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 Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]

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MessageSujet: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 17:54

Feat "Michelle Trachtenberg"
Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] 34evjo6
© NEMESIS.

_« Antonella Medea Luciano »_

      _____ This is who I am _____

    « Si j'en avais le choix, j'éviterai de vous parler de mes flagrantes origines, cela étant parfaitement inutile puisque personne ne connait mon nom. Je m'appelle Antonella Medea Luciano, un nom typiquement Italien comme vous l'aurez donc deviné. Pourtant, à New York, vous aurez plutôt l'occasion de tomber sur Anthea Hawkins ou sur Phœnix. J'ai en effet besoin de protéger ma réelle identité et vous en comprendrez bien vite la raison. Cette année, je soufflerai mes vingt-quatre bougies, comme le temps passe vite quand on s'amuse... Je ne fais ni partie de l'autorité, ni des civils ordinaires, je suis bien plus que cela. Je ne respecte plus les lois depuis bien longtemps. Ainsi, considérez moi comme hors-la-loi. Mes activités ne sauraient vous surprendre, vous qui avez sans doute déjà tout connu. Je suis soi disant folle et pyromane en fuite depuis trois ans. L'Italie et les USA sont à ma recherche, même si je commence tout juste à me faire connaître au sein de la grosse pomme. J'excelle niveau agilité et planification. Pour preuve, je ne connais pas la prison. En revanche, l'hôpital psychiatrique m'est bien familier. Les autorités ne connaissent de moi que mes actions qui les dérangent et mettent la vie de la population en danger, ainsi que mon surnom. J'ai récemment vu une affiche de moi dans la rue. J'y suis qualifiée de terroriste sociopathe recherchée par les autorités Américaines. J'en suis terriblement émue… »

    _____ Wanna know more ? _____


Une chanson pour commencer cette présentation ? ; PORTISHEAD - Machine Gun.


La plus grande honte du personnage ;
« Je ne peux pas dire que j'en suis peu fière. Cela m'est tombé dessus sans m'avertir et aujourd'hui, je me dois bien de vivre avec. Ma passion pour le feu m'a parfois causé bien des ennuis. Néanmoins, ma fascination pour cet élément ne s'éteindra pas de si tôt, il fait désormais partie de ma vie. Je pourrais vous dire que mon caractère insensible ne laisse aucune place pour la honte. Toutefois, un passage de ma vie m'a marqué légèrement plus que les autres. A vouloir jouer avec le feu, on fini par s'y brûler, n'est-ce pas ? Cela m'est arrivé à de nombreuses reprises, et ce n'est pas une métaphore. Pourtant, la cicatrice qui orne mon dos signifie qu'une fois, mon dérapage fut plus grave que les autres. Cette mutilation présente au creux de mes reins désigne la faiblesse et l'imprudence, caractéristiques que je ne cautionne pas, et surtout venant de moi. Elle restera ma petite honte. Cette chose sur laquelle je ne supporte pas que l'on pose les yeux, ou même que l'on touche. Je ne sais pas si elle disparaitra avec le temps. Mais une chose est certaine, il s'agit bien de la seule et unique chose qui provoque en moi le sentiments de honte. Le mot est peut-être même un peu fort. »


Définition de l'enfer pour le personnage ;
« De quoi ai-je donc peur ? Que puis-je haïr dans un monde tel que celui-ci ? Un être humain normal vous annonçant qu'il n'a peur de rien passerait pour quelqu'un de fou, ou d'insensible. Et bien, je je le suis. Bébé, j'avoue avoir eu peur que ma nounou oublie de me préparer mon biberon ; enfant, j'avoue avoir eu peur que mes parents hausse la voix contre moi ; adolescente, j'avoue avoir eu peur de me retrouver en prison ; aujourd'hui, j'avoue ne plus avoir peur de rien. Il est évident que le fait de me retrouver en prison serait bien loin de m'enchanter, mais je ne le ressens plus de la même façon. Ce n'est plus une peur. Là, nous passons au degrés inférieur, qui est la haine. Nous sommes donc d'accord, je détesterai aller en prison. Autre fait qui m'a valu une place en hôpital psychiatrique, ma haine pour l'être humain. Lorsque j'étais adolescente, je les haïssais au point de vouloir en finir avec ma vie, trop honteuse de faire partie d'une telle espèce. Je sais désormais que ce n'est pas moi qui doit mourir, mais les autres. Je m'amuse donc à supprimer ceux qui m'emmerdent - et même ceux qui ne m'emmerde pas d'ailleurs - et ce, sans le moindre remord, en utilisant un des moyens les plus naturels qui soit, à savoir, le feu. Vous l'aurez compris, j'éliminerais quiconque se trouvera en travers de mon chemin. Je ne possède absolument aucun code et je fais ce qu'il me plait. Si je suis folle ? Vous avez le droit de le penser. A votre place, c'est exactement ce que ferais. »


Définition du paradis pour le personnage ;
« Ma plus grande joie serait sans doute de voir l'espèce humaine réduite à néant. Le ras de marée passé récemment sur la ville fut l'une des plus belles surprises à laquelle j'ai pu avoir l'honneur d'assister. J'aime être spectateur de la puissante de la nature lorsqu'elle nous donne l'honneur de se manifester. J'aimerai pouvoir détruire chaque bâtiments ou édifices bétonnés, brûler les routes ou les voitures, torturer, voler et tuer des saloperies d'êtres humains encore et toujours. Il ne s'agit même pas d'argent. Simplement d'un plaisir personnel. Mais plus le temps passe et plus je dois me montrer agile et efficace. Ma popularité a en effet augmenté bien plus vite que j'aurai pu l'imaginer et comme vous le savez, la prison, ce n'est pas ma tasse de thé. Autre chose qui aurait le pouvoir de me faire plaisir, me venger de quelqu'un. Ma première vengeance m'a procuré une telle joie que je n'ai rarement pu hésiter à recommencer. Je ne me fais pas d'ennemis simplement pour me venger, ne comprenez pas de travers. Mais cela me détend de pouvoir tuer quelqu'un de temps en temps. Mouhahaha. »


Crimes déjà commis ;
« Je dois avouer que la liste pourrait s'avérer bien longue. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de me vanter. Simplement, ma mémoire possède tout de même certaines limites et faire une liste de chacune de mes mauvaises actions pourrait prendre la journée afin que je puisse me souvenir de tout. Nous ferons donc simple et irons à l’essentiel. Je vais vous faire part de mes 'crimes' les plus importants ou m'ayant directement conduite au commissariat, au tribunal ou même, à l'hôpital psychiatrique. Au plus loin que je souvienne, j'avais six ans la première fois où mes mains palpèrent le bois fin des allumettes nullement cachées par mes parents. Le cabanon du jardin fut la première chose à laquelle je mis le feu. Personne ne fut capable de découvrir la source de l'incendie et heureusement, j'étais encore bien trop jeune pour me trouver un alibi correct. Durant mon adolescence, ma pyromanie s'avéra ineffaçable, c'était bien plus fort que moi. Je brulais aussi bien des bâtiments que des voitures, sans faire de distinction particulière. On ne pouvait prévoir mes attaques, puisque je n'ai pas de critères particuliers. Je me suis faite prendre à de nombreuses reprises comme vous vous en doutez certainement, il m'était impossible de me cacher à chaque fois. Et les dénonciations n'étaient pas à exclure non plus. Généralement, je parvenais à m'en sortir sans avoir à payer de somme astronomique. Je n'ai jamais été en prison et j'en suis plutôt fière. Un jour, j'ai totalement pété les plombs contre ma famille, cette dernière n'étant pas assez présente pour moi, à mon gout. Je l'ai donc enfermée au complet dans une voiture, comprenant mes parents, mon frère et sœur. Après quoi, j'ai mis le feu au véhicule avant de m'en aller sans me retourner. Je finis au tribunal et appris que personne n'avait pu survivre en dehors de mon frère. Mon avocat m'obtiens le droit d'aller en hôpital psychiatrique pour soigner une maladie que je ne considérais pas comme telle. Par la suite, j'ai brûlé, tué, volé sans jamais m'arrêter. Je suis en ce moment même en cavale et cela ne m'empêche pas de cambrioler les riches ou les banques, de tuer ou détruire par le feu. La seule façon de m'arrêter serait de me tuer, et plutôt deux fois qu'une. Je ne porte pas mon surnom pour rien. »

    _____ Behind the screen ? A player ! _____


Prénom ou pseudo ; NEMESIS.
Âge ; 18 ans. Oui bon, presque. Very Happy
Où avez-vous connu le forum ;
Je ne m'en souviens pas, je le connais depuis pas mal de temps mais je n'ai jamais vraiment eu le temps de m'inscrire. En tout cas, un grand merci à London J. Hopkins de m'avoir rappelé de son existence. Parce que sans elle, bah, j’aurais peut-être pas eu la motivation de créer un nouveau personnage. Et surtout, un personnage aussi complexe ! Et l'inspiration m'aurait surement manqué par moments ! I love you

Exemple de RP ;
Spoiler:

Connexion ; 7/7 si tout se passe bien. Smile
Code du règlement ; Rolling Eyes
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; [ x ]OUI ; [] NON
Célébrité sur l'avatar ; Michelle Trachtenberg.
Multicompte(s) ; Nope.
Un dernier truc à dire ? ;
ENFIN ! Me voilà inscrite sur ce forum. Ce n'est pas trop tôt je dois dire. Il est vraiment magnifique, je félicite les administratrices pour leur boulot et je suis vraiment contente de m'être décidée à vous rejoindre. Je pense que je ne serais pas déçue. Smile



Dernière édition par Antonella M. Luciano le Mer 30 Juin - 23:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 17:54


    Histoire ;


      Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] 1parza
      © NEMESIS

      « Chapitre I ; Fascination »
      Octobre 92. Domaine Luciano. Milan. Italie

Le temps était clément. Depuis près d'une semaine, le soleil ne cessait d'inonder les habitants de Milan, les poussant à sortir malgré un froid qui s'installait tout de même en cette fin d'année. Les familles en profitait pour passer du temps ensemble, rendre visite à leurs voisins, organiser les derniers barbecues avant de s'enfermer tout le long de l'hiver. Seule une famille faisait exception à la règle. La famille Luciano, domiciliée à l'abri des regards indiscrets dans une maison bien trop grande pour eux. Dans cette dernière, cachée après une route difficilement praticable et une forêt verdoyante, se trouvait une petit fille, toute seule. Ou presque. Elle était en la présence de sa nounou. Une bonne femme énorme avec un accent Russe. Elle était ignoble. Sa voix était rauque et elle passait ses journées à crier dans la maison qui, manquant de meubles, résonnait inlassablement. Il y avait normalement trois enfants dans cette maison mais, comme je l'ai déjà précédemment expliqué, une journée aussi belle ne pouvait se passer d'une petite sortie en plein air. Les deux plus grands, Zoe et Lorenzo, respectivement âgés de douze et quinze ans, s'étaient échappés afin de se rendre au parc avec des amis, laissant leur petite sœur de six ans entre les mains de l'insupportable nourrice. Et cette petite sœur, c'était moi, Antonella.

J'aurai pu dire que j'avais l'habitude de rester seule aussi longtemps. J'étais petite et normalement, je ne devais pas avoir conscience du temps qui passait. Pourtant, mes frères et sœurs qui m'énervaient pourtant tant de fois, me manquaient terriblement en ce jour ensoleillé. Vous vous demanderez alors sans doute où sont donc passés mes parents ? Une bien longue histoire. Un long travail aussi. Ma mère était avocate et je dois dire qu'elle a assez bien réussi sa vie. Elle passait ses journées dans son cabinet, ou au tribunal. Je la voyais parfois le soir, lorsque je n'arrivais pas à m'endormir et qu'elle passait me dire bonne nuit. En ce qui concerne mon père, il était sans arrêt en déplacement dans toute l'Europe. Il travaillait au Ministère de la Santé et était encore plus absent que ma mère. Aujourd'hui, je ne saurai même pas vous le décrire physiquement. Évidemment, leurs boulots respectifs nous permettaient de vivre dans une belle et grande maison ou d'obtenir tout ce que l'on désirait dans la minute où on l'aurait demandé. Pourtant, même à six ans, je trouvais déjà cette vie étrange et je savais que je n'étais pas faite pour cela. Néanmoins, ma capacité à réfléchir était sans doute trop basse - ce qui est normal - pour que j'ose me rebeller. Je n'étais cependant pas facile à vivre et j’allais bientôt devenir la pire garce que l’univers ait pu connaître.

« Antonella, tu vas bientôt arrêter avec ce ballon ! Tu sais parfaitement ce que tes parents pensent de jouer à ça dans la maison, vas dehors ! Tout de suite. » Mes yeux fixèrent ceux de la grosse femme qui me faisait face. Je me souviens encore que j'avais terriblement eu envie de lui envoyer ma balle au visage afin qu'elle se renverse, tombe et se blesse. Non, j'étais bien loin d'être innocente, même à seulement six ans. Le visage neutre, je lâchais alors le ballon en face de moi et fis volte face pour me diriger vers la baie vitrée derrière laquelle se trouvait le jardin. Un jardin immense, bien trop grand pour moi d'ailleurs. J'aimais beaucoup aller me cacher entre deux arbres pour voir le reste de ma famille me chercher. Enfin, les rares jours où la famille au complet se trouvait à la maison, évidemment. Ce qui n'avait pas lieu d'arriver souvent, comme vous vous en doutez. La nourrice avait du me prendre pour une cinglée, ou penser que j'avais mal interprété ses paroles. Je venais de sortir sans mon ballon, ce qui pouvait paraître totalement idiot. Mais, elle m'avait coupé dans mon jeu et j'avais besoin de changement. Je me mis donc à marcher rapidement dans l'herbe qui commençait à se faire haute. L'odeur du gazon fraîchement tondu me rappelant que nous avions un jardinier aussi. Pourquoi avoir acheté une maison aussi grande pour laisser de parfaits inconnus en profiter chaque jour ? Même aujourd'hui, je ne comprends pas les choix de vie de ma famille.

Un bruit d'outils renversés attira mon attention vers le cabanon. Le jardinier venait juste de faire tomber une caisse à outils déposée sur un plan de travail. Intriguée, je me mise en route vers sa direction avec mes petites jambes qui ne me permettaient pas d'aller bien vite. Lorsque j'arrivais à son niveau, le jardinier me toisa avant de s'adresser à moi. « Vas-t-en d'ici, allez ! C'est bien trop dangereux, qu'est-ce que tu fais là d'abord ? » Me sourcils se froncèrent. Je ne voulais pas répondre à sa question, comme je ne comptais pas partir d'ici. Si j'étais venue, ce n'était pas pour rien et je n'allais pas obéir à quelqu'un que je ne connaissais même pas. Ignorant totalement ce pauvre type, j'entrai dans le cabanon à la recherche de quelque chose avec lequel je pourrais m'amuser un peu. Un tourne vis, un marteau ou même un clou. Comme chaque enfant, j'étais curieuse et je cherchais toujours à faire un maximum de conneries. Ou peut-être un peu plus que les autres enfants. Le jardinier m'attrapa alors brutalement le bras. Après avoir laissé échappé un petit cri de surprise, je me mis à me débattre afin qu'il me lâche mais il était évident qu'il avait plus de force que moi. « Je t'ai dis de partir d'ici. » Je me mis alors à crier de toute mes forces. Un cri bien exagéré il faut l'avouer, mais je voulais qu'il me laisse tranquille. Voyant que cela n'avait aucun impact sur lui - même si son visage était passé de l'énervement à l'inquiétude - je plantai mes petites dents dans la chair de sa main. Cette dernière lâcha alors bien vite mon bras et je m'enfuis pour me cacher sous un meuble. Là, il ne pourrait certainement pas m'atteindre.

Les mains sur la bouche, je me mis alors à rire comme une petite folle en voyant des goûtes de sang carmin tomber sur le sol crasseux du cabanon. Ce rire de petite fille, il commençait à sérieusement faire peur au jardinier, qui déposa d'ailleurs la fourche qu'il était venu chercher afin de se précipiter vers la maison. Sans doute allait-il demander de l'aide à la nourrice pour désinfecter son petit bobo de rien du tout. Et moi, je continuais à rire de mon rire enfantin. Après quelques minutes, je sorti de ma cachette et me mis à la recherche d'un objet avec lequel je pourrais enfin m'amuser un peu. Une petite boite m'intrigua. Elle était marron de chaque côté et un dessin étrange dont la signification m'échappait se trouvait sur le dessus. Je m’en saisi alors pour l'examiner. Je ne savais pas ce que c'était. Enfin, elle s'ouvrit et je pu reconnaître de quoi il s'agissait. Une boite d'allumettes dans laquelle ne se trouvait plus grand chose. Trois allumettes avaient survécues et je les attrapai de ma petite et innocente main. Comment les parents faisaient-ils donc pour faire apparaître un joli truc jaune orangé à l'extrémité de ce petit bout de bois ? Je tentai de reproduire leurs actions en frottant une allumette sur la boite mais rien ne se passa. Énervée, je jetai alors l'allumette sur le sol avec violence, les yeux larmoyants de colère. Après un bon coup de pied dans un bidon vide, je recommençais avec les deux autres allumettes. Enfin, une flamme jaillit.

Un instant, je me figeai pour la regarder tellement je la trouvais gracieuse et dansante au bout de l'allumette. Mais que faire maintenant ? Je tournai la tête dans tous les sens. Que faisaient les parents avec les allumettes ? C'était pour les bougies ou pour le barbecue. Et moi ? J'allais en faire quoi au juste ? Je ne savais pas comment les éteindre. D'ailleurs, je ne voulais pas qu'elle s'éteignent, elles étaient bien trop belles. Le bois pouvait-il s'enflammer ? Certainement, c'était cela que l'ont mettait dans le barbecue afin qu'il brûle. Comme si la scène s'était passé au ralenti, ma main s'abaissa et laissa les deux allumettes s'échapper. L'une d'elle vit la flamme passer à la fumée tandis que l’autre heurta le mur en bois avant de tomber sur le sol. La flamme s'amplifia alors, mettant le feu au mur. Mes yeux s'écarquillèrent devant la vitesse de l'évènement. Excitée et à moitié paniquée, je courus à l'extérieur du cabanon. Le feu faisait mal sur la peau, je le savais, je m'étais déjà brûlée une fois. Après avoir parcouru quelques dix mètres, je me stoppai pour regarder le spectacle. Les dix secondes qu'il m'avait fallut pour m'éloigner avaient largement suffit à la première flamme pour se propager sur le cabanon en entier. De nouveau, je me figeai devant tant de beauté et de puissance. C'était tout simplement incroyable. Les yeux globuleux, je fixai les flammes qui se reflétaient sur mes prunelles glacées. De nouveau, un petit rire s'échappa de mes fines lèvres. Puis, un vrai rire. Le même qui avait suivit ma morsure du jardinier. Ce dernier ne mit d'ailleurs que peu de temps à me rejoindre. Il m'attrapa de nouveau et me serra contre lui avant de m'éloigner des flammes. « Qu’on appelle les pompiers, vite ! » J'eus alors la terrible envie de pleurer. Aucun mot ne pu sortir de ma bouche en dehors des protestations destinées à l'homme qui m'emmenait loin du merveilleux spectacle. Pour me venger, je plantai de nouveau mes petites dents dans sa chair et me mis à rire entendant son cri de douleur.







      Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] 2iu6esj
      © NEMESIS

      « Chapitre II ; Fire Heart. »
      Juillet 01. Forêt. Milan. Italie

Cela m'avait tellement manqué que finalement, je m'y étais habituée. Passer du temps en famille, voilà une chose à laquelle j'avais toujours été privée. Aujourd'hui, même après quinze années d'existence, je continuais de faire mon chemin de mon côté, tandis que le reste de ma famille faisait de même. Je ne comprennais pas comment Zoe et Lorenzo parvenaient à supporter cette continuelle absence de parents. Moi, ça me rendait dingue. Et je ne crois pas si bien dire. Le manque d'affection m'avait terriblement affecté et personne ne semblait s'en rendre compte. C'était là encore, un manque total d'attention envers son enfant. Aujourd'hui, j'étais parfaitement capable de me débrouiller sans mes parents. Mais lorsque j'étais plus jeune, je frôlais facilement la crise de nerfs. Et mes crises se terminaient souvent par l'allumage d'un feu. Ce que j'avais vu ce jour en l'année de mes six ans était resté gravé dans ma mémoire à jamais. Je pouvais encore voir les flammes danser devant mes yeux avant que cet idiot de jardinier ne me cache la vue pour m'emmener à l'abri. J'ai été la cause de beaucoup de départs d'incendies en ville, et personne ne m'est jamais tombé dessus trop violemment. Pourtant, je ne faisais pas spécialement attention à ne pas me faire repérer ou à planifier le truc de façon à ce qu'on pense à un feu accidentel. Je devais avoir ça dans le sang. J'étais peut-être naturellement douée. Quelle que soit la raison, je ne me privais jamais de jouer avec des allumettes et j'avais continuellement un briquet sur moi. « Ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés tous les cinq. Ça vous dirait une petite virée en forêt ? Je connais un coin très sympa ! » Réponse positive. Ma vengeance avait sonnée.

Dans mon esprit, j'étais en train de tout calculer afin que tout se passe parfaitement comme prévu. Ça allait envoyer, moi je vous l'dis ! J'avais désormais beaucoup de mal à éprouver de la culpabilité ou même la moindre pitié. Je pourrai sans doute tuer n'importe qui, n'importe comment, pour n'importe quelle raison. Si j'avais été entièrement insensible, voir quelqu'un ou quelque chose brûler ne me ferait pas autant rire. Un sourire apparut d'ailleurs sur mon visage alors que nous étions tous en voiture avec pour destination finale, la forêt. Je servais de guide et annonçai le chemin à suivre de temps à autres. En fait, je ne savais absolument pas où on allait. Ce que je souhaitais, c'était simplement être le plus loin possible de toute route facilement accessible où il est possible de demander de l'aide. La route menant chez nous étant assez difficilement praticable, mes parents avaient investi dans un énorme quatre-quatre. Résultat, il nous serait simple de nous aventurer bien profondément dans la foret. Contrairement aux éventuels secours qui auraient bien plus de mal. Je conduisais ma famille à sa perte, voire même, à sa mort. Et cela m'emplissais d'une étrange sensation. Un mélange glauque de joie et d'hystérie. Et j'aimais cela. « Tournes à gauche là, on y est presque. » Nous étions bien perdus dans la forêt et plus aucune route ni chemin ne s'offrait à nous. Seul l'inconnu. « Tu es sûre ? J'ai l'impression que nous sommes perdus. » Je soupirai fortement. « Mais non ! Avances, c'est à deux cent mètres. »

Soudain, mon père appuya sur le frein et la voiture ralenti. Je soupirai de nouveau avant de décider qu'il était temps de passer à l'action. « Bon, attendez là, je vais voir si je me suis pas plantée. » Sourire au lèvres, je passais par dessus mon frère afin de descendre du quatre-quatre puis, en passant devant la fenêtre ouverte de mon père, je me saisi des clés sur le contact et fermai le véhicule. Ils pouvaient toujours tenter d'ouvrir de l'intérieur mais ils ne risquaient pas de s'en sortir. Ayant prévu mon coup depuis une petite semaine déjà, les sécurités enfants étaient activées à l'arrière et les verrous étaient à moitié pété devant. La seule façon d'ouvrir la voiture était donc de posséder la clé. Et la clé, c'était moi qui l'avait. La fenêtre de mon père était ouverte, ils pourraient donc sortir par là. Mais pour le moment, j'avais envie de jouer un peu. « Je peux savoir ce que tu fais Antonella ? » Demanda mon père en tentant en vain d'ouvrir sa portière. « Ça ne me fait vraiment pas rire ! » Je sorti alors un paquet de clopes de ma poche avant de glisser une cigarette entre mes lèvres. Je saisi ensuite le zippo coupable de nombreux incendies. « Et bien moi, ça me fait rire. » J'allumai finalement ma clope et en savourai une bouffée. Mes parents avaient toujours refusé que je fume. Un sourire sadique sur les lèvres, je repris la parole. « Vous vous êtes bien trompé à mon sujet. Je ne suis pas la petite fille modèle que vous souhaitez que je sois. Et de toute façon, jamais vous n'auriez pu voir mon évolution étant donné que vous n'êtes jamais là pour moi. » Je tirai sur ma cigarette, marquant un temps de pause. Mon père en profita. « Écoutes, je sais que tu as mal vécu nos absences répétées mais... » Mon pied heurta le sol avec force. « Non, tu ne sais rien, fermes là ! Je disais donc. Vous ne méritez même pas d'avoir des enfants, tout comme vous ne méritez pas d'exister. D'ailleurs, je ferai une bonne action en vous supprimant. »

Je croisai alors le regard de ma sœur. Elle était mignonne dans sa petite robe bleue. Mais ce serait la dernière qu'elle porterait, car elle y passerait aussi. Elle n'avait jamais daigné m'adresser la parole toutes ces années et puis, je ne ressentais aucune pitié ni même compassion envers elle. Il en était de même pour mon frère et pour ma mère. Comme si j'avais répété ces actions toute ma vie, je me saisi d'une boite d'allumette et en craquais trois. La première vint se placer sous la voiture, dans les branchages secs. La seconde enflamma le pare-brise préalablement aspergé d'alcool par mes soins et la dernière se retrouva par la fenêtre de mon père, enflammant immédiatement le bas de son pantalon. Par simples précautions, j'aspergeai la totalité de la voiture avec une bouteille dans laquelle se trouvait le fameux alcool. J'aurai voulu faire comme dans les films et balancer mon zippo sur la caisse, mais j'y tenais beaucoup trop ! Un sourire aux lèvres, je reculai lentement, la main pressant la clé qui referma la dernière fenêtre encore ouverte. « Oh mon dieu, Antonella, mais qu'es-tu devenue ? » Ma mère était en larmes. Mon frère et ma sœur hurlaient tels des porcs et mon père tentait tant bien que mal d'éteindre le bas de son pantalon. Il ne manquait que la touche finale. Avec mon petit vapo, j'aspergeai le tour de la voiture en dessinant un magnifique cercle. Ce dernier s'enflamma après que j'eus lâché une quatrième allumette en plein dessus. S'ils parvenaient à sortir de la voiture, ils auraient bien du mal à passer ce véritable mur de feu. Imperturbable, je m'installai sur une pierre face au véhicule et tirai sur ma cigarette, emplissant mes poumons de fumée brûlante. Les cris provoquèrent des picotements dans mon estomac. C'était plutôt agréable. Je fermai alors les yeux pour en profiter un maximum avant de finalement jeter ma cigarette dans les flammes. Je fis ensuite volte face, et plus jamais je ne revis ma famille.

Une semaine plus tard, j’étais en visite au tribunal. Celui dans lequel ma mère avait passé sa vie, tout en me délaissant. Je haïssais cet endroit, tout comme je haïssais tous les gens qui m’entouraient en cet instant. Des gens qui m’étaient totalement inconnus commençaient à arriver en masse dans la salle. Je n’appréciais pas du tout de sentir la présence d’autant de gens. Étais-je en train de développer une tendance à l’agoraphobie ? Je n’en suis pas certaine. Peut-être une simple haine des êtres humains. Mais le résultat était le même, je bouillonnais à l’intérieur, il fallait que je me casse d’ici ! « Voici donc ouverte la séance concernant Mademoiselle Antonella Medea Luciano, accusée de pyromanie et d'homicides volontaires. » Blablabla, voilà ce que je me disais alors que j’arborai l’un de mes plus magnifiques sourires pour l’assemblée. La plupart des gens me regardaient comme une véritable bête de foire, ou comme une cinglée. Parfois, je m’amusais à balancer un clin d’œil ou à passer ma langue sur mes lèvres en fixant un mec. J’éclatai souvent de rire aussi. « Pouvons-nous avoir le calme Mademoiselle Luciano ? » Je haussai les sourcils avant de m’avachir sur mon siège. Près d’une demi heure plus tard, la sentence tombait, enfin ! « En raison du dérangement mental de Mademoiselle Luciano, je la condamne à passer les dix prochaines années de sa vie à l’hôpital psychiatrique sécurisé de Rome afin qu’elle y apprenne à maîtriser sa pyromanie naissante ainsi que sa haine pour son prochain. Si des résultats positifs viennent être observés avant que les dix années ne se soient écoulées, elle sera autorisée à déposer une demande de liberté conditionnelle. » Coup de maillet.


Dernière édition par Antonella M. Luciano le Mer 30 Juin - 22:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 17:54


      Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] 21edd3s
      © NEMESIS

      « Chapitre III ; Rebirth. »
      Septembre 07. Hôpital Psychiatrique. Rome. Italie

Comment vous expliquer cela sans tomber dans la description chiante ou incompréhensible ?... Mes dix ans en hôpital psychiatrique n'ont pas encore été purgés, et pourtant. Pourtant, j'ai déjà bien changé. Je ne pensais pas qu'il était possible de changer autant entre d'aussi bonnes mains. Grâce aux nombreux médecins qui ont prit soin de moi tout ce temps, j'ai développé un tout nouveau caractère et j'en suis aujourd'hui très fière. Comment vous décrire ce que je ressens ? C'est parfaitement impossible ! Je tenterai de faire simple afin que vous puissiez cerner la personne que je suis aujourd'hui. Vous rappelez-vous celle que j'étais lorsque j'avais quinze ans ? Une adolescente perturbée prête à tout pour se faire remarquer, vouant une fascination sans limite pour l'élément le plus puissant de l'univers, à savoir le feu. Je pensais alors ne pouvoir ressentir aucune tristesse ou même aucune pitié. Oui, souvenez vous. Prenez tous les éléments de ma vie dont vous vous souvenez, et multipliez les par mile. Je suis devenue une femme des plus asociales. Ce n'est pas ce dont à quoi vous vous attendiez ? Et bien, a quoi pouviez donc bien vous attendre ? Imaginez un peu que l'on vous traite tel un psychopathe dangereux pour la population, un véritable danger public, alors que vous pensez sincèrement aller bien, ou presque. Et bien, vous finissez par devenir cette personne qu'on vous accuse d'être. Voilà ce qui m'est arrivé. Ma fascination pour le feu est devenue une véritable obsession. Ma haine envers les humains s'est tellement amplifiée qu'aujourd'hui, je ne rêve que de voir le monde brûler et l'humanité réduite à néant. Et pourtant je suis là, bien sage dans mon lit d'hôpital. Devenue planificatrice de génie, je ne tarderai plus à en sortir, et ce, après six ans à refouler mon identité.

La porte de la chambre s'ouvrit doucement. C'était Elena, l'infirmière qui s'occupait de moi. Elle était réellement contente de mes progrès. Et moi, j'étais réellement contente de voir à quel point mes talents d'actrice pouvaient s'avérer utiles. Ma demande de liberté conditionnelle n'avait pas encore été acceptée. J'attendais une réponse depuis bientôt six mois maintenant. Évidemment, je ne comptais absolument pas là dessus pour sortir de cet endroit. J'avais commencé à planifier quelque chose de beaucoup plus... explosif, dirons nous. Elena me prit la main comme elle avait l'habitude de faire. Et comme d'ordinaire, je lui plantais mes ongles dans la peau afin qu'elle s'éloigne. Elle affichait alors son habituel sourire niai avant de reprendre ma main dans la sienne. Cette fois, je ne dis rien. S'il y avait une folle dans cette pièce, c'était bien elle. Elle devait être à peine plus âgée que moi et pourtant, elle semblait aussi idiote qu'une gamine de treize ans. Néanmoins, je commençais à m'habituer à sa lourde présence. Je savais qu'elle allait me mener au réfectoire. Il était près de huit heure et aujourd'hui serait un grand jour, à noter dans les annales. J'aimerais pouvoir m'en souvenir toute ma vie. Mais que dis-je ! Il ne s'est encore rien passé et déjà, je jubile. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Mais je savais pourtant qu'il était mort d'avance. Le même sourire sadique plaqué sur les lèvres, je suivais Elena en direction de la cafétéria. En passant près d'une table, je me saisi d'une pomme que je cachai ensuite sous mes vêtements. Elena m'invita à m'installer, comme toujours, à côté de la fenêtre. « Bon appétit Anto ! » Comme chaque jour, je roulais des yeux et lui sortais ma phrase. « Tu sais parfaitement que... » « Que tu n'as pas faim. Oui, je sais. » Elle avait encore et toujours ce sourire niai sur le visage ; comme j'aurai aimé lui mettre mon poing dans la figure. Sa sympathie - ou sa pitié - me ressortait par les yeux. Mais comme toujours, je me contentais de sourire moi aussi.

Mes yeux fixaient inlassablement la trotteuse de l'horloge placée sur le mur en face moi. Dix minutes. Soudain, un patient se mit debout et s'adressa à son voisin. « C'est toi qui pris ma pomme ? Tu vas le payer ! » Du coin de l'œil, je fixais la scène toujours sans me détourner de l'aiguille qui elle, ne s'arrêterait pas. Pas encore. Trois médecins accoururent afin de séparer les deux qui se battaient. Puis, devant la difficulté du combat, deux autres arrivèrent donc l'un munie d'une seringue. Tous les regards étaient alors tournés vers la bagarre. Même Elena semblait m'avoir oubliée. Fait qui m'arrangeait bien. Me faisant la plus discrète au monde, je passai doucement sous la table. Cette dernière longeait tout le réfectoire et en moins de trente secondes, je fus au bout. Derrière le mur, une chambre. Celle de Freddy, un 'ami' à moi. Ce dernier avait, il y a bien longtemps, fabriqué un petit tunnel dans le mur afin qu'on lui passe de la bouffe les jours où il n'avait pas le droit de sortir. C'était une vraie armoire à glace et il avait besoin de manger, c'était bien normal après tout. Ce petit tunnel, bien dissimulé par la table me serait très utile. J'y attrapai un flingue préalablement volé dans le bureau du directeur et caché ici-même par mes soins. Vérifiant où en était le personnel, je sortis la tête de sous la table. Bon, la plupart était partit avec les patients. Ne restait que l'idiot qui servait la bouffe et Elena qui venait de remarquer mon absence. « Antonella ? Oh non. Excusez moi, vous n'avez pas vu Antonella, elle n'a pas le droit de se promener seule ! » Elle n'eut que des réponses négatives. Pourtant, je n'étais pas si bien cachée. Mais un fou est facilement influençable et quand on lui promet le monde, il se met à vos pieds et exécute vos ordres. Et dans ce cas de figure, ils pensaient tous à s'évader eux aussi. Je le leur avais promis s'ils acceptaient de me prêter main forte. Évidemment, encore une promesse en l'air ! Ceux qui n'avaient pas voulu se soumettre avaient tout simplement été menacés de mort.

Rejoignant la salle de bain en vitesse - sans pour autant avoir l'air paniquée - je vérifiai de nouveau l'heure. Cinq minutes. La trotteuse courrait vite. Je me mis face au miroir. Dans quel état m'avaient-ils donc mise ? Mes cheveux attachés ne ressemblaient plus à grand chose tandis que mon visage sans trace de maquillage me rendait encore plus cinglée que je ne l'étais. Comment ça on ne peut faire plus cinglé ? Bien sûr que si, on peut toujours faire mieux. Sous l'évier, une boite de peinture qui nous servait à soi disant animer nos après midis. Quelle blague. Je m'en saisis et ouvrit un pot de peinture bleue. Sans réfléchir, j'y plongeai deux doigts avant de les passer sur mes yeux. Et hop, maquillée. Un peu de rouge sur les lèvres et j'aurai l'air de sortir du cirque. Touche finale : je passai mes mains derrière ma tête afin de saisir l'élastique qui nouait mes cheveux. Je mis ce dernier dans ma poche ; on sait jamais, ça peut toujours servir. Mes cheveux n'avait plus aucune forme, ils étaient emmêles et sombres. Mon sourire réapparut. J'étais prête. Coup d'œil vers l'horloge. Sourire accentué.

Les mains appuyées sur le rebord du lavabo, je me mis à compter les secondes. Tout serait bientôt terminé. Soudain, une explosion retentit et toute l'électricité du bâtiment fut coupée. Ils leur faudrait exactement sept minutes pour activer le générateur de secours, et c'était bien trop long. Car tout serait terminé dans quatre minutes. Seconde explosion, je ne bougeai toujours pas. Après la troisième, je me mis de nouveau en route vers le réfectoire. Combien de cinglés étions nous ici ? Et combien de membres du personnel pouvait-on trouver ? Bien, faites le calcul. Les gens sains d'esprits étaient bien trop peu nombreux contre nous. En arrivant dans le réfectoire semi-éclairé, je me mis à compter le nombre de médecins à genoux sur le sol avec les mains derrière la tête. Ils étaient entourés de patients à eux, la tendance s'inversait. Je me mis à rire comme une petite folle. L'horloge m'indiqua qu'il restait deux minutes. Bon et bien, il était temps d'en finir. « Mesdames et messieurs, je vous en prie. » Chaque patient sortit une seringue qu'il planta dans le cou du médecin devant lui. Des cris de douleurs retentirent et certains voulurent se débattre mais il était trop tard. Les seringues avaient été dérobées dès le début de la panne de courant et des médicaments à ne pas utiliser sur une personne en bonne santé y avaient été placés. Ne restait alors qu'Elena. Je m'avançai vers elle avec souplesse. « Toi, comme tu me fais rire, tu as droit à une mort rapide. » Sans même lui laisser le temps de réagir ou de répliquer, je braquai le flingue sur son front et la descendis en une fraction de seconde. Je contemplai son corps deux secondes. Après quoi, je me retournai vers les autres. Les médecins étaient en train de cracher leur poumons sur le sol et n'allaient plus tarder à succomber. Pour certains, l'agonie serait plus longue que pour d'autres. « Parfait. »

Les dernières bombes ayant pour but d'ouvrir un passage dans le mur du réfectoire se mirent en marche. Elles étaient de ma fabrication maison. Vous me direz, quelle imprudence d'avoir refilé toutes ces bombes à d'autres cinglés dans mon genre. Mais en allant les placer aux endroits indiqués, ils crurent obtenir leur droit de sortie, bien loin d'imaginer qu'ils avaient en fait leur arrêt de mort entre les mains. Après les explosions, les cocktails Molotov. Ces derniers n'avaient pas été bien difficile à fabriquer. Un peu d'alcool volé dans un laboratoire dans des bocaux à médicaments. Un bout de tissu pour faire la mèche et la moindre étincelle pour allumer tout ça. Certains avaient réussi à trouver des briquets dans les poches des médecins, d'autres des allumettes. D'autres encore allaient sans doute se servir des étincelles provoqué par les fils électriques en rade. « Que personne ne bouge. » Dis-je à l'intention de mes complices qui n'avaient pourtant plus grand monde à garder. Nous étions au premier étage, difficile donc de descendre. Mais non je déconne, j'avais déjà tout prévu ! La bâtiment tombait en ruine, impossible donc de prendre les escaliers, mais un petit groupe de patients m'attendaient en bas, prêts à me recueillir dans une bâche après un joli saut de huit mètres. L'atterrissage se fit en douceur. « Allez actionner le bouton que je vous ai montré hier et rejoignez moi ensuite ici dans cinq minutes. » Sans protester, les voilà tous partis. J'étouffai un rire devant leur connerie. Ce qu'ils pouvaient être idiots ! J'avançai alors d'une centaine de mètre avant de m'arrêter pour, comme d'habitude, profiter du spectacle quelques instants. Huit secondes, sept secondes... Je joignis mes mains, comme une petite fille surexcitée s'apprêtant à recevoir son cadeau de Noël. Deux secondes, une seconde... Cette fois, ce ne fut plus un bruit de marbre explosé, mais un bruit de verre brisé. Les cocktails venaient d'être lâchés et personne ne sortirait vivant de l'hôpital. J'aimais agir seule, mais dans certains cas, j'ai tout de même besoin d'un minimum d'aide. En revanche, et il n'y a aucune exception, j'en ressors toujours seule.

Bon, mon premier plan d'évasion avait été efficace, quoi qu'un peu bordélique. Il me faudrait faire un peu mieux à l'avenir, je n'étais pas si fière de moi. N'empêche que je garderais un souvenir de ce magnifique hôpital. Ah, ah, ah ! Mon rire résonna entre les ruines avant que je ne me mette à courir pour disparaître dans la nuit.






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      © NEMESIS

      « Chapitre IV ; Phœnix. »
      Octobre 09. Manhattan. New York. USA

Il ne me fallait pas seulement disparaître des lieux de mon dernier incendie. Il me fallait disparaître purement et simplement. Pour cela, plusieurs éléments étaient à prendre en considération. Premièrement, mon identité. Il me fallait de faux papiers, voire même, un effacement total de mon existence. Pour cela, je comptais sur mes relations dans la police corrompue dans la région de Naples. Là-bas, on me supprima des fichiers de polices, on mit à la poubelle les vidéos de mes interrogatoires et on détruisit mon casier judiciaire peu remplit. Cela passerait inaperçu. Afin d'éviter le moindre oubli, je passais derrière le flic et réduisis en cendres les archives nationales. Ne pouvant faire confiance à personne, je dû d'ailleurs me débarrasser de lui. Mais que voulez vous, je ne pouvais risquer qu'il me dénonce. De toute façon, il m'était totalement redevable depuis que je m'étais laissée accuser à sa place pour le meurtre d'un autre flic. Il ne voulait pas perdre son boulot et il avait de quoi me foutre en taule. Le chantage étant mon rayon, je lui avait tout simplement rendu la pareille à cet idiot. Toutefois, si quoi que ce soit venait à être retrouvé, on partirait à ma recherche en direction de la Russie, et non des États-Unis, mon nouveau pays d'accueil. J'avais pris soin de laisser quelques indices à ceux qui seraient les plus méticuleux. Mais j'étais pratiquement certaine que ma disparition serait totale. Je n'avais rien négligé dans mon organisation. Évidemment, connaissant mes tendances pyromane, on comprit bien vite que j'avais été l'auteur de l'incendie de l'hôpital. Mais bizarrement, aucun fichier ne pu être trouvé au nom d'Antonella Luciano. Sur mon nouveau passeport, on pouvait désormais lire : Anthea Hawkins ; Américaine. Ces deux détails me suffisaient parfaitement. Ne manquait plus qu'à me rendre dans la ville dans laquelle je suis supposément née, à savoir, New York.

A l'aéroport, je pus constater qu'on était déjà à ma recherche. Pourtant, je n'avais mis que deux semaines à préparer mon départ vers la grosse pomme. Mais déjà, les affiches placardées partout indiquaient que la police recherchait une femme de vingt-et-un ans, possédant les yeux bleus et de longs cheveux bruns, de taille moyenne et répondant au nom d'Antonella Luciano. De nos jours, la populace ne connaît plus rien du déguisement. Et moi, j'étais une pro du camouflage. Pourtant, ce n'était pas grand chose. Avouez que de passer les enregistrements de bagages avec une perruque rousse, des lentilles vertes, un tailleur et des talons n'étaient pas bien original ? Pourtant, on n'y vit que du feu. J'étais désormais Anthea. Mais ce nom, je ne comptais pas le garder, c'était simplement au cas où je viendrais à discuter avec un monsieur à képi ou pour prendre l'avion par exemple. Ça, c'était la demoiselle qui se contentait d'être une bonne citoyenne. De l'autre côté, on a cette hystérique pyromane. L'importance d'un surnom fut obligatoire, et j'optai pour Phœnix. Il s'agissait là d'un animal capable de me représenter sous toutes les coutures. A la fois agile et puissant, domptant les flammes et capable de renaître de ses cendres, il me convenait à merveille. Je vous avoue ne pas avoir cherché plus loin pour la signification de mon surnom, mais bien vite, ce fut lui qui apparut dans les journaux. Car évidement, je signais toujours mes œuvres. Il fallait tout de même que l'on sache de qui il s'agissait ! Je n'allais tout de même pas passer en anonyme ou laisser quelqu'un d'autre s'approprier mon art. Et ce n'était ni Anto' ni Anthea, c'était bien Phœnix. Désormais, c'est par ce nom qu'il faudrait s'adresser à moi.

En ce magnifique jour d'Octobre, j'allais enfin me faire remarquer par l'autorité de la grosse pomme. Bon, on me connaissait déjà un peu, mais ce n'était pas suffisant. Je voulais qu'on me craigne mais pas au point de vouloir déployer l'armée à mes trousses. Quoi que... Bref, il me fallait faire un peu de pub, cela faisait un moment que je n'avais pas vu mon visage en gros plan sur une affiche. Celles où j'apparaissais en Italie étaient minuscules et plutôt ridicules. D'autres dans mon genre parvenaient à s'emparer de la presse sans trop de difficultés et eux, ils faisaient les gros titres. Cela avait le don de m'énerver. Mais je n'étais pas du genre à me laisser démonter. Ces dernières semaines, j'avais planifié un petit truc. Bon, ça ne me paraissait pas être grand chose sur le coup et puis, peut-être que cela aurait le don de faire parler de moi, c'était tout ce dont je souhaitais. Et j'étais capable de tout et de n'importe quoi afin de me faire remarquer. De façon tout à fait innocente, je me mis à traîner devant certains bâtiments qui seraient capables de me propulser au rang de terroriste s'ils venaient à subitement s'enflammer. J'avais pensé à la banque, au musée, au métro, à l'aéroport. Pourtant, ces lieux me paraissaient terriblement banals et dépourvus d'intérêt. Je me devais d'être originale sur ce coup là. Tout était prêt, ne me manquait que l'endroit. J'avais déjà six débiles à mon service, plusieurs kilos de C4 et explosifs en tous genres et évidemment, des cocktails Molotov fabrication maison. Les débiles, je les ai contacté il y a de cela deux semaines, leur promettant qu'ils seraient bien mieux payés que par leur patron. A titre d'exemple, ils cambriolèrent une banque en ma compagnie - néanmoins, j'y étais masquée du début à la fin dans le but d''éviter qu'ils me voient - et empochèrent une jolie somme qui les dissuada de refuser mon offre. L'un d'eux, spécialiste en armement ou explosifs, m'avait filé le nom d'un exportateur d'armes illégal. J'ai bien évidemment sauté sur l'occasion.

Un type black armé jusqu'au dents prit la parole. « Franchement, je maintiens que la banque est l'endroit le plus approprié » Je soupirai. Cela faisait bien dix minutes qu'il argumentait sur la banque. Devant moi, sur un écran, se trouvaient cinq autres idiots dans son genre, tous en train de débattre sur l'endroit à attaquer. La présence de l'écran servait simplement à cacher mon identité et à augmenter ma crédibilité. Vous vous doutez bien que des types comme eux ne sont pas du genre à bosser sous les ordres d'une femme et qui plus est, d'une femme de vingt-trois ans. Ils savaient que j'étais une femme et pensait sans doute pouvoir me dépouiller un beau jour. Mais aucun d'eux n'étaient au courant des enjeux. Ils pensaient tous à faire fortune. Du moins, c'était l'impression qu'ils me donnaient. Moi, je ne pensais qu'à m'amuser et surtout, à faire monter ma cote de popularité. Pour l'instant, rien à foutre de l'argent, j'en avais autant que je voulais, là n'était pas le soucis. Mon poing commençait à s'imprimer sur ma joue tellement je m'appuyais dessus, les yeux rivés sur le débat qui se déroulait sur l'écran. « Et pourquoi ne pas tout simplement cambrioler une putain de villa ? » Mon regard se perdit au fond de la pièce dans laquelle je me trouvais et pourtant, j'étais bien loin de rêver. Le type sembla attendre une réaction mais je ne répondis rien, trop occupée à mettre mon plan sur pied alors qu'ils jacassaient. « C'est parfait. » C'était la première fois que je parlais depuis un moment et chacun ferma sa gueule à ce moment là. « Alors c'est ça, on va attaquer Wall Street ? » demanda le black. L'ignorant totalement, je repris la parole. « On va faire court. On prend trois voitures. Deux par deux. Un conducteur, un tireur, juste au cas où... » Je marquai une courte pause, voyant s'ils allaient relever le fait que nous étions sept, que j'avais dit que nous serions deux par voiture, et qu'il n'y avait que trois voitures. Mais ils n'en firent rien. Ma voix retentit donc de nouveau dans le haut parleur placé juste à côté d'eux. « Rendez-vous demain à deux heures tapantes sur les docks. Vous y trouverez le nécessaire. Vous avez intérêt à assurer, bande d'idiots. » Après quoi, je coupais la communication.

Peu avant trois heures et demi de l'après midi, un appel anonyme fut passé à la police de New York, indiquant que Phœnix comptait faire exploser l'école maternelle à trois heures quarante. L'incompréhension fut le premier sentiment à faire son apparition. Plusieurs patrouilles de police se mirent en route vers la fameuse école afin de prévenir le soi disant attentat. D'autres firent des recherches sur le prétendu commanditaire, Phœnix. Peu de choses furent trouvées. Cet individu semblait n'avoir jamais été arrêté. Il n'avait en effet aucun casier. Pourtant, il semblait coupable de plusieurs incendies criminels en ville et sa présence en ville remontait à une année tout au plus. Néanmoins, seul son nom était connu des autorités. Personne n'avait en effet pu apercevoir son visage. Un policier suivant cet individu depuis quelques mois déjà pu toutefois affirmer qu'il s'agissait sans doute d'une femme. Il avait en effet été embarqué dans une course poursuite et la personne semblant diriger l'opération était de corpulence féminine. Rien n'était sûr à cent pour cent mais la police pris la décision de suivre cette voie. Elle envoya donc une bonne dizaine de patrouille pour surveiller l'école. Cette dernière prit feu aux alentours de quatre heures. Une voiture suspecte rodant dans les alentours fut prise en chasse. Deux individus armés et masqués furent arrêtés après que le véhicule se soit retrouvée pris au piège dans un cul de sac. Après interrogatoires musclés, l'un d'eux avoua qu'ils bossaient avec Phœnix et qu'elle - confirmation qu'il s'agissait d'une femme - préparait quelque chose dont ils ignoraient tout. Ils affirmèrent qu'elle était prête à tout et que l'incendie de l'école maternelle n'était qu'un prétexte. Immédiatement, la moitié des policiers en charge de surveiller l'école se mirent en route pour les autres écoles du coin afin d'éviter le drame. Les autres flics, aidés des pompiers évacuèrent les enfants. Personne ne fut blessé.

A quatre heures pile, une autre école fut touchée. Cette dernière ne prit simplement pas feu comme la première, mais explosa violemment. Une patrouille étant déjà présente, l'école presque vide à la base avait déjà été évacuée, seul le personnel était encore à l'intérieur. D’après un flic, ceci était l’œuvre d’un malade mental et ses actions étaient sans aucun doute dépourvues du moindre sens. Et si cette personne prenait un malin plaisir à faire exploser un bâtiment, qu’il soit vide ou non, elle était bonne à enfermer à l’asile. Ce qui serait fait, avait affirmé un autre policier. Les deux types qui avaient vendu la mèche pour l’explosion d’une seconde école seraient enfermés jusqu’à leurs procès. La police commença à dégager le terrain quand, à quatre heure quarante, une nouvelle explosion retenti en ville. En premier lieu, on pensa que la Mairie avait été la cible de cet attentat. Mais bien vite, des vidéos amatrices démontrèrent que deux bus scolaire en provenance directe d’une école encore différente venaient d’exploser dans la rue de la Mairie. Il était impossible qu’un des enfants aient pu survivre. Alors que le feu se mit à détruire les environs, une femme apparut sur le toit du bâtiment voisin de la Mairie. Et cette femme, c’était moi. Je me mis à hurler ma joie devant les New-Yorkais encore debout. J'étais en train d'exposer le visage de Phœnix aux médias. Celui qui devait être retenu. Il m'arrivait aussi de porter un masque, lorsque je réalise des actions plus proche de la populace. Je venais de plus de signer mon arrêt de mort, comme je venais de me propulser au rang de terroriste. Le plus beau jour de ma vie. Et c’était loin d’être terminé…


Spoiler:


Dernière édition par Antonella M. Luciano le Ven 2 Juil - 0:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 17:55

Prem’s !
Deeeeeeeeeeem ! Bienvenue à New-York cool
Tu vas voir, tu vas te plaire ici, y a que des fous.
innocent

EDIT : Et je sens que je vais pas regretter de t'avoir ramener ici, toi non plus tu le regretteras pas. On va pouvoir frapper toutes les deux dans New York !


Dernière édition par London J. Hopkins le Mer 30 Juin - 17:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 17:58


    MERCI Londy ! I love you
    Bon alors, j'espère ne pas avoir de soucis d'intégration, étant folle moi aussi. x)
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 17:59

T'inquiètes pas, je te prendrai sous mon aile cool
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 18:00

Bonsoir et bienvenue sur TDS ! L'hospice c'est à droite, la morgue c'est à gauche, tout droit y'a Hamm et Sidnay qui font un spectacle de chèvre à claquette Wink (Zinzins vous avez dis zinzins ?)

Bon courage pour ta fiche, je valide ton code règlement, il est OK. Si tu as des question n'hésite pas, le staff est là pour ça Wink
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 18:03

    Welcome Miss ^^

    Bon courage pour ta fiche Wink
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 18:06

    Oh chouette chouette chouette une pyromane *sautille sur place*
    Owi, viens rejoindre notre spectacle, on te donnera même un rôle de composition et on ira coiffer des poneys !

    Bienvenue Smile
    Mademoiselle Hopkins a d'étranges fréquentations mais, soit, hâte de voir ce que ça va donner.
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 18:08


Merci vous trois. Very Happy
Ah, ah ! Un spectacle ? Où ça ? J'ai le droit de tout faire brûler ? What a Face

*sors*

Encore merci pour l'accueil. ^^
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 18:41

Michelle Trachtenberg :brille: ! Quel bel avatar!

Je te souhaite la Bienvenue dans ce monde de folie!
Et, Bonne Continuation pour ta fiche : )
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 19:08

Bienvenue terroriste =D
Bonne chance pour ta (fin de) fiche =)
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 19:27


J'avais pensé à tout le monde sauf elle mais mes avatars préférés sont tous occupés. Et puis, en voyant des photos où elle semble être une véritable psychopathe, j'ai craqué. What a Face

Merci à vous ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 19:53

    Bienvenue (:
    Michelle Trachtenberg, joli choix ! Je ne suis pas fan de l'avatar mais il est incontestablement bien réussi. Flippant à souhait Wink
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 19:55

Han un pyromane, la classe :brille:
J'adore deja ton prénom, ton vava, la célébrité, bref, avant que je m'emporte, WELCOME Very Happy
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 21:47

    *arrête les claquettes et se racle sa gorge*
    Si tu essaye de jouer avec le feu miss on va pas s'entendre.

    Sinon, bienvenue ici miss et bon courage pour le reste de ta fiche Wink
    (pour l'intégration, un mélange de flood et rp, devrait faire l'affaire)
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 22:11

    Ethan Whistler a écrit:
    Han un pyromane, la classe :brille:
    J'adore deja ton prénom, ton vava, la célébrité, bref, avant que je m'emporte, WELCOME Very Happy

    Entièrement d'accord ! Et puis, j'aime aussi beaucoup tes créas, j'en avais vu de Lindsay Lohan sur AE qui m'avaient frappées *sbaaaf*
    Enfin, bienvenue !
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 22:16


Merci à vous ! I love you

Anja ; Contente de voir que j'ai réussi à donner l'effet flippant recherché. What a Face (*mode groupie* OMG, Eva Green, ma déesse. *O*)
Ethan ; Ah, ah ! Merci beaucoup. Very Happy
Sidney ; Han, suis-je en train de rêver ou est-ce bien Downey Jr. ? Mais je compte en effet jouer avec le feu monsieur l'agent, venez m'arrêter si vous en êtes capable. Razz
Kayla ; Merci, ça fait vraiment plaisir. Embarassed
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 22:20

    *vérifie son avatar avant de hocher la tête et sortir les menottes*
    C'est bien RDJ et on est deux à aimé jouer avec le feu. cool
    (pas de la même manière certes)
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeMer 30 Juin - 22:24


Les menottes. *O*
*se tait car en plus d'être sociopathe, risque de passer pour une masochiste*
Il est clair que nous ne jouons pas avec le feu de la même façon. Néanmoins, je suis certaine que c'est assez explosif des deux côtés.

Sinon, je viens de poster un bout de mon histoire, le reste arrive. What a Face
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeJeu 1 Juil - 1:44

Bienv'nuuuuuuuuuuue Very Happy
Je n'ai pas le temps de m'occuper de ta fiche là, si un admin ou un modo passe par là et le peut, il se chargera de toi ♥️
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeJeu 1 Juil - 2:39


    Merci à toi ! I love you


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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeJeu 1 Juil - 12:21

Bienvenue sur le forum : )
Je m'occupe de lire ta fiche, je reviens dans un moment !

EDIT: Elle fait pas dans la dentelle la petite Antonella !

Par contre, avant de valider ta fiche j'aimerais avoir quelques détails.
Comment réussi t-elle à trouver des explosifs et à confectionner des cocktails molotov au sein d'un asile ? Comment ca se fait que les fous sont tous munis de seringue ? Comment Antonella à réussi à les manipuler ? Et de quelle discrétion use t-elle pour faire tout ca sans se faire remarquer par le personnel vu qu'elle ne peut pas se balader seule ? C'est pas facile d'arranger une évasion dans un asile.
Quand Antonella fuit l'Italie, j'ai du mal à croire qu'un policier corrompu accepterait de l'aider par gentillesse. D'habitude ils aident pas les criminels pour rien, donc va falloir trouver une monnaie d'échange.
Et pour ses attentats j'aimerais aussi savoir comment elle a fait pour se procurer ses explosifs, comment elle à rencontrer ses types (on accepte pas facilement de se soumettre à une femme aussi jeune) ?

Sinon j'aime aussi l'optimisme du présentateur de radio.
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeJeu 1 Juil - 13:19


Bonjour, et merci. Smile
Alors, en ce qui concerne les cocktails, il faut avouer que ce n'est pas tellement difficile à fabriquer. Une bouteille, un peu d'alcool et de quoi mettre le feu. Je suppose que ce sont des éléments facilement trouvables dans un hôpital. Pour les explosifs, j'admets que ça devient un peu plus compliqué. Il faut savoir qu'elle est tout de même enfermée depuis six ans et qu'elle passé son temps à planifier tout cela. N'étant pas non plus une super spécialiste en explosifs, je ne saurais décrire la façon exacte dont ils sont fabriqués. Du gaz et des allumettes pourquoi pas. Si les patients sont munis de seringues, c'est que durant ce qu'on peut appeler un petit blackout, ces derniers se sont rendus dans les laboratoires dans le but de les voler. Ensuite, - même si tu ne l'as pas relevé - le coup du poison étant un peu exagéré, je suppose qu'une simple overdose de médicament pourrait convenir. Pour la manipulation, Antonella trouve généralement de bons arguments et lorsqu'il s'agit de manipuler quelqu'un qui n'a plus toute sa tête et croirait n'importe quoi, ça se fait plus facilement. Il faut dire aussi qu'elle ne se prive pas de menacer. Pour la discrétion, je n'ai pas dit qu'elle ne 'peut' pas se balader seule, mais qu'elle ne 'doit' pas. Sa surveillante distraite l'ayant perdue de vue quelques instants, elle en a profité.

En ce qui concerne le policier corrompu, j'avais pensé qu'elle avait pu précédemment lui rendre service - en coinçant d'autres criminels ou même en se faisant accuser à sa place pour telle ou telle bêtise, puisqu'elle se fiche d'être montrée du doigt. Pour les attentats, je suppose que les criminels possèdent un minimum de relations dans les vendeurs d'armes et la demoiselle a tout de même mis plusieurs mois à se procurer tout son matériel. Et braquer une bijouterie aide souvent à obtenir l'argent. Maintenant, je n'ai pas réellement réfléchi à la façon dont elle aurait pu rencontrer ses types. Elle aurait pu contacter des criminels sans grand intérêt, des petits joueurs peut-être bien. Aussi, j'ai sans doute mal expliqué que les types ne l'ont jamais vue en chair et en os. J'ai voulu le montrer en décrivant la 'réunion' dans laquelle Antonella peut voir ses 'associés' dans un écran alors qu'ils n'ont simplement le droit d'entendre sa voix. Impossible donc de deviner son âge. Et justement, les gars ne se sentaient pas soumis, voilà pourquoi ils ont facilement marché. Devant les plan de la jeune femme, ils devaient avouer qu'elle en avait dans le crâne et qu'il serait facile de profiter d'elle et de sa folie pour empocher un maximum avant de la laisser tomber, ou même de la tuer.

Ah le présentateur de radio, il faut toujours voir le côté positif de la chose. What a Face
Si mes explications te conviennent, j'édite ma fiche pour y ajouter quelques détails et explications. :')



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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitimeJeu 1 Juil - 13:46

Dans ce cas il faudra expliquer comment tu as trouvé l'alcool et le feu. Ce ne sont pas des éléments qu'on laisse à libre disposition dans un asile. Sinon pour les explosifs, je pense pas que ce soit aussi facile à confectionner qu'un cocktail Molotov. Donc va falloir trouver une idée.

Sinon tes explications sont biens ! Tu peux les rajouter : )
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MessageSujet: Re: Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE]   Antonella Medea Luciano - dite Phœnix [TERMINEE] I_icon_minitime

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