| Sujet: [TERMINEE] Daémian ♦ 的小花朵運行。 Mer 3 Juil - 23:59 | |
Identity Card
Feat "Devon WERKHEISER"(c) Mendax |
▬ Nom ; Abendstern ▬ Prénom(s) ; Daémian ▬ Surnom(s) ; "Eh machin" ; "Le pédé dans l'fond là" ; "Dada" ; "Damy" ; "Bidule"... Et plein d'autres mots-accrocheurs pour l'appeler... ▬ Âge ; 24 ans ▬ Nationalité ; Américain ▬ Groupe ; Étudiants & Co. ▬ Statut et activité dans la vie ; Daémian est étudiant en Arts Plastiques, pour arrondir ses fins de mois, il s'efforce comme il le peut d'écumer les petits boulots; actuellement, il travaille dans un restaurant gastronomique, en tant que serveur. Même s'il fait plus souvent la plonge qu'autre chose. ▬ Orientation sexuelle ; Homosexuel. Si vous manquez d'inspiration où si vous souhaitez étoffer vos idées en amont avant de vous lancer dans la rédaction de votre fiche, la partie d' aide à la création de personnage vous sera probablement utile, n'hésitez pas à y faire un tour.
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Once upon a time... ▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
▬ Histoire ; (800 mots minimum.)
Séance du douze janvier 2013 : « Le mois de janvier, voilà, il est né. Après ces très longues heures de travail, sa mère l’a enfin enfanté. Quelle prouesse ! Ou quelle erreur, c’est selon qui la lira… Moi-je pense que c’est une erreur. Cette salope n’aurait jamais dû se faire engrosser. Surtout quand on sait c’qu’est dev’nue cette vermine de fils. — Et qu’est-il devenu ? » Demanda finalement le psychanalyste après que Daemian ait effectué l’exercice qu’il lui avait demandé ; raconter sa naissance à la troisième personne. Le jeune homme ne comprenait toujours pas l’utilité d’un tel exercice et pourtant, son interlocuteur, lui, semblait ravi. Peut-être même un peu trop, puisque son habituel visage vide d’expression était tordu par un sourire. Ils échangèrent longtemps un regard lourd et immobile avant que le psychanalyste ne reprenne la parole. Tout en se redressant sur son fauteuil incroyablement confortable, il croisa une jambe par-dessus l’autre, et gardant les mains sur la cuisse prononça les quelques mots qui suivent. « Daemian, je crois comprendre. » Le regard du garçon se détourna aussitôt du professionnel, et il fixa les diverses peintures et autres décorations qui meublaient la pièce presque vide, si l’on oubliait le bureau et les deux sièges. Daemian n’écoutait plus ; tandis que le psychanalyste continuait de parler sans vraiment expliquer ce qu’il avait compris, parce qu’il remarqua qu’il n’était plus écouté. Il lui répéta quelques mots qui allaient, sans que le jeune homme le sache, s’ancrer dans son esprit, telle une suggestion, de l’hypnose en quelque sorte. Mais cela n’avait pu fonctionner que parce que Daemian souffrait déjà d’un trouble mental, tout ceci aurait été autrement aussi inutile qu’espérer rencontrer des extra-terrestres en utilisant une lampe torche pointée vers le ciel… Les yeux vadrouillant dans la pièce, Daemian ne regardait plus son psychanalyste. Pourtant, sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi, son regard se désintéressa de l’environnement et se reposa sur le visage froid et dur de l’homme qui le connaissait mieux qu’il ne se connaissait. Leurs regards se croisèrent et le jeune garçon en fut quelque peu mal à l’aise, cherchant à ne pas le montrer, il baissa les yeux et regarda ses ongles. Cette réaction fit sourire l’interlocuteur, qui se leva et traversa l’écart qui les séparait pour rejoindre son bureau. Droit et incroyablement stable, il ouvrit un tiroir et en dévoila un carnet relié en cuir noir. Il regarda un instant Daemian et décida finalement de le poser sur le bois brun du meuble, décidant qu’il viendrait le chercher lui-même ; puis il vint se rasseoir dans son siège qui faisait face à l’autre dans lequel notre névrosé reposa ses yeux sur lui. « Daemian, je veux que vous preniez ce carnet, et qu’à chaque fois que vous ressentez un débordement de haine vous veniez l’y noter, pour que l’on en discute aux séances qui suivront. Compris ? » Il ne répondit pas, mais se contenta de hocher la tête, le regard lourd et presque assoupis.
Séance du vingt janvier 2013 : « Alors ? » lui demanda le psychanalyste alors qu’ils entraient tous les deux dans la pièce et que celui-ci retirait calmement son manteau très légèrement couvert de flocon venus de l’extérieur. Et pendant qu’il l’accrochait sur le porte-manteau prévu à cet effet, Daemian lui tendit le carnet en cuir, qui semblait déjà en très mauvais état, comme si on l’avait frappé, jeté et qu’on l’avait même mordu à plusieurs reprises. Il vint se laisser tomber dans son siège, ses yeux fixaient le vide. Il avait l’air plus fatigué que d’habitude ; son regard était couvert par de très lourdes cernes tandis qu’il était à moitié rasé. Ses cheveux sales et ses ongles noircis par la terre qu’il avait visiblement gratté ou creusé comme une bête sauvage. Il ne prononça pas un mot pendant les très longues minutes que furent celles que passa son psychanalyste à lire les morceaux de textes que celui-ci avait noté dans le carnet, ou du moins, il essayait… Les phrases s’entrecroisaient, certains mots n’avaient aucun sens, des tâches, des rayures, des phrases en diagonales, des mots par-dessus les autres ; tout ceci n’avait ni queue ni tête. Il ferma l’objet et vint le rejoindre pour lui faire face comme à chaque séance, tandis que le silence était toujours pesant, il le regardait. Toujours absent, sa saleté contrastait incroyablement avec la propreté et la netteté de tout l’endroit. Puis, d’un coup, comme si tout était normal, Daemian repris ses esprits et regarda son médecin. « Voilà… » Le visage de celui-ci s’inclina très légèrement sur le côté et il regarda son patient « comment ça ‘voilà’ ? Daemian, vous n’avez rien dit depuis une vingtaine de minutes… » Les sourcils du garçon se froncèrent et il semblait déjà s’énerver.
Séance du vingt juillet 2012 : « Parlez-moi de votre naissance, Daemian. » L’ainsi-dénommé hocha la tête en signe de négation, à plusieurs reprises. Il sentit une main se poser sur son épaule et sursauta lorsqu’il vit que c’était celle du médecin, il ne s’était pas rendu compte que celui-ci s’était déplacé. Après maintes et maintes négociations, une longue attente et un blocage de la part du jeune garçon, récalcitrant au départ, il se décida finalement à parler. « Je suis né le 13 janvier 1991. C’aurait été amusant de comparer ma condition psychologique avec le jour, sauf que c’était un samedi. Et de ce que je sais, les samedi 13 ne portent pas malheur. Mes deux parents étaient heureux, j’ai eu une enfance tout à fait normale… Rien d’inhabituel… » Marmonnait-il en se rongeant les ongles, les yeux virevoltants dans toute la pièce. Le médecin le regardait attentivement, un très fin sourire dissimulé sous un masque totalement neutre. « Vous mentez, Daemian. Vos gestes le trahissent. » Étrangement, le jeune n’était pas mal à l’aise, il semblait apprécier que son médecin soit en mesure de le connaître suffisamment pour savoir quand il mentait. C’était bien une des rares fois où le psychanalyste qu’il consultait savait déceler cela en lui. « Pourquoi est-ce que je dois vous raconter tout ça ? Vous le savez déjà, puisque vous avez un dossier complet sur moi, transmis et reproduit par tous les autres psys que j’ai vu avant vous… » Grommela Daemian. « — Je l’ai lu, mais ça ne m’intéresse pas. C’est trop administratif, je veux vôtre version, la seule et unique. Pas ce que mes collègues ont pu écrire dans des lettres officielles. »
Et c’est alors que Daemian commença à raconter qu’il était né d’une ivrogne et d’un vendeur d’armes au marché noir. Qu’il avait passé sa jeunesse a déménager pour que son père puisse se faire oublier des forces de l’ordre locale, et qu’il puisse continuer son trafic aussi agréablement qu’il l’entendait. Qu’il fut tabassé et qu’il fut la victime de service pendant toute sa période du collège, qu’il déménagea à nouveau, alors qu’il venait enfin de se faire des amis ; pour ses débuts au lycée. Qu’il fut le nouveau qu’on enfermait dans son casier, à qui on faisait boire l’eau des toilettes. Celui qu’on frappait à tout bout de champ, « le pédé » de service qui n’avait que pour fonction que d’être jeté en pâture aux brutes, à chaque fois. Qu’il fut celui qui s’enfermait chez lui, et ne sortait jamais du week-end, ou des vacances, parce qu’il avait trop peur des autres, qu’il ne se souvenait pas d’un moment où il avait été heureux dans sa période scolaire. Il raconta qu’il fut lors de sa jeune adolescence un de ces enfants qu’on surprend en train de se tailler les veines avec une lame de rasoir. Qu’il fut battu par ses parents, que des os furent fracturés. Et enfin, il ne manqua pas de raconter que sa mère abusa sexuellement de lui à plusieurs reprises, lorsqu’il était encore un très jeune garçon, tout aussi bien que lorsqu’il fut un adolescent. « Je vais mieux, depuis. » Soupira-t-il tandis que son psychanalyste l’observait.
Séance du vingt-et-un juillet 2012 : « Je ne vous attendais pas aussi tôt, Daémian, nous devions nous voir dans l’après-midi, n’est-ce pas ? » Interrogea-t-il le jeune homme, qui n’avait visiblement pas dormi depuis un moment, si l’on en croyait les cernes qui décoraient son visage et les vaisseaux éclatés dans ses pupilles dont le bleu ressortait avec intensité. « Mais ce n’est rien, je n’ai pas de rendez-vous prévu dans la matinée, entrez-donc. » Rajouta-t-il en se décalant de l’entrée, le bras levé vers l’intérieur de la place, invitant Daémian à entrer. Celui-ci portait les mêmes vêtements que la veille, et la veille de celle-ci ; il avait perdu la notion du temps cette semaine. Sans rien dire, le garçon se laissa tomber sur le fauteuil qu’il connaissait si bien et regarda le sol, constatant enfin que ses chaussures étaient pleines de boue. « Oh… Je— Désolé pour votre tapis… » S’efforça-t-il de marmonner pour essayer d’être excusé. Mais ce ne fut pas nécessaire puisque le psychiatre vint à l’interrompre d’un « Ce n’est rien. Il avait besoin d’être nettoyé de toute façon. » Avant de s’asseoir à son tour. Les deux hommes ne croisèrent pas leur regard, tandis que celui de Daémian était fixé sur le tapis qu’il venait de salir, tandis que son médecin le regardait avec une certaine fascination. Daémian était devenu coutumier de ces longs silences et il n’essayait plus de comprendre leur but ; puisqu’il y en avait toujours, et à chacune de toutes les séances qu’ils avaient. Brisant finalement le silence, le psychanalyste fit cliquer son stylo et commença à noter sur un carnet qu’il tenait à chaque séance, comme tout bon psychiatre qui se respecte. Tout en continuant ses notes il décida qu’il était temps de parler et s’adressa en Daémian en ces termes « À ce propos, pourquoi vous êtes-vous dirigé vers un cursus artistiques ? » Le garçon sembla devenir radieux, il aimait parler d’autre chose que ses problèmes, et fut plus qu’heureux que ce sujet fut abordé. « Je m’y suis dirigé depuis le lycée ; parce que ça me permet de vivre, en quelque sorte, comme tout le monde. Quand je suis en train de créer, je fais une totale abstraction du reste, j’oublie tout. Même ce qui me ronge dans le crâne, je sais pas si c’est vraiment le cas, mais j’ai l’impression d’être tout à fait normal, quand je suis dans ‘la peau’ d’un artiste. » Remarqua-t-il tandis que son interlocuteur souriait agréablement, avant d’ajouter ces quelques mots. « Mais vous êtes parfaitement normal, Daémian. » Et là, quelque chose d’extraordinaire se produisit ; le visage du garçon se déforma et on cru apercevoir un sourire masqué.
Wanna know more ? ▬ Relations ;
D’abord, ce qu’on voit dans le comportement de Daémian, c’est que c’est un garçon à l’attitude incroyablement embarrassée, incapable de rester immobile où d’afficher une stature droite et rigide, il trouvera toujours quelque chose à faire pour détourner son regard ou essayer de ne pas attirer l’attention de son interlocuteur sur ce qu’il fait, ou sur sa personne. Qu’il s’agisse de se ronger les ongles, de tourner la tête, de baisser les yeux ou même de fuir le regard de l’autre… Pourtant, malgré cette gêne presque pathologique en lui, il reste très émotionnellement distant dans ses relations. En général, on dira de lui qu’il est ‘trop’ froid, ou trop distant. Qu’il ne prend pas en compte ce que ressentent les autres. Et c’est sûrement le cas, à dire vrai, lui-même ne le sait pas. Une chose reste cependant certaine, c’est que même s’il lui arrive plus que nécessaire de mettre fin à des relations âgées avec son entourage, il est un personnage qui donne une valeur presque divine à l’amitié ou à l’amour, ces-deux valeurs lui sont extrêmement chères, et en tant que telles, il arrivera qu’un rien le fasse sortir de ses gonds et que la-dite relation soit jetée aux ordures parce que la personne avec qui il l’a liée se serait montrée « indigne » selon les critères du garçon. Ainsi, il reste très rare qu’il considère véritablement quelqu’un comme un ami ou un amant ; mais lorsque c’est le cas, on peut s’assurer que cette personne est vraiment importante à ses yeux. ▬ Physique ; (100 mots minimum)
Physiquement complètement banal, Daemian ne fait pas sursauter d’excitation la pupille de celui qui le regardera, c’est un garçon à la corpulence moyenne, ni gras ni fin. Ni même trop modelé. Des yeux bleus brillent au centre de son crâne et doivent être une des seules choses que l’on retient réellement de lui lorsqu’on le croise par hasard au détour d’une rue, ou d’un lieu public. En bon étudiant d’Arts, cela dit, il se démarque par ses choix vestimentaires qui semblent hors de la norme, voire ‘has-been’. C’est un effet kitsch qu’il cultive dans sa garde-robe, et qu’il trouve plus intéressant que l’habituelle tendance qu’on découvre au fil des semaines. Ancré dans cette démarche du vêtement ringard, mais agréable, il s’emmitoufle autant que possible dans ses pulls et autres vestes épaisses, que l’on soit en été ou en hiver, d’ailleurs ; il aura toujours cette tendance à porter des choses épaisses qui en feraient transpirer plus d’un. Pourtant, lui, n’en est pas mis mal à l’aise, il ne transpire que très peu à vrai dire, un avantage certain quand on connait ses habitudes. Habitudes qui virent très souvent aux manies incurables, d’ailleurs. D’un naturel angoissé, il est un de ces grands stressés ; auto-mutilateur, il ne se passe pas une journée sans qu’il se surprenne à ronger ses ongles et la chair qui les entoure. Bien évidemment en résulte une apparence désagréable. Hélas, il reste incapable de contrôler cette étrange manie dont il n’a pas la moindre idée de la provenance. De même, comme si c’en était lié, ses mains tremblent plus que la normale. S’il en avait les moyens il ferait couvrir ses bras de tatouages, mais n’étant pas encore suffisamment aisé il s’est contenté d’un unique tatouage qui fut réalisé lorsqu’il eut dix-neuf ans, un triangle sous le creux du poignet droit. Celui-ci n’a pas la moindre signification, mais il s’amuse à en inventer une dès qu’on lui demande de l’expliquer. De même, il espérait, plus jeune d’avoir de nombreux piercings, c’est un désir qu’il a enterré depuis, puisqu’il n’y trouve plus aucun intérêt. Quand bien même il continue de trouver ce genre de modifications corporelles magnifiques, il se dit qu’il ne le sera jamais et que c’est tant mieux. Allergique aux fruits de mer en général, la consommation d’un simple morceau de poisson serait suffisante à le tuer. Lorsqu’il en mange, s’il n’est pas transporté presque immédiatement aux Urgences il risque de s’étouffer et d’en mourir. Cruelle fin, d’autant plus qu’il a déjà failli en mourir à plusieurs reprises, lorsqu’il était en maternelle. Longue histoire d’une professeur qui ne croyait pas à son allergie et qui le força à en ingérer… Hélas, monsieur fume. Depuis son adolescence il a été convaincu par cette addiction et n’a jamais pu vraiment s’en défaire, depuis, il vit avec et l’accepte parfaitement. Bien que désormais il soit en mesure d’arrêter quand bon lui semble, il ne préfère pas s’offrir la possibilité de ne pas mourir prématurément et apprécie, visiblement, de s’autodétruire à petit feu. De même, depuis trois ans maintenant, il consomme de nombreuses drogues, et a d’ailleurs eu plusieurs overdoses, qui heureusement n’eurent pas raison de lui. Étrangement, il semblerait vouer une fascination malsaine à ses expériences de morts imminentes. Sans nul doute que cela lui apporte quelque chose, mais de là à comprendre quoi, c’est tout un chemin qu’il faudra franchir… Quoiqu’on n’en doute pas, il semble chercher à se prouver quelque chose, peut-être veut-il dépasser ses propres limites pour voir jusqu’où son corps, et son esprit, peuvent aller sans qu’il n’en meure ou ne devienne un de ces légumes d’hôpitaux, ou ces malades mentaux si habituels… Qui sait ? ▬ Caractère ; (400 mots minimum)
Le plus amusant, quand on prend la peine d'observer la majorité des adolescents ou des jeunes adultes qui se disent être des rebelles, c'est qu'on remarque avec une aisance surprenante qu'ils se figurent tous être le plus charismatique, le plus fort, ou le plus baroudeurs de tous. Daemian, lui, c'est autre chose. Il sait qu'il n'est rien de tout cela, mais il sait aussi qu'il possède une certaine intelligence, pas la plus élevée, ni la plus logique cela dit. Mais il en a bien une; et c'est une des rares choses qu'il sait utiliser convenablement. Même s'il arrive très souvent qu'on ait l'impression du contraire, le garçonnet est un personnage atypique, qui se sied dans la débauche et la mal-amabilité. Bien que très souvent arrogant, perfide, menteur et incroyablement lâche, il use de ses mots comme un autre utiliserait de ses muscles. À l'esprit bien plus ouvert que la normale, il tolère absolument tout. Il voue même une admiration maladive sur les affaires criminelles de tueurs en séries, et sur les rites tribaux de cannibalisme. Chose qu'il trouve fabuleusement intrigante. Pourtant, enfermé dans une carapace de sarcasme et d'ignominie à l'égard des autres, il n'en reste pas moins un énergumène qu'on peut trouver amusant, voire drôle. Tout autant qu'il peut apparaître amical, il peut se dévoiler comme une véritable ordure et s'efforcer plus que de raison à venir torturer les jours de ceux qu'il abhorre. Fasciné par les choses étranges, il est de ce genre de garçon qui trouve aux choses sombres et violentes un certain esthétisme. Ou peut-être souffre-t-il simplement d'une maladie mentale qui l'a rendu dément... Tout aussi perfectionniste qu'il peut être maladroit en public, il pèse en général ses mots par rapport à son ressenti et se permet de grands écarts mensonger plus qu'il ne le devrait. Sans vraiment qu'il y ait de raison derrière cette démarche de menteur, il ne peut s'en empêcher et trouve une certaine satisfaction à l'idée de trainer son entourage dans la boue de ses dires. Entourage qu'il n'a que très rarement, puisqu'il est d'un caractère très volatile et coupe fréquemment tout contact avec le peu de personne avec lequel il entretient des relations amicales, ou plus. Non pas qu'il soit érotomane, ou nymphomane, il n'exerce pas non plus une vie sexuelle incroyablement développée ou libertine. C'est un garçon qui aime simplement la liberté, quand bien même il doit rompre tout contact avec ceux qui l'entourent, il le fera. S'ils l'empêchent d'être libre comme il l'entend. ▬ La plus grande honte du personnage ;
S’il on demandait à Daémian ce dont il aurait le plus honte, il répondrait presque immédiatement, sans réfléchir au préalable que c’est son passé. Cependant, s’il avait le temps d’y réfléchir, il ruminerait tous les évènements qu’il aurait subi pendant celui-ci et conclurait d’un « c’était pas si terrible… » Tandis que par la même occasion, il chercherait en profondeur dans ses souvenirs et n’arriverait sûrement pas à découvrir quoi. Parce qu’il est incapable d’admettre l’évidence lorsqu’elle ne lui est pas plantée en plein visage. Quoi qu’il l’ignore à moitié, il a pleinement conscience de souffrir de troubles mentaux. Et c’est sûrement cette pathologie psychologique qui lui fait le plus honte. Cette hyper-agressivité qu’il est incapable de contrôler lorsqu’elle le surprend. Mais c’est aussi un prétexte à sa honte dans le fait qu’elle est incontrôlable, mais qu’elle n’est pas générale, en fait ; il est incapable de comprendre pourquoi, ni comment cela se produit, mais son inconscient rend impossible certaines de ces crises d’énervement contre une très rare poignée de personnes. Son dernier psychanalyste en était un, une de ces personnes contre qui Daémian était dans l’impossibilité de véritablement s’énerver maladivement jusqu’à en devenir violent. ▬ Définition de l'enfer pour le personnage ;
L’horreur d’un enfer qui correspondrait à celui que s’imagine Daémian serait un monde dans lequel il redeviendrait ce personnage muet, silencieux, qu’on oublie et qu’on maltraite. L’idée même de revivre la torture qu’il a pu subir dans sa jeunesse, de la naissance jusqu’au lycée serait le plus affreux de tous les cauchemars qui lui serait donné d’affronter. Non pas qu’il est effrayé à l’idée d’être blessé physiquement, au contraire, il n’en a pas la moindre frayeur. C’est le fait de subir à nouveau un tel traitement que celui par lequel il est passé pour devenir ce personnage qu’il est aujourd’hui qui l’effraie véritablement, en conclusion il a plus peur de devoir faire face à la route qu’il a lui-même emprunté plus jeune, de peur de revoir toutes les erreurs qu’il a commises, toutes les fautes qu’il a endossés et toutes les souffrances et autres sévices qui lui ont été infligés. ▬ Définition du paradis pour le personnage ;
A contrario, l’image qui lui conviendrait le mieux serait celle d’un endroit calme, vide. Il arrive parfois qu’il soit en mesure d’être sain. Calme, apaisé, avoir l’air de ne pas souffrir de ces troubles mentaux qui le dévorent. Il rêve d’un jour être guérit, de se sentir libre et de ne plus avoir l’impression que quelque chose cloche en lui. Il sait que cela ne se produira jamais, pourtant il continue de garder l’espoir qu’un jour il puisse atteindre cette béatitude spirituelle qui le fait tant rêver, et qu’il frôle à chaque fois qu’il entre en cette « transe » créative propre au domaine de l’art. Lorsqu’il écrit, peint ou dessine ; quand bien même ce ne sont pas des chefs-d’œuvre, il est dans un genre d’état second qui le propulse dans cette fausse ‘transe’ créative au sein de laquelle il se sent libre, totalement hors de ces problèmes. Quoiqu’il arrive à atteindre cette même sensation de liberté lorsqu’il est sous MDMA… ▬ Point faible du personnage ;
Daémian est un garçon incroyablement instable, aussi bien psychologiquement qu’émotionnellement. N’importe qui suffisamment charmant dans sa verve est en mesure de l’hypnotiser et de le manipuler sans qu’il puisse s’en rendre compte. Il est faible, très faible. C’est d’ailleurs cette faiblesse qu’il a compris depuis bien longtemps, qu’il s’efforce de dissimuler sous une importante carapace de sarcasme et d’ironie. Celle-ci renforcée par son attitude prompte à défaire les relations qui le lient avec les autres, il ne veut pas être la marionnette d’un autre, quand bien même cela pourrait lui être bénéfique, si le manipulateur en question se servait de lui pour qu’il aille mieux… ▬ Point fort du personnage ;
Pourtant, même s’il est fragile. Il n’en reste pas moins déterminé, et lorsqu’il veut obtenir ou réaliser quelque chose, peu importe la pression avec laquelle on lui écrasera les épaules, il ne reculera jamais devant rien. Méticuleux et perfectionniste, il est en général prêt à tout pour accomplir ce qu’il a en tête. Il n’en est pas peu fier, et use de sa fragilité, parfois, pour arriver à ses fins. Faisant montre de sa pathologie mentale il se sert de celle-ci pour manipuler, lorsque c’est réellement nécessaire, son entourage et parvenir à ses fins. En somme le personnage est bien étrange. ▬ Casier judiciaire ;
• Possession de substances psychotropes. (MDMA) • Consommation de substances psychotropes. (MDMA) • Agression sur la personne d'un psychiatre lorsqu'il avait 15 ans. • Mise en danger de sa propre-personne et d'autrui dans un hôpital. (Il avait eut une crise d'hyper-agressivité au réveil d'une overdose) • Il avait été suspecté de meurtre, mais fut finalement innocenté, par manque de preuves et parce que son alibi était suffisamment crédible. Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; Antoine / Mendax ▬ Âge ; 18 ans ▬ Où avez-vous connu le forum ; Long storayyyy ▬ Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) En principe, si j'suis pas retenu ailleurs 7/7 ▬ Code du règlement ;
- Spoiler:
OK par Anja ▬ Avez vous signé le règlement ; [X]OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement) ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
Il s'agit d'un RP que j'ai pondu sur un Forum RP Doctor Who, c'est donc de la science-fiction, ewi ewi
Grinçantes machines et bruyants silences étaient le lot commun de qui oserait un jour arpenter les longs couloirs du blanc immaculé qui arborait les surfaces métalliques de chaque endroits, perché au cœur d'un système solaire composé d'une seule planète déserte et abandonnée gravitait une grande structure de métal qui ne se déplaçait pas, elle était simplement en orbite, comme un satellite, et ne se permettait de mouvoir quand de rares occasions, lorsqu'il était nécessaire pour ses pilotes d'atteindre un endroit précis qui aurait montré un quelconque intérêt pour le chef de celle-ci. En grande partie de son temps, il ne cessait d'être immobile, avachi dans un siège en cuir qui lui offrait une vue presque imprenable sur la brûlante silhouette de l'astre rougeâtre au travers d'une baie vitrée couverte par des interfaces desquelles défilaient moult informations sur chacun des pensionnaire de cette gigantesque prison spatiale. Nichée entre son siège et le vide s'allongeait sur sa longueur une grande table aux couleurs d'un gris métallique presque luisant tant il était propre. Là-dessus n'était rien posé d'autre qu'une tablette électronique éteinte. Et lorsqu'elle s'illumina d'une fenêtre textuelle, on eut pu lire sur celle-ci qu'elle venait de recevoir un nouveau message, qui attendait d'être lu. Son possesseur n'en fit rien et se contenta de garder un contact visuel avec l'horizon solaire qui s'offrait à ses yeux génétiquement modifiés pour être parfaits.
C'était une passion qu'il trouvait relaxante, que d'observer brûler une étoile, nul ne venait d'ailleurs le déranger lorsqu'il était dans ces genres de méditations peu intéressantes. Mais tout avait une fin, et il pressa l'index sur la surface parfaitement lisse de la table et des rideaux métalliques vinrent couvrir cette vitre, se redressant il se pencha pour attraper la tablette et y observer le message, une fois que ce fut fait il reposa la tablette et se leva, pour dégourdir ses membres; c'était un homme en toute apparence humain, la barbe absente et aux cheveux grisonnants, il fumait avec délectation une cigarette que les humains utilisaient autrefois et trainait ses talons sur le sol en verre noir qui décorait la pièce; la respiration très calme mais aux accents cybernétiques il tourna la tête et observa la porte s'ouvrir pour permettre à quelqu'un de venir le contacter, une jeune femme, vêtue d'un uniforme grisâtre vint apporter sur un plateau d'argent un cube transparent frappé d'un grand C doré. Dans celui-ci on pouvait apercevoir d'innombrables filaments cuivrés se relier les uns aux autres pour cerner l'intérieur dudit cube. L'homme remercia d'un signe de tête la jeune dame qui parti aussitôt après avoir posé l'objet sur la table. Il s'en approcha d'un pas calme et serein, la cigarette volant entre ses longs doigts fins; son regard fixa pendant quelques instants la lettre imprimée et il caressa la surface solide du dessus de l'objet.
Déposant l'objet de son addiction dans un cendrier, il vint à retirer de la poche droite de son pantalon un genre de petite télécommande de laquelle il fit résonner un son strident et continu. Quelques secondes après, les circuits présents dans le cube commencèrent à produire de nombreux sons et différentes lumières, avant que la chose se mette à vrombir, pour émettre un bourdonnement presque angoissant tant il était fort. L'homme se retourna et laissa la machine opérer son orchestre de sons et lumières, lorsqu'une des grandes dalles au sol commença à s'ouvrir pour permettre à une armure métallique d'apparaitre aux yeux de celui-ci. Là, il commença à s'en approcher tandis qu'on entendait au travers d'un haut-parleur les hurlements de prisonniers qui perdaient la vie, sous la torture.
Pendant que tout ceci s'opérait, le Corsaire faisait gronder les commandes de son vaisseau et se permettait même un petit écart en laissant son TARDIS se piloter de lui-même, pendant qu'il s'osait à consulter une base de données historiques de l'époque dans laquelle il se trouvait. Ainsi, il avala toutes les connaissances qui lui étaient donnée d'obtenir sur ce temps précis qu'il n'avait jamais côtoyé et une fois que ce fut fait, il reposa les mains sur les nombreuses manivelles et autres leviers qui permettaient d'actionner son vaisseau et lui permettre de voyager. Finalement, il se matérialisa dans le bâtiment spatial, dans un genre de placard de petite taille en prenant la forme d'un casier métallique assez large pour permettre au Corsaire d'en sortir, mais avant cela « Je dois me fondre dans l'environnement » marmonna son incarnation en se passant une main dans les cheveux. Elle attrapa une aiguille qui trainait sur la console et s'attacha les cheveux dans un chignon indiscipliné avant de courir vers un petit placard posé sur une table en osier, à côté des portes du TARDIS; là-dedans, elle plongea ses bras et en ressorti un uniforme identique à celui de la jeune fille qui avait apporté le cube à son supérieur. Le Corsaire tourna la tête et se regarda dans le large miroir une fois l'uniforme enfilé, redressa sa poitrine et entrouvrit son décolleté pour mettre en valeur ses formes, parce qu'elle était une " bad girl ". Elle esquissa un sourire, cette situation l'amusait, puis elle passa de l'eau sur son visage et se maquilla en conséquence de l'époque, car celui qu'elle portait était souvenir de sa précédente aventure dans l'époque de la piraterie des caraïbes. Un fin trait de crayon vint donc décorer ses paupières, tandis que ses lèvres étaient colorées d'un rouge très fin qui mettait en valeur ses yeux dans lesquels venaient d'être déposées des lentilles transparentes qui allaient assurer un lien permanent entre la Seigneur du Temps et son Navire Temporel. Une fois parfaitement fondue dans l'environnement, elle attrapa un rouleau de papier psychique qu'elle découpa et fit plastifier dans un badge qu'elle attacha à la chemise de son uniforme, pour qu'on puisse la "reconnaître".
Dans la discrétion la plus adéquate, elle sortit de son TARDIS et ramassa à l'extérieur un tas de classeurs étiquetés "à jeter" et sortit du placard, comme n'importe quel employé, ou presque, l'aurait fait, elle verrouilla la porte à l'aide d'un dispositif sonique de sorte que personne ne puisse obtenir la possibilité d'accéder à son TARDIS, qui lui-même était verrouillé de toute façon. Calmement, elle se déplaça en direction d'une pièce dans laquelle son TARDIS lui indiquait, au travers des lentilles, que se trouvait la déchetterie. Elle y jeta les classeurs qui furent broyés par le système automatique et rejoignit ce qui était, visiblement, une salle de repos. Attendant que son TARDIS lui indique d'autres choses, elle fut surprise d'apercevoir que le contact fut rompue et qu'elle n'était pas la seule "infiltrée" dans le bâtiment. ▬ Célébrité sur l'avatar ; Devon Werkheiser ▬ Multicompte(s) ; Nope ▬ Un dernier truc à dire ? ;
Dernière édition par Daémian Abendstern le Jeu 4 Juil - 11:50, édité 9 fois |
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