Lundi 21 Décembre 2009.

15H00, les enfants jouent dans la cour de leur école, les parents profitent de leur pause travail pour fumer une cigarette à la fenêtre de leur bureau ou pour faire les derniers achats de de Noël en toute précipitation. Dehors, les étudiants se baladent, la plupart étant déjà en vacances tandis que leurs petits frères se voient scolarisés jusqu'au 23. A ce moment précis, New York est une ville magique, une ville dans laquelle règne un esprit d'avant-fêtes quasi palpable. Le temps couvert laisse envisager un orage à venir et l'on déplore le manque de luminosité pour un milieu d'après-midi, mais les décorations multicolores sont là pour émerveiller les yeux des habitants et détourner leur attention du drame qui se prépare ...

15H01, à quelques kilomètres de la côte, une tempête se prépare et les rares pêcheurs encore en mer décident de rentrer au port, persuadés que l'orage à venir ne leur apportera aucune prise digne de ce nom. Dans leur hâte de rentrer, ils oublient de constater les creux alarmants qui se forment à la surface de l'eau ...

15H03, alors que la mer commence à se déchaîner, un brusque changement de courant fait naître une vague monstrueuse qui se dirige droit vers la cité. Plus elle avance et plus la tempête la porte, la vitesse du vent galvanisant l'avancer de cette tueuse bleue.

15H04, le raz de marrée submerge la ville et plonge les quartiers de Manhattan, Staten Island et Brooklyn sous 3 mètres d'eau glacée. Prise au dépourvu, la population New Yorkaise se voit littéralement ensevelie sous la masse liquide et devra faire face à cette catastrophe naturelle pendant plus de 3 semaines avant que la ville ne redevienne à peu près praticable.

Centre commerciaux inondés avec clients à l'intérieur, parkings sous-terrain remplis, routes ensevelies, ports détruits, hôpitaux ravagés ... Plus de courant, plus de métros, plus rien, le naufrage de New York dépasse de loin celui du Titanic et c'est vous, chers concitoyens, qui en faites les frais.

La Fatalité vous souhaite un Noyeux Joël.

Résumé :

Plusieurs milliers de morts, des moyens de communication coupés et une ville à reconstruire, voilà ce qu'il reste du passage du Raz de Marrée. Cependant, après trois semaines de mobilisation générale, la grosse pomme réussit à repartir du bon pied et ne reste du tsunami que les souvenirs affreux gravés à jamais dans la mémoire collective. On note également que - suite à la tragédie - des fonts furent débloqués pour offrir au centre marine de la ville l'une des machines les plus performantes en terme de détection des Raz de Marée ...