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 Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid

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MessageSujet: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 22:59

Feat \"Jonas Sundstrom\"
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(c) Lucky Spit

_« Paul Steinbeck »_

      _____ This is who I am _____

    Putain ça devait pas se passer comme ça. Je devrais pas être là. Ce con aurait du la fermer. Il va voir sa gueule, si je m’en sors. Bien sûr que je vais m’en sortir. Il va me le payer. Saleté de balance. Bon, c‘est pas le moment de penser à ça. Calme toi.
    Il avait fermé les yeux, quelques secondes. S’était composé un air innocent, accentué par les longues mèches de cheveux fins qui lui tombaient sur le visage. Un visage de fille. Le flic qui s’apprêtait à l’interroger l’avait regardé longuement. C’était pas possible, ça pouvait pas être ce gamin qui avait attaqué la vieille. Fallait pourtant qu’il fasse son job : « T’as quel âge, petit? ». « Sei… Seize ans, M’sieur ». Les mains crispées de Paul s’étaient fermées sur ses genoux, alors que ses grands yeux gris s’étaient plongés dans ceux du flic, qui ne savait comment procéder. « Vous pensez que ça va durer longtemps? Ma mère a besoin de moi, M’sieur. »
    « J’crois pas. T’es mineur. Raconte moi ce qui s’est passé ce soir là »
    « J’sais pas, M’sieur. J’avais tellement peur. Mais ils voulaient que j’vienne et ils sont tellement plus forts que moi… ». Il avait avalé un sanglot. Paul Steinbeck était très doué pour jouer la comédie. Mais il n’avait qu’une hâte, sortir de là. Fumer une cigarette, peut-être. Ouais, il l’avait frappée, la vieille, jusqu’à ce qu’elle arrête de gueuler. Mais qu’est-ce qu’elle foutait là, aussi? Il avait pourtant tout prévu. Et il connaissait New York depuis toujours. Les New Yorkais ne rentraient jamais du théâtre avant la fin. Et la pièce qu’elle avait été voir était supposée être très bonne.
    Le flic avait quitté la pièce laissant Paul seul. La tête baissée, il avait attendu. La patience avait toujours été son fort.
    C’était il y a quatre ans. A 20 ans, il avait toujours le même visage d’ange.

    _____ Wanna know more ? _____



La plus grande honte du personnage ;
En maison de correction, le truc hardcore, comme dit dans l‘histoire, c‘est que les gardiens ne servent à rien. Aussi, lorsqu‘il s‘agit de défendre les pauvres mineurs plus ou moins sans défense, ils ne servent pas à grand-chose. Le bizutage dont a été victime Steinbeck quelques années plus tôt lui reste sur la conscience comme un truc dégueulasse coincé dans la gorge, dont il ne peut pas se débarrasser En dépit de son orgueil et en dépit de son pseudo manque d‘humanité, ce que ces mecs lui ont fait lui donnent toujours autant envie de gerber. Et le fait se réveiller la nuit. Je vous fais pas un dessin, p‘têt qu‘il finira par vous en parler, à vous.


Définition de l'enfer pour le personnage ; (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui ferait horriblement peur, ou qu'il haïrait)
L‘enfer, c‘est perdre le pouvoir. Il y est un peu, actuellement, il ne sait pas sur quel pied danser mais il lui reste un minimum d‘espoir. En revanche, se retrouver en tant que sous-fifre pour des crétins décérébrés lui serait intolérable. Et retourner en prison (puisqu‘il est à présent trop vieux pour la maison de correction), lui serait impossible. L‘enfermement, il a donné et n‘a absolument aucune intention de se faire choper à nouveau.


Définition du paradis pour le personnage ; (En deux-trois lignes minimum - Ce qui lui procurerait la plus grande joie)
Amour, gloire et beauté? Open idéal. Adaptons ça au monde réel : de l‘argent, du pouvoir et des nana. Comme tout être humain. Retrouver le pouvoir qu‘il avait dans le Bronx, le multiplier par mille et ensuite s‘étendre jusqu‘à ce que mort s‘en suivre. Ça serait l‘idéal. Mais il a des plans.


Taux de criminalité et pourquoi ; (sur 100, immuable et explications. Soyons bien clairs, le taux de criminalité représente une sorte de casier judiciaire. Il se base donc sur des FAITS et non sur des suppositions. Ce n'est pas parce que votre personnage est un impulsif qu'il aurait 30 % de criminalité. Il faut les "mériter " ces %. Exemple de ce qui fait grimper les % : Agressions, vols, homicides, piratages, dégradations, manque de respect aux forces de l'ordre, casier judiciaire, détention de drogues etc etc etc ... De plus, ne feront grimper le pourcentage que les actions ayant une existence aux yeux des autorités. Se faire arrêter 4 fois ivre mort au volant vous vaudra donc un taux plus élever que d'avoir tuer 4 personnes sans jamais vous faire prendre.)
Bon ben euh... Il a été condamné à 8 ans de prison dont 3 avec sursis pour coups et blessures ayant entrainé la mort. Et a été libéré au bout de 4 ans pour bonne conduite de la maison de correction où on l'avait placé. ça fait combien de points donc?

    _____ Behind the screen ? A player ! _____


Prénom ou pseudo ; Lucky Spit
Âge ;18
Où avez-vous connu le forum ; BLABLABLA
Exemple de RP ;
Spoiler:

Connexion ; (Mettez-vous une note sur 7) 4
Code du règlement ;
Spoiler:
Avez vous signé le règlement ; []OUI ; [] NON (Cliquez ICI pour signer le règlement)
Célébrité sur l'avatar ; Jonas Stumstorn..? EDIT by Raph' : Jonas Sundstrom x)
Multicompte(s) ; Eggs Smith- J'attends toujours mes réponses, hein, faut bien que j'moccupes Razz
Un dernier truc à dire ? ; Open Critiques, j'ai pas l'habitude de faire des méchants, arrêtez moi si c'est une catastrophe... ...


Dernière édition par Paul Steinbeck le Sam 17 Avr - 23:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:00

    Une chanson pour commencer cette présentation ? ;
    Archive - Fuck U / Arctic Monkeys - Cigarette Smoke


    Histoire ;
    L’histoire était simple. Une bande de jeunes s’étaient introduits en pleine nuit dans un quartier huppé de la banlieue New Yorkaise. Ils pensaient que la maison était déserte, mais la propriétaire était rentrée plus tôt que prévu. Une certaine Mrs Robinson, comme dans la chanson des Beatles. Les gens la trouvaient sympa, mais Paul ne pouvait pas la supporter. Car oui, il la connaissait : c’était une putain de cliente de la boutique dans laquelle il travaillait pour faire plaisir à son vieux. Du moins, avant qu’il se fasse virer parce qu’il lui avait dit qu’il n’aimait pas la manière dont la jupe boudinait son gros cul. Elle avait de la tune et avant de laisser son badge, il avait regardé son adresse dans l’ordinateur du magasin. C’était pas son premier coup. Avoir 16 ans dans le Bronx c’était un peu comme avoir 40 ans partout ailleurs : si on ne savait pas se démerder, on crevait, on était une pauvre victime, on suppliait et on se faisait baiser. Lui avait vite compris la technique : il ne fallait aimer personne, lécher les bottes des plus forts et ensuite prendre leur place. Avec sa belle gueule, c’était ça où être bouffé. Ce soir là, il avait emmené avec lui trois mecs dont un qu’il ne connaissait pas trop, un type qui s’appelait Sam. Le frère d’un autre. Ne jamais faire confiance en la famille. C’était une plaie. Il avait l’air timide et sans cervelle. Une tache sur pattes, ce type. Mais bon, il lui manquait une personne et en plus il avait une voiture. Visage découvert, un sac du magasin à la main, il avait affiché un air innocent lorsqu‘ils s‘étaient garés derrière la maison de la vieille. Les clefs qu’il avait piqués leur permirent de pénétrer dans la baraque sans péter le verrou. Rapidement, il avait ouvert tous les tiroirs pour chercher du fric. Avait pissé sur son lit en bon gamin de 16 piges qu’il était. Glissé les bijoux dans sa poche et tapé dans le réfrigérateur. Et puis la porte s’était ouverte et la lumière avait été.

    Les hurlements affolés avaient atteint les nerfs de Paul aussi sûrement que l’auraient fait une aiguille qu‘on aurait enfoncée sauvagement dans sa chair. C’était insupportable, strident. Il avait dit à Sam de la faire taire, mais lorsqu’il avait tenté de lui mettre la main devant la bouche, elle l’avait mordue. Alors, Steinbeck avait traversé la pièce avant qu’elle ne franchisse l’entrée et l’avait tirée salement par les cheveux. Écroulée sur le sol, la vieille. La tête avait heurté le carrelage dans un bruit sourd. Il avait vu les yeux effarés s’écarquiller. Elle l’avait reconnue. « Toi? Aide moi, s’il te plaît… ». Les autres l’avaient regardé, étonnés.
    « Attends, mec d’où tu la connais la vieille? ». Et là, Sam avait paniqué, ce con. « Jveux pas d’ennuis, moi ». « Ta gueule, putain, on aura pas d’ennuis si tu te la fermes. ». « Mais… Elle t’as reconnue! ». « J’m’en charge ».
    Tu m’étonnes, qu’il s’en était chargé. Les autres continuaient leur inspection de la maison lorsqu’il l’avait traînée au garage, sans prêter attention à ses petits cris, semblables à ceux d’un porc qui sentait qu‘on allait l‘égorger. Ils étaient pathétiques et faisaient monter la rage qu’il sentait l’habiter depuis qu’il l’avait vue franchir la porte. Il l’avait jetée sur le sol. Il ne voulait pas la toucher. Vraiment. Mais elle l’avait reconnu. Et quand bien même, sa sale tête lui donnait la nausée.
    Alors, il se mit à la frapper. Se défouler. Sentir la moindre particule de son corps entrer en contact avec la masse dégoûtante qu’il avait devant lui. Et plus il la cognait, plus son envie de la faire souffrir était forte. Il voulait qu’elle la ferme. Et quand ce fut finit, il quitta la pièce aussi rapidement que possible pour aller gerber. C’était vraiment pas beau à voir. Mais ça faisait du bien.

    Et l’autre con qui avait paniqué en voyant le résultat. Il avait chopé Paul par le col. Il pouvait avouer qu’il avait eu plus peur en voyant Sam de si près qu’en imaginant les représailles qui pourraient lui arriver lorsqu’on retrouverait Mrs Robinson. Quelques heures plus tard, il s’était retrouvé au poste.

    _______


    Lorsqu’il était petit, c’était beaucoup plus simple. Grandir dans un endroit aussi craintif que les banlieues obscures de New York n’était pas si dur que ça. Je veux dire, quand t’as cinq ans, que tu aies un action man à Noël ou une figurine découpée dans du carton revenait au même, sauf que le Action Man passait plus difficilement dans les chiottes. Paul était un enfant maudit. Enfin, c’était l’hypothèse à laquelle était arrivée son père lorsque, après plusieurs raclées, il voyait son rejeton afficher ce même petit air sardonique, moqueur. « Je n’ai pas mal / Tu te fatigueras avant moi / Et si tu essayais la ceinture, pour voir? ». Le gamin poussait au vice. L’alcool étant le seul moyen d’oublier les yeux gris qui le narguaient, Monsieur Steinbeck s’y plongea avec joie. Madame, quand à elle, était partie depuis longtemps. Avec la petite sœur jumelle. Un sosie aux mêmes lèvres et aux mêmes cheveux fins, si semblables qu’on les avait pris pour deux sœurs jusqu’au bout. Jusqu’à ce que, à cinq ans, Madame prenne sa petite et se casse loin de son ivrogne de mec et de son flippant petit garçon. Non, ça n’était pas une étape traumatisante dans la vie de Paul. Frapper une vieille garce jusqu’au sang en était une, mais la disparition de sa mère pour d’autres cieux n’était qu’un au revoir. Une formalité. Il ne l’avait jamais aimée, de toutes manières.

    La pauvreté était quelque chose qui s’immisçait dans chacun de vos pores. Dans vos fringues. Dans vos cheveux. Dans vos ongles. Pourtant, alors que ce qui leur servait d’appartement, à son père et à lui, était pourri jusqu’à la corde, Paul apparaissait toujours impeccable. Une divine créature. Sa peau laiteuse avait un aspect sordide, entre les murs gris. C’était du moins ce qu’avait pensé Numéro 1, la première maîtresse/pute que Papa avait ramenée. Elle n’était pas restée longtemps : elle avait peur du petit, de son regard perçant, qui paraissait la suivre jusqu’à travers les murs de la chambre. Numéro 2 aussi, n’avait pas fait long feu. Pourtant, c’était elle qui faisait le plus de bruit. Ses grognements affreux pré coït auraient eu de quoi dégoûter le plus brave des gamins. Le pire était sans doute lorsqu’elle s’approchait de lui avec ses ongles crochus, histoire de le serrer dans ses bras qui sentaient le rance de la transpiration. Du moins, avant qu’il n’y plante ses petites dents pointues : elle en faisait encore des cauchemars.
    Numéro 5 arriva beaucoup plus tard. Il devait avoir 12 ans. 13, peut-être. Il passait ses journées dans les rues depuis un moment. Le père s’était rendu compte qu’avec « ça », dans les parages, il ne risquait pas d’avoir sa dose d’affection. Il ne la connu pas vraiment. Il fut un temps où il ne rentrait plus.
    Dehors, c’était mieux. La vraie vie, c’était le pied. 12 ans, et tu dois t’incruster comme tu peux. Les mecs qui jouent au basket se foutent de ta gueule quand tu veux essayer. Ils se foutent de ta gueule tout court parce que tu ressemble à une nana, avec tes cheveux et ta bouche et tes yeux et s’étonnent lorsque tu débarques sur le terrain pour leur prendre le ballon. Non, Paul n’était pas un as du basket. Mais il savait observer. Des heures avant de savoir qui commandait qui et qui faisait quoi. Après le basket, ça avait été autre chose. La nuit, sur le terrain, les gens changeaient. C’était plus des ballons qu’on s’échangeait. Ils le voyaient, ces mecs. Tentaient de le menacer, au début. « T’es qui, petit, rentre chez ta mère ». Mais il y avait quelque chose dans son regard, ce même truc qui avait fait fuir sa mère et toutes les putes de son père après elle, qui laissait entendre qu’il pouvait toujours servir. Oh, c’était pas la mafia. Loin de là. Des mecs qui vendaient de la drogue à des petits bourge de l’Upper. Pas des vrais junkies, hein, mais des bouffons qui pensent qu’ils sniffent quelque chose de vrai qu’ils payent 10 fois trop cher. Il avait vendu des trucs, avec sa petite gueule, ça passait mieux. Ils avaient plus confiance. Et puis, il était passé à autre chose; Des trucs plus gros. De l’action. C’était assez drôle, sur le terrain, il en avait passées, des heures à apprendre comment piquer des trucs sans se faire attraper. Comment planter un couteau, au cas où, même si avec sa tête de blanc bec, ça ne risquait pas de lui arriver. Il était assez intelligent pour avoir l’air idiot et assez servile pour entrer dans les bonnes grâces du mec qui se faisait appeler le boss. Au moins assez pour que les autres se taisent lorsqu’il prenait la parole. Et feignent de rire à ses blagues vaseuses. Et le protègent lors d’un casse. Voilà ce que c’était d’être tout puissant dans le bronx.
    Et avec la vieille, tout ça, avait disparu.

    _______

    La maison de correction, vous avez pas connu. A 16 ans, on pouvait pas l’envoyer en taule. Trop jeune. Les mineurs vous savez ce que c’est, ça fout plus de bordel que les autres et ça a soit disant plus d’excuses. Tu parles. Normalement, Paul aurait dû y rester jusqu’à ses 21 ans, mais il était sorti pour bonne conduite.
    Depuis toujours, il avait eu un caractère de merde. Il aimait personne, s’attachait à rien et voulait de la tune. Il était attiré par le vice et aimait faire souffrir. C’était comme ça. Ses circonstances atténuantes venaient peut-être du fait que dans sa famille, on était pas des lumières. Qu’entre son père, la petite frappe qui croyait avoir réussi à chaque fois qu’il levait une nana, et sa mère, la prostipute qui n’avait d’autre intérêt que l’application correcte du rouge à lèvres avant d’aller bosser à la supérette, il n’avait jamais disposé d’exemples dignes de ce nom. Mais bon. Certains ont connu pire et ont réussi. Mais étant donné qu’il en avait appris plus à la télé que par les discours du paternel, profondément nationalistes et carrément aigris contre tous ces gens qui n’avaient pas une ascendance WASP et étaient plus riches qu’eux, ne nous étonnons pas du résultat.

    Le Bronx à coté du Centre pour Jeunes Délinquants, c’était le Waldorf Astoria. Nan mais vraiment. Lorsqu’il avait débarqué, il avait été surpris par l’ambiance. Depuis des années, il fréquentait des gens plus âgés que lui. Là bas, la moyenne d’age était terriblement basse. Mais les caractères étaient autrement plus sombres. L’enfer en culotte courte. Il arrivait à Paul de se réveiller en larmes, la nuit, tant les humeurs déchaînées de ses « camarades » l’avaient atteint le jour. Les premières semaines furent catastrophiques et ne comptez surtout pas sur les surveillants pour servir à quelque chose. Là, le jeune homme vit grandir sa haine des forces de l’ordre et dû faire face à des moyens très élaborer pour ne pas devenir dingue. Et ne pas finir en tant que poupée de gamins psychopathes. Mais il l’avait mérité. C’est-ce qu’il se disait à chaque fois qu’il sentait l’haleine chaude d’un autre type contre sa gorge. Au début, tous, ils avaient été surpris : qu’est-ce que ce fils à maman vient faire là, qu’ils s’étaient demandés. Mais au fond, ils n’en avaient rien eu à faire : un bouc émissaire de plus. Cette ambiance sordide l’avait prit au dépourvue. D’autant plus que si la plupart étaient de grosses brutes, les plus flippants restaient ceux qui, silencieux, observaient les autres. On ne les touchait pas parce qu’ils étaient fous. Parfois même, ils se tapaient la tête contre les murs. Répugnants. Mais Paul n’était pas de nature à subir. Il passait quelque temps à se laisser faire, victimisé par les autres qui s’étonnaient de ne voir chez lui aucune résistance. Ses envies de vomir se faisaient fréquentes, mais qui tenait bon. Observait, écoutait. On ne le craignait pas : il était leur « petite marionnette » servile qui ne parlait jamais.
    Et puis, un jour, il saisit sa chance. Numéro 2 avait balancé quelque chose sur Numéro 1 ( Steinbeck ne retenait jamais les noms). Il comptait le « détrôner ». Vous savez, dans les centres comme celui-ci, dans les prisons, c’était comme chez les rats : ça fonctionnait par hiérarchie. Paul rumina l’information un moment, puis alla la répéter au concerné.
    C’était facile : un mec qui ne parlait jamais avait d’autant plus de crédit lorsqu’il balançait une info de ce genre. Du coup, on avait commencé à lui faire confiance, peu à peu. Alors, il avait été voir numéro 2 qui pansait encore ses blessures et lui avait dit qu’il roulait de son coté, qu’il l’aiderait à prendre le pouvoir. Au bout d’un an, il avait prit du crédit auprès des deux camps : ceux qui voulaient Numéro 2 et ceux qui respectaient Numéro 1. Alors, il commença à balancer des remarques, sur la façon dont-ils étaient traités, tous. Que c’était injuste. Et lorsqu’une mutinerie s’éleva dans le centre, Paul saisit sa chance. Les cicatrices qu’il avait gardées des premiers jours étaient autant de rappels à la haine. Mais sous son règne, le centre pour délinquant n’avait jamais été aussi vertueux. Il en profita pour s’instruire : les centres de ce genre privilégiaient l’éducation des jeunes, c’était normal, c’était l’état qui le voulait. Un moyen de les réinsérer dans la société. On apprenait à faire des meubles, à réparer des tuyauterie et à construire des immeubles. L’i-dé-al. Il y avait des livres aussi, que personne ne touchait jamais. En quatre ans, vous pensez bien que Steinbeck en avait lu pas mal. Il avait appris tous ces trucs de plomberie, aussi, pour se canaliser. Et parce qu’il s’entendait bien avec les professeurs, parce qu’il avait dit à la psy qu’il regrettait tant sa maison et qu’il souffrait tant ici, et parce qu’ils voyaient tous à quel point le pauvre petit souffrait, il fut libéré à 20 ans.



Dernière édition par Paul Steinbeck le Sam 17 Avr - 23:37, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:05

    Re bienvenue!!
    Alors voyons voyons... chouette nom, excellent choix de chanson... Je vais re bien t'aimer toi x)
    Bonne chance pour le reste de ta fiche !
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:08

Des souris et des hommes ! (quoi ? <.<)

Re-bienvenue, petit chercheur d'or. (MAHAHAHAHA. ... Bref.)
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:08

    re-welcome parmi nous ^^
    Steinbeck, comme notre beloved auteur américain. -zbaff-
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:08

YEAH PAAAAAAAAAAAAAAAAAUL <3

Déjà là, super, merci, je t'aime <3

Re-bienvenue mon petit Lucky Spit, ça fait plaiz' <3
J'vais lire ça tout de suite 8D

Et c'est Jonas Sundstrom ! XD
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:13

Sidney F. O'Connor a écrit:
    re-welcome parmi nous ^^
    Steinbeck, comme notre beloved auteur américain. -zbaff-

Ouais ouais, c'était en hommage, je surkiffe cet auteur.

re-merci à tous Very Happy
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:18

    rhaa c'est bien, très très bon goût.
    bon courage pour la fin de rédaction
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:31

Re-bienvenue! Bon choix d'avatar =D
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeMar 13 Avr - 0:20

Re bienvenue sur le forum =)
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeMar 13 Avr - 10:59

Show me how to lie
You're getting better all the time
And turning all against the one
Is an art that's hard to teach
....

J'adore cette chanson <3
Bon choix >___<

Re-bienvenue à toi mon chou !

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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeSam 17 Avr - 23:53

Merci Sunday ! (Ouais ouais The Offsprings Rules!)

Je crois avoir terminé...
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeDim 18 Avr - 12:09

    Je vais lire cette fiche Wink
    edit: WAAAH SUPER FICHE *___*
    Je me ferais une joie de te re-valider... juste quand tu m'auras éclaircie sur un point : ton groupe, c'est Hors La Loi ou un truc m'a échappée parce que je suis pas réveillée ? xD
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeDim 18 Avr - 12:45

Merciii !
Beeeen... pour le groupe jsais pas trop. J'dirais oui, sachant qu'il a l'intention de foutre le bordel. Mais si ça dérange il peut tout aussi bien être Citizen pour le moment ^^
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitimeDim 18 Avr - 13:53

    Moi ça me pose pas de problème Hors La Loi x)
    Fiche validééée
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MessageSujet: Re: Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid   Paul Steinbeck - you're gonna go far, kid I_icon_minitime

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