▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;

▬ Histoire ;

Lucy Sarandon était assise sur une chaise en bois qui grinçait à chacun de ses mouvements, son poignet commençait à la faire souffrir, des menottes l'accrochait à un radiateur, qui ne fonctionnait pas, qui semblait ne servir qu'à empêcher les criminels de New York de s'enfuir du poste de police. L'endroit sentait le café, les beignets et la pisse. Les prisonniers semblaient s'ennuyer à mourir, certains dormaient, d'autres regardaient le plafond dans un rêve d'évasion et les autres ne faisaient que respirer.
En face d'elle, un homme la regardait, ses deux mains étaient accrochés derrière son dos. Il la regardait fixement, sans jamais cligner des yeux. Une larme était tatouée sur sa joue, sa barbe qui entourait sa bouche avait encore quelques tâches de sauce hamburger, on avait du l'attraper à un fast-food. Alors qu'elle essayait de fuir son regard, un policier à la bedaine énorme, au crâne rasé qui reflétait les néons agresseurs du plafond, un beignet dans une main et une matraque dans l'autre, fit un signe de tête au tatoué, qui se leva pour suivre le policier, tout en donnant des coups d'oeils furtifs derrière lui.
Quand il parti, ce sont les policiers de l'accueil qui commencèrent à la regarder fixement, ils ouvraient des dossiers, lançaient des regards étonnés vers elle, puis se glissèrent quelques mots à l'oreille.
Lux essayait de faire abstraction, elle essayait aussi d'oublier les étaux de fers qui démangeaient ses poignets.
" Hey, gamine, suis moi."
Un autre policier, beaucoup plus mince que l'autre, qui baillait presque dans ses vêtements, aux cheveux poivre et sel mais à la moustache noir et abondante, attrapa ses poignets, décrocha les menottes pour les resserrer à son dos. Il l'escorta jusqu'au bout du couloir froid et puant, il ouvrit un porte avec un panneau doré sur lequel était écrit SGT, JOHN LUCAS, il laissa entrer la jeune femme dans son bureau, referma rapidement la porte, par peur qu'elle s'enfuit peut-être. La pièce était lugubre, la lumière mit quelques secondes avant de s'allumer complètement. Des papiers étaient en tas dans tous les coins de la pièce, des armoires à dossiers laissaient des tiroirs ouverts, avec des feuilles qui dépassaient, empêchant au tiroir de se fermer. Le policier s'assit dans un fauteuil qui gouvernait un petit bureaux miteux qui semblait bancal, encore un tas de dossiers, des cadres, une lampe, des pots à stylos.
"Assis-toi."
Le policier essayait de prendre une voix un peu terrifiante, en forçant un peu trop, ce qui fait que Lux ne put s'empêcher de penser que cette voix n'allait pas avec son corps frêle.
"Alors, pourquoi?"
Lucy ne savait pas si elle pouvait parler, elle continuait de jeter des coups d'oeils à travers la pièce délabrée.
"Pourquoi tu avais de la cocaïne sur toi?"
La jeune femme de contenta de hausser les épaules.
"Bon, on a lu ton dossier, t'as un dossier vierge, tu prends de gros risques, raconte nous donc toute l'histoire."
Le policier pris une gorgée de son café qui était sur son bureau, avant de faire une grimace.
"On a pas toute la nuit, hein.
-C'est pas de ma faute, on me l'a mis dans ma poche sans que je m'en rende compte.
-Arrête de mentir, quand on t'a arrêté t'avais l'air pas si choquée que ça quand on a trouvé ton paquet dans ta poche, bon allez, raconte."
Lux hésita quelques secondes et poussa un soupir, elle n'avait pas vraiment le choix.
"Je suis arrivée à New York quand j'avais 20 ans, avant je vivais à New Haven, je sais pas si vous voyez le genre de banlieue pavillonnaire?" Elle esquissa un sourire. "Comme dans le film American Beauty! Bref, je suis née ici, mais quand mes parents m'ont eu, ils pensaient que la Grosse Pomme était pas forcément l'endroit rêvé pour élever des enfants. Donc New Haven. J'y ai grandi, mais ce moment de ma vie n'est pas réellement intéressant, enfin sauf si vous tenez à vous faire chier" La jeune fille rigola sincèrement, pour rapidement être coupé par le regard vide du policier. "Enfin, donc j'ai eu une jolie enfance, mon frère est né quand j'avais 10 ans, et c'est à ce moment là que j'ai compris que mes parents ne s'entendaient plus, cette naissance c’était en fait une façon pour ma mère de garder mon père, qui s'éloignait. J'avais fini par comprendre, ils n'arrêtaient pas de s'engueuler, mon père partait sur un coup de tête et revenait avec la moitié de la sienne" Elle étouffa un gloussement "C'est surtout avec une haleine qui sentait le Jack Daniel's qui me fit comprendre qu'il avait un problème. Sauf qu'il n'y avait pas que moi qui avait compris son problème, quand j'avais 19 ans, il est revenu de son travail avec un gros carton rempli d'affaires, et il s'est enfermé dans son bureau. Puis on a entendu un bruit sourd. Il avait tenté de se pendre. C'est à ce moment là que j'ai décidé de partir, si ils ne pouvaient pas s'occuper d'eux mêmes, ils pourraient pas s'occuper de moi. J'ai pris mes bagages et je suis partie pour la ville qui ne dort jamais, j'avais réussi à rentrer à la Julliard School, pour étudier le théâtre. J'avais un petit appartement et un job. J'étais femme de ménage dans une boîte, j'essayais tant bien que mal de gagner assez d'argent pour continuer l'école. Mais un jour, alors que j'allait chez un nouveau client, il me fit des avances, et j'ai fini par lui mettre un poing dans la gueule. Il s'est plaint, je me suis fait virée, comme j'étais payé au black, j'ai rien pu gagner. Ça faisait 2 ans que j'étais à New York et j'étais déjà criblée de dettes, le loyer, l'école, c'était impossible à suivre. Et puis j'ai appris que mon père était mort d'une cirrhose du foie, vous savez, c'est la maladie qui vous bousille le foie à cause de l'alcool à outrance, qui vous donne une bedaine énorme et qui fini par vous tuer." Elle s'esclaffa, elle pensait au policier énorme qui était venu chercher son compagnon tatouée. Le policier la regarda d'un air grave et lui fit un signe de tête pour qu'elle continue. "Et donc un jour où je parlais avec des amis à moi, et à mon ancien petit copain aussi, j'ai discuté avec Arnold, un camé un peu bizarre qui m'a donné de la coke. Et quand je rentrais chez moi, vous m'avez attraper, fouiller et attacher. Voilà"
Le policier resta silencieux, ses yeux étaient vides, comme si il dormait intérieurement.
"Hmm, je vois, et donc la drogue, c'était pour ton usage personnelle?"
Lux le regarda longuement, elle hésitait, la vérité ou un mensonge?
"C'est réellement important?
-Bien sûr, ça change tout, le traffic est beaucoup puni."
Le mensonge alors.
"Oui, c'était pour moi."
Le policier ouvrit un dossier, fouilla quelques pages et se leva en remontant son pantalon de travail trop grand.
"Bon, tu m'as l'air sympathique, c'est ton premier crime, donc bien sûr ça sera écrit dans ton dossier, mais tu vas t'en sortir mieux que certain dans ces foutues cellules. Ecoute moi bien, tu vas avoir des travaux d’intérêt généraux pendant 3 mois, tu devras récurer les rues de New York et crois moi j'voudrais pas être à ta place hein. Ensuite tu vas devoir suivre un rendez vous psychologique toutes les semaines avec des camées dans ton genre, on te surveille maintenant, si tu rates 1 heure de TIG, on te retrouve direct et on te fout en taule avec les autres, tu m'as bien compris?"
Lucy hocha la tête. Elle avait bien compris que la prochaine fois elle devait être plus discrète.
"Oui, monsieur, je peux partir?
-Opopopoh, pas tout de suite, tu passes la nuit au poste, demain tu signe tout le tralala, la photo judiciaire et tout et on verra."
Il attrapa la jeune fille, l'escorta jusqu'à la porte, dans le couloir, le tatouée était de retour, il mangeait un gros sandwich avec une main car l'autre était enchaîné. Le policier l'emmena dans un autre couloir, plus loin de la sortie et la poussa dans une cellule après lui avoir enlevé ses menottes.
"Dis bonjour à tes nouvelles copines, fillette"

▬ La plus grande honte du personnage ;

Quitter ses parents fut l'une des plus grosses erreurs de sa vie. Peut-être qu'ils avaient besoin d'elle, partir était peut-être égoïste de sa part, ou peut-être qu'au fond, c'était eux les gros égoïstes de l'histoire, à s'engueuler pour un rien. Lucy regrettait? Peut-être. Ou alors sa plus grosse honte serait peut-être quand elle a piqué du fric à un client, ou bien quand elle avait regardé de loin son père sur le sol, inerte, après son suicide, sans rien faire.
Non, en fait, elle ne savait pas trop quelle était sa plus grosse honte.

▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;

enfer, nom masculin
Sens 1 Lieu destiné à la souffrance des damnés [Religion]. Anglais "hell"
Sens 2 Relatif à la souffrance. Ex: Ce travail est un véritable enfer. Synonyme de douleur
Sens 3 Partie d'une bibliothèque où sont rangés des livres licencieux.

Si Lucy avait grandi avec la religion, elle n'y croyait pas pour autant, elle croyait surtout aux histoires pas très catholiques qui accompagnaient les hommes d'églises. Donc l'enfer au sens 1 lui semblait ne pas être un bonne définition.
L'enfer serait peut-être un endroit où les gens travaillent sans cesse, attachés ou alors un endroit où elle ne pourrait pas s'exprimer, où elle devrait se taire. Ou alors l'enfer c'est New Haven, sa famille très fucked up. Relatif à la souffrance, oui pourquoi pas? Ou alors le sens 3.

▬ Définition du paradis pour le personnage ;

"Le paradis, c'est le truc avec les nuages et les anges, non?
Enfin, l'endroit où je rêverais être... Un monde sans problème, où on serait tous heureux, où on serait pas obligé de faire des choses auxquelles on est pas fière, et vivre pour ce que l'on aime, aimer, et tout ça.
Un peu trop mélo-dramatique hein? Enfin je sais pas trop, le paradis c'est là où tu te sens bien, aimé, tranquille, on pourrait rigoler, boire s'amuser sans avoir peur des conséquences."

▬ Point faible du personnage ;

Lucy Sarandon a un gros problème, quand elle ne fait pas attention, elle n'arrive pas à contrôler ses émotions, elle est vite au dépourvu. La culpabilité aussi, qui la ronge, tous les jours. Sa maladresse, aussi. Parfois, elle ne se rend pas compte de ce qu'elle fait, et par la suite, elle culpabilise. Elle réfléchit peut-être trop aussi.
Enfin, Lucy Sarandon, 22 ans, est loin d'être une fille parfaite.

▬ Point fort du personnage ;

Son gros point fort est sans aucun doute le théâtre, sa capacité à raconter des histoires, à mentir est irréprochable, mais même si elle peut mentir aux autres, elle ne peut pas se mentir à elle-même.
C'est une fille drôle, aussi, même dans les pires moments, elle peut réussir à rire. Opportuniste aussi, quand une occasion se présente, elle la prend, c'est peut être pour ça qu'elle a accepté de vendre la cocaïne. Même si elle doit bien réfléchir avant de se lancer, elle le fait.

▬ Casier judiciaire ;

- Possession de cocaïne
- Vol à l'arraché (ne s'est pas fait attrapée)
- Vol (ne s'est pas fait attrapée)

▬ Prénom ou pseudo ; Luce
▬ Âge ; 17 ans
▬ Où avez-vous connu le forum ; Sur un Top 50
▬ Connexion ; 6 ? Enfin c'est la période de bac alors 5
▬ Code du règlement ;

Spoiler:

▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON
▬ Exemple de RP ;

Spoiler:

▬ Célébrité sur l'avatar ; Jennifer Lawrence
▬ Un dernier truc à dire ? ; Je vous aime déjà et désolée si j'ai fais un peu trop dans le mélo c'est un peu ridicule, mais bon!