| Sujet: [TERMINÉE] kostas ► bitch you get no love Lun 21 Avr - 22:19 | |
Identity Card
Feat "Taylor KITSCH"(c) exotic |
Alors c’est plutôt simple, j’vais pas me lancer dans dix mille explications parce que j’en ai aucune envie. Je possède deux prénoms, Gabriel et Aurelian. On se tâte pas bien longtemps pour savoir lequel j’utilise la plupart du temps. J’veux pas que les gens me posent trop de questions sur mes origines, parce que ça me tape sur les nerfs de un, et de deux, ça me rappelle mes parents décédés. Les gens que je connais bien m’appellent Gabe, sinon, ça se limite à mon nom de famille ou mon nom complet. Mon nom de famille, je le tiens de mon père : Kostas. Simple, court, précis. Mes origines sont Européennes, j’crois que c’est pour ça que je fais succès auprès de ces demoiselles Américaines, ma mère était Russe et mon père Grec. Et pour faire encore plus original, j’suis né à Athènes, en Grèce, y’a 30 ans. Présentement, j’dirais plutôt que j’suis célibataire, même si j’ai Julia qui me casse les couilles « subtilement » depuis des années pour qu’on soit plus. Elle veut un truc que j’arrive tout simplement pas à offrir. En ce qui concerne mes occupations, le jour j’suis banquier et dès que j’ai terminé d’effectuer mes transactions légales, je passe aux illégales, celles que je fais en tant que trafiquant de drogues dures. Les gens disent que j’suis distant, colérique, impulsif, violent, vulgaire, cynique, jaloux, sang chaud, extrêmement intelligent, manipulateur, ironique, contrôlant, asocial et insensible. J’vois pas du tout de quoi ils parlent, j’suis le mec le plus gentil dans les environs. Puis pour finir, ai-je mentionné à quel point je trouve les femmes bonnes ? Que ce soit dans la cuisine – endroit d’appartenance – ou au lit, HA !
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Once upon a time...
▬ Une chanson pour commencer cette présentation ? ; Now I ain't much of a poet, but I know somebody once told me to seize the moment and don't squander it, cause you never know when it could all be over tomorrow, so I keep conjuring sometimes I wonder where these thoughts spawn from. The Monster ~ Eminem ft. Rihanna__________________________ → Ma mère était Russe, mon père était Grec. Comment c’est arrivé entre eux ? J’en sais rien, seulement qu’elle venait d’un village médiocre quelque part en Russie et que mon père l’y a repêché parce qu’il en est tombé amoureux, ou quelque chose dans le genre. J’ai jamais demandé de détails, ça m’intéresse pas vraiment, mon seul intérêt là-dedans c’est qu’ils soient tous les deux morts à cause de moi et que depuis que c’est arrivé, j’ai décidé d’en vouloir au monde entier. → J’ai une petite sœur, Veronica (Ronnie), elle me casse constamment les couilles, mais je l’endure parce que c’est la seule personne dans ce bas monde encore capable de me supporter. Elle me suit partout où je vais et accepte sans broncher le fait que je contrôle presque tout dans sa vie. Elle sait que j’aime le contrôle, hors de question que quiconque s’approche d’elle sans mon autorisation, c’est la seule source réelle de bonheur qui me reste et j’y tiens. Elle a décidé de déménager à Los Angeles y'a quelques mois, alors elle vient me visiter quand elle peut, mais sinon, je m'arrange toujours pour garder le contact. → Je parais froid, et je le suis. J’en ai rien à cirer des gens qui me lèchent l'arrière train parce que j’ai de l’argent. J’essaie au maximum de le cacher, quoique j’sois connu dans le milieu des drogues pour mon excellent service en tant que banquier/trafiquant. Mes clients les plus fidèles sont des petits richards de merde en manque d’action et qui veulent se délivrer du « stress quotidien » en se shootant, ou en sniffant. Déplorable, moi j’dis. → Je suis plus près des gens du ghetto que les gens qui ont des moyens. J’me suis toujours arrangé pour pas brûler ma couverture. J’ai fait de grandes études, j’suis foutrement organisé quand ça en vient à mon business. J’me ferais pas reprendre la main dans le sac, ça m’a coûté bien trop cher la dernière fois. → Ronnie sait pas que c’est à cause de moi que les parents sont 6 pieds sous terre. Elle sait qu’ils ont été assassinés, ouais, mais elle sait pas que c’était pour moi que ces pourritures étaient venues. J’ai tout couvert, pourquoi ? Parce que j’ai de l’argent. Si elle l’apprend un jour, je sais qu’elle me tournera le dos et voudra plus jamais m’adresser la parole. → Je baise qui je veux, quand je veux, où je veux, de la manière que je veux et sincèrement, personne peut me reprocher quoi que ce soit, ni me dire que j’suis pas un gentleman. Je préviens avant de coucher que je rappelle pas, si ça c’est pas du service, je sais pas ce que c’est ! → J’aime pas qu’on se mêle de mes affaires, les gens qui le font se retrouvent toujours dans de drôles de situations après et j’y peux rien. Je suis très secret, discret, renfermé, tout c’que vous voulez. Je parle pas beaucoup, les mots qui sortent de ma bouche sont soit pour négocier un deal avec mes petits drogués, un contrat important qui va me rapporter de la tune ou convaincre une belle demoiselle de me suivre à la chambre d’hôtel que je loue pour les spéciaux « demoiselles en chaleur ». → J’entretiens des relations assez froides avec tous les gens qui daignent vouloir plus. Je peux pas supporter qu’on m’adresse la parole n’importe comment et auparavant ça s’est souvent terminé en bagarres dans différents bars à travers la ville. → J’ai aucune intention d’arrêter de dealer, ni même d’arrêter de consommer. J’ai pas envie de changer, je reviendrais pas au pauvre gosse con et plein d’illusions que j’étais avant d’atteindre mes 16 ans. J’en ai marre de toute cette merde, mais je vis avec parce qu’aussi insouciant que j’sois, j’veux pas crever. J’ai pas encore épuisé mon stock de saloperies à infliger aux gens.Je sors une clope, un briquet et tire une taffe sur mon bâton de poison. Je garde l’œil ouvert pour Jackson et Peter, au cas où quelqu’un viendrait et nous choperait. Ces petits trouducs m’ont emmené dans un de leurs coups foireux pour célébrer le fait que j’vais avoir 16 ans bientôt. J’sais pas pourquoi j’me suis laissé traîner, probablement parce que j’avais rien d’autre à faire de toute façon et que Lena est pas disponible ce soir. Ouais, elle m’a sorti un truc comme quoi que ses parents veulent pas qu’elle me côtoie parce que j’suis une mauvaise influence. Bullshit, tout le monde fait ses propres choix dans la vie, on est jamais forcés à quoi que ce soit. J’entends un bruit, alors je cogne sur la porte pour faire signe qu’ils doivent sortir de là, et rapidement. Trois secondes et demie plus tard, ils sont sortis. « Putain, faut qu’on s’bouge les mecs, ils arrivent. » On se faufile l’un après l’autre dans une ruelle sur le côté du bâtiment. Une fois qu’on voit le bout de la ruelle, y’a trois hommes qui nous coupent le chemin… « Merde, ils sont armés. » Je manque de m’étouffer avec ma propre salive, je lâche ma clope et d’un coup je deviens immobile. J’arrive plus à bouger un seul muscle. Ils sont armés ces enfoirés, si on se casse pas pronto ils vont nous faire la peau. J’avale difficilement ma salive et jette un œil à Jake, il tremble, Pete, la même chose. C’était qu’un petit coup, on était pas censés se faire prendre, FUCK ! « Rendez-nous ce que vous avez pris et on vous laissera partir, capice ? » Je sais pas ce qu’ils ont pris et je l’ai pas en ma possession, donc j’peux rien faire. Je secoue Jake et lui murmure discrètement de lui redonner. Il s’exécute et aussitôt qu’il lui remet, y’a un mec qui apparaît de derrière et lui fout un coup de poing. Il s’effondre et je reste immobile, ma respiration accélère gravement et j’commence sérieusement à perdre mon sang froid. « Alors, qu’est-ce que des petits cons comme vous faites là ? Vos mamans vous ont pas appris à ne pas traîner dans la rue aussi tard ? » J’étouffe, j’arrive plus à respirer parce que je sais pas ce qui va se passer. Ils se referment tous sur nous, armés et avec un air de dégoût qui signifie qu’ils vont probablement faire quelque chose d’absurde dans les secondes qui suivent. C’est comme dans les films, merde, ça se passe jamais bien quand c’en est rendu là. « Non, ducon, mais ta mère m’a appris bien des choses hier soir. » Que j’entends Pete dire. FERME TA GUEULE, ESPÈCE DE CONNARD, j’ai envie de lui crier, mais j’suis coincé. J’ai perdu ma voix, j’reste muet. Un des mecs qui nous entourent sort un poignard. J’exhale à peine et je le vois s’approcher de Pete. Il lui fout un coup dans les côtes et lui enfonce son poignard dans le torse. « NON ! C’EST BON, ON SE CASSE, ON VA PLUS JAMAIS REVENIR ICI. ON A COMPRIS, on a compris… » Je me jette presque parterre, Peter transpire et a le souffle court, son sang se met à couler et tâche mes vêtements. « Pete, regarde-moi mec, on va s’en sortir, okay ? On va rentrer, on va rentrer et faire comme si rien de tout ça était arrivé. On va s’en sortir et on va… » Le sang commence à perler ses lèvres, il peut plus se tenir, il me regarde et tente de formuler une phrase. « Dis à mes parents que… » Sa tête se renverse, il vient d’expirer son dernier souffle de vie… « Que quoi ? Pete, PETE, QUE QUOI ? » Bordel de merde, BORDEL COMMENT EST-CE QUE J’VAIS EXPLIQUER ÇA À SES PARENTS ? […] « Nous sommes aujourd’hui réunis pour rendre un dernier hommage à Peter Sullivan. Un jeune homme extraordinaire, aimé de tous, qui nous manquera terriblement. » […] « C’EST DE TA FAUTE, C’EST DE TA FAUTE ESPÈCE DE PETIT SALOPARD, C’EST DE TA FAUTE SI MON PETER EST MORT… TA FAUTE, TU M’ENTENDS ! BRÛLE EN ENFER ! » […] Je me réveille en sursaut. Plein de sueur, c’était qu’un rêve, comme ceux que j’ai d’habitude. Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Peter est décédé dans mes bras cette nuit-là, ses parents m’ont tout mis sur le dos et Jackson a disparu quelques jours après et je l’ai jamais revu… J’ai jamais célébré mon 16e anniversaire et quelques années plus tard, j’ai organisé les meurtres de tous les salopards présents à cette soirée.« T’es vraiment une putain d’enflure, tu sais ? Tu penses que parce que t’as de l’argent tu peux tout te permettre, bah t’as tort. Regarde, tu ne peux même pas satisfaire une seule femme. » Elle parle d’elle, et vraiment, si elle est pas contente elle peut aller se faire foutre ailleurs. Ma main claque sa fesse droite, elle sursaute, gémit, se plaint, je sais pas. « Merde, pauv’ type ! » Elle se retourne et me gifle. Je passe ma main sur ma joue, souriant, fier de la marque d’affection que je viens de laisser sur son corps. Son corps que je marque au fur et à mesure que j’en abuse. « Bah alors ramasse tes merdes dans ma chambre et disparais, ça me rendrait service. » Julia doit être le coup que j’me sois fait le plus souvent, probablement parce que ça dure depuis des années et qu’elle s’est jamais plainte de ce que j’avais à offrir, ou pas. J’offre rien, en fait, parce que j’en ai sérieusement rien à foutre. Je la supporte financièrement parce que quand on a commencé à se voir, elle était chez ses parents et qu’ils l’ont foutu dehors parce qu’ils voulaient pas de moi dans l’entourage de leur petite fille modèle. Suite à ça, j’lui ai acheté une maison, une voiture, j’lui ai trouvé un emploi et j’ai commencé à lui fournir côté drogue. On se complète et elle m’est fidèle, alors je la garde. Évidemment, je rapporte une filière de femmes différentes, mais Julia préfère se plier à mes volontés plutôt qu’aller à l’encontre de mes désirs pour la simple et bonne raison qu’elle prétend m’aimer. Ce qu’elle me dit presqu’à chaque fois qu’on baise et qu’elle s’attende à ce que je lui dise aussi. J’imagine que ça pourrait arriver un jour, mais j’vois pas comment. J’sais que j’ressens une sorte d’attachement envers elle, mais de l’amour, ça va un peu loin là. Je m’approche brusquement d’elle, coupant son souffle. Elle a peur, peur que je lève la main sur elle… Ce que je ferais jamais, parce que si y’a bien une seule chose que ma mère m’a apprise avant de crever, c’est de traiter les femmes comme des Déesses. Ces connasses manipulatrices qui nous tiennent par la peau des couilles, ouais, celles-là. Je passe ma main sur son visage et tire son menton vers le mien, avant d’incliner son visage d’un côté. « Me gifle pas, Julia, parce que j’te jure que j’vais te punir pour ça la prochaine fois. » D’une voix doucement menaçante, je lâche son visage et tire sa couette par derrière, mettant son cou à ma disposition, où je dépose mes lèvres et mordille jusqu’à son oreille. J’ai jamais compris pourquoi elle revenait à chaque fois. J’dois lui avoir demandé un nombre incalculable de fois pourquoi, elle a jamais su formuler grand-chose comme réponse complète, ce qui me dérange pas plus que ça pour être franc. Julia tremble, elle attend que je la touche, je la regarde fermement, sévèrement, examine sa réaction à chaque minuscule mouvement que je fais. Impatiente. « Si tu veux me baiser, fais-le que j’me casse, sinon lâche-moi. » Elle se fait passer pour une victime à chaque fois, comme si c’était de ma faute si elle était là en ce moment. Comme si j’lui demandais à genoux de venir me voir chaque fois que j’avais besoin d’une partie de jambes en l’air torride. « Tu la fermes, parce que si c’était pas de toi, on en serait pas là. Tu veux pas que j’te touche ? Arrête de me courir après, c’est aussi simple que ça. » Elle prend le peu de courage qu’elle a à deux mains et me repousse. Je lève les mains en signe d’innocence, souris et lui fais un clin d’œil. Elle me déteste plus qu’elle m’aime, pour la manière dont ça se termine chaque fois, elle peut pas vouloir avoir un avenir avec un connard comme moi. J’ai pas envie de me poser, je le ferais jamais, pas pour elle, ni pour personne d’autre. Les femmes que je baise à outrance la dégoûtent, elle me dit sans arrêt que j’devrais focaliser mon attention sur autre chose, et par là je sais qu’elle parle d’elle et la relation qu’elle veut qu’on construise ensemble. Elle sait que ça arrivera probablement jamais, c’est beau d’espérer, mais un jour elle comprendra et finira sérieusement par se lasser de mes manies haïssables. « Tu me donnes envie de gerber, rien que de voir ta gueule j’en ai mal au ventre. » Qu’elle me dit, le regard plein de haine. Hm, je me nourris de sa haine quotidiennement, c’est ça qui rend la chose encore plus vraie, et bonne. « J’te dirais la même chose, mais j’pense pas que mon bas-ventre soit d’accord. Faut quand même que j’sois honnête… Puis, t’es foutrement chaude quand tu prétends ne pas vouloir quoi que ce soit venant de moi. » Cette fois-ci, je m’approche et elle bronche pas, je la soulève et la pose sur mon bureau, j’me place entre ses jambes entre-ouvertes et retire lentement toutes les parcelles de tissu la recouvrant, jusqu’à ce qu’elle soit nue comme un verre et à ma merci. Quand j’en ai fini avec elle, ses jambes tremblent, sa respiration est saccadée, ses cheveux en rogne, elle a des traces de doigts sur sa poitrine, sa taille, ses hanches… Elle parle pas, elle fait que s’allumer une clope et la partager avec le cher et tendre connard que je suis. C’est un drôle de sentiment que de savoir qu’on est à la tête d’un empire seul et qu’on est indirectement sur la montagne la plus haute du monde entier. Être trafiquant m’a rapporté un tas de thune et que si c’était pas de ça, j’serais pas où j’suis aujourd’hui. J’ai des millions cachés dans plusieurs comptes, j’me fais respecter partout où j’passe, les gens me connaissent d’avance avec ma couverture de banquier et ceux qui veulent négocier autre chose avec moi connaissent mon business personnel. Si j’me faisais choper, j’aurais des moyens de me débarrasser des charges en deux temps, trois mouvements. J’me suis toujours arrangé pour jamais me faire pincer par qui que ce soit et j’veux pas non plus avoir le genre de lien qui pourrait me nuire. La position dans laquelle j’suis me permet de blanchir mon propre argent et de le redistribuer dans des activités lucratives comme des boîtes de nuit, des boîtes de strip-tease et d’autres trucs intéressants situés dans les villes voisines. Ces derniers six mois en Grèce, j’ai pu dealer un peu, mais c’était pas complètement mon territoire alors j’me tenais tranquille. Maintenant que j’suis revenu à New York, j’compte bien retrouver mes vieilles habitudes et reprendre le business là où je l’ai laissé.
Wanna know more ?
▬ La plus grande honte du personnage ; J’suis le seul et l’unique responsable de la mort de mes parents. Ça m’a tué le soir où ils ont été assassinés et ça continue de me détruire chaque jour. J’tente d’y penser le moins souvent, mais c’est pas évident, surtout quand j’dois regarder ma sœur en face et lui dire qu’ils auraient été fiers d’elle s’ils étaient toujours là.
▬ Définition de l'enfer pour le personnage ; Me faire choper par la police. Si ça arrivait un jour, j’voudrais m’enlever la vie tellement j’aurais honte qu’ils contactent ma sœur pour lui dire que je trafique des trucs pas bien depuis la minorité. Je vois pas comment lui expliquer toutes mes absences à ses événements et je vois pas non plus comment lui expliquer comment j’me suis rendu à la tête de mon empire. J’imagine que perdre Julia doit être sur ma liste quelque part, mais je m’en fais pas trop pour le moment. On a des problèmes, enfin elle en a, moi non, et j’compte les régler, comme ça j’pourrais passer à autre chose.
▬ Définition du paradis pour le personnage ; La plage, le soleil, les cocktails à volonté ? Non, pas du tout. Tout ce que j’veux, c’est continuer d’être prospère et pouvoir me la couler douce. Décider de me lever un matin et partir où je veux, quand je veux, être libre comme un vers, pouvoir rouler dans les rues de New York sans me faire questionner ou regarder de travers par les autorités parce qu’ils savent rien et que je dois rien à personne. Que mes parents soient en vie, pour pas que j’aie ce fardeau sur le dos et que j’puisse dire à ma mère que je l’aime. Ça doit bien être la seule personne – outre Veronica – à qui j’aie jamais dit ces mots et que j’les aie pensé.
▬ Point faible du personnage ; Mary-Jane, cette plante capable de me faire faire tout et n’importe quoi à la fois. Julia aussi, je vois rouge, puis mauve, puis noir quand on s’en approche de trop près. Veronica, même chose. Si on touche un seul cheveu sur sa tête, c’est qu’on a envie de mourir d’une mort lente et atrocement douloureuse.
▬ Point fort du personnage ; J’suis organisé, mon business s’est pas monté tout seul. J’me suis pas rendu en haut de la chaîne alimentaire en restant chez moi assis à me gratter les couilles. J’me suis établi un réseau de connexions solides comme le béton et j’ai travaillé à la sueur de mon front pour couvrir mes transactions ainsi que mes actions horribles; genre des préparatifs de meurtres et… Ouais, j’en passe.
▬ Casier judiciaire ; Je vends de la dope depuis que j’ai 16 ans. J’ai commencé avec des petites substances de rien du tout pour évoluer vers celle que les gens aiment vraiment. C’est drôle comme quand on sait comment taper dans l’instinct des gens, on peut ouvrir leur âme dans la paume de notre main et les détruire à petit feu comme un veut. J’ai déjà organisé plusieurs meurtres, ce qui m’a rien valu du tout parce que j’me suis pas fait choper. J’ai planifié jusqu’au dernier détail près comment j’allais faire exécuter le meurtrier d’une de mes meilleurs potes de l’époque et les bons à rien qui l’accompagnaient cette nuit-là. Récemment, j’ai tabassé un propriétaire de bar parce qu’apparemment, il baise Julia. On touche pas à ce qui m’appartient, jamais.
Behind the screen... ▬ Prénom ou pseudo ; overnight celebrity. ▬ Âge ; fraîchement 22 ans. ▬ Où avez-vous connu le forum ; par bazzart. ▬ Connexion ; 4/7. ▬ Code du règlement ; Okay par Mari ▬ Exemple de RP ;
- Spoiler:
« Gabe, j’ai pas que ça à foutre, sérieux. Magne-toi, j’ai pas organisé cette rencontre pour rien alors tu sors de ta tanière de petit richard merdeux et tu débarques au pub à Old Chino. Le mec s’est pas ramené de Los Angeles pour rien. » Je raccroche sans dire un mot. Manners a la mauvaise manie de penser qu’il est mon chef parfois. J’dois avouer que j’lui dois beaucoup, mais c’est pas une raison pour me faire sentir comme un con. Il arrange mes meetings secrets dans des endroits tellement retirés que personne se doute de rien, surtout parce que j’évite de me faire remarquer. Avec mes cheveux semi-longs et mon air parfois pouilleux, j’m’arrange toujours pour garder mon apparence non suspicieuse. J’regarde mes appels manqués, Ronnie. J’ai pas le temps, j’vais la rappeler plus tard. J’râle une bouffée de mon joint, le laissant lentement pénétrer mes poumons et me permettant d’exhaler le stress de la rencontre de tout à l’heure. Los Angeles est clairement plus grande et prospère que Chino, j’dois mener mon business stratégiquement si j’veux pas m’faire marcher sur les pieds par les drug lords de là-bas. Ils doivent apprendre que c’est pas parce que mon nom sonne pas Américain que j’sais rien foutre et que j’vais m’abaisser à leurs exigences insensées. Mon portable vibre de nouveau, Ronnie qui m’envoie un texto d’insultes parce que c’est la 5e fois qu’elle appelle et que j’réponds pas. Elle s’inquiète et compte envoyer la police chez moi bientôt si j’lui donne pas signe de vie. C’était à peine si j’le faisais en Grèce. Elle m’a souvent reproché de pas l’y avoir emmenée aussi, mais j’voulais pas déranger sa vie presque parfaite pour un voyage qui servait pas vraiment à renouer avec notre famille, comme j’lui avais fait croire. Je lui envoie un simple texto qui mentionne que mon retour s’est bien passé et que j’compte lui donner des détails plus tard. Enfin, la paix. Je jette mon joint terminé dans la cour du voisin. Il me déteste pour ça d’ailleurs, il sait que ça vient de moi, mais il ose rien me dire parce qu’il a peur que j’lui défonce les dents. Je souris à cette pensée, au fait que mes voisins m’abordent à peine parce que j’ai l’air louche. Pourtant, je travaille gracieusement en tant que banquier et connais les informations personnelles et bancaires de presque tous les gens résidant dans ce quartier. S’ils savaient… Bref, le bar mentionné est le bar où Julia travaille. J’dois m’y rendre dans un court moment et j’sais qu’à cette heure, elle y est déjà. J’ai jamais compris pourquoi elle reste à cet endroit pourri jusqu’à la moelle alors qu’elle a une maison non loin de la mienne qui l’attend et dans laquelle elle pourrait vivre pour le restant de ses jours sans en sortir parce qu’elle est équipée pour tout. Même la saleté de catastrophe qui a frappé Chino y’a quelques temps. Même en Grèce, j’ai entendu parler de c’qui s’était passé et j’me suis souvent demandé si j’devais l’appeler pour prendre de ses nouvelles, mais j’l’ai pas fait parce que j’voulais pas qu’elle se dise que j’finissais par lui donner plus d’importance que d’habitude, donc j’ai mis Manners sur son cas. J’lui ai demandé de la surveiller et de m’envoyer des rapports quotidiens, quand la catastrophe a frappé, là c’était des rapports horaires. J’rigole pas avec ce genre de chose, si j’entretiens encore Juliana à ce jour c’est qu’elle m’apporte un truc que les autres minettes arrivent jamais à me donner. Je sais pas c’que c’est, peut-être son sale caractère quand elle décide de s’y mettre, quand elle tremble quand je passe mes mains entre ses jambes et qu’elle frémit contre moi quand je fais exprès de la toucher en public et qu’elle doit garder une straight face devant les autres, pour pas qu’ils pensent qu’on est qu’un couple de pervers sans éducation.
J’enfile le premier pantalon que j’trouve parterre, une chemise carottée dont j’remonte les manches, j’la laisse ouverte, qu’on voit ma camisole en-dessous. Ça me donne un look laid back, c’est ce que je cherche. Je passe une main dans mes cheveux pour les défaire et les replacer en même temps. J’pince une clope entre mes lèvres et enfile mes chaussures, puis j’quitte mon repère et m’installe au volant de mon Impala. Elle est vieille, fait exactement la bonne quantité de bruit pour qu’on croit qu’elle est complètement retapée et surtout que j’ai pas tant d’argent que ça. J’arrive à l’endroit prédestiné. J’me fais une seconde clope avant d’entrer dans le bâtiment miteux comme j’sais pas quoi et tente de repérer vite-fait l’autre dealer. Mac, qu’on l’appelle. Rien à foutre de son surnom à la con, j’vais l’appeler par le prénom que sa chère mère lui a donné. « Edwin. » Dis-je, en posant ma main sur son épaule droite. Un signe de respect entre trafiquants. Il se retourne à peine pour me regarder. Un sourire narquois naît sur mes lèvres et je prends la chaise libre devant lui. Ça tombe bien, elle me donne une vue directe sur l’arrière du bar, où je viens de voir une silhouette qui m’est un peu trop familière passer. J’attends qu’il commence à parler, j’brise pas le silence sauf quand ce que j’ai à dire est une menace, où que ça me mène à quelque chose de concluant et rapide. Dans ce cas-ci, l’avantage est de mon côté, si Edwin fait pas comme je veux, il perd sa place et j’le remplace par un autre. « Gabe. » J’incline la tête sur le côté, croise les bras et le regarde durement. « Et qui t’a donné la permission de m’appeler comme ça ? » Il écarquille les yeux et se recroqueville dans le fond de sa chaise. J’éclate de rire, un rire froid, et secoue la tête. « J’rigole. » Ou pas. « Allez, ta proposition, j’attends. » On discute business pendant environ cinq minutes avant qu’une des serveuses vienne nous accoster. C’est pas Julia, c’est l’autre fille qui travaille avec. « Quatre shots de tequila. » Non, pas de s’il-te-plait, parce que je m’en tape. Elle s’exécute et se rend au bar, donnant la commande à son acolyte. Je vois enfin Julia sortir de sa cachette. Son regard s’est toujours pas posé sur moi, ce qui est bon signe parce que ça veut dire qu’elle a pas encore compris que j’étais revenu. Elle sait pas non plus que j’lui fais une « surprise » en étant ici. Si on peut appeler ça comme, ça… La serveuse revient avec notre commande et d’après ce que je vois, j’me suis pas encore fait repérer. Putain, elle fait exprès ou quoi ? J’aime pas ça. J’veux qu’elle porte son attention sur moi et qu’elle m’envoie ce regard meurtrier qui fait mon partenaire sous la ceinture gigoter dans tous les sens. Je grogne dans le fond de ma gorge, de rage peut-être, je sais pas, j’me concentre plus du tout sur ce que le dit Mac me donne comme arguments. Allez, suffit simplement d’un petit détour de regard et… « Tu m’écoutes ? » Merde, Mac, ta gueule petit connard. Je reporte vaguement mon attention sur lui. « Ouais, ouais, alors si j’comprends bien, El Chico t’envoie pour compléter les deals dans le East side ? Qu’est-ce qui me prouve que c’est pas une ruse pour que les petits trouducs dans ton genre me baisent et ramassent le profit à ma place ? J’laisse pas d’agents libres revendre pour moi, tu peux comprendre, j’fais confiance à personne. J’fais dans le discret et la police se doute de rien parce que j’en ai certains enroulés autour de mon doigt et qui feront jamais rien pour me fâcher. Si l’un deux entend quoi que ce soit, il vient directement me le reporter. » Je vois Edwin ravaler sa salive et essuyer la sueur sur son front. Je m’avance légèrement, voulant qu’on m’entende le moins possible. « T’as intérêt à pas te faire repérer, t’as compris ? Si j’entends même une parcelle d’histoire qui t’inclut, c’est mort pour toi, dans tous les sens du terme. » Il hoche la tête une seule fois, j’crois que le message est passé. « Maintenant, bois. » Il prend son verre, je prends le mien, on boit à la signature verbale de notre contrat. ▬ Célébrité sur l'avatar ; Taylor Kitsch. ▬ Multicompte(s) ; non ! ▬ Un dernier truc à dire ? ; :face:mon smiley préféré.
Dernière édition par Gabriel Kostas le Mar 22 Avr - 0:27, édité 4 fois |
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