dernières semaines. Sa femme était au courant qu’il faisait des affaires avec la Mafia, bien entendu, et d’ailleurs cela n’était un secret pour personne. Les flics lui avaient mis la main dessus, et Monsieur Fregson n’avait pas trouvé mieux que de conclure un marché avec les représentants de l’ordre. Indic, voilà ce qu’était son nouveau statut, un double jeu dangereux qui mettait chaque jour sa famille en péril. Malheureusement il ne prenait pas cette menace suffisamment au sérieux, et son petit manège ne tarda pas à être découvert. Une discussion autour d’un café avec un mec louche avait conduit un membre intuitif de la Mafia à vérifier l’identité de ce dernier. Le sort de Fregson avait rapidement été décidé lorsque l’on s’était rendu compte qu’il fricotait avec un flic. Deux jours plus tard, trois hommes encagoulés se pointèrent chez la petite famille heureuse, et quatre coups furent tirés. Deux pour le traître, un pour sa femme, et le dernier pour leur petite fille blonde. Ils n’apprirent que plus tard que les deux autres gosses s’amusaient chez des amis grâce au journal local, information volontairement erronée afin d’éviter qu’ils ne reviennent s’occuper de June. Cette dernière était en effet recroquevillée sous l’évier, dans un placard qui lui avait servi de cachette. Il fallait dire qu’elle avait toujours été la meilleure dans ce jeu, se faufilant dans les moindres recoins sans difficulté. Ce jour là elle avait été le témoin de cette tuerie inique, elle avait aperçu le visage de ces trois individus qui n’avaient pas eu la présence d’esprit de garder le morceau de tissu qui les préservait de tout risque d’identification, qui avaient observé le corps de November avec perplexité et s’étaient même disputés à son sujet. Des paroles qui avaient totalement échappé à la petite fille dissimulée dans son abri, et qui ne révéla jamais à quiconque ce que ses beaux yeux bleus avaient entrevu.
« Quand il n'y a plus de solution, reste la vengeance. »
Quelques jours plus tard elle était installée dans le fauteuil du Docteur Johnsson, les jambes repliées comme pour se protéger d’une force invisible. La psychologie était son champ d’action, et les victimes de traumatismes ses clients. Les premières séances se passèrent plutôt bien malgré l’absence de communication : June se refusait à prononcer le moindre mot depuis la tragédie, enfermée dans un mutisme que le Docteur prétendait pouvoir guérir. Pourtant il ne fit que renforcer son trouble quelques mois plus tard alors que la petite fille commençait à peine à faire confiance à cet homme, qu’elle s’apprêtait à abandonner sa position pour briser enfin son silence. Mais le psychologue ne lui permit pas de s’exprimer, laissant glisser ses doigts sur la peau de l’adolescente égarée. Un geste qu’il répéta encore et encore au fil des séances, poussant June à rentrer sa tête à l’intérieur de sa carapace afin de se préserver. Six mois plus tard elle se battait avec ses camarades de l’orphelinat, refusait ses rendez-vous chez le Docteur Johnsson, et finit par fuguer de l’endroit, errant deux jours dans les rues de New-York avant qu’on ne la retrouve. Ce fut sans doute Madame Easterman qui la sauva du grand plongeon dans le gouffre infini de l’angoisse, de la solitude, du mutisme et de la folie. Petit à petit elle parvint à panser ses blessures, à obtenir des mots, puis des phrases, et même des sourires timides et sincères. La demoiselle ne cessait de regretter son frère cadet dans les premiers jours où sa langue se délia, ce qui poussa la veuve fortunée à lancer des recherches au sujet de ce dernier. Un an plus tard elle adoptait les deux enfants, qui portaient désormais le nom de leur bienfaitrice : Easterman. Cette rencontre éveilla en June l’espoir, néanmoins elle se persuada toujours que cette femme était la seule digne de sa confiance et de son amour, incapable de concevoir que d’autres individus puissent se montrer si bon par pure charité. Sa nouvelle mère était tel un ange envoyé sur Terre spécialement pour eux, et des créatures de Dieu, il n’y en avait pas des centaines.
June devint une adolescente et elle traversa cette période sans faire de vagues, un comportement qui étonna plus d'un parent. Aucune crise, la demoiselle se contenta de rapporter des bulletins irréprochables et de sourire poliment. Pourtant sa mère adoptive n'était pas dupe : sa petite fille ne nouait aucune amitié. Bien sûr elle discutait de temps à autres avec ses camarades, mais jamais elle n'émettait le souhait de passer une après-midi chez une amie ou d'en inviter. Ses anniversaires se déroulaient dans le cercle familial, et ses propos au sujet des garçons étaient parfois bien inquiétants. Elle tenta de la persuader de consulter un autre psychologue, néanmoins la réaction brutale de June l'en dissuada rapidement. Elle n'avait aucune idée des actes de Johnsson à l'égard de la blonde, pensant simplement que la jeune fille ne se sentait pas encore prête à confier toute la rancune, la douleur et la noirceur qui bouillonnaient dans une partie de son âme. Madame Easterman éprouvait beaucoup de tristesse pour June, consciente qu'un combat intérieur la dévorait, craignant que celui-ci ne finisse par la détruire. Elle espérait que sa fille lutterait dans le bon sens, qu'elle ne se laisserait pas vaincre par ces sentiments obscurs. Pourtant June n'avait pas l'intention de les abandonner, nourrissant chaque jour l'espoir de retrouver les hommes qui lui avaient dérobé les êtres les plus précieux de son existence. Ils lui avaient volé son innocence, sa vie, et ils devaient payer pour ça. L'affaire des meurtres des Fregson avait été classée trop rapidement à son goût, toutefois elle avait laissé le dossier se refermer sans jamais signaler qu'elle pouvait parfaitement dresser un portrait robot de chacun des assassins. Pourrir en prison pendant 20, peut-être 30 ans, n'était pas un châtiment proportionnel à l'acte selon June. Ces hommes ne méritaient pas d'être jugés, mais simplement de périr comme ses parents et sa soeur avaient péri. Dans l'horreur, l'abomination, la surprise. Elle se fit la promesse d'accomplir cette vengeance, se moquant du bien ou du mal, aveuglée par le chagrin qui la rongeait sans désirer la quitter.
« Dès lors qu'on a une vie intérieure, on mène déjà une double vie. »
June retira la cigarette coincée entre ses lèvres maquillées d'un geste agacé, expirant une volute de fumée blanchâtre dans la brume matinale. Son regard glacial contemplait un spectacle qui lui déplaisait fortement, un sentiment parfaitement palpable à travers les traits durcis de son visage. Son jeune frère se tenait à quelques mètres de la demoiselle sans la voir, une capuche recouvrant sa chevelure châtain comme s'il cherchait à camoufler son identité. Mais il ne pouvait réussir cet exploit devant les yeux de sa propre soeur, qui reconnaissait sa mince silhouette, ses gestes rendus maladroits par la prise de stupéfiants, ses reniflements incessants. Elle avait conscience qu'il se droguait depuis quelques années. Elle avait tenté de le raisonner, de lui planquer sa came, toutefois elle savait qu'elle n'avait aucun pouvoir sur cette addiction. Ils ne vivaient plus ensemble depuis longtemps, et quand bien même ce serait le cas il n'était pas assez idiot pour garder ces substances illicites cachées sous un coussin. Elle nourrissait l'espoir que c'était uniquement une mauvaise passe, pourtant son coeur s'était serré au moment même où elle avait distingué Adriel dans cette rue, distribuant des petits sachets de poudre en échange d'un paquet de billets verts. Pris dans un étau de fer, comme si on lui enlevait une nouvelle fois ce qu'elle chérissait plus que tout au monde. Il ne faisait aucun doute que son frangin dealait pour le compte des russes, des chinois, ou un autre groupe de petits caïds qui se croyaient plus forts que les simples citoyens. Il avait été attiré dans une spirale dont elle aurait beaucoup de mal à le sortir. D'un geste rageur elle jeta sa cigarette avant de l'écraser du bout du pied, insistant trop longuement pour que cela paraisse naturel. Elle n'avait aucun mal à imaginer que cette clope fût un membre de la Mafia à qui elle réglait son compte. Ces hommes n'avaient aucuns scrupules, et maintenant qu'ils tenaient son frère, ils ne le lâcheraient pas de sitôt. Comme revendeur il devait être particulièrement doué, ayant grandi dans ces rues et connaissant certainement les meilleurs contacts. En outre, il ne souhaiterait sans doute pas échapper à leur emprise, étant fourni intégralement par ces salauds. June serra la mâchoire puis tourna les talons, disparaissant en silence. Au coin de la rue elle attrapa son téléphone portable et composa un numéro, attendant patiemment que son correspondant décroche.
Elle avait obstinément refusé d'accorder du crédit aux paroles de ce flic dans les premiers jours, mais désormais elle ne pouvait plus se voiler la face. Son frangin était sur la sellette, dans le colimateur de la police, et il ne tarderait pas à plonger si elle n'intervenait pas pour enrayer la mécanique. Enroulant ses longs doigts autour de la tasse de café brûlante, June écoutait attentivement le marché que l'homme lui proposait, pour la cinquième fois au moins. Pourtant cette fois il sentait qu'il l'avait vaincue, il le savait, et la blonde aussi. Elle pouvait bien user de tous les sarcasmes qu'elle souhaitait, tenter de le séduire ou de le soudoyer, elle n'avait pas d'autre recours que d'accepter cette offre empoisonnée pour sauver la peau d'Adriel. Le deal était simple : elle ramassait des infos, et les lui balançait lorsque celles-ci étaient importantes. En échange, le dossier de son frère disparaissait du Commissariat et son casier judiciaire ne grossissait pas. Un marché honnête et équilibré, mais qui faisait d'elle un danger pour les russes. Elle était parvenue à se glisser dans ce milieu dans l'unique but de retrouver les meurtriers de sa famille, n'ayant jamais eu l'intention de se mêler à leurs affaires. Pourtant, c'est ce qu'elle allait devoir faire. June esquissa un sourire contri, mécontente de se faire ainsi manipuler, mais concédant à son adversaire un mérite implicite. Il avait bien manoeuvré, cela ne faisait aucun doute. Tendant sa main au dessus de la table, ils conclurent cette alliance périlleuse. Elle aurait pû refuser et laisser les flics embarquer son frangin pour quelques années, cela ne lui aurait sans doute fait que du bien. Cependant elle éprouvait le désir d'accomplir ce marché, intriguée par ce policier et ses attentes, bien décidée à ne pas lui céder si facilement les renseignements qu'il réclamait. Il devrait la dompter un tant soit peu s'il comptait la faire se courber, car il ne faisait aucun doute qu'elle ne se montrerait pas docile. A cet instant elle ignorait parfaitement qu'elle suivait un chemin identique à celui de son père, tout aussi fragile et dangereux. Si elle l'avait su, peut-être aurait-elle fait demi-tour sans tarder.
Dernière édition par June C. Easterman le Ven 5 Juin - 15:31, édité 22 fois
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 18:49
« Une vengeance pour être accomplie, doit être efficace avant tout. »
Ses doigts ne tremblaient pas, fermement serrés autour du Desert Aigle sombre, tandis qu'elle observait le visage de l'homme à qui elle était sur le point de dérober le souffle de vie. Les traits de son visage ne laissaient aucun doute possible à June, elle aurait été incapable de l'oublier même si elle l'avait souhaité. La partie droite de son visage était ridé, en réalité brûlée par un incendie qu'il avait lui-même orchestré. Les risques du métier ... Ses yeux étaient aussi bleus que les siens, hypnotisants, presque effrayants. Seule sa silhouette avait changé durant toutes ces années, déformée par les excès. Une vingtaine de kilos en plus l'avait presque faite hésiter concernant son identité, néanmoins le doute s'était évaporé lorsqu'elle avait invoqué ses douloureux souvenirs. Sortant lentement de l'ombre, elle éprouva une satisfaction indescriptible lorsque le salaud aperçut sa mort prochaine dans le miroir, une belle blonde munit de son revolver. Une seconde plus tard cette dernière affichait un sourire vengeur, et enfonçait son doigt sur la gâchette. Il n'eut pas le temps de prononcer le moindre mot, de faire le moindre geste, l'expression de son visage restant impassible tandis qu'il affrontait l'inévitable. De toute évidence il s'attendait à ce qu'un jour ou l'autre, on vienne l'assassiner dans sa luxueuse salle de bains. C'était souvent ainsi lorsque l'on avait beaucoup d'ennemis, on avait conscience que l'on allait mourir jeune de la main d'un être blessé. Son corps s'affaissa lourdement sur le carrelage, et la coupable s'évapora dans l'obscurité, ne laissant qu'une trace imperceptible de son parfum. Plus que deux, et sa famille pourrait reposer en paix.
|| Le joueur et le hors-jeu ||
~ Prénom/Pseudo : Pouet ! ~ Age : 20 ans. ~ Votre avis sur New York, The Dark Side : C'est de la merdouille, évidemment, d'ailleurs c'est pour ça que je me suis inscrite =P Non sérieusement j'adore vos designs, et puis les admins sont super cool ^^ En plus le contexte me fait penser à Romanzo Criminale un peu, donc je ne pouvais qu'être séduite ! J'avoue je suis un peu déçue pour le Statut parce que je voulais deux esclaves x) ~ Où avez-vous connu le forum ? Par une pub sur DYL ! ~ Niveau de RP : Euh ... Il varie =D Si je suis inspirée, minimum 2 pages Word, ce qui peut aller jusqu'à 70 lignes environ. Sinon c'est un peu moins, j'avoue. ~ Exemple de RP :
Spoiler:
On ne fuit pas les gens, on se fuit soi-même.
Pas lui. Pas encore. Pas un autre départ. Pas une autre fuite. Ulysse prit congé, contournant la jeune fille avant de quitter cette pièce, cette maison, cette étudiante stupéfaite. Il partit, simplement. Il la laissa seule, inévitablement. Son ton avait beau être plus chaleureux qu’à l’habitude, cela ne consola guère la demoiselle. Son corps conserva une parfaite immobilité durant les quelques secondes qui suivirent le départ du français, le regard perdu dans le vague, comme si son esprit était déconnecté de la réalité. Ludivine hésita à le poursuivre, à lui coller une gifle pour de bon ou s’emparer de ses lèvres une seconde fois. N’importe quoi qui lui permettrait de le garder quelques secondes supplémentaires, d’en découvrir davantage, de lui affirmer qu’après tout elle s’en fichait. Faire quelque chose, ne pas rester là sans bouger. Avoir une réaction quelconque, ne pas se contenter d’afficher cet air idiot sur son visage. La surprise l’avait frappée sans prévenir, son départ l’avait glacée, écrasée. Puis soudain ses lèvres daignèrent enfin s’entrouvrir, et elle hurla un simple mot, une injure davantage dirigée contre elle que contre le déserteur.
« MERDE ! »
Un cri de consternation qui trahissait sans mal son état d’esprit. D’un geste violent elle renversa la tasse que le jeune homme avait tenue plus tôt entre ses mains, le café se déversant sur le sol, formant une petite flaque sur le blanc immaculé du carrelage. Glissant les doigts dans ses cheveux dorés, la texane ferma les paupières en soufflant. Un long soupir bruyant et las. Pourquoi avait-elle eu besoin d’ajouter cette putain de phrase, cette alternative à laquelle il avait certainement renoncée jusqu’à ce qu’elle le lui rappelle, le déchargeant dans le même temps de toute culpabilité –qu’il aurait éventuellement pu éprouver, même si cela se serait révélé très étonnant-. Jamais elle n’aurait imaginé que l’étudiant saisirait cette occasion, persuadée que cette fois il ne pouvait plus déguerpir. Qu’il n’allait pas instituer de nouveau ce gouffre entre eux. Pourtant, c’était exactement ce qu’il venait de faire. Lui faire confiance, il en avait des biens bonnes. Il n’avait aucune notion de cette foi. Pourquoi était-il, lui, incapable de lui faire confiance, à elle, lorsqu’elle lui signifiait clairement qu’elle pouvait encaisser n’importe quoi ? Elle ne l’aurait jamais laissé partir, qu’importe le sombre bagage qu’il trainait derrière lui. Avait-il peur que ce soit elle qui le rejette suite à sa révélation ? Elle avait bien du mal à le concevoir. Tous ses gestes pourtant laissaient penser qu’il avait de l’affection pour elle, un tant soit peu de considération. Elle avait conscience de ces choses, de l’avoir bousculé pour –peut-être- la première fois de sa vie, d’avoir été l’instigatrice d’un questionnement chez le français. Mais sa crainte de lui révéler ce qu’il était véritablement l’avait emporté sur tout le reste, et cela l’accablait. Cela signifiait bien qu'après tout, elle n'avait pas tant d'importance à ses yeux, ou en tout cas pas assez pour mériter sa sincérité. La confiance, voilà le terme exact qu'il avait employé à son égard, et qui décrivait pourtant ce qu'il lui manquait, à lui. Pour sa part, elle avait au contraire tendance à l'accorder trop rapidement ...
Finalement sortie de sa stupeur, elle monta les marches de l'escalier de bois jusqu'à sa chambre avec une hâte inhabituelle, contemplant longuement la fenêtre sur laquelle la pluie déversait toute sa rage. Elle aussi semblait contrariée, en parfaite harmonie avec ses propres émotions. Ludivine abaissa la poignée, posant ses pieds nus sur le balcon, s'exposant de nouveau à la fureur céleste. Ses cheveux blonds se collaient à son cou et sur ses joues en mèches que la pluie avait raidies. Plus de belles boucles légères pour encadrer son visage sur lequel avait pris place un air sinistre, uniquement un paquet épais de cheveux humides qui ruisselaient sur ses bras. Les gouttes perlaient sur toutes les parcelles nues de sa peau, se mêlant à ses propres larmes. De rage, de désespoir, de déception, d’affliction, de frustration. Ludivine les essuya d’un revers de main rageur, se laissant tomber sur le béton froid et trempé. Quelle conne. Pourquoi se mettait-elle dans les états pareils pour Ulysse Favorel ? Pourquoi ne parvenait-elle pas à le haïr comme elle le prétendait si bien auprès de ses amis, comme le faisait tant d’autres personnes sans en éprouver le moindre regret ? Pourquoi ses mauvais côtés –et dieu savait qu’il en avait à la pelle- ne la faisaient-elle pas prendre ses jambes à son cou ? Il n’y avait aucune raison rationnelle à cet entêtement désespérément stupide, à cette obstination qui ne menait à rien. C’était le résultat de ces dernières et éprouvantes heures qui se frayait un chemin sur ses joues à travers l’eau de pluie, l’expulsion de la crainte, de l’espoir, de tout un tas de sentiments qu’elle était incapable d’identifier. Elle avait été si près de son secret, si près et tellement loin pourtant. Elle n’aurait su expliquer pourquoi elle souhaitait tant se rapprocher de lui, pourquoi elle n’arrivait pas à se contenter d’être sur le seuil de sa porte, comme elle l’avait si bien déclaré. Chacun avait ses propres parts d’ombre qu’il ne désirait exposer aux yeux d'autrui pour rien au monde. Peut-être ferait-elle mieux d’abandonner le combat après tout, Ulysse ne semblait guère disposé à partager cette partie de lui avec elle, et l’étudiante n’avait aucun moyen de le lui reprocher. Au nom de quoi le pourrait-elle ? De leur fabuleuse amitié, d’une promesse de vérité qu’ils s’étaient faite ? Certainement pas … Son regard bleu se tourna de nouveau vers la silhouette qui s’éloignait doucement, et qui bientôt disparaîtrait dans la nuit. Cette ombre dont l’unique contemplation suffisait à étreindre son cœur. Tellement pathétique … Les doigts de sa main droite se nouèrent autour des barreaux glacials du balcon tandis que le français s’enfonçait dans l’obscurité, bientôt invisible aux yeux de la jeune fille. Ludivine se mordit la lèvre, serrant la barre de métal avec tant de vigueur que ses phalanges en blanchirent.
« Je te déteste … Je te déteste … »
Elle avait beau accentuer le dernier mot de ce murmure pour mieux s’en convaincre, elle savait parfaitement que cette affirmation était fausse. Elle aurait pu le répéter une dizaine ou une centaine de fois, inlassablement, on ne pouvait rayer cela d’un trait et le cacher au fond d’un placard pour l’oublier. Elle devait prendre une décision, et la bonne de préférence. Celle de se comporter comme elle en avait eu l’habitude jusqu’alors, mettant de côté cette conversation qu’il avait fuie. Mais cela impliquait de l’éviter autant que possible, afin de n’être pas tentée de se perdre à nouveau dans son regard, de se souvenir de cette fragilité qu’il était capable de dévoiler à tout moment. Pourtant Ludivine avait conscience que cette résolution était inapplicable, non seulement car elle ne parviendrait pas longtemps à faire comme si le français n’existait pas, mais également car elle aurait bien du mal à garder ses lèvres closes concernant ce qui venait de se passer. Enfin, elle pouvait toujours essayer n’est-ce pas ? La jeune fille attendit quelques instants sous la pluie, comme pour se punir de quelque chose, grelottant sous les assauts du vent, ne se décidant à rejoindre la chaleur de sa chambre que lorsque son voisin pointa le bout de son nez sous le balcon, lui lançant un regard réprobateur. Elle n’était guère disposée à engager une quelconque conversation avec ce vieil insomniaque, pas ce soir. Elle disparut donc derrière la baie vitrée sans un mot, et se laissa choir sur le lit sans prendre la peine de se dévêtir. Morphée ne tarda pas à lui rendre visite, l’emportant enfin dans un univers apaisant.
~ Connexion : 7/7, mais je vais partir en Août, et puis peut-être un peu en Juin aussi ^^ ~ Code du règlement :
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OK. By LV.
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Dernière édition par June C. Easterman le Ven 5 Juin - 15:31, édité 4 fois
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 19:01
BIENVENUE MA GRANDE ! =D Merci de ton inscription Bon courage pour ta fiche (: Le code de préza est OK, j'l'ai validé
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 20:49
Bienvenue
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 20:59
Bienvenue à toi
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 21:17
June ! J'adore ce prénom.
Bienvenue !
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 22:11
Merciii à vous =D
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:05
Alors toi, il va me falloir un lien avec toi, allez hop t'as pas le choix ! ESTIME QUE CECI VEUT DIRE BIENVENUE EX LUDIVINE <3
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:20
Ca tombe bien, je n'avais pas l'intention de refuser =D Merci !
(Bah pourquoi "Ex", elle est pas encore morte ma Lulu x) Même si elle a failli plusieurs fois, faut pas rêver ! Dis, T'es qui sur DYL ?? )
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:23
Tant mieux alors x)) Non, je ne l'enterre pas, mais ici t'es pas une Ludivine... Je me comprends *OUT*
*BACK* Je suis/j'étais Peter Stonem !
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:30
Luluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Bienvenue sur NY-TDS ma poule ! :vole:
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:43
Nicolas : Oui, ça c'est certain ! Je dirais même qu'elle est à l'opposé d'une Ludivine ... Ah Peter le bogoss qui écrit super bien ? Cool =D
Wynona : Ririiiiiiiiiiiiiii ^^ (manque plus que Fifi >>> je sors) C'est bien Riley, hein ?
Merciii <3
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:44
Parce que je joue Loulou, c'est ça ? XD
-> []
Moi aussi j'veux un lien x)
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:47
June C. Easterman a écrit:
Nicolas : Oui, ça c'est certain ! Je dirais même qu'elle est à l'opposé d'une Ludivine ... Ah Peter le bogoss qui écrit super bien ? Cool =D
Wynona : Ririiiiiiiiiiiiiii ^^ (manque plus que Fifi >>> je sors) C'est bien Riley, hein ?
Merciii <3
Je dirais pas si c'est moi x) en meme temps c'est pas compliqué suffit d'aller sur ma fiche -_-'
+ 1 pour le loulou LV !! lol
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:50
MDR Ah non j'avais pas pensé à ça mais ça le fait mieux encore ! Wééé tout pleins de liens *_* J'ai une idée, tu réfléchis comme ça quand j'aurais terminé ma fiche t'auras élaboré un super truc xD (je sais, j'ai d'l'espoir)
Wynona : T'façon le pays des teletubbies ça peut être que toi =P Tu t'en vas plus, dis ? * La tire par la manche *
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:52
Cramée a cause de quatre peluches gays -_-' lol
Pas sure ma Juju ( proche de Lulu tu noteras x) ) lol j'verrais bien j'parle pas mal avec Dale sur ca <3
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:55
J'veux pas qu'tu parles ma Wiiiiiiiiiii >___________________________________<"
Bref.
J'ai déjà une p'tite idée de lien ma grande J'ai une idée, au fait ! T'as qu'à faire Fifi, June =D ! Quoi, non ?! Tu veux pas ? Allez, sans dec', accepte ! XD
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Mer 27 Mai - 23:57
Wynona : MDRRR, c'est vrai qu'il y a de quoi se poser des questions ... M'en fiche moi j'suis au pays des bisounours et ... Ok d'accord ils font gays aussi j'avoue x)
Pourquoi je choisis toujours des pseudos qui conduisent à ce genre de surnoms =_=' Bon ben si Dale s'en occupe alors ça veut dire que tu resteras Nihihih. En plus je vais te harceler pour un lien, comme ça tu pourras pas partir =D
Loulou : Attends laisse moi réfléchir .......
Spoiler:
Crève x)
Bon je retourne à ma fiche et puis je flood sévère mais j'peux pas aller flooder avant d'être validée je suppose alors Patapé x)
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Jeu 28 Mai - 0:01
C'est vrai qu'elle est douée mdr mais la balance penchera fortement vers le positif si t'accepte d'etre Fifi * siffle *
Moi non plus mon-prince-qui-veut-pas-de-moi j'le fais vraiment pas de bon coeur j'verrais bien dans les jours qui suivent :s
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Jeu 28 Mai - 0:05
Héhé, je m'en doutais =D Mais, mais, vous vous liguez contre moi ?! T_T On me prend par les sentiments, c'est dégueulasse !
Spoiler:
Bon Ok grrrrrr, mais si ça finit par pencher vers le négatif j'te boude !
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Jeu 28 Mai - 0:40
Ca dépendra de toi, si ça penche vers le négatif ou non ^.^
Bref, retourne à ta fiche, et nous on arrête le flood ^^
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Jeu 28 Mai - 8:45
Contente de te voir sur le forum, bienvenue la cruche =) N'oublie pas de signer le réglement
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Dim 31 Mai - 20:35
welcoome =D
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. Jeu 4 Juin - 23:55
Merciii ^^ Et m'appelle pas la cruche Grrrrr Désolée pour la lenteur de la rédaction, mais j'ai eu un petit coup de mou niveau forum (bon d'accord, un gros ><), et le soleil n'a pas aidé ! Mais là je sens l'inspiration divine, et puis j'ai mon plan pour l'histoire, donc je devrais avancer beaucoup plus vite maintenant =D
En passant, je kiffe grave le nouveau design <3333
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Sujet: Re: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines.
June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines.
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Sujet: June Charlotte Easterman || Laisse toi séduire par le poison, laisse le glisser dans tes veines. 
Mer 27 Mai - 18:48
